6 élèves sur 10 ont été embauchés dans la continuité de leur stage de fin d’études. Ces emplois donnent lieu majoritairement à un CDI (84 %) et concernent des postes d’ingénieurs variés : management de travaux (67 %), ingénieurs BET/Prix/Méthode (14 %), ingénieurs projet/ensemblier 7%, chargé d’affaires 5%, immobilier, Bim...

Les grands acteurs du secteur du BTP accueillent plus d’un diplômé sur deux, mais les PLE et ETI recherchent activement des profils ingénieurs formés aux nouvelles technologies de construction et aux outils numériques. Les jeunes diplômés de l’ESITC Caen bénéficient de conditions d’embauche favorables, avec un salaire annuel brut avec primes s’élevant à 40 K€.

A souligner : près de 15 % des ingénieurs de la promotion 2019 travaillent aujourd’hui à l’international.

Les ambitions de l’école sont de former des professionnels de la construction au sens large, pluridisciplinaires, novateurs et adaptables, consolider sa place de leader, accompagner et anticiper les transformations techniques et sociétales, et accompagner les collectivités françaises dans leur développement, et les entreprises dans leur implantation à l’international. « Notre mission est bien de mettre notre expertise au service des acteurs économiques en formant et en accompagnant des professionnels de haut niveau, innovants et opérationnels pour bâtir le monde de demain », annonce Florence Darmon, la directrice de l’école, « notre vision est d’être une école d’excellence, moteur dans le domaine de la recherche et de l’innovation,  leader auprès des partenaires de la construction, relevant les défis sociétaux, environnementaux et technologiques, agile par son indépendance, forte de son approche éthique et solidaire, et qui se développe au plus près des territoires, en France et dans le monde ». Pour cela, le plan de développement de l’ESTP a été conçu autour de trois axes majeurs bâtis autour du client : renforcer et moderniser l’offre de formation dans un continuum Recherche/Innovation/Formation ; contribuer au redémarrage économique de la France et à son rayonnement international ; conforter la mise en œuvre des projets de l’école, par une action forte en matière de gouvernance.

Pour l’ESTP Paris, la démarche de création de nouveaux campus en région s’inscrit dans la réalisation des éléments du plan quinquennal signé avec l’État en janvier 2016, et permet, d’une part, de répondre à une demande de recrutement local de la part de PME ou ETI, et, d’autre part, d’accueillir en région des étudiants (qui n’auraient pas choisi Paris sinon) sur des campus à taille plus humaine, avec des services de qualité à des prix moindres", explique Florence Darmon, directrice générale de l’ESTP Paris.
 
L’ESTP Paris accueillera ses premiers étudiants sur Dijon dès la rentrée 2019 avec un objectif de plus de 200 étudiants en 2021 et plus de 300 à l’horizon 2025. Dijon Métropole met à la disposition de l’ESTP Paris, Campus de Dijon, des locaux temporaires adaptés pour la prochaine rentrée.

Puis, pour assurer la formation et encadrer les 300 étudiants, l’école s’installera en septembre 2021 au sein du campus universitaire dijonnais, partagé avec l’ESEO, autre école d’ingénieurs qui s’installe également en 2021.
 
L’école répondra à plusieurs enjeux : architecturaux, bâtiment connecté, performance énergétique, avec le soutien des fédérations de la construction. Une particularité : l’option "Smart city", chère à Dijon Métropole, dans le cadre de la spécialité Travaux Publics.

Le double cursus d’ingénieur-architecte peut mener, en sept ans, à l’obtention d’un diplôme d’ingénieur et d’un diplôme d’Etat d’architecte. Un parcours exigeant, qui permet d’exercer l’un ou l’autre métier, voire un troisième, mixte, encore à inventer. Onze écoles d’ingénieurs proposent des doubles cursus de ce type en France, en créant un pont avec une école d’architecture. Lui-même ingénieur et architecte, Marc Mimram a été à l’origine de la création d’un cursus commun aux élèves de l’Ecole des ponts ParisTech à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne) et de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de la ville et des territoires (ENSA), à Marne-la-Vallée.

Trois jeunes pousses viennent d'intégrer, le 1er octobre 2018, l’incubateur ESI 1³. Au programme : caves à vin transformées en régulateurs thermiques, plateforme de mise en relation entre entreprises du BTP et sous-traitants, et industrialisation de la construction pour faire baisser les coûts de rénovation.

Depuis le 1er octobre, l’ESI 1³ accueille ses premiers projets. Créé par les ESITC de Metz et Paris, cet incubateur se concentre sur l’accompagnement de projets de création d’entreprises innovantes orientées vers la "smart construction".

"Depuis l’avènement du BIM, il y a un vrai virage dans les techniques, les approches et les méthodes si bien que les sponsors de l’école, de grands groupes et entreprises du BTP, ont besoin de cadres formés différemment", explique Emmanuel Natchitz, directeur du développement de l’établissement et responsable de l’incubateur. "Par ailleurs, plusieurs de nos étudiants sortaient de l’école avec des idées de start-up mais il n’y avait pas d’incubateur dédié à la smart construction", poursuit-il.

Syntec-Ingénierie travaille avec ses entreprises adhérentes, les pouvoirs publics et les écoles d’ingénieurs à créer un nouveau parcours de formation, à même de répondre immédiatement aux besoins de l’économie française. Baptisé « Parcours Ingé », le programme proposera aux entreprises d’ingénierie de prendre en alternance des jeunes dès le bac pendant 3 ans minimum, jusqu’à leur insertion professionnelle. Les jeunes bénéficieront ainsi d’une formation en apprentissage, avec au moins 70% de leur temps passé en entreprises et le reste du temps en écoles, garantes pédagogiques de l'apprentissage des socles scientifiques et techniques.

1. L'École Polytechnique, à Paris
2. L'École CentraleSupélec, à Gif-sur-Yvette
3. L'École des Mines ParisTech, à Paris    
4. L'École des Ponts ParisTech, à Paris
5. L'Institut Mines-Telecom (IMT) Atlantique, à Nantes
6. L'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace (ISAE-Supaéro), à Toulouse
7. L'École supérieure d'ingénieurs Léonard-de-Vinci (ESILV), à Courbevoie
8. L'École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI), à Paris    
9. L'École Centrale Nantes, à Nantes    
10. L'Institut National Polytechnique de Grenoble (INP Phelma), à Grenoble
11. L'École centrale d'électronique (ECE), à Paris et Lyon    
12. L'École des Mines, à Nancy    
13. Télécom Paris, en région parisienne
14. L'Institut National des Sciences Appliquées (INSA), à Lyon    
15. L'École pour l'informatique et les techniques avancées (EPITA), à Paris    
16. L'Institut Supérieur d'Électronique de Paris (ISEP), à Paris    
17. L'École d'Ingénieurs Généraliste du Numérique (EFREI), à Paris
18. L'Institut National Polytechnique de Grenoble (INP Ensimag), à Grenoble
19. L'École nationale de la statistique et de l'administration économique (ENSAE), à Paris    
20. L'École Centrale, à Lyon    

Ces nouveaux élèves ingénieurs viennent de toute la France. De Normandie évidemment, mais également de la région parisienne, de Lille, Lyon, Bordeaux, Marseille, Toulon, mais aussi de Nouvelle-Calédonie.  Une dizaine d’intégrants sont déjà ingénieurs ou architectes. Ils viennent chercher à l’ESITC Caen un complément de formation dans les domaines des éco matériaux et de la conception BIM.

Parmi les nouveaux élèves, une dizaine constitue la première promotion du nouveau Bachelor "projeteur BIM" de l’ESITC Caen. Il s’agit d’une formation de niveau bac+3 unique en France qui répond à un besoin exprimé par les entreprises. Le cursus se fait en un an après un bac+2 en génie civil, dont plusieurs mois à  ’étranger (en lien avec des partenaires académiques, tels que l’université NTNU de Norvège et l’école d’ingénieurs de Grenade en Espagne).

La transition énergétique concerne l’ensemble des mesures à adopter pour une activité humaine responsable et consciente de la préservation du futur pour un modèle plus durable et plus soucieux des enjeux environnementaux. Les hommes et les entreprises doivent agir pour limiter leurs impacts, en particulier dans l’ensemble des secteurs responsables du dérèglement climatique : les transports, la production d’énergie, l’agriculture et l’alimentation, l’habitat, etc. 

A tout seigneur tout honneur, le champion du palmarès 2019, Polytechnique, se classe au premier rang de ce top 10 avec 48 000 euros. Mais juste derrière, on y trouve quelques surprises. L’ENSAE, 26e de notre classement, est en deuxième position des écoles qui payent le mieux avec un salaire de 47 000 euros. Les as de la statistique sont visiblement très prisés. L’Estaca et l’ECE figurent également dans ce top 10 alors qu’elles occupent des rangs plus modestes dans le classement général.

La présence de l’EFREI Paris, de Telecom ParisTech comme de l‘ESILV ou de l'ECE dans ce mini-palmarès est symbolique du phénomène des écoles du numérique. Les entreprises s’arrachent ce type d’ingénieurs, formés à l’informatique et aux réseaux, au big data, voire à l’intelligence artificielle. Il est désormais courant que les recruteurs viennent faire la "danse du ventre" auprès de ces élèves parfois un an avant la diplomation en leur proposant des salaires largement au-dessus de la barre des 40 000 euros.

Ceci étant, les salaires de sortie doivent être pris avec quelques pincettes dans la mesure où les données sont issues des enquêtes d’insertion (déclaratives) menées par la conférence des grandes écoles (CGE) auprès des diplômés. Les taux de réponse sont variables selon les écoles. C’est pourquoi nous établissons notre classement général avec d’autres données concernant l’insertion professionnelle, comme par exemple la part en CDI, ou les élèves ayant trouvé un emploi en moins de deux mois

Tous les experts le soulignent, la « ville intelligente » a besoin de profils polyvalents. Des personnes issues de formations diverses (ingénierie, droit, urbanisme, management…), « mais qui ont une vision intégrée de l’eau, de l’énergie, de la mobilité, des déchets et de l’interconnexion de tout cela à l’échelle d’une ville », explique Thierry Simoulin, directeur du mastère spécialisé « smart cities » créé par l’Ecole des ponts ParisTech (ENPC) – en partenariat avec Bouygues, Alstom, ou la ville d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine)… « Des gens capables de comprendre la culture de tous les services, de faire de la pédagogie et d’embarquer tout le monde », confirme Johan Theuret, président de l’Association des DRH des grandes collectivités, pour qui il n’est « pas la peine d’avoir de compétences dures dans un domaine, car elles seront vite périmées ».