Décisive face à l’Angleterre (1-0), l’attaquante de l’équipe de France Eugénie Le Sommer sera encore l’atout offensif numéro un des Bleues face à la Colombie, ce samedi (19h, hf) à Moncton à la Coupe du monde. A 26 ans, la joueuse de l’OL a même tout pour devenir la star de ce Mondial canadien.
« Dès qu’elle est arrivée en équipe de France, on l’a appelé ‘‘la complète’’, se souvient Laure Boulleau. ‘‘Gégène’’, elle a tout, le talent, le sens du but… Elle est rapide, elle a même un super jeu de tête alors qu’elle ne mesure qu’1,60m ! Elle a pris de la maturité et ça arrive au bon moment. » Certains ont découvert Eugénie Le Sommer mardi, lorsque l’attaquante de l’équipe de France a offert un premier succès aux Bleues dans cette Coupe du monde d’une « mine » dans les buts anglais (1-0).
Internationale tricolore depuis 2009, la native de Grasse n’en est pourtant pas à son premier coup d’éclat. « C’est tout le temps elle qui nous a marqué des buts importants », se félicite son sélectionneur Philippe Bergeroo. Face à la Colombie pour leur deuxième match en Coupe du monde, les Bleues pourront encore compter sur « Gégène » pour décrocher leur ticket pour les 8e de finale. A 26 ans, la Lyonnaise a même tous les arguments pour être l’une des stars de ce Mondial.
Le Sommer : « J’aime marquer ou faire marquer »
Coquette, la jolie petite blonde porte toujours un serre-tête rose quand elle joue. Mais si elle se fait remarquer, c'est d'abord pour ses buts. « Je ne vais pas dire que je suis une attaquante qui a l’obsession du but mais j’aime marquer, reconnaît l’intéressée. J’adore être dans la surface. J’aime aussi être au service de l’équipe. Marquer ou faire marquer. »
46 buts en 107 sélections
Et des buts, celle qui a été élue meilleure joueuse de la saison avec Lyon, en marque beaucoup. Neuf lors de ses 11 derniers matchs en équipe de France dont ceux inscrits contre le Canada, le Japon, les Etats-Unis, le Brésil, que des grandes nations du football féminin. Et 46 en 107 sélections. « ‘‘Gégène’’, elle peut marquer de n’importe où, même contre le vent, sourit sa coéquipière Elodie Thomis. C’est la joueuse la plus complète devant les cages. »
Laure Boulleau n’hésite pas à parler de « pépite » lorsqu’on la branche sur « Gégène », surnom que Le Sommer préfère à « Gameiro », pour leur style de jeu similaire. « Elle nous sauve souvent des situations difficiles », rappelle l’arrière gauche tricolore. Pas étonnant que sa photo ait été choisie par les organisateurs pour présenter les matchs sur les affiches disséminées à Moncton. Une vraie star, on vous dit !