A l’heure du premier bilan, le Syndicat de l’éclairage se félicite des économies d’énergie produites par cet arrêté mais rappelle qu’il est dorénavant grand temps de s’attaquer au champ réel d’économie, c’est-à-dire les 90% de la consommation restants : l’éclairage en journée. Ce qu’il appelle la « lumirévolution ».
Mais, prévient le syndicat, il faut maintenant traiter "la partie immergée de l’iceberg, c’est-à-dire les 90 % restants de la consommation des installations d’éclairage": l'éclairage de jour. Eclairage public, éclairages de bureaux, de salles de classes, de commerces, d’hôpitaux, d’ateliers… Il y a là un gisement d’économies d’énergie peu exploité, "alors qu’il existe des systèmes simples (LED et commande numérique notamment), performants et éprouvés qui savent réguler la lumière en fonction de la présence et de la lumière naturelle, et offrir immédiatement des économies" note le Syndicat de l'éclairage.