Alors que Reader ferme ses portes dans trois semaines, Google a décidé de revenir sur cette décision et ses raisons. La difficulté de monétiser le service n'est pas...
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Going social
Blogs, curation, médias sociaux, SEO, identité numérique : notre vie sur la toile ! Curated by Marco Bertolini |
La façon dont nous consommons l'actualité n'est ainsi plus du tout la même qu'en 2006. Multiplier les sources de flux RSS, pour faire défiler l'ensemble des contenus produits et choisir nous-même ce qu'il nous plaît de lire, ce n'est plus ce que cherche l'utilisateur, donc. Ceci est l'ancien modèle que la société a décidé de laisser à d'autres tels que Feedly. Nous attendrions en effet de Google que l'on nous mette sous le nez les contenus qui nous intéressent. Pour cela, rien de plus simple : il suffit à la société de croiser les éléments qu'elle connait sur nous, nos précédentes lectures, nos +1 sur son réseau social, nos recherches, etc. Elle saura ainsi ce qui est bon pour vous.
Nous avons déjà traité de la problématique de ce type de comportement, qui freine la découverte et l'esprit de contradiction. En effet, que se passerait-il si un utilisateur ayant une sensibilité de gauche ne voyait plus aucun contenu opposé lui être soumis, et inversement ? Pour assurer la pertinence d'un tel système, il faudra donc continuer de l'abreuver en informations, même les plus intimes, et accepter de se détacher de toute volonté de choisir.
En effet, les flux RSS nous imposaient de choisir nos sources d'informations, mais aussi les éléments que l'on souhaitait lire ou non. Si proposer un tri par pertinence personnelle ou générale est une bonne chose, qui aurait pu être rajoutée à Google Reader, tout comme une meilleure découverte des sources, mettre fin à toute autre forme de fonctionnement est un problème.