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August 25, 2013 5:42 PM
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Aïe, les crustacés ressentent de la douleur !

Aïe, les crustacés ressentent de la douleur ! | EntomoNews | Scoop.it

 

 

Mauvaise nouvelle pour les amateurs de homards, crabes et autres fruits de mer, les crustacés ressentent de la douleur. Pas drôle lorsqu’on sait que les ébouillanter, leur arracher les pinces ou encore les empaler vivants sur des pics de brochettes sont des pratiques quotidiennes. Un traitement qu’on ne réserverait pas aux vertébrés, assure Robert Elwood, chercheur sur le comportement animal à l’Université Queen de Belfast.

 

[...]

___________________________________________________________________

 

Experiments reveal that crabs and lobsters feel pain

 

→ [2012] Shock avoidance by discrimination learning in the shore crab (Carcinus maenas) is consistent with a key criterion for pain

 

→ [2009] Pain experience in hermit crabs?


Bernadette Cassel's insight:

 

SUR INSECT ARCHIVE :

→ Comportement animal : Programme du Symposium IEC 2013 http://sco.lt/8aKvKb


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Dernières nouvelles des insectes, collemboles, myriapodes et autres arthropodes...
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Today, 12:55 PM
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En Antarctique, le krill séquestre autant de carbone que les mangroves tropicales

En Antarctique, le krill séquestre autant de carbone que les mangroves tropicales | EntomoNews | Scoop.it
Les écosystèmes marins, souvent négligés dans les études sur le carbone, recèlent un potentiel de séquestration bien supérieur à ce que l’on croyait. Parmi eux, le krill antarctique (Euphausia superba) se révèle être un acteur majeur de la séquestration du carbone.

 

Le 10/09/2024 par Florence Santrot

 

"D’après une étude de l’Imperial College London, publiée dans Nature Communications, ces petits crustacés des eaux froides, à travers leurs excréments, sont capables de séquestrer environ 20 mégatonnes de carbone par saison productive. Ce chiffre, comparable à la capacité des forêts de mangroves tropicales et subtropicales, illustre l’importance de cette espèce dans la lutte contre le réchauffement climatique."

(...)

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Image : Comparison of krill pellet blue carbon with coastal vegetation blue carbon stores.

 

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September 19, 2:19 PM
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Pollinisation : un équilibre en péril

Pollinisation : un équilibre en péril | EntomoNews | Scoop.it
À travers l’étude révélatrice des interactions entre plantes à fleurs et pollinisateurs, l’autrice met en lumière le délitement progressif de ce maillage essentiel à la vie sur Terre. Pour inverser la tendance, elle propose de rétablir une autre forme d’interactions : celles entre l’humanité et le reste du vivant.

 

Un monde sans abeilles

Mercredi 18 septembre 2024

Mathieu Vidard

 

Les rares études menées sur le déclin des insectes concluent à une disparition de deux tiers à trois quarts de la masse d'insectes en seulement l’espace de quelques décennies.

Avec
  • Emmanuelle Porcher Écologue, chercheuse et enseignante au Muséum National d'Histoire naturelle

 

Écologue et biologiste de l’évolution, professeure au Muséum national d’histoire naturelle, Emmanuelle Porcher est directrice du Centre d’écologie et des sciences de la conservation. Elle est très impliquée dans les programmes de sciences participatives. Emmanuelle Porcher a été titulaire de la Chaire Biodiversité et Ecosystèmes du Collège de France pendant l’année 2023/2024. Sa leçon inaugurale « Pollinisation : un équilibre en péril » est parue en juin dernier aux Editions du Collège de France.

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September 17, 12:29 PM
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Immunité architecturale : les fourmis modifient les réseaux dans leur nid pour lutter contre les épidémies

When worker ants are exposed to a pathogenic fungus, they build nests that are more compartmentalised to reduce the risk of an epidemic

 

By Michael Le Page

10 September 2024

 

Image1 : Black garden ants take steps to stop diseases spreading through the colony

Leonid Serebrennikov / Alamy

 

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NDÉ

L'étude

 

 

[Lasius niger]

 

Image2 : via Google Images

 

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September 15, 1:44 PM
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L'importance en taille d'une population n'explique pas la variation à long terme de la taille du génome et de sa teneur en éléments transposables chez les animaux

L'importance en taille d'une population n'explique pas la variation à long terme de la taille du génome et de sa teneur en éléments transposables chez les animaux | EntomoNews | Scoop.it
Effective population size does not explain long-term variation in genome size and transposable element content in animals


Alba Marino, Gautier Debaecker, Anna-Sophie Fiston-Lavier, Annabelle Haudry, Benoit Nabholz

ISEM, Univ Montpellier, CNRS, IRD, Montpellier, FranceUniversité Claude Bernard Lyon 1, LEHNA, UMR 5023, CNRS, Villeurbanne, FranceInstitut Universitaire de France (IUF), Paris, FranceUniversité Claude Bernard Lyon 1, LBBE, UMR 5558, CNRS, Villeurbanne, France

 

Image : Phylogeny of the 807 species including ray-finned fishes (Actinopteri), birds (Aves), insects (Insecta), mammals (Mammalia), and molluscs (Mollusca) with bars corresponding to TE content (blue), genome size (green), and dN/dS estimations (yellow). The tree was plotted with iTOL (Letunic and Bork 2021).

 

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NDÉ

Traduction

 

Les génomes animaux présentent une variation de taille remarquable, mais les forces évolutives responsables de cette variation sont encore débattues. Dans la mesure où la taille de la population (Ne) reflète l'intensité de la dérive génétique, on s'attend à ce qu'elle soit un facteur déterminant du taux de mutations. En conséquence, l'hypothèse du risque mutationnel postule que les lignées à faible Ne ont des génomes plus grands en raison de l'accumulation d'éléments transposables (ET) légèrement délétères, et que les lignées à forte Ne conservent des génomes simplifiés en raison d'une sélection plus efficace contre les ET. Cependant, l'existence de confirmations et d'infirmations empiriques utilisant différentes méthodes et différentes échelles empêche sa validation générale.

 

En utilisant des données publiques de haute qualité, nous avons estimé la taille du génome, le contenu en éléments transgéniques [...] pour 807 espèces, dont des vertébrés, des mollusques et des insectes.

 

...

 

Tout d'abord, et spécifiquement en ce qui concerne les insectes, la taille du génome semble être soumise à différentes pressions évolutives - sélectives ou neutres - au sein des différents ordres d'insectes (Cong et al. 2022), ce qui implique que l'augmentation du taux de dérive ne produirait pas nécessairement le même effet sur la taille du génome dans tous les groupes d'insectes. Plus généralement, les cinq clades définis couvrent des échelles temporelles très différentes : les insectes et les mollusques ont des origines beaucoup plus anciennes que les mammifères et les oiseaux, et ces groupes éloignés évoluent également à des rythmes très différents, ce qui rend difficile la caractérisation de l'évolution de leurs caractères sur la même échelle évolutive. Néanmoins, les résultats sont précieux car ils soulignent l'absence d'effet de dérive sur la taille du génome dans l'évolution à long terme de groupes aussi vastes, contrairement aux travaux antérieurs axés sur le niveau de la population ou sur des espèces ayant récemment divergé (Cui et al. 2019 ; Mérel et al. 2021 ; Yang et al. 2024). En même temps, comme le notent Mérel et al. (2024), la comparaison d'espèces très éloignées - comme les espèces d'insectes et de mollusques de notre ensemble de données - pourrait éclipser toute relation entre la taille du génome et Ne, soit parce que le pouvoir prédictif de dN/dS est affaibli par la saturation des branches, soit parce que les fluctuations profondes de Ne ne sont pas détectées par nos méthodes, soit parce que d'autres facteurs affectent l'évolution à long terme de la taille du génome.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

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via Benoit Nabholz sur X, 11.09.2024

 

"Our preprint has been positively reviewed by elife! https://t.co/98OCI5iRPk We found no effect of effective population size on genome size evolution or transposable element dynamics. This is the main project of Alba Marino's PhD. Congratulations to her!"


https://x.com/BenoitNabholz/status/1833933135035191528

 

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September 13, 2:00 PM
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Moustique-tigre : le risque d’épidémie est « assez élevé » dans les cinq prochaines années, alerte l’Anses

Moustique-tigre : le risque d’épidémie est « assez élevé » dans les cinq prochaines années, alerte l’Anses | EntomoNews | Scoop.it
L’Hexagone est exposé à un « risque assez élevé » d’épidémies liées au moustique tigre durant ces cinq prochaines années, alerte l’Anses. En cas d’épidémie majeure, le système de santé français pourrait être sous tension.

 

Moustique tigre : « Le système de santé serait en tension » en cas d’épidémies, alerte l’Anses

Ouest-France

Publié le 13/09/2024 à 14h45

 

Des cas de dengue et de chikungunya en augmentation

« Une épidémie d’arbovirose, tous virus confondus, a une probabilité comprise entre 6 et 7, sur une échelle de 0 à 9, de survenir dans les cinq prochaines années » en métropole, estiment les experts de l’Anses, selon l’Agence France PresseLe moustique tigre est désormais présent dans 78 départements métropolitains.

 

Ces dernières années, les cas de dengue et de chikungunya ont augmenté dans l’Hexagone : une cinquantaine de cas autochtones de dengue ont été déclarés en 2023 contre 66 en 2022. Ces cas autochtones, des foyers localisés, ont toujours permis de retracer l’origine des contaminations.

 

« On parle d’épidémie à partir du moment où il n’est pas possible de relier toutes les personnes infectées à un foyer. Cela veut dire que les transmissions échappent au dispositif de contrôle », a précisé Émeline Barrès, l’une des deux coordonnatrices de l’expertise, citée dans un communiqué."

 

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NDÉ

Le communiqué

 

 

Image : Carte des épisodes de transmission autochtone de dengue et de chikungunya en France hexagonale, saison 2024

 

via Chikungunya, dengue et zika - Données de la surveillance renforcée en France hexagonale 2024, 11.09.2024 https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-transmission-vectorielle/chikungunya/articles/donnees-en-france-metropolitaine/chikungunya-dengue-et-zika-donnees-de-la-surveillance-renforcee-en-france-hexagonale-2024

 

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September 13, 11:22 AM
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L’écrevisse est le premier invertébré chez lequel un comportement de type dépressif a été mis en évidence

L’écrevisse est le premier invertébré chez lequel un comportement de type dépressif a été mis en évidence | EntomoNews | Scoop.it
Le laboratoire d’éthologie animale et humaine du CNRS à Caen étudie la dépression chez les écrevisses et les émotions chez les seiches.

 

Le blues de l'écrevisse

Antonio Fischetti

Mis en ligne le 14 août 2024 · Paru dans l'édition 1673 du 14 août
 

"... Nous sommes à la station marine de Luc-sur-Mer, au cœur de la baie de Seine. Ça pose l’ambiance. Dans le laboratoire, on découvre une vingtaine d’aquariums autour desquels s’affaire une petite équipe de chercheurs, sous la houlette de son directeur, Ludovic Dickel.

 

J’avoue que je serais bien incapable de dire si ces écrevisses immobiles dans l’eau sont dépressives ou respirent la joie de vivre. Précisément, il s’agit de l’espèce dite « écrevisse bleue », de Floride (la rouge, de Louisiane, et celle à pattes blanches, d’Europe, étant toutes deux interdites d’élevage, car la première est une espèce invasive et la seconde est menacée de disparition). À vrai dire, le moral de ces crustacés dépend totalement du bon vouloir de Julien Bacqué-Cazenave, maître de conférences à l’université de Caen et spécialiste de l’état émotionnel chez les invertébrés. Alors, comment rend-on une écrevisse dépressive ? « On change son environnement, la température, la lumière, le niveau d’eau… Elle reste prostrée, et c’est un compor­tement similaire à la dépression chez l’humain. »

Crustacés dépressifs

N’est-il pas exagéré d’employer le mot "dépression" ? Quelle différence avec un banal stress ? Ludovic Dickel précise que « c’est plus grave que du simple stress, qui donnerait essentiellement à l’animal l’envie de fuir. Quand un humain est dépressif, il y a des choses qu’il ne fait plus. Il ne mange plus, ne va plus au cinéma, n’a plus envie de se reproduire… Ce sont des phénomènes analogues chez l’écrevisse ». On ne sait pas encore si ces crustacés dépressifs ont une baisse de libido, mais il est établi qu’ils ont tendance, eux aussi, à voir la vie en noir quand ils n’ont pas la patate. Encore plus fort : les chercheurs n’hésitent pas à parler d’« optimisme » et de « pessimisme » chez les écrevisses. Roman Coupeau, étudiant en thèse au laboratoire, en a même fait son sujet de recherche.

 

L’expérience consiste à placer une écrevisse dans un aquarium. Au fond, deux petits tuyaux dans lesquels l’animal peut se réfugier. L’écrevisse adore se planquer dans des cavités. Mais si elle va dans le tuyau de gauche, elle reçoit un fort jet d’eau, ce qui est très désagréable. En revanche, dans celui de droite, une petite friandise l’attend. Elle apprend vite à éviter le trou de gauche et à apprécier celui de droite. Ensuite, on la met dans un aquarium qui ne comporte qu’un seul tuyau, pile-poil au milieu. Bigre, c’est ambigu ! Si l’écrevisse est optimiste, elle y va sans hésiter, partant du principe qu’elle aura peut-être à bouffer, comme à droite, dans l’autre aquarium. Si elle est pessimiste, elle n’y va pas, de crainte de se prendre une giclée de flotte, comme à gauche. Romain montre ainsi que les écrevisses rendues dépressives auront, comme les humains, tendance à voir le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein.

 

À quoi ça sert ? Ces travaux n’ont pas directement pour but de développer des médicaments, mais ils peuvent y contribuer. Exemple : pendant longtemps, les scientifiques ont considéré que la dépression était associée à une diminution du taux de sérotonine dans le cerveau. Or les écrevisses remettent en question cette théorie, selon Julien Bacqué-Cazenave, « car on observe une augmentation de sérotonine dans le système nerveux des écrevisses dépressives. C’est donc l’inverse de ce que l’on pensait jusqu’à présent ». Ces animaux pourraient ainsi aider à comprendre pourquoi les antidépresseurs sont parfois inefficaces sur les humains !

 

L’écrevisse est le premier invertébré chez lequel un comportement de type dépressif a été mis en évidence. Ce qui, pour Ludovic Dickel, change radicalement le regard sur ce trouble : « On voit généralement la dépression chez l’homme comme une pathologie. Le fait qu’elle existe chez des animaux très différents de nous montre qu’elle a une utilité, car dans un contexte défavorable, c’est un mécanisme qui sert à se protéger. » Il va même encore plus loin : « Au moment de leur mue, les écrevisses sont fragiles, et elles peuvent aussi avoir un comportement de type dépressif. On pourrait faire le parallèle avec un adolescent qui est mal dans sa peau, et considérer que cela s’intègre dans un développement normal de l’individu. » Comparer un ado à une écrevisse, il fallait oser… Dolto l’avait déjà fait avec son « ­complexe du homard ». Et après tout, pourquoi pas, car il est vrai que certains jeunes cloîtrés dans leur chambre ont des points communs avec des crustacés dans leur carapace."

 

À LIRE AUSSI :
À la poursuite de l'écrevisse à pattes blanches

  

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September 11, 1:53 PM
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Qu'est-ce qui est le plus important dans l'infection simultanée d'un hôte par plusieurs agents pathogènes : les interactions au sein de l'hôte (ici une demoiselle) ou les facteurs environnementaux ?

Qu'est-ce qui est le plus important dans l'infection simultanée d'un hôte par plusieurs agents pathogènes : les interactions au sein de l'hôte (ici une demoiselle) ou les facteurs environnementaux ? | EntomoNews | Scoop.it
Coinfection dynamics in many systems are affected by within-host interactions, via either direct or indirect mechanisms. Our study shows that this is not always the case, as we highlight a role o

 

Is the local environment more important than within‐host interactions in determining coinfection? - Hasik - Journal of Animal Ecology

 
Adam Z. Hasik, Jason T. Bried, Daniel I. Bolnick, Adam M. Siepielski
First published: 08 September 2024
 
Image : Conceptual diagram of the infection dynamics in the odonate-water mite-gregarine host–parasite system.
 
Adult water mites are predators in the water column and lay eggs which hatch into parasitic larvae that seek out aquatic larval odonates (a). The larval mites are phoretic on the larval odonate as the latter crawls out of the water onto emergent macrophytes to complete its transition to the adult stage. Before the cuticle of the newly emerged adult odonate hardens the larval mites pierce it with a feeding tube to engorge on haemolymph. Shown on top of the emergent macrophyte is a small dipteran with infective gregarine oocytes on its legs (green circles).
 
Adult odonates hunt down and consume these dipterans, ingesting the infective oocytes (b). Once consumed, the oocytes mature and consume the host's nutrients (shown in green inside the abdomen of the adult odonate).
 
Plant, mite, larval damselfly, adult damselfly and dipteran images courtesy of Guillaume Dera (CC0 1.0), Rachel Sloop (CC0 1.0), Adam M. Siepielski, Maxime Dahirel (CC BY 3.0) and Nathan Jay Barker (CC0 1.0) respectively.
 
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NDÉ
Traduction
 
Dans de nombreux systèmes, la dynamique de la co-infection est influencée par les interactions au sein de l'hôte, par le biais de mécanismes directs ou indirects. Notre étude montre que ce n'est pas toujours le cas, car nous mettons en évidence le rôle de l'environnement local dans la détermination de la co-infection chez de multiples espèces d'hôtes.
 
...
Dans plusieurs lacs, nous avons étudié les populations de cinq espèces de demoiselles* (hôtes) et quantifié le parasitisme primaire par des acariens aquatiques ectoparasites et le parasitisme secondaire par des grégarines terrestres endoparasites. Nous avons d'abord cherché à savoir si la co-infection était prédite par des facteurs abiotiques et biotiques dans l'environnement local, et nous avons constaté que la probabilité de co-infection diminuait pour toutes les espèces d'hôtes à mesure que le pH augmentait. Nous avons ensuite cherché à savoir si l'infection primaire par les acariens aquatiques "médiait" la relation entre le pH et l'infection secondaire par les grégarines terrestres.
 
Contrairement à nos attentes, nous n'avons trouvé aucune preuve d'une relation entre le pH et les grégarines "médiée" par les acariens aquatiques. Au contraire, l'intensité de l'infection par les grégarines était uniquement corrélée à l'environnement local, l'ampleur et la direction de ces relations variant selon les facteurs environnementaux.

Nos résultats soulignent le rôle de l'environnement local dans la dynamique de l'infection qui ouvre la voie à la co-infection.
 
...
En conclusion, notre étude suggère que les facteurs abiotiques et biotiques, et non les interactions intra-hôte entre parasites co-infectés, peuvent être les facteurs clés pour déterminer les schémas de co-infection.
 
En outre, nos résultats indiquent à quel point il est important de prendre en compte les différentes possibilités offertes par un réseau aussi complexe. Si nous n'avions pas pris en compte les interactions au sein de l'hôte et que nous nous étions contentés d'examiner comment la probabilité de co-infection variait en fonction des gradients environnementaux et de découvrir la relation entre la co-infection et le pH, nous aurions pu conclure à tort que l'inhibition/limitation des grégarines par les acariens au sein de l'hôte était le coupable probable, en raison de l'augmentation connue du parasitisme par les acariens avec l'augmentation du pH.
 
En utilisant des méthodes qui nous ont permis non seulement de relier la co-infection à l'environnement local, mais aussi de relier l'infection par un parasite à un autre, puis de relier cette relation à l'environnement local, nous avons pu démêler les éléments entremêlés de ce réseau hôte-parasite complexe.
 
Les interactions hôte-parasite se produisent au sein de communautés écologiques complexes, ce qui rend crucial le fait de prendre en compte non seulement les variations environnementales mais aussi d'étudier les multiples effets des facteurs abiotiques et biotiques.
 
Le cadre que nous proposons permet d'identifier, parmi un ensemble de facteurs environnementaux candidats, ceux qui prédisent les schémas de co-infection, tout en démêlant les voies directes et indirectes entre l'environnement local et les interactions au sein de l'hôte entre les parasites co-infectés.
 
Des recherches futures incluant davantage de systèmes hôte-parasite devraient permettre une compréhension plus complète de la nature dynamique et multiforme des interactions hôte-parasite dans la nature.
 
* Nous avons [...] concentré nos analyses sur les cinq espèces de demoiselles les plus communes : Enallagma basidens, E. exsulans, E. signatum, E. traviatum et Ischnura posita.
 
Bernadette Cassel's insight:

 

 

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September 11, 12:19 PM
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Les extraits de feuilles de certaines plantes offrent une alternative viable et écologique aux traitements traditionnels en apiculture pour lutter contre le varroa

Les extraits de feuilles de certaines plantes offrent une alternative viable et écologique aux traitements traditionnels en apiculture pour lutter contre le varroa | EntomoNews | Scoop.it
Effective control of Varroa destructor mites with Juniperus excelsa, Juglans regia, Origanum onites, and Mentha spicata leaf extracts: a study of honey bee colonies

 

Bayram Alparslan, Hüseyin Taşlı & Cengiz Erkan
Published online: 23 Jul 2024

 

Journal of Apicultural Research

 

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NDÉ

Traduction

 

Lutte efficace contre les acariens Varroa destructor à l'aide d'extraits de feuilles de Juniperus excelsa, Juglans regia, Origanum onites et Mentha spicata : étude de colonies d'abeilles mellifères


Cette étude vise à évaluer l'efficacité des extraits de feuilles de Juniperus excelsa (J. excelsa), Juglans regia (J. regia), Origanum onites (O. onites) et Mentha spicata (M. spicata) dans la lutte contre les acariens Varroa destructor (V. destructor), l'une des grandes causes de la perte des colonies d'abeilles mellifères.

 

Cette recherche vise à identifier des alternatives écologiques et durables pour la lutte contre les parasites dans les pratiques apicoles. Quarante colonies d'abeilles mellifères naturellement infestées d'acariens ont été sélectionnées. Les colonies ont été divisées en cinq groupes, un groupe de contrôle et quatre groupes de traitement, qui ont reçu des concentrations variables d'extraits de feuilles de plantes.

 

Cette étude s'est déroulée en deux phases : détermination du dosage optimal et étude sur le terrain en automne et au printemps, au cours de laquelle les niveaux d'infestation par les acariens ont été évalués à l'aide de la méthode du sucre en poudre. La méthode du sucre en poudre a révélé qu'une concentration de 25 % d'extrait de feuilles de plantes était la plus efficace. Lors du traitement d'automne, les taux d'efficacité étaient de 87% pour J. regia, 86% pour J. excelsa, 83% pour O. onites, et 68% pour M. spicata. Lors du traitement de printemps, les taux ont légèrement diminué mais sont restés prometteurs, avec 66% pour O. onites, 63% pour J. regia, 61% pour J. excelsa, et 55% pour M. spicata.

 

Cette étude montre que les extraits de feuilles de plantes offrent une alternative viable et écologique aux thérapies traditionnelles pour lutter contre Varroa dans l'apiculture lorsqu'ils sont utilisés à des doses appropriées. Cette recherche fournit des informations précieuses sur la lutte durable contre les parasites et sur le potentiel de solutions innovantes et respectueuses de l'environnement en matière de lutte contre les parasites, basées sur des produits végétaux aromatiques.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

Image : via Recherche Google images

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September 10, 11:41 AM
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Le rôle de l’électricité dans la pollinisation

Le rôle de l’électricité dans la pollinisation | EntomoNews | Scoop.it
... L’étude menée par Sam England a été menée sous un angle encore jamais abordé. Il a en effet souhaité étudier et mesurer la capacité de pollinisation par le biais de l’électricité dont [l'insecte] se charge lors de son vol.

 

Le rôle des papillons dans la pollinisation est désormais avéré

Par F.D 10 Sep 2024

 

'Initialement, le schéma préférentiel des observateurs était une reproduction des plantes par l’intermédiaire des principaux insectes pollinisateurs que sont l’abeille et le bourdon. Ceux-ci libéraient le pollen directement par contact avec les organes reproducteurs de la fleur. Une théorie qui a commencé à évoluer à partir des années 1980. Certains chercheurs ont en effet voulu mettre en avant l’importance des forces électrostatiques. Comme l’a expliqué Sam England à l’AFP : « C'est quelque chose qui n'a pas été exploré en détails en termes d’écologie ».

 

En vol, les insectes se chargent d’électricité

Lors de leurs déplacements aériens, il a été remarqué que les insectes produisaient de l’électricité. En effet, le frottement de leurs ailes avec l’air est générateur d’une charge électrique positive. À contrario, « une bonne proportion du pollen de fleurs est chargé négativement » explique le biologiste. Ensuite, comme nous l’avons appris lors de nos cours de physiques, les opposés s’attirent, ce qui permettrait au pollen de se fixer sur l’abdomen des différents insectes. Durant le vol, la charge négative du pollen se transformerait en charge positive, qui une fois posée sur une autre fleur serait inévitablement attirée par le champ électrique négatif de la plante. « On a montré que les abeilles accumulent ainsi des charges électriques conséquentes, mais personne ne l'avait quantifié pour les papillons ».

 

 

L’étude des papillons menée par Sam England

Pour mener à bien son étude, le biologiste a utilisé un picoampère mètre. Cet appareil permet de mesurer des charges électriques infimes. Il s’est intéressé à onze espèces de papillons venues des quatre coins du monde. Il a ainsi disposé son outil à la sortie d’un tunnel dans lequel chaque papillon volait environ 30 secondes. Le résultat s’est montré sans appel : « la plupart des lépidoptères accumulaient une charge électrique positive ». La conclusion de cette recherche a ainsi démontré que chaque papillon, grâce à sa charge électrique, peut transporter une centaine de graines de pollen. Sam England a donc redonné ses lettres de noblesse au papillon. Il est désormais certain qu’il joue un rôle de pollinisateur, au même titre que les abeilles ou les bourdons."

 

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NDÉ

l'étude

 

 

Image : (a) Three-dimensional computational model of the electric field formed between a typically charged lepidopteran and a grounded flower. Colour scale represents electric field strength, with data truncated above 5 kV m−1 for clarity. Grey indicates model geometry. (b) Three-dimensional computational model simulating pollen grain trajectories (n = 100) under the influence of electric, gravitational and drag forces, for a typically charged lepidopteran positioned 6 mm from the stamen of a flower. Blue circles show the final locations of individual pollen grains. Colour scale represents the velocity of pollen grains. All models are produced using the finite element method.

 

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September 9, 12:00 PM
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La contribution de l'entomologie à la surveillance du West Nile Virus : une méta-analyse issue d'un travail collaboratif et portée par l'Institut national de santé publique du Québec

La contribution de l'entomologie à la surveillance du West Nile Virus : une méta-analyse issue d'un travail collaboratif et portée par l'Institut national de santé publique du Québec | EntomoNews | Scoop.it
The potential of surveillance of mosquito vectors of certain arboviruses in Canada

 

CCDR 50(9) - Canada.ca

 

Surveillance

Public health contributions of entomological surveillance of West Nile virus (WNV) and other mosquito-borne arboviruses in a context of climate change


B Bakhiyi, A Irace‑Cima, A Ludwig, MR Rakotoarinia, C Therrien, I Dusfour, A Adam‑Poupart

 

Septembre 2024

 

Image : Flow chart illustrating the various stages in the
search for and selection of relevant publications (a,b)

 

a The 121 articles retained following title and abstract evaluation included 111 to be assessed for eligibility by full text review and 10 literature reviews in an attempt to find any relevant publications not detected in the bibliographic databases


b Literature reviews were excluded after extracting 13 scientific publications which were not retained after reading of the full text
Restrictions used: from 2009 to 2023; no geographical restrictions were applied for document searches

 

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via Fil d’actualité | LinkedIn, Isabelle Dusfour, 07.09.2024

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September 8, 12:32 PM
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Voici le saut périlleux arrière le plus rapide du monde, et c'est un collembole qui l'accomplit

Voici le saut périlleux arrière le plus rapide du monde, et c'est un collembole qui l'accomplit | EntomoNews | Scoop.it
Muni d’un ressort ventral, le collembole peut sauter en hauteur à plus de 60 fois sa taille à la vitesse de l’éclair et accomplir plus de 350 sauts périlleux arrière à la seconde. Un super gymnaste du microcosme.

 

Hérvé Ratel, 29.08.2024

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Image : Liftoff process from furca release until airborne. (A) Anatomical reference points and sequential extracted frames from a single sequence captured at 40,322 frames per second showing furca release, body rotation, and initial liftoff. Time stamps indicate milliseconds relative to the last point of contact with the ground (outlined). (B) Distance, velocity, and acceleration measured from centroid point of the body during the sequence shown in A. Dotted line indicates last point of ground contact. (C and D) Body and furca angle relative to the ground, rotational velocity, rotational acceleration during the sequence shown in A. Dotted line indicates last point of ground contact.

 

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September 5, 5:45 AM
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Le réchauffement pousse des fourmis invasives vers le nord de l'Europe | Euronews

Le réchauffement pousse des fourmis invasives vers le nord de l'Europe | Euronews | EntomoNews | Scoop.it
Alors que les hivers sont de plus en plus doux et que les périodes de gel se raréfient en Europe, des fourmis invasives prolifèrent de plus en plus au nord. À Lyon par exemple, des scientifiques traquent ces espèces qui éradiquent leurs homologues indigènes.

 

Tous droits réservés euronews
Par Jeremy Wilks
Publié le 19/06/2023 - 18:45 UTC+2
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September 3, 12:10 PM
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"Une étude sur le bousier pourrait contribuer à faire progresser les capteurs d'IA pour les drones"

"Une étude sur le bousier pourrait contribuer à faire progresser les capteurs d'IA pour les drones" | EntomoNews | Scoop.it
La technologie actuelle de navigation nocturne par drone peut considérablement s'améliorer en reproduisant les techniques de navigation des bousiers.

 

Study on Dung Beetle May Help Advance AI Sensors for Drones

 

By Himanshu Baweja
Monday, September 2, 2024

 

La vision d'un insecte

"Le soleil est utilisé pour la navigation De nombreux insectes utilisent la Lune comme point de référence, mais sa faible luminosité la rend moins fiable. Certaines espèces de papillons et de bousiers utilisent donc la Voie lactée à la place. Des chercheurs et ingénieurs australiens ont mené une expérience dans laquelle ils ont monté une caméra sur le toit d'une voiture et ont pris des photos en mouvement et à l'arrêt. Grâce à cette expérience, un système de vision par ordinateur a été développé qui mesure de manière fiable l'orientation de la Voie lactée. Les bandes de la Voie lactée ne sont pas affectées par le flou de mouvement.

 

Les bousiers ont des yeux composés optimisés pour détecter le mouvement, l'intensité lumineuse et les motifs de lumière polarisée. En d'autres termes, leur vision est adaptée à la navigation sous le ciel nocturne. En comparaison, les yeux humains sont de type caméra, privilégiant la vision haute résolution et la perception des couleurs.

 

Bien que les bousiers ne disposent pas d'une vision haute résolution, ils peuvent percevoir les variations subtiles de luminosité de la Voie lactée, en utilisant sa bande lumineuse comme boussole céleste. Cette capacité leur permet de faire rouler des boules de bouses en ligne droite."

(...)

 

 

Image : « Représentation d’un scarabée bousier nocturne en action sous un ciel nocturne sans lune. » (Crédits : Tao, Yiting, Asanka Perera, Samuel Teague, Timothy McIntyre, Eric Warrant et Javaan Chahl. 2024. « Les techniques de vision par ordinateur démontrent une mesure robuste de l’orientation de la Voie lactée malgré le mouvement de l’image »)

 

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September 19, 2:29 PM
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Royaume-Uni : déclin record du nombre de papillons

Royaume-Uni : déclin record du nombre de papillons | EntomoNews | Scoop.it
Le nombre de papillons a connu un déclin d'une ampleur inédite et "profondément inquiétant" pour l'état de la biodiversité au Royaume-Uni.

 

AFP
Publié le 18/09/2024
 

"Le nombre de papillons a connu un déclin d'une ampleur inédite et "profondément inquiétant" pour l'état de la biodiversité au Royaume-Uni, selon le décompte annuel publié mercredi par une association britannique, qui appelle le gouvernement à agir.

 

Chaque été, des dizaines de milliers de volontaires participent au Royaume-Uni au "Big Butterfly Count", afin de recenser les papillons qu'ils voient durant leurs balades, une initiative qui permet aux scientifiques d'évaluer l'état de santé des espèces naturelles du pays.

 

Cette année, le bilan est "désastreux" avec le plus faible nombre de papillons observés en 14 ans, explique à l'AFP le docteur Dan Hoare, un responsable de l'association Butterfly Conservation."

(...)

 

Crédit Image : Robert Alexander/Getty Images

 

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September 18, 6:30 AM
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Mais comment fait Drosophila suzukii pour manger tous ces fruits ?

Drosophila suzukii, un insecte ravageur des cultures fruitières, se distingue par sa capacité à se nourrir d'une grande variété de fruits. Une étude récente menée par des chercheurs d’INRAE révèle que cette mouche accumule les composés chimiques des fruits sans les métaboliser, une tolérance qui pourrait lui permettre de s’adapter à différents environnements. Les résultats de cette étude publiés dans la revue eLife pourraient aider à développer des stratégies innovantes pour protéger les cultures contre ce ravageur.

 

INRAE

29 août 2024

 

"Les insectes phytophages (qui se nourrissent de plantes) se concentrent généralement sur une ou quelques plantes spécifiques. Cependant certaines espèces d’insectes font exception en se nourrissant d'une grande variété de plantes. Tel est le cas de Drosophila suzukii, une petite mouche redoutable qui s’attaque à de nombreuses cultures fruitières, comme les cerises, les raisins, les fraises et les framboises. Capable de se nourrir de nombreuses variétés de fruits, cette espèce est considérée comme généraliste. 

 

Un groupe de recherche, composée de scientifiques INRAE des unités CBGP (Centre de biologie pour la gestion des populations) et SVQV (Santé de la vigne et qualité du vin), a cherché à comprendre comment ces insectes parviennent à digérer et utiliser une si grande diversité de composés chimiques présents dans leurs différents aliments. Les scientifiques ont ainsi comparé la composition chimique de plusieurs fruits avec celle des drosophiles qui les avaient consommés. Les résultats obtenus grâce à une technique avancée, la chromatographie ultra-performante couplée à la spectrométrie de masse, sont particulièrement intéressants. Les mouches accumulent passivement de nombreux composés spécifiques des fruits sans les métaboliser. Cela signifie que D. suzukii n’est pas particulièrement adaptée à chaque fruit qu’elle consomme, elle semble au contraire tolérer une diversité de composés chimiques.

 

Cette tolérance pourrait conférer à D. suzukii une grande flexibilité, un atout majeur pour exploiter différents environnements. Les chercheurs estiment que cette capacité à utiliser divers fruits pourrait être primordiale pour la survie des populations durant l’hiver, en trouvant des fruits refuges.

 

L’étude publiée dans la revue eLife, qui combine biologie évolutive et écologie chimique permet de mieux comprendre les relations entre plantes et insectes. Elle pourrait contribuer au développement de nouvelles stratégies de gestion de ce ravageur, véritable fléau pour les producteurs de la filière cerises, en identifiant notamment les fruits refuges."

 

Référence : 
Laure Olazcuaga, Raymonde Baltenweck, Nicolas Leménager, Alessandra Maia-Grondard, Patricia Claudel, Philippe Hugueney, Julien Foucaud (2023)

 

 

Image : Schematic overview of experimental design, host use analyses, and expectations according to the ‘metabolic generalism’ and ‘multi-host metabolic specialism’ hypotheses.

 

In order to investigate whether different food sources were treated similarly or differently by a generalist species, we followed a simple experimental procedure (A), where eggs of a single founder population were separately developed on four fruit media and one control ‘German Food’ medium for 10 days and kept on the same fruit for seven days of adult life. Both adult flies and fruit purees were processed to obtain the controlled fly and fruit datasets, with respective ions represented by colored triangles and dots.

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September 16, 12:51 PM
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Faute de pouvoir compter sur l'interdiction des insecticides néonicotinoïdes dans leur pays, des chercheur·euses américain·es développent un "vaccin" destiné aux bourdons

Faute de pouvoir compter sur l'interdiction des insecticides néonicotinoïdes dans leur pays, des chercheur·euses américain·es développent un "vaccin" destiné aux bourdons | EntomoNews | Scoop.it
Des scientifiques ont développé un hydrogel à base de microparticules qui augmenterait la survie de 30 % chez les bourdons d'élevage exposés à des doses létales de néonicotinoïdes, selon une étude repérée par le Guardian. Si ces substances nocives pour les pollinisateurs sont désormais interdites dans l'Union européenne, le principe du nouvel antidote pourrait s'appliquer à d'autres pesticides.

 

"Faute d'interdire ce pesticide nocif, des chercheurs américains développent un "vaccin" destiné aux bourdons"

 

Nastasia Michaels
Publié le 16/09/2024 à 6h51
 

"Véritable espoir, ou cautère sur une jambe de bois ? Alors que le nouveau gouvernement britannique envisage de bannir les néonicotinoïdes à l'instar de l'Union européenne, nos confrères du Guardian sont allés butiner du côté des États-Unis, où l'interdiction de ce pesticide [l'imidaclopride, ndé] hautement nocif pour les pollinisateurs est tout sauf à l'ordre du jour.

 

Là-bas, des scientifiques ont développé un hydrogel contenant des microparticules capables de se lier à la molécule toxique avant qu'elle n'atteigne le système nerveux des insectes, qui l'éliminent ainsi en grande partie via leur système digestif.

Des bourdons d'élevage moins désorientés…

Publiée dans la revue Nature Sustainability (5 septembre 2024), leur étude fait état d'un taux de survie augmenté de 30 % chez les bourdons exposés à des doses létales d'imidaclopride, l'un des sept néonicotinoïdes existants."

(...)

 

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L'étude

 

 

Julia S. Caserto et al.

 

[Bombus impatiens]

 

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Image via James Bullock sur X, 13.09.2024

 

"This is terrifying A treatment for *managed* bees to reduce neonic pesticide impacts Meaning wild bees remain at risk To address the ecological emergency, we need to reduce pesticide use not find ‘cures’ for effects on domesticated species"


https://x.com/JMBecologist/status/1834575466017010081

 

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September 14, 12:13 PM
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Un nouveau genre de libellule en France, Isoaeschna. Il vient d'être créé pour l'espèce Isoaeschna isoceles, qui sort ainsi du genre Aeschna

Un nouveau genre de libellule en France, Isoaeschna. Il vient d'être créé pour l'espèce Isoaeschna isoceles, qui sort ainsi du genre Aeschna | EntomoNews | Scoop.it
Découvrez la nouvelle liste des Odonates de France - en Hexagone et en Corse - mise à jour !

 

La nouvelle liste de référence odonates ! - Office pour les insectes et leur environnement | Opie

 

Publié le : 14/09/2024 14:41:39

 

Le saviez-vous ? La discipline naturaliste qui s'intéresse à la classification du vivant : la "taxonomie" (ou encore "taxinomie" - en français académique académique) opère moult changements et ce notamment afin de suivre et de traduire le plus scrupuleusement l’histoire de l'évolution. De fait, les libellules n’échappent pas à des modifications de référentiel. Découvrez donc dès à présent la nouvelle liste des Odonates de France version 2024 !

 

La liste de référence des Odonates de France métropolitaine (en Hexagone et en Corse) n'avait pas connu de mise à jour depuis 2021.
Elle compte 98 espèces et 11 sous-espèces répertoriées pour le territoire métropolitain.
Le principal changement concerne l'Aeschne isocèle dont le nom scientifique devient désormais : Isoaeschna isoceles (O.F. Müller, 1767)
En 2023, les taxonomistes et odonatologues Schneider, Vierstraete, Kosterin, Ikemeyer, Hu, Snegovaya & Dumont créent le nouveau genre Isoaeschna.

 

Ce nouveau genre est monophylétique (un unique ancêtre commun) et monospécifique (une seule espèce dans le genre).
Le changement de genre proposé dans la publication est appuyé par la position phylogénétique d’Isoaeschna isoceles, qui sort du genre Aeshna dans toutes les analyses moléculaires portant sur l’ADN mitochondrial (COI) et nucléaire (ITS).

 

Pour télécharger la nouvelle liste, rendez-vous sur le site de Martinia :

L'Édito du groupe Opie-odonates

La liste des Odonates 

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September 13, 12:26 PM
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La douleur chez les insectes

La douleur chez les insectes | EntomoNews | Scoop.it
Afin de comprendre l'état actuel des preuves de la douleur chez ces invertébrés, une révision approfondie de plus de 300 études sur six ordres d'insectes a été réalisée par Gibbons et al. en 2022. Huit critères basés sur la nociception, l’analgésie et le comportement, ont été utilisés pour évaluer la douleur :

 

Conscience et douleur chez les insectes - FC3R

14.06.24

 

"La nociception et l’intégration sensorielle (critères 1, 2 et 3) : les nocicepteurs chez les insectes se connectent à des régions cérébrales supérieures, suggérant une intégration des informations nociceptives.

 

L’analgésie et ses préférences (critères 4 et 8) : les analgésiques locaux affectent le comportement et la préférence des insectes de manière compatible avec la douleur, mais peuvent également influencer d'autres aspects tels que la locomotion et l'apprentissage.

 

Le comportement et la motivation (critères 5, 6 et 7) : des études comportementales indiquent que les insectes peuvent soigner des blessures spécifiques et faire des choix flexibles basés sur des stimuli gratifiants et aversifs.

 

Malgré l’absence de données scientifiques suffisantes, l’étude de Gibbons et al. conclut que plusieurs ordres d'insectes sont susceptibles de ressentir la douleur. Les preuves les plus solides proviennent des mouches adultes (Diptera) et des blattes (Blattodea), qui sont des espèces bien étudiées. Les abeilles, les guêpes et les fourmis (Hymenoptera) ont également montré des signes de douleur, mais avec moins de critères remplis. Il est important de noter qu'aucun insecte adulte n'a échoué aux critères de manière convaincante. Cependant, il existe des lacunes dans les preuves, car la neurobiologie et le comportement liés à la douleur n'ont pas été suffisamment étudiés chez la plupart des insectes."

 

 

Image : Version adaptée du tableau 11 de Gibbons et al 2022. Blattodea (blattes, termites), Coleoptera (coléoptères), Diptera (mouches, moustiques), Hymenoptera (abeilles, fourmis, guêpes), Lepidoptera (papillons, papillons de nuit), Orthoptera (grillons, sauterelles)

Crédit : Sajedeh Sarlak

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet

 

  • Les insectes peuvent-ils ressentir la douleur ? Synthèse des preuves neuronales et comportementales - De www.sciencedirect.com - 1 mai 2023, 12:01

 

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September 13, 6:38 AM
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Comprendre la biodiversité pour agir - Suivis à long terme en écologie et évolution : SEE-Life

Comprendre la biodiversité pour agir - Suivis à long terme en écologie et évolution : SEE-Life | EntomoNews | Scoop.it
Créé en 2023, et attribué pour une période de 5 ans reconductible, le programme SEE-Life pérennise l’existence des suivis à long-terme en écologie et évolution mis en place depuis plus de 10 ans par des chercheurs des unités de CNRS Écologie & Environnement.

 

SEE-Life : suivis à long terme en Écologie et Évolution

09.09.2024

 

  • données.

 

+ de 10.000 sites couvrant les domaines terrestre, eaux continentales, marin
 
+ de 500 espèces suivies
 
De 10 à 102 années de données
 
+ de 3.000 publications
 
+ de 4.900 étudiantes et étudiants formés
 
→ Téléchargez ci-dessous le livret de présentation des suivis labellisés
 

 

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NDÉ

Quelques résultats-phares

 

→ Climed, site d'observation de la Garrigue : La diversité des communautés végétales est un élément clé de la résistance des espèces à l’aridification des milieux et des interactions plantes-insectes

 

Après plus de 10 ans, le suivi CLIMED a permis de mettre en évidence deux phénomènes importants :


L'augmentation de la richesse spécifique des communautés végétales permet d’accroître la résistance des individus à l’aridification du climat : les communautés les plus diversifiées résisteront mieux au changement climatique. Ainsi, l’ajonc de Provence (Ulex parviflorusen) – la plus vulnérable des 4 espèces ligneuses étudiées – est menacé d’extinction lorsqu’il vit en peuplement monospécifique.


L’aridification du climat induit une réduction des émissions florales chez le ciste, le romarin et le thym, entraînant une réduction de la production de nectar observée. Ces changements pourraient avoir un impact sur l’attractivité des pollinisateurs et in fine sur l’activité mellifère.

 

 

→ Les introductions et invasions d’espèces végétales non natives impactent les communautés d’invertébrés dans les îles Kerguelen

 

Ces impacts varient suivant les groupes d’invertébrés considérés :

 

→ Abondance des invertébrés herbivores, décomposeurs et prédateurs = stables

 

→ Abondance des microarthropodes (collemboles et acariens)
= considérablement réduites

 

La présence d’espèces végétales non natives pourrait altérer les chaînes alimentaires et le fonctionnement des écosystèmes des îles Kerguelen.

 

 

→ Les diptères subantarctiques menacés par le réchauffement climatique

 

Les effets du réchauffement climatique sur la biodiversité polaire, notamment sur les insectes, restent mal connus. Ce suivi a permis d’examiner les effets de courtes expositions à des pics de chaleur sur la survie de sept espèces d'arthropodes natifs, et de deux espèces invasives, des îles subantarctiques.


Il a ainsi été mis en évidence une survie plus faible des diptères en réponse au réchauffement climatique. À l’inverse, les coléoptères sont moins sensibles aux scénarios de réchauffement climatique testés. Enfin, aucune différence n’a été constatée entre les espèces natives et introduites. Ces observations suggèrent que l'occurrence accrue d'événements thermiques extrêmes conduira à une restructuration à grande échelle des communautés
d’arthropodes subantarctiques.

 

→ Nacré de la Bistorte : La fragmentation, ennemie de la dispersion

 

La décision que prend un individu de quitter son habitat de résidence pour coloniser d’autres territoires (comportement appelé dispersion) dépend du taux de fragmentation du paysage. Cette fragmentation correspond à une division plus ou moins importante du paysage en habitats favorables à la survie et la reproduction, séparés par des zones d'habitats défavorables à la colonisation.

 

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September 11, 1:28 PM
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Les fourmis coupe-feuilles cultivent un champignon pour décomposer la biomasse végétale, une symbiose entre champignons pathogènes, bactéries bénéfiques... et maintenant deux mycovirus

Les fourmis coupe-feuilles cultivent un champignon pour décomposer la biomasse végétale, une symbiose entre champignons pathogènes, bactéries bénéfiques... et maintenant deux mycovirus | EntomoNews | Scoop.it
Two +ssRNA mycoviruses cohabiting the fungal cultivar of leafcutter ants | Virology Journal | Full Text

 

Published: 04 September 2024

 

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NDÉ

Traduction

 

Deux mycovirus +ssRNA cohabitant avec le cultivar fongique des fourmis coupe-feuille

 

Les fourmis coupe-feuille sont des herbivores dominants dans les régions néotropicales et dépendent d'un champignon (Leucoagaricus gongylophorus) pour transformer les feuilles fraîchement cueillies en source de nourriture plutôt que de consommer la végétation directement.

 

Nous rapportons ici deux particules semblables à des virus qui ont été isolées de L. gongylophorus et observées à l'aide de la microscopie électronique à transmission. Le séquençage de l'ARN a permis d'identifier deux souches de mycovirus +ssRNA, Leucoagaricus gongylophorus tymo-like virus 1 (LgTlV1) et Leucoagaricus gongylophorus magoulivirus 1 (LgMV1).

 

[...]

 

Bien que nous ayons émis l'hypothèse que ces mycovirus fonctionnent comme des symbiotes dans les cultures des fourmis coupe-feuille, des études supplémentaires seront nécessaires pour vérifier s'ils sont des mutualistes, des commensaux ou des parasites.

 

[Atta sp / Acromyrmex sp]

 

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Matthew Gates sur X, 09.09.2024

 

"New virus symbionts dropped in leafcutter ants. Two +#ssRNA #mycovirus strains: #Leucoagaricus #gongylophorus tymo-like virus 1 (LgTlV1) Leucoagaricus gongylophorus magoulivirus 1 (LgMV1) Might even be mutualistic, we will see with more research!"


https://x.com/Synchangel/status/1833022091572257249

 

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Caio Leal-Dutra 🐜🍄🧬 sur X, 08.09.2024

 

"As the dominant herbivores in the neotropics, the leafcutter ants cultivate a fungus to break down the plant biomass We knew this symbiosis was composed of several players, pathogenic fungi, beneficial bacteria, etc But now we add mycoviruses to this list https://t.co/nNEdCWZTU7 https://t.co/pm8HBGO79H"


https://x.com/LealDutraCaio/status/1832699225638908195

 

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September 10, 1:17 PM
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Certaines espèces d'oiseaux construiraient leur nid avec des filaments de champignons pour éloigner les fourmis

Certaines espèces d'oiseaux construiraient leur nid avec des filaments de champignons pour éloigner les fourmis | EntomoNews | Scoop.it
Dans les forêts sèches du Costa Rica, l'Oriole à dos rayé et le Platyrhynque (ou Bec-plat) jaune-olive construisent leur nid avec des rhizomorphes fongiques dans des acacias protégés par les fourmis du genre Pseudomyrmex.

 

Les nids construits avec des filaments de champignons par certaines espèces d'oiseaux éloigneraient les fourmis

 

31/08/2024

 

[...]

 

"Dans un article publié en 2024 dans le journal Animal Behavior, des biologistes ont voulu vérifier si ces rhizomorphes modifiaient le comportement des fourmis, mais aussi si l’eau augmentait les propriétés répulsives du matériau utilisé, les deux espèces d’oiseaux nichant pendant la saison des pluies. Pour cela, ils ont noté le comportement des fourmis en contact avec des filaments fongiques secs et humides, et ils ont constaté qu’après les avoir touché, elles étaient très perturbées (toilettage accru, enroulement de l’abdomen, mouvements erratiques, etc.) et semblaient intoxiquées. L’eau n’a pas semblé améliorer les propriétés répulsives  des rhizomorphes.

 

Ces résultats semblent indiquer que ces fibres fongiques dissuaderaient les fourmis d’entrer dans les nids de l’Oriole à dos rayé et du Platyrhynque jaune-olive. D’autres observations seraient nécessaires pour vérifier si elles ont un effet répulsif sur d’autres hyménoptères sociaux, comme les guêpes.

 

Cette étude rappelle que plusieurs espèces d’oiseaux placent des plantes aromatiques dans leurs nids pour repousser ou tuer les ectoparasites (lire Certains oiseaux utilisent leurs connaissances en botanique pour construire leur nid).

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Image via Google Images

 

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Ornithomedia sur X, 31.08.2024

 

"Certaines espèces d'oiseaux construiraient leur nid avec des filaments de champignons pour éloigner les fourmis"


https://x.com/Ornithomedia/status/1829768582604947771

 

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Oiseaux-fourmis

À lire aussi :

 

Certaines fourmis invasives constituent-elles une menace pour les oiseaux nicheurs ?

Des études ont été menées sur des fourmis envahissantes pour évaluer leur impact durant la période de nidification.

 

Ces oiseaux qui suivent les fourmis légionnaires pour se nourrir

Plusieurs espèces profitent de la panique provoquée par la progression des colonnes de fourmis prédatrices parmi les arthropodes et les petits vertébrés.

 

Des exemples de “colocations” entre des mésanges et des fourmis

Des cas de partage de nichoirs et de trous d’arbres entre des hyménoptères et des mésanges ont été observés dans le sud de la France et en Pologne.

 

Deux espèces de troglodytes parasitent aussi les fourmis dans les forêts sèches

Ce comportement n'est donc pas limité aux oiseaux des forêts tropicales humides.

 

Les Engoulevents à collier roux peuvent perdre des doigts à cause des fourmis légionnaires lors de leur hivernage en Afrique

Des adultes aux doigts amputés ont été découverts lors de captures effectuées dans le parc national de Doñana (Andalousie) entre 2021 et 2023 dans le cadre d'une étude à long terme de l'espèce.

 

Les fourmis peuvent jouer un rôle utile dans les nichoirs occupés par des Rolliers d’Europe

Les fourmis diminueraient de façon importante le nombre de larves, d'adultes et de pupes de mouches parasites hématophages Carnus hemapterus.

 

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September 9, 1:05 PM
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Candidatus Uabimicrobium helgolandensis, une bactérie planctomycète qui engloutit ses proies par phagocytose, dont la motilité dépend de la surface et qui se divise en cellules

Candidatus Uabimicrobium helgolandensis, une bactérie planctomycète qui engloutit ses proies par phagocytose, dont la motilité dépend de la surface et qui se divise en cellules | EntomoNews | Scoop.it
Une équipe de chercheur·euses découvre un organisme unicellulaire "impossible"

 

Bactéries en chasse - Une équipe de recherche découvre un organisme unicellulaire "impossible"

03.09.2024

 

"... « Le séquençage du génome d'Uabimicrobium helgolandensis nous a également permis de formuler de nouvelles hypothèses sur le mécanisme moléculaire de l'absorption des bactéries proies », explique Jogler. Il considère les planctomycètes prédateurs comme l'Archaeopteryx microbien, un organisme pont entre les procaryotes et les eucaryotes, et est convaincu que les planctomycètes ont joué un rôle dans l'eucaryogenèse, peut-être même dans l'origine de la vie elle-même."

 

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine.

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Carmen E. Wurzbacher Jonathan Hammer, Tom Haufschild, Sandra Wiegand, Nicolai Kallscheuer, Christian Jogler

 

Image : Overview on the cell biology and phylogeny of “Ca. U. amorphum” SRT547 as well as the novel isolate “Ca. U. helgolandensis” HIEnr_7. Phagocytosis-like uptake of surrounding prey bacteria by “Ca. U. amorphum” (large cell) (a); white arrows indicate the prey bacterium being internalized. Cell division of “Ca. U. amorphum” (b), and “Ca. U. helgolandensis” HlEnr_7 (c). Two opposite cell poles move apart until only a thin, thread-like connection remains (red arrows) that finally disrupts. 16S rRNA gene sequence- (d) and multi-locus sequence analysis (MLSA)- (e) based phylogenies showing the deep branching of the “Ca. Uabimicrobium” clade within the phylum Planctomycetota.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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September 8, 4:42 PM
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Aux États-Unis, les décès de 1 300 nouveau-nés directement imputables à un usage accru de pesticides

Aux États-Unis, les décès de 1 300 nouveau-nés directement imputables à un usage accru de pesticides | EntomoNews | Scoop.it
Une étude publiée jeudi dans « Science » estime que la mortalité infantile dans plusieurs comtés entre 2006 et 2017 a été causée par la surutilisation d’insecticides, employés pour compenser la raréfaction des chauve-souris.

 

Par Stéphane Foucart

Publié le 05 septembre 2024 à 20h39, modifié le 07 septembre 2024 à 08h5

 

 

Image : Schematic framework linking the ecosystem and human health as being intermediated by the agricultural system.

 

The figure depicts the main elements in the study and the theoretical predictions made regarding how (i) bat die-offs due to an invasive fungus species lead to lower provision of biological pest control, (ii) in turn causing farmers to compensate with higher insecticide use, and (iii) resulting in negative impacts on human infant health. The two solid lines highlight the observed relationships examined in this study.

 

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September 6, 6:39 PM
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Pourquoi les tarentules sont-elles poilues ? Les scientifiques ont enfin une réponse !

Pourquoi les tarentules sont-elles poilues ? Les scientifiques ont enfin une réponse ! | EntomoNews | Scoop.it
La relation entre les tarentules et les fourmis prédatrices a été récemment revisitée par une équipe de chercheurs. Contrairement aux idées reçues, les fourmis semblent épargner ces araignées, notamment grâce à leur épaisse couverture de poils.

 

Publié par Adrien le 06/09/2024 à 15:00

 

 

Image : Interactions between tarantulas and ants. A. Avicularia purpurea (marked with an arrow) in its arboreal retreat, living with a colony of an unidentified species of Camponotus, Tena, Napo, Ecuador. B. Tapinauchenius cupreus living with Camponotus femoratus in a tree cavity, Río Momón, Loreto, Peru. C. Stichoplastoris cf. obelix, spiderlings, and Labidus coecus ants not being interested in the spiders, Reserva Biológica Tirimbina, Heredia Province, Costa Rica. D. Same, spiderlings gathered at the maternal burrow entrance, with ants moving close to the entrance. E. Avicularia hirschii displaying an escape strategy against Labidus ants, Madre de Dios, Peru. F. Tapinauchenius plumipes caught, killed and carved up by the army ants Eciton burchellii, Montsinéry-Tonnegrande Commune, French Guiana. D reproduced from Lapinski (Citation2019). Photo credits: Rick C. West (A, B, F), Witold Lapinski (C, D), and Emanuele Biggi (E).

 

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September 4, 1:30 PM
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La découverte d'un collectionneur d'ambre danois sur une côte sauvage de la mer du Nord dans les années 1960 s'est avérée d'une importance considérable

La découverte d'un collectionneur d'ambre danois sur une côte sauvage de la mer du Nord dans les années 1960 s'est avérée d'une importance considérable | EntomoNews | Scoop.it
A Danish amber collector’s find upon a wild North Sea shore in the 1960’s has proved to be of great and surprising significance. After having thoroughly examining the roughly 40-million-year-old piece of amber, University of Copenhagen researchers have discovered it to contain the first fossil of a predatory fungus gnat belonging to a rare genus. The research contributes new knowledge about the distribution of the gnat species and about biodiversity across space and time. 

 

Fungus gnat entombed in a 40-million-year-old piece of amber is a rare gem – University of Copenhagen

 

[Robsonomyia henningseni sp. nov. & Robsonomyia baltica sp. nov.]

 

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NDÉ

Traduction

 

Ce premier fossile d'une espèce rare et jamais étudiée de moucheron, Robsonomyia henningseni, a été découvert dans un morceau d'ambre de la Baltique le long de la côte danoise de la mer du Nord dans les années 1960.

 

Pendant des décennies, le fossile a été rangé dans la collection d'ambre du musée, qui compte 70 000 specimens. Récemment, il a été sorti des tiroirs et soumis à un examen approfondi par une équipe d'entomologistes polonais. Les spécialistes des insectes ont pu identifier le moucheron comme une espèce éteinte d'un genre rare de moucherons prédateurs.

 

Aujourd'hui, les espèces vivantes de ce genre ne se trouvent qu'à Hokkaido, au Japon, et en Californie.

« C'est la première fois que l'on trouve un fossile de moucheron de ce genre, dont on pensait qu'il ne vivait qu'au Japon et en Amérique du Nord. Cette découverte démontre que ce type de moucheron était également répandu en Europe lors des climats passés et nous apporte de nouvelles connaissances sur la répartition du moucheron sur Terre », explique Alicja Pełczyńska, doctorante à l'université de Łódź et de Copenhague et première autrice de l'étude, qui a réalisé la description du moucheron.

 

La chercheuse pense que l'ancien moucheron est une sorte de « chaînon manquant » qui relie ses deux rares parents encore vivants au Japon et aux États-Unis. La distance terrestre qui sépare les espèces vivantes a intrigué les scientifiques, mais le nouveau fossile démontre que le chemin de l'espèce a pu traverser le continent européen.

 

« Jusqu'à présent, la répartition de ce genre de moucheron était étrange, avec des milliers de kilomètres entre les espèces. Il est donc logique de l'avoir trouvé en Europe, qui se trouve à peu près à mi-chemin entre le Japon et l'Amérique du Nord », explique Alicja Pełczyńska.

 

Traduit avec DeepL.com (version gratuite)

 

 

 

Genus Robsonomyia Matile & Vockeroth, 1980

 

Type species Robsonomyia reducta Matile & Vockeroth, 1980.

 

The genus includes two extant species: Robsonomyia reducta Matile & Vockeroth, 1980, Robsonomyia sciaraeformis (Okada, 1939) and two fossil: Robsonomyia baltica Pełczyńska, Krzemiński et Blagoderov, sp. nov., and Robsonomyia henningseni Pełczyńska, Krzemiński et Blagoderov, sp. nov.

 

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