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Les mouches du vinaigre bougent leur rétine comme les humains bougent leurs yeux

Les mouches du vinaigre bougent leur rétine comme les humains bougent leurs yeux | EntomoNews | Scoop.it

"Muscles that move the retina augment compound eye vision in Drosophila"


Lisa M. Fenk, Sofia C. Avritzer, Jazz L. Weisman, Aditya Nair, Lucas D. Randt, Thomas L. Mohren, Igor Siwanowicz & Gaby Maimon

Nature

Published: 26 October 2022

 

-------

NDÉ

Traduction

 

La plupart des animaux ont des yeux composés, avec des dizaines ou des milliers de lentilles fixées rigidement à l'exosquelette. Une hypothèse naturelle est que toutes ces espèces doivent déplacer soit leur tête, soit leur corps pour modifier activement leur perception visuelle.

 

Cependant, l'anatomie classique a révélé que les mouches ont des muscles prêts à déplacer leur rétine sous les lentilles stables de chaque œil composé.

 

Nous montrons ici que les drosophiles utilisent leurs muscles rétiniens pour suivre en douceur le mouvement visuel, ce qui contribue à stabiliser l'image rétinienne, et aussi pour effectuer de petites saccades lorsqu'elles observent une scène stationnaire.

 

Nous montrons que lorsque la rétine bouge, les champs réceptifs visuels se déplacent en conséquence, et que même les plus petites saccades rétiniennes activent les neurones visuels.

 

À l'aide d'un paradigme comportemental où la tête est fixée, nous constatons que les drosophiles effectuent des mouvements de vergence binoculaires de leur rétine - qui pourraient améliorer la perception de la profondeur - lorsqu'elles traversent des espaces, et que l'altération de la physiologie des motoneurones rétiniens modifie les trajectoires de franchissement des espaces pendant le comportement libre.

 

Le fait que les mouches aient développé une capacité à actionner leur rétine suggère que le déplacement de l'œil indépendamment de la tête est largement primordial pour les animaux.

 

Les similitudes des mouvements lisses et saccadés de la rétine de la drosophile et de l'œil des vertébrés mettent en évidence un exemple notable d'évolution convergente.

 

Illustration

 

[Image] Vue latérale d'un œil de mouche avec le muscle rétinien en rouge, semblable à un élastique. Le muscle est innervé par un motoneurone rétinien (vert) qui contrôle les mouvements de la rétine. (Photo d'Igor Siwanowicz)

 

 

via The Rockefeller University » Fruit flies move their retinas much like humans move their eyes, 26.10.2022 https://www.rockefeller.edu/news/33135-fruit-flies-move-their-retinas-much-like-humans-move-their-eyes/

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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Les résultats de l’expérience qui avait placé des lunettes 3D sur des mantes religieuses afin d’étudier leur vision

Les résultats de l’expérience qui avait placé des lunettes 3D sur des mantes religieuses afin d’étudier leur vision | EntomoNews | Scoop.it
Selon les films de Jurassic Park, la vision du Tyrannosaure Rex était basée sur le mouvement, donc il ne pouvait pas vous voir si vous étiez parfaitement immobile. Ce conseil ne vous aidera pas du tout dans le cas improbable où vous vous retrouveriez traqué par un vrai T-Rex, mais il s'avère que cela pourrait vous sauver la vie dans la situation tout aussi improbable que ce soit une mante religieuse géante qui vous pourchasse ! Bon…

 

 

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SUR LE MÊME SUJET :

→ Des chercheurs ont percé le mystère de la vision 3D des mantes religieuses - Sciencesetavenir.fr, 09.02.2018
https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/insectes/des-chercheurs-ont-perce-le-mystere-de-la-vision-3d-des-mantes-religieuses_121124

 

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L’abeille dans un monde virtuel 

L’abeille dans un monde virtuel  | EntomoNews | Scoop.it
Pour s’orienter et reconnaitre les fleurs exploitées dans la nature, les abeilles apprennent et mémorisent les couleurs, les formes et la position des objets d’intérêt. L’équipe de Martin Giurfa au Centre de recherches sur la cognition animale, a réussi un saut technologique exceptionnel en mettant en place un système de réalité virtuelle dans lequel une abeille fixée, mais en libre marche, apprend et mémorise des discriminations visuelles. Les abeilles ont pu ainsi contrôler et manipuler des images visuelles virtuelles dans le but d’obtenir une récompense alimentaire ou éviter une punition. Cette étude publiée le 10 octobre 2017 dans la revue Scientific Reports, ouvre la porte à de nouveaux travaux permettant de mieux comprendre les mécanismes de la vision chez cet insecte par le couplage entre réalité virtuelle et l’enregistrement de l’activité neurale des centres visuels du cerveau.

 

CNRS - Sciences biologiques - Parutions

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Pollution lumineuse : la question du bon indicateur

Pollution lumineuse : la question du bon indicateur | EntomoNews | Scoop.it
... Nombreux sont les travaux qui tentent d’objectiver la mesure de la pollution lumineuse grâce à « l’indicateur Voie Lactée ». La question se trouve ici réduite à la vision ou non de ce marqueur de la qualité du ciel nocturne, facilement appropriable et convoqué dans les imaginaires naturalistes. La production des deux Atlas de la clarté artificielle du ciel nocturne évoqués plus haut se situe dans cette mouvance.

Mais à bien considérer les effets négatifs de l’éclairage artificiel nocturne, « l’indicateur Voie Lactée » semble ne pas suffire ; et il révèle, en négatif, ce que l’on ne sait pas encore mesurer, soulignant le manque de connaissances au sujet des effets de la lumière sur les écosystèmes aux échelles complexes ainsi que sur la santé humaine au-delà d’études en laboratoire.

En la matière, « l’indicateur Voie Lactée » opère de façon très hasardeuse des liens entre différents types d’effets et d’impacts : il n’est pourtant pas de lien mécanique, en un lieu donné, entre la qualité du ciel nocturne du point de vue de l’œil humain et les impacts de l’éclairage artificiel nocturne sur tel ou tel trait fonctionnel de telle ou telle espèce.

(...)

 

Comment la pollution lumineuse est devenue l’affaire de tous.

Par Samuel Challéat. The Conversation, 05.02.2017 Mis à jour le 16 avril 2017, 20:27 CEST

 

"... C’est l’attention portée à ce que les usagers – humain et non-humains – font de et dans l'obscurité qui peut mener à l’adaptation locale de la norme d’éclairage.

Ce travail permet d’ériger la protection de l’environnement nocturne en nouveau principe d’aménagement. Il donne naissance à des outils pour les territoires et les sciences de la conservation ; c’est le cas des Réserves internationales de ciel étoilé, adaptées aux besoins des astronomes et pouvant aussi servir de réservoirs de biodiversité nocturne au sein de « trames noires », ces espaces en réseaux qui rendent possible la protection de l’environnement nocturne jusque dans les villes."

 

Bernadette Cassel's insight:

À (re)lire :

 

 

 

 

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Comment les fourmis retrouvent leur nid

Comment les fourmis retrouvent leur nid | EntomoNews | Scoop.it
On pensait que la mémoire visuelle des fourmis était égocentrée. En d’autres termes, on croyait que pour reconnaître la route qui mène à son nid, une fourmi devait toujours l’aborder avec la même orientation. Mais une équipe menée par Antoine Wystrach, de l’université Paul-Sabatier à Toulouse et en collaboration avec l’université d’Edinburgh, en Écosse, a montré que ces insectes se repèrent dans l’espace quelle que soit l’orientation de leur corps.

 

Par Paco Nérin. Pour la Science, 26.01.2017

 

→ S. Schwarz et al., How ants use vision when homing backward, Current Biology, 19 janvier 2017.

 

[Image] Une fourmi Cataglyphis velox dans le désert près de Séville. Crédit : Michael Mangan & Hugh Pastoll

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ L’extraordinaire sens de l’orientation des fourmis - From lejournal.cnrs.fr - January 20, 11:45 AM

 
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Aide au retour

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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2016 : Février


"Les Cerceris (Hym. Sphécidés) sont des guêpes solitaires qui creusent dans le sol un terrier qui abritera leur descendance, nourrie d’insectes paralysés apportés au vol par la femelle. Celle-ci reconnaît son terrier, grâce à des repères visuels. Les Cerceris se prêtent bien à l’observation de leur comportement de vol, analogue à celui des guêpes et des abeilles.


Depuis quelques années, Jochen Zeil (université de Tübingen, Allemagne) a suivi les vols aller et retour des Cerceris, établissant que les trajectoires, faites de zigzags, sont semblables, au sens près. Avec 3 collaborateurs, il vient de préciser le fonctionnement mental de C. australis (travail effectué en Australie).


Pour ce faire, l’équipe a installé des caméras haute fréquence couplées et disposées orthogonalement, de manière à enregistrer les coordonnées de la guêpe en 3 dimensions et leur évolution chronologique, ainsi que les positions de sa tête, durant les manœuvres de départ et de retour au nid. Traitées par un puissant logiciel, ces données fournissent une cartographie des trajectoires et une représentation de ce que voit l’insecte au travers de chaque œil.


La guêpe, partie de l’entrée de son terrier, suit systématiquement en s’éloignant un parcours fait d’arcs de plus en plus grands en gagnant de l’altitude. Elle se place toujours de telle façon que son point de départ soit vu par l’œil gauche ou le droit. La vitesse angulaire des virages reste constante. Elle prend en compte les objets marquants proches en les gardant toujours dans son champ de vision frontal.


Tout ceci est interprété – modèle mathématique à l’appui - comme la prise de vues successives des environs du nid par la guêpe, qui les garde en mémoire et s’en sert au retour pour ajuster ses évolutions aériennes de façon à les faire coïncider au mieux avec ses clichés enregistrés.
De quoi inspirer les informaticiens travaillant sur les micro-drones autonomes.


Article source (gratuit, en anglais et très technique)"


[Vidéo] Video: How a wasp sees the world | Science | AAAS, 11.02.2016
http://www.sciencemag.org/news/2016/02/video-how-wasp-sees-world


[L'étude] [Image] How Wasps Acquire and Use Views for Homing: Current Biology http://www.cell.com/action/showImagesData?pii=S0960-9822%2815%2901583-3

                                                                   

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Le roi des animaux détrôné par la libellule

Le roi des animaux détrôné par la libellule | EntomoNews | Scoop.it

Par Lisa Garnier. Vigie Nature, 02.02.2015. « Incroyable libellule »


« [...] les libellules prédisent et planifient leur chasse. [...] leur système nerveux fonctionne comme celui des vertébrés. Une première dans le monde des insectes ! »


« Ainsi, dans le cas la mouche qu'elle comptait attaquer change de position, la libellule ne modifie pas forcément la sienne. Elle est capable de prédire ce qu'elle doit faire pour attraper la mouche. On va dire qu'en gros, elle est tout aussi capable d'anticiper ses mouvements que nous pour s'adapter à une situation. »


« Pour un organisme capable d'atteindre des pointes de 90 km/h (c'est le cas d'une espèce australienne Austrophlebia costalis, l'Aeschne géante du sud), c'est plutôt utile. Nos véhicules ne sont pas encore dotés d'une telle réactivité à cette vitesse ! Mais ils ne possèdent pas la vision développée des libellules qui guettent en permanence les mouvements de leurs proies et qui pratiquent le camouflage en vol. La libellule a, semble-t-il, même inspiré des concepteurs de combinaisons pour supporter les accélérations éprouvantes des avions supersoniques. »


« Dans sa technique de chasse, la libellule reste toujours du même côté par rapport à sa proie. Celle-ci a donc toujours l'impression que le vol du prédateur est stationnaire alors qu’en fait il se rapproche inexorablement. D'ailleurs, dans 95 % des cas, les libellules réussissent leurs attaques. Le lion, roi des animaux, a du souci à se faire pour conserver son titre : son taux de réussite n'est que de 25 % environ... [...] »


[L'étude] Internal models direct dragonfly interception steering : Nature : Nature Publishing Group
http://www.nature.com/nature/journal/v517/n7534/full/nature14045.html#figures

            

Bernadette Cassel's curator insight, February 9, 2015 11:25 AM


SUR VARIÉTÉS ENTOMOLOGIQUES

From steli.mnhn.fr - February 5, 9:00 AM :

Interface de saisie des données pour le STELI (Suivi Temporel des Libellules) 


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Le criquet va nous aider à éviter les accidents de la route

Le criquet va nous aider à éviter les accidents de la route | EntomoNews | Scoop.it

Une équipe internationale de chercheurs travaillent actuellement sur un système anti-collision pour les véhicules, basées sur les caractéristiques de la vision du criquet.

 

Mis à jour le 28 décembre 2018 à 18:06
par La rédaction
 

Et si le criquet permettait d'empêcher les accidents de voiture et par là même de sauver des milliers de vie chaque année ? Si l'idée peut étonner, c'est précisément ce qu'affirment des chercheurs de l’université anglaise de Lincoln, en collaboration avec celle d’Hambourg, en Allemagne et de Tsinghua à Pékin, en Chine. En effet, ceux-ci se sont inspirés de l’appareil visuel de l'insecte, pour mettre au point une technologie anti-collision pour voitures.

 

Comme beaucoup d’insectes, le criquet est doté d’un système d’alerte anticipé qui lui permet d’éviter les heurts lors de voyages à grande vitesse au cœur d’un essaim. Les scientifiques ont ainsi cherché à mettre en évidence les caractéristiques de cette fonction d’alarme afin de mettre en place un modèle de capteurs. Au final, l’équipe est parvenue à identifier un ensemble de signaux électriques et chimiques transmis au cerveau et à les retranscrire dans un système informatique.

 

Le dispositif innovateur, n’a rien en commun avec les radars ou détecteurs infrarouges actuels. Récemment installé sur un robot, il permet d’explorer différents chemins et d’interagir avec les objets rencontrés en les identifiant préalablement et en les évitant. "La vision joue un rôle essentiel dans l'interaction pour la plupart des espèces animales et possède de remarquables capacités de traitement de l'image" explique au Dailymail Shigang Yue de l’Université de Lincoln.

 

Contrer les erreurs humaines

 

Il poursuit : "Par exemple, les insectes peuvent répondre à l'approche de prédateurs à une vitesse remarquable". Cette recherche représente un véritable pas en avant dans la modélisation informatique de systèmes biologiques tels que la vision et d'autres fonctions sensorielles. Les chercheurs espèrent que le dispositif pourra être sous peu utilisé dans l’industrie automobile. "Il pourrait permettre aux véhicules de comprendre ce qui se passe sur la route et prendre des mesures plus rapides", indique encore le chercheur.

 

"Ces travaux offrent des indications importantes sur la façon dont nous pouvons développer un système pour la voiture, ce qui pourrait améliorer les performances à un niveau tel que l'on pourrait contrer l'erreur humaine".


 

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NDÉ

Pour en savoir plus (en anglais)

 

→ How locusts could save countless lives: Scientists adopt the insects' early warning system to create collision sensors for cars | Daily Mail Online, 04.03.2013 https://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2287816/How-locusts-save-countless-lives-Scientists-adopt-insects-early-warning-create-collision-sensors-cars.html

 

 

How 'locust vision' could stop car crashes: Scientists reveal collision sensors based on the insect's early warning system

  • Scientists have created a new technology that could prevent car crashes

  • It is inspired by locusts' system that allows them to fly fast in swarms

 

By Emma Innes

Published: 12:54 GMT, 4 March 2013 | Updated: 13:22 GMT, 4 March 2013

 

Scientists have created a revolutionary technology that could save countless lives by preventing car crashes, and it is inspired by locusts.

The insects have an early warning system which helps them avoid colliding with each other when flying in swarms at high speed.

Researchers have adopted key features of the locusts’ system to develop a computer system which could become a blueprint for highly-accurate collision sensors in cars.

 

Scientists at the University of Lincoln created a collision sensor for cars (pictured) after being inspired by locusts' anti-collision systems

Professor Shigang Yue and Dr Claire Rind of the University of Lincoln were inspired by the unique way locusts process electrical and chemical signals in their brain.

Professor Yue said: ‘We created a system inspired by the locusts' motion sensitive interneuron - the lobula giant movement detector.

‘It was used in a robot to enable it to explore paths or interact with objects, effectively using visual input only.

‘Vision plays a critical role in the interaction of most animal species and even relatively low-order animals have remarkable visual processing capabilities.

‘For example, insects can respond to approaching predators with remarkable speed.

 

Scientists were inspired to create the sensor (pictured) by the unique way locusts process electrical and chemical signals in their brain

‘This research demonstrates that modelling biologically plausible, artificial visual neural systems can provide new solutions for computer vision in dynamic environments.

‘It could be used to enable vehicles to understand what is happening on the road ahead and take swifter action.’

Dr Rind added: ‘Developing robot neural network programmes, based on the locust brain, has allowed us to create a programme allowing a mobile robot to detect approaching objects and avoid them.

HOW DOES THE NEW SYSTEM WORK?

The scientists created a computer system inspired by the locusts' motion sensitive interneuron - the lobula giant movement detector.

The research showed that modelling biologically plausible, artificial visual neural systems can provide new solutions for computer vision in dynamic environments.

It was tested in a robot to allow it to explore paths and interact with objects - it is different to previous technology as it avoids using radar or infrared detectors.

It could now be applied to vehicles to allow them to understand what is happening on the road ahead.

‘It's not the conventional approach as it avoids using a radar or infrared detectors, which require very heavy-duty computer processing.

‘Instead, it is modelled on the locust's eyes and neurones as the basis of a collision avoidance system.

‘We want to apply this work to collision avoidance systems in vehicles, a major challenge for the automotive industry.

‘This research offers us important insights into how we can develop a system for the car which could improve performance to such a level that we could take out the element of human error.’

The research was carried out as part of a collaborative project with the University of Hamburg and China's Tsinhua University and Xi'an Jiaotong University.The system is modelled on the locust's eyes and neurones

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Un seul gène détermine si une mouche possède une bonne vue ou un bon odorat

Un seul gène détermine si une mouche possède une bonne vue ou un bon odorat | EntomoNews | Scoop.it
Établir un compromis entre la taille des organes visuels et olfactifs est courant dans l’évolution animale mais les mécanismes génétiques et développementaux sous-jacents restent peu clairs. Une étude conduite par Ariane Ramaekers (Sorbonne Université) et Bassem Hassan (Inserm) à l’Institut du Cerveau – ICM révèle qu’un seul variant génétique, qui affecte le cours du développement des organes sensoriels chez la drosophile (mouche du vinaigre), pourrait expliquer le compromis établi entre la taille des yeux et des antennes. Il pourrait ainsi fournir une voie rapide pour les changements comportementaux et l’adaptation. De plus, le gène concerné, eyeless/Pax6, est conservé chez les invertébrés et les vertébrés, dont l’être humain. Cette découverte pourrait donc représenter un mécanisme général du compromis de la taille des organes sensoriels au sein du règne animal. Les résultats sont publiés dans la revue Developmental Cell.

 

Mis en ligne le 16 septembre 2019

 

 

[Image] Différentes régulations temporelles de ey/PAX6 chez D. melanogaster (gauche) et de D. pseudoobscura (droit). Au cours de la seconde étape larvaire tardive, l’action activatrice de ey/PAX6, visible grâce à l’expression d’un gène rapporteur (en vert, GFP), a presque entièrement disparu de la partie non-visuel de l’EAD (en magenta) chez D. pseudoobscura. Au même stade de développement, l’action activatrice est toujours détectée chez D. melanogaster dans cette région. (crédit : A. Ramaekers)

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« La nuit des taons » sans merci pour les chevaux et vaches noirs

« La nuit des taons » sans merci pour les chevaux et vaches noirs | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Décembre

 

"Les chevaux blancs sont moins piqués par les taons (Dip. Tabanidés), c’est une question de lumière polarisée. Cette découverte méritait bien le prix IgNobel 2016 (Épingle « Blanc et Noir » ).


Financée par un programme d’étude des rayures du zèbre, Susanne Åkesson (université de Lund, en Suède) et ses collègues hongrois ont monté une manip pour préciser le rôle de la vision de la lumière polarisée par la femelle de taon dans sa quête de sang de bétail.


Ont collaboré une vache artificielle noire, une vache vivante noire (et son veau à la mamelle pour la faire tenir immobile sur le pré) et trois algorithmes différents, modélisant l’image en LP de l’hôte. En lumière polarisée, un animal blanc est peu distinct de ce qui l’entoure, de jour comme de nuit. L’animal noir en revanche, se détache clairement sur le fond de feuillage grâce à son pelage lisse plus réfléchissant, dans toutes les conditions de luminosité.


Les taons peuvent donc se fier à leur vue (entre autres sens) pour trouver du sang et les vaches et chevaux noirs ne peuvent pas y échapper en se camouflant et ils peuvent toujours attendre la nuit...


Reste à remplacer les algorithmes par des taons vivants."


Article source (gratuit, en anglais)
Photo. Tabanus lineola (taon nord-américain). Cliché Thomas Shahan.

 

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Entomoproxémie

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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Août

 

"L’étude des façons d’occuper l’espace face à des congénères, l’évaluation des distances interpersonnelles, ressortissent à la proxémie, discipline vieille de quelques décennies. Elle a été récemment appliquée aux insectes, en l’espèce à l’insecte modèle couteau suisse, la Mouche du vinaigre Drosophila melanogaster.
Anne Simon et son équipe, de la Western University (Ontario, Canada), ont recherché quel neuromédiateur – possiblement la dopamine - régule la taille de l’écart qu’un individu maintient avec un congénère et si ceux-ci sont sensibles aux traces qu’ils laissent de la phéromone de stress (dSO). Des travaux précédents ont établi que la vision et l’expérience interviennent mais qu’aucune substance volatile ne joue de rôle évident.


La locomotion de lots de drosos génétiquement modifiées, avec des taux variés d’enzymes intervenant dans l’homéostasie de la dopamine, a servi de paramètre discriminant. Il ressort des expériences que la dopamine affecte le comportement uniquement de jour, différemment selon le sexe, le tissu affecté et le type de traitement. Elle n’influe pas sur l’évitement de la dSO, qui doit être régulé par d’autres neuromédiateurs. En gros, les mouches supplémentées en dopamine se tiennent proches les unes des autres, celles avec des taux réduits s’éloignent.


Notre comportement face à quelqu’un diffère selon notre culture et les circonstances (par exemple rapprochement accentué au sud et avec des familiers). L’hormone de la récompense pourrait intervenir aussi. Ces recherches devraient profiter à l’amélioration du sort des personnes atteintes de troubles des relations interpersonnelles, autistes et schizophrènes."


Article source :  DOI: 10.1098/rsbl.2017.0369


Photo : drosos groupées. Cliché Anne Simon.

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Par intérêt pour les insectes

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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Mars

 

"Pourquoi sommes-nous sur la terre ferme, en train de respirer avec des poumons et, pour les plus évolués, de profiter de capacités cognitives supérieures ? Nous étant les vertébrés terrestres, issus des lamproies et des poissons puis des premiers tétrapodes, il y a bien longtemps.


Pourquoi avons-nous quitté le milieu liquide ? Parce qu’il nous était poussé des pattes, bien utiles sur le sol et même pour grimper aux arbres ? C’est ce que le sens commun nous indique.
Malcolm A. MacIver et son équipe (Northwestern University, Illinois, États-Unis) proposent une autre explication, en conclusion de leur analyse de 52 fossiles et de simulations informatiques. Ils ont ainsi établi que l’œil avait grossi de 3 fois avant le passage à la vie terrestre et non après. Munis d’une optique considérablement améliorée – ces êtres aux gros yeux on pu voir ce qui se passait dans un volume 1 million de fois plus vaste que dans l’eau avec des petits yeux, bien suffisants d'ailleurs – découvrent, et convoitent, une provende nouvelle, bien installée déjà sur le sec, depuis 50 millions d’années.


Les insectes, entre autres arthropodes, ont été pour nos amphibies de plus en plus terrestres une motivation puissante à chasser de plus en plus loin de la rive.
Et pour attraper ces êtres aussi appétissants qu’attrayants et affriandants, il leur a fallu développer de nouvelles façons d’enchaîner des tâches et de les coordonner.


Et 385 millions d’années plus tard, Homo sapiens sapiens inventera l’entomologie."

 

Article  doi: 10.1073/pnas.1615563114 

___________________________________________________________________

 

[Image] A side view of a 3-D model of Tiktaalik in a murky waterway in the Devonian, 385 million years ago, looking out above the water line through eyes set on top of the skull, and breathing through spiracles located just behind the eyes.

Credit: Malcolm MacIver, Northwestern University
 

[via] Vision, not limbs, led fish onto land 385 million years ago -- ScienceDaily https://www.sciencedaily.com/releases/2017/03/170307152509.htm

 

[L'étude] Massive increase in visual range preceded the origin of terrestrial vertebrates, PNAS, 07.03.2017 http://www.pnas.org/content/early/2017/03/09/1615563114.abstract

 

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Les secrets des vols d'oiseaux et d'insectes révélés

Les secrets des vols d'oiseaux et d'insectes révélés | EntomoNews | Scoop.it
Le projet DCBIF (Flight dynamics and control of birds and insects) a étudié comment les oiseaux et les insectes utilisent la vision pour stabiliser et contrôler leur vol. Cela a impliqué l'utilisation de prédateurs dressés et d'un simulateur de vol en réalité virtuelle pour les insectes, qui mesurait les forces minuscules et les couples exercés par les insectes lorsqu'ils sont en vol.

Les résultats ont montré que les insectes répondent à des rotations simulées de leur champ visuel en produisant des couples contrôlés d'une manière qui leur permet de stabiliser et orienter leur vol. L'équipe de projet a également observé qu'en tournant leur tête, les insectes étaient capables de voir une gamme de mouvements beaucoup plus rapides qu'ils n'auraient pu sinon.

(...)

 

Commission européenne : CORDIS : Service Projets et résultats :

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Chasseurs à réaction, pas seulement

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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Les Épingles parues dans le n° 176 d'Insectes (1er trimestre 2015) »


« Les libellules sont de sacrés chasseurs. L’imago stationne sur une tige jusqu’à l’apparition dans son paysage d’une proie volante. Il s’envole alors brusquement, la rattrape et l’embrasse de ses 6 pattes velues. Cela lui prend une demi-seconde, pas plus, et il n’est bredouille que dans 5% des cas. Pour les odonatologues, jusque-là, ces performances sont permises par une vision hors norme – de très gros yeux et un champ de vision de presque 360° – reliés aux centres nerveux par des neurones très rapides. Sa tête reste orientée vers elle alors que son corps bouge indépendamment, pour se placer au mieux pour la capture, s’adaptant
à chaque changement de vitesse, de cap, d’altitude… de sa proie. » 


« Pour Mischiati et ses collaborateurs (Institut Howard Hughes en Virginie, États-Unis), beaucoup des mouvements de la libellule en chasse sont indépendants de ceux de l’insecte poursuivi, notamment ceux nécessaires à la maintenir sur une trajectoire passant en dessous de celle de sa proie, sans doute pour réduire les risques d’être repérée. Et la libellule anticipe dans une certaine mesure les manoeuvres de sa proie, performance « intellectuelle » que l’on croyait réservée à des vertébrés. » 


« Leur travail a consisté à enregistrer, au moyen de caméras à très haute fréquence de prise de vues, les mouvements des proies et de la tête et du corps (munis de petits réfl ecteurs) de libellules en chambre de vol. Moyennant l’installation de fonds « naturels » et un éclairage très puissant, les libellules ont accepté de se plier à l’exercice. » 


« À partir des images obtenues, ils ont établi la position exacte de l’image de la proie dans l’oeil de la libellule, qui reste toujours proche du centre, zone d’acuité maximale. Les écarts sont remarquablement compensés et l’oeil se place d’avance là où la vision de la proie sera la meilleure. Sans doute le biais expérimental est-il important. En nature, les libellules ont affaire à des insectes plus rapides et moins complaisants que les drosos d’élevage ou les mouches artifi cielles de l’expérience. Et les réactions simples et directes jouent-elles un rôle bien plus important. » 


« D’après, entre autres, « Forget lions, Dragonfl ies are the world's deadliest hunters: Insect is four times more likely to catch its prey than big cats », par Sarah Griffi ths. Lu le 10 décembre 2014 à www.dailymail.co.uk/ »


[Image] Dangerous: Dragonflies are nature’s most successful predator when it comes to catching prey, scientists claim. They affixed tiny reflective markers to insects bodies and filmed them in slow motion to measure their head and body orientation during flight

                              

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS

From vigienature.mnhn.fr - February 9, 11:29 AM :

→  Le roi des animaux détrôné par la libellule

                                       

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Le cafard dans le noir

Le cafard dans le noir | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Des nouvelles des insectes : les Épingles entomologiques »


« On sait les blattes capables de se déplacer en interprétant les informations visuelles, olfactives et tactiles de leur environnement. Même dans le noir presque complet, où elles ont l'habitude de patrouiller en quête de nourriture, elles se fient à leur vue, étonnamment performante. »


« Matti Weckström et ses collaborateurs (université d’Oulu, Finlande) ont installé au point fixe des individus de Periplaneta americana (Blatt. Blattidé) sur des boules (« trakballs ») tournant en fonction des mouvements de leurs pattes. La blatte va à gauche ou à droite si son paysage (schématisé par des bandes blanches et noires) tourne à gauche ou à droite. Ceci sous un éclairage variable, de 500 lx (violent) à 0,005 lx (infime). »


« Dans le noir presque complet, la blatte s’oriente convenablement. Elle ne reçoit pourtant, selon les calculs, qu’un photon toutes les 10 secondes. Les mesures électrophysiologiques montrent qu’elle intègre et traite les signaux des plusieurs milliers de cellules photoréceptrices de ses yeux composés. On aimerait élucider le processus neurologique – d’un type nouveau -, pour l’avancement de l’entomologie, pour aussi améliorer les instruments de vision nocturne des militaires… »


« D’après, notamment, « Video: How roaches see in pitch-black », par Jia You. Lu le 3 décembre 2014 à //news.sciencemag.org/ » 




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L’œil de mouche | Institut des Sciences du Mouvement - Biorobotique

L’œil de mouche | Institut des Sciences du Mouvement - Biorobotique | EntomoNews | Scoop.it

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Chez la mouche, les 55 neurones à grand champs, tous sensibles au mouvement, de la lobula plate constituent un corpus de données neuro-anatomiques et électro-physiologiques exceptionnel, qui n’a d’équivalent chez aucun autre animal, vertébrés et invertébrés compris.

 

Nos études actuelles se terminent toujours par la simulation puis par la réalisation de robots mobiles, qui mettent en œuvre les principes mêmes de guidage visuomoteur que nous pensons avoir compris chez l’animal. C’est cette démarche (« reconstruire pour mieux comprendre ») que nous avons inaugurée dès 1985, lançant ainsi ce domaine nouveau que l’on appelle aujourd’hui la Biorobotique.

 

Nos robots mobiles dotés de vision inspirés des insectes et de leurs circuits neurosensoriels sont avant tout - contrairement aux robots des laboratoires de robotique traditionnelle - des "robots de compréhension".


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