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Un chercheur américain a découvert une tique emprisonnée dans de l'ambre en République dominicaine. Chance, l'arachnide était rempli de sang, rapporte Sciences & Avenir. George Poinar, chercheur au département de biologie intégrative de l'université d'État de l'Oregon (États-Unis), a présenté sa découverte dans un article publié dans la revue Journal of Medical Entomology. Il s'agit des premières cellules sanguines de mammifères fossilisées découvertes à ce jour.
La lutte contre cette infection s'organise avec efficacité. Toutefois le gouvernement se prive d'un levier qui pourrait protéger les Français : s'attaquer aux tiques et limiter leur prolifération. Par Muriel Vayssier-Taussat et Jérôme Salomon. The Conversation France, 02.10.2016 "... À l’origine, ce sont les associations de malades qui ont saisi le gouvernement, plus précisément le ministère de la Santé – lequel leur a d’ailleurs réservé la primeur de l’annonce. Logiquement, les actions lancées sont très centrées sur le malade. Pendant ce temps, les tiques dorment tranquilles. Trop tranquille. Elles n’ont en effet pas grand-chose à craindre de cette mobilisation nationale. Peut-être même s’en réjouissent-elles, tapies dans leurs forêts… Car dans l’urgence, on néglige une arme potentiellement efficace. Moins de tiques dans les bois et les herbages, c’est moins de personnes piquées." (...)
Par Jean-Paul Louédoc. Ouest France Entreprises, 15.02.2015. « Les paysans face au réchauffement climatique »
« Entretien avec Jean-François Soussana, 55 ans, directeur scientifique environnement à l'Inra (Institut national de la recherche agronomique). »
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Quelles menaces pour les animaux, pour la flore ? « L'apparition de nouveaux foyers de fièvre catarrhale ovine en Europe est liée à l'extension de l'aire d'un arthropode vecteur de la maladie originaire d'Afrique. On incrimine aussi le réchauffement dans les maladies de tiques transmises aux troupeaux par la faune sauvage. Certaines, comme la maladie de Lyme, peuvent atteindre l'homme. Sur les cultures, on voit apparaître des attaques hivernales de microchampignons. La pyrale du maïs, un insecte ravageur, conquiert de nouvelles zones en Europe de l'Est. »
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Grâce aux outils de communication modernes, chacun est appelé à devenir un agent de santé publique ou un protecteur de l’environnement.
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« Dès 2015, le Cnev a pour projet de créer un site dévolu aux tiques, vecteur de la maladie de Lyme et d’une forme d’encéphalite. «Nous souhaitons recueillir des informations sur les tiques qui sont en progression en Europe», explique Didier Fontenille. Contrairement aux idées reçues, les forêts – habitats privilégiés des tiques – gagnent du terrain sur le continent et la promenade en forêt est de plus en plus pratiquée, notamment en Allemagne et en Autriche. Du coup, les maladies qui lui sont associées sont en augmentation. [...] »
Les tiques porteuses des bactéries provoquant la maladie de Lyme sont plus résistantes que leurs congénères saines. Un vrai souci.
Comme l’explique cette équipe de l’université de Neuchâtel, citée par le quotidien suisse Le Temps, « les tiques Ixodes ricinus – l’un des principaux vecteurs de la maladie de Lyme en Europe – sont a priori très sensibles à la sécheresse. Elles se posent sur la basse végétation dans l’attente de mordre un animal ou un humain. Mais elles doivent régulièrement descendre au sol pour s’hydrater. Ces déplacements consomment leurs réserves de graisse et donc d’énergie. En outre, cela diminue leurs chances de trouver un hôte ».
Les chercheurs ont constaté que lorsqu’elle est infectée par la bactérie Borellia (l’agent de la maladie de Lyme), la tique s’acclimate mieux à la sécheresse et peut demeurer plus longtemps dans un endroit sec, alors qu’il apparaît aussi qu’elle présente une plus importante densité graisseuse. « Ces observations suggèrent que les bactéries sont assimilables à un produit dopant pour les tiques, qui deviennent plus résistantes dans leur environnement », poursuit Le Temps.
Les spécialistes soulèvent la question de l’impact, présent et à venir, du réchauffement climatique dans ce contexte.
Publié par [www.passionsante.be] le 22-11-2013
Les tiques ont été particulièrement féroces cette année.
Les tiques ont été particulièrement féroces cette année. L'OFSP a relevé depuis le début de l'année 196 annonces de cas d'encéphalites à tiques, un chiffre qui a doublé par rapport à la même période en 2012 (87), selon le dernier bulletin de l'Office fédéral de la santé publique. Les 196 annonces recensées jusque-là constituent la plus haute valeur jamais relevée depuis 2006. L'an dernier, il y en a eu 87 de janvier à novembre et, en 2011, 164. Le record remonte à 2006: environ 250 cas d'encéphalites à tiques avaient été déclarés durant l'ensemble de l'année. Selon l'OFSP, quelque 20'000 personnes ont consulté cette année un médecin pour une piqûre de tique.
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POUR ALLER PLUS LOIN :
→ Encéphalite à tiques : Qu'est-ce que c'est ?
→ Méningo-encéphalite verno-estivale (MEVE)
Le ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs sollicite la collaboration des chasseurs afin de poursuivre son projet de suivi de la tique d'hiver de l'orignal amorcé l'an dernier. Bien que des cas de mortalité associés à la tique d'hiver aient été observés au Québec au cours des dernières années, l'état de santé des populations d'orignaux est généralement excellent et, pour le moment, rien n'indique que ceux-ci soient affectés de façon préoccupante par la tique d'hiver. Contrairement à d'autres espèces de tiques, celle-ci n'est pas reconnue comme étant un vecteur de maladies infectieuses pour l'humain et ne représente pas un risque pour la santé des chasseurs. Ainsi, la viande provenant d'orignaux porteurs de tiques d'hiver n'est pas altérée et peut être consommée sans danger. La tique d'hiver est un parasite qui peut affecter les orignaux et qui est naturellement présent dans plusieurs régions du Québec.
A Pleine-Fougères, une équipe de biologistes, hydrologues, écologues et archéologues étudie depuis vingt ans l’impact de l’activité humaine sur l’évolution du paysage. Une recherche au long cours menée dans le cadre des «zones-ateliers» du CNRS. Au sud de la baie du Mont-Saint-Michel, dans le vert paysage du bocage breton, Olivier Plantard étend un drap blanc dans un champ. Nul pique-nique en vue, même si le soleil d’été à Pleine-Fougères (Ille-et-Vilaine) s’y prête volontiers. Le chercheur est en chasse : il traque les tiques. A l’affût au bout des brins d’herbe, guettant le passage d’un hôte dont ils aspireront le sang, les acariens s’accrochent au drap au fur et à mesure que celui-ci frôle la végétation.
La maladie transmise par les tiques porteuses d'une bactérie, Borrelia burgdorferi, progresse dans le pays. Toute la France, à l'exception d'une petite zone méditerranéenne et des régions de haute altitude, est touchée. La maladie de Lyme, transmise par les tiques porteuses d'une bactérie, Borrelia burgdorferi, progresse. La situation en Alsace et dans le Centre est particulièrement critique. La maladie y revêt un caractère endémique, sans doute parce que les tiques affectionnent les endroits boisés et humides. Selon l'Institut Pasteur, entre 12 000 et 15 000 cas sont détectés chaque année dans l'Hexagone. Mais pour les associations de malades, un nombre beaucoup plus important de personnes pourraient être infectées sans le savoir. Lyme sans frontière, une association basée à Strasbourg, dénonce le "déni d'une maladie méconnue par les médecins et les malades" et insuffisamment prise en charge par les pouvoirs publics. Une pétition a été adressée en 2012 au ministère de la santé pour demander une meilleure prévention, une réelle formation des professionnels de santé, une plus grande transparence sur l'évolution de l'épidémie et, surtout, l'amélioration des tests. Ces derniers ne seraient pas fiables à 100 %. [...] La maladie de Lyme est devenue la maladie vectorielle la plus fréquente sur l'ensemble de son aire de répartition qui s'étend du Japon à l'Amérique du Nord et de la Scandinavie à l'Afrique du Nord.
Des chercheurs de l'Inra et du CNRS travaillent sur le rôle que peut jouer le paysage dans la survenance des maladies transmises par les tiques à l'homme et au bétail. L'objectif ? La mise au point d'un outil de prévision du risque.
Via Hubert MESSMER
L’Amérique reprend donc le chemin de l’Afrique. Et pour éviter des désagréments connus en 2002 au Liberia (80 des 225 marines souffrant de la malaria), l’Armed Forces Pest Management Board a décidé de « prendre le moustique par les cornes ». Et pas seulement les moustiques mais aussi les mouches des sables, tiques et autres insectes transmetteurs de maladies tropicales. Dans le cadre du programme « Deployed War Fighter Protection » (lancé en 2004), le DoD s’est allié avec l’USDA (le ministère de l’Agriculture) qui dispose d’un labo de recherches en Floride. Sa mission : repousser les moustiques et les mouches des sables (ou phlébotomes qui transmettent la leishmaniose).
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Ces dernières années, les maladies transmises par les tiques et en particulier la maladie de Lyme, explosent. En cause, les changements climatiques… mais pas seulement. Par Maylis Choné. ConsoGlobe, 10.01.2017 "... Jardinage, promenade en forêts, cueillette, activités de pleine nature… Les occasions de contact entre l’homme et ce petit acarien se multiplient et augmentent les risques de contaminations. De plus, Pierre Hecker explique que « les tiques conquièrent les espaces semi-urbains, voire urbains, via les petits rongeurs ». Or, l’introduction de petits mammifères comme l’écureuil de Corée est un hôte idéal pour la tique ! L’infection par ces rongeurs est huit fois plus fréquente que par le campagnol ou le mulot locaux selon le CNRS et l’Inra. Enfin, l’explosion des populations ongulées comme le cerf, le chevreuil et le sanglier permettent aux tiques de boucler leur cycle de développement sans contrainte. Dans son dernier rapport, le Commissariat Général au Développement Durable explique la progression de la maladie de Lyme et de l’encéphalite à tiques sur l’ensemble du territoire, du fait de ce déséquilibre "forêt-ongulés"." (...) ___________________________________________________________________ POUR ALLER PLUS LOIN : → Efese : rapport intermédiaire (PDF - 7.9 Mo) Commissariat général au développement durable Théma - Analyse - Décembre 2016 http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/EFESE-RI_v20161216.pdf Extrait (p 118) : "... la maladie de Lyme et l’encéphalite sont deux maladies transmises par les tiques principalement au sein des forêts françaises. Ces deux maladies progressent sur l’ensemble du territoire, alimentées par le déséquilibre forêt-ongulé." [Image] Niveau de fourniture actuel de différents biens et services écosystémiques par les écosystèmes français et tendance d’évolution actuelle ou récente de leur capacité à fournir durablement des biens et services, à réguler les contraintes et maintenir leur dimension patrimoniale.
... En 2014, des établissements de santé et des cliniques vétérinaires ont envoyé au Laboratoire de santé publique du Québec 2 549 tiques (Ixodes scapularis) trouvées sur des humains ou des animaux mordus au Québec pour qu’elles soient analysées. [La bactérie du genre Borrelia] a été isolée dans 18 % des tiques. Autrement dit, plus de quatre tiques sur cinq ne peuvent transmettre la maladie de Lyme (elles peuvent cependant transmettre d’autres maladies beaucoup plus rares).
Qui plus est, même si la tique est porteuse de la bactérie, il faut généralement qu’elle reste accrochée à son hôte plus de 24 heures pour commencer à lui transmettre ce pathogène. D’où l’importance de s’inspecter soigneusement (surtout les parties du corps peu visibles, comme le cuir chevelu) au retour d’une activité en zone infectée, car la morsure n’est pas douloureuse et les nymphes de tiques, qui peuvent transmettre la maladie tout comme les adultes, peuvent mesurer moins de deux millimètres. Par Valérie Borde. L'actualité, 30.05.2016
Les Etats-Unis envisagent le dépistage de la babésiose dans le sang destiné aux transfusions.
Vous n'en avez sûrement jamais entendu parler, mais la babésiose est une infection bactérienne par Babesia microti (aux Etats-Unis) ou encore Babesia divergens et Babesia bovis (en Europe). Proche de la malaria dans on mode de contamination et ses symptômes, elle est à l’origine transmise par une morsure de tique, comme la maladie de Lyme. La babésiose est moins fréquente que la maladie de Lyme, mais comme pour Lyme, le nombre de cas est en augmentation. Dans certains cas, on peut souffrir de la maladie de Lyme et aussi d’une babésiose. (...)
Via Build Green
Par Dr Lydia Archimède. Le Quotidien du Medecin, 23.02.2015
« Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont annoncé l’identification d’un nouveau virus du genre Thogotovirus qui serait à l’origine du décès d’un homme dans l’État du Kansas. L’homme âgé d’une cinquantaine d’années était en bonne santé avant de consulter pour une asthénie et de la fièvre dans un contexte de multiples morsures de tiques. »
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« La recherche d’une maladie connue transmise par les tiques (borréliose de lyme, ehrlichiose...) était négative. En revanche, les examens indiquaient la présence d’un virus non répertorié. Des analyses approfondies notamment phylogénétiques ont mis en évidence un nouveau virus baptisé « Bourbon » du nom du comté où vivait le patient appartenant au genre Thogotovirus. »
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Agence Science-Presse. « Trouver un insecte fossilisé de 20 millions d’années ? Banal. Identifier dans cet insecte des gènes d’un parasite ? Déjà fait. Établir que ce parasite est l’ancêtre de celui qui cause la maladie de Lyme ? On a votre attention. »
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[L'étude] Spirochete-like cells in a Dominican amber Ambylomma tick (Arachnida: Ixodidae) - Historical Biology - http://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/08912963.2014.897699#.U5i_SrFtXjU
[Image] « One of four unengorged larval Amblyomma ticks in Dominican amber that was investigated in this study. In this specimen, as well as in two others, no inclusions were present in the hemocoel or lumen of the alimentary tract. Scale bar = 220 μm. »
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Une équipe de chercheurs américain (Université Harvard) et allemand (hôpital universitaire de la Charité de Berlin) a [...] réussi à filmer des tiques (Ixodes ricinus) alors qu’elles perçaient la peau d’une oreille de souris pour ensuite commencer à sucer son sang. Dans leur document de recherche (lien plus bas), l’équipe explique comment elle a filmé les tiques et ce que les chercheurs ont appris en analysant leur vidéo.
Étrangement, jusqu’à présent personne ne connaissait le mécanisme employé par cet "insecte" pour percer, s’attacher, puis sucer le sang. Certains croyaient qu’elles inséraient une aiguille comme appendice, d’autres ont suggéré qu’elles découpaient la peau pour ensuite insérer leur organe de succion. Les vidéos réalisées par les chercheurs ont mis de côtés toutes ses théories. Il s’avère, en réalité, que les tiques ont des pièces buccales qu’elles utilisent pour pénétrer dans la peau, puis pour y rester.
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L’étude entièrement consultable sur PNAS : How ticks get under your skin: insertion mechanics of the feeding apparatus of Ixodes ricinus ticks.
Les températures estivales de cette fin d'été sont favorables au développement des guêpes. Elles ont aussi une influence sur le nombre de piqûres de tiques, également en hausse actuellement.
Les premiers cas d’encéphalite à tiques ont été repérés au sud du canton de Vaud. Berne recommande la vaccination dans les zones à risque
La maladie de Lyme est transmise par des morsures de tique. Ces dernières sont logées dans les zones herbeuses et boisées, et sont susceptibles de mordre les promeneurs. L'agent de la maladie de Lyme, une affection fatale si elle est soignée trop tard, échappe aux défenses immunitaires de l’hôte en substituant le manganèse au fer. Cette découverte pourrait conduire à de nouveaux moyens de traitement.
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