Les annonces de François Hollande sur le troisième plan cancer laissent les associations sur leur faim. "Comme ses prédécesseurs, celui-ci identifie surtout les inégalités et le tabac comme principale cause ; laissant une place marginale à l'environnement. Pourtant, les chiffres sont là pour mettre en évidence le rôle majeur de l'environnement dans la progression de l'épidémie en France et dans le monde", souligne le Réseau environnement santé (RES).
Selon lui, "il est nécessaire que la question cancer environnement soit traitée dans le futur Plan national santé environnement. Il est urgent que la Stratégie nationale perturbateurs endocriniens soit adoptée par le gouvernement", dont l'enjeu majeur n'est pas identifié par le plan. Le réseau demande donc l'organisation d'une Conférence nationale santé environnement "pour définir une politique à la hauteur des enjeux".