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Une étude révèle que les insectes ont du mal à s'adapter aux températures extrêmes, ce qui les rend vulnérables au changement climatique

Une étude révèle que les insectes ont du mal à s'adapter aux températures extrêmes, ce qui les rend vulnérables au changement climatique | EntomoNews | Scoop.it

"Insects struggle to adjust to extreme temperatures making them vulnerable to climate change, study finds"

 

Insects struggle to adjust to extreme tempera

News Release 13-Sep-2022
University of Bristol

 

image: Red-winged grasshopper view more

Credit: Sam England

 

----------

NDÉ

Traduction :

 

Les insectes ont une faible capacité à ajuster leurs limites thermiques aux températures élevées et sont donc plus sensibles au réchauffement climatique qu'on ne le pensait auparavant.

 

Alors que des vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses exposent les animaux à des températures hors de leurs limites normales, une équipe internationale dirigée par des chercheurs de l'Université de Bristol a étudié plus de 100 espèces d'insectes pour mieux comprendre comment ces changements les affecteront probablement.

 

Les insectes - qui sont aussi importants que les pollinisateurs, les parasites des cultures et les vecteurs de maladies - sont particulièrement vulnérables aux températures extrêmes. L'acclimatation est l'un des moyens dont disposent les insectes pour faire face à de tels extrêmes : une exposition thermique antérieure repousse leurs limites thermiques critiques.

 

L'acclimatation peut déclencher des changements physiologiques tels que la régulation positive des protéines de choc thermique et entraîner des modifications de la composition des phospholipides dans la membrane cellulaire.

 

L'équipe a découvert que les insectes ont du mal à y parvenir efficacement, révélant que l'acclimatation des limites thermiques critiques supérieures et inférieures était faible - pour chaque changement de 1°C d'exposition, les limites n'étaient ajustées que de 0,092°C et 0,147°C respectivement (soit une faible compensation de 10 ou 15%).

 

Ils ont toutefois constaté que les insectes juvéniles avaient une plus grande capacité d'acclimatation, ce qui montre que certaines périodes critiques de la vie peuvent améliorer la résilience ultérieure lors d'une vague de chaleur.

 

L'auteur principal, Hester Weaving, de l'école des sciences biologiques de Bristol, a déclaré : "Comme les températures extrêmes deviennent plus intenses et plus fréquentes dans notre monde en réchauffement, de nombreux insectes devront se déplacer vers de nouvelles aires de répartition ou changer leur comportement pour y faire face, plutôt que d'être capables de tolérer physiologiquement des températures plus élevées.

 

"Notre étude comparative a permis d'identifier certaines lacunes majeures dans la compréhension des réponses des insectes au changement climatique et nous demandons instamment que d'autres études soient menées sur des espèces appartenant à des groupes et des lieux sous-représentés."

 

L'équipe étudie maintenant comment la reproduction des insectes est affectée par l'exposition à des températures extrêmes, car cela pourrait être plus important pour prédire les distributions futures que les mesures de performance ou de survie.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

L'étude

 

 

 

Behind the Paper

 

→ Insects struggle to adjust to extreme temperatures | Nature Portfolio Ecology & Evolution Community
https://ecoevocommunity.nature.com/posts/insects-struggle-to-adjust-to-extreme-temperatures

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Norvège. Les insectes sont, parmi les organismes vivants, ceux qui vont réagir le plus rapidement aux changements climatiques

Norvège. Les insectes sont, parmi les organismes vivants, ceux qui vont réagir le plus rapidement aux changements climatiques | EntomoNews | Scoop.it

ScienceNordic. « The climate profiteers of the insect world »


« Insects are among the organisms that will react most rapidly to climate change. They have a short generation span, they are very mobile, and their rate of development is directly impacted by temperature. This means that the development from egg to adult insect is much quicker when temperatures rise – a fact that may bode bad news for forestry. »


Via @Mariaschnee, @Christian Allié


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Guêpes et tiques profitent du beau temps

Guêpes et tiques profitent du beau temps | EntomoNews | Scoop.it
Les températures estivales de cette fin d'été sont favorables au développement des guêpes. Elles ont aussi une influence sur le nombre de piqûres de tiques, également en hausse actuellement.
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Rescooped by Bernadette Cassel from La revue de presse des insectes
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Un capteur thermique découvert chez la drosophile

Un capteur thermique découvert chez la drosophile | EntomoNews | Scoop.it
Lié aux détecteurs d’odeurs et aux récepteurs du goût, ce capteur permet à l’insecte de rester dans les endroits où il a le meilleur confort thermique.  

Via Hubert MESSMER , MICROPOLIS AVEYRON
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Les prédateurs atténuent l'effet des températures extrêmes

Les prédateurs atténuent l'effet des températures extrêmes | EntomoNews | Scoop.it

 

Pour mieux résister aux variations climatiques extrêmes, les écosystèmes ont besoin de prédateurs. Leur présence contrebalance les effets de la température sur leurs proies.

 

C'est ce que des chercheurs du Département de sciences biologiques de l'Université Montréal ont démontré en laboratoire en reproduisant une chaîne alimentaire constituée de plants de poivron rouge, de pucerons verts du pêcher et de coccinelles.

 

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Le changement climatique affaiblit les animaux à sang froid

Le changement climatique affaiblit les animaux à sang froid | EntomoNews | Scoop.it

 

L’élévation des températures conduit les animaux à sang froid, dont les insectes, à dépenser plus d’énergie pour survivre. Ainsi, des chercheurs de l’université de Mercyhurst, en Pennsylvanie, ont découvert que chaque hausse d’un degré Celsius des températures durant l’hiver conduisait la mouche dorée d'écorchure (Eurosta solidaginis) à consommer 12 % d’énergie en plus, rapporte le site Science Daily. Avec moins d’énergie à la fin de l’hiver, ces diptères ont une descendance moins importante. « A partir des données historiques de température hivernales (de novembre à mars), nous avons estimé la consommation d’énergie des mouches dorées d’écorchure. Et à partir de données métaboliques et de températures, nous avons constaté que l’utilisation d’énergie par les mouches a augmenté de plus de 30 % ces 50 dernières années », explique l’entomologiste Elnitsky, l’un des auteurs de l’étude. Ainsi, une hausse des températures peut menacer la survie des espèces à sang froid.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Study Probes Impact of Climate Change On Cold-Blooded Animals

http://www.sciencedaily.com/releases/2012/12/121212162715.htm?

 

(Photo P. Coin, North Carolina, CC BY-NC-ND 3.0, via bugguide.net)

 

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Comment les insectes gèrent à leur échelle le changement climatique

Comment les insectes gèrent à leur échelle le changement climatique | EntomoNews | Scoop.it
On les croit résistants à tout, mais les insectes sont, eux aussi, sensibles au changement climatique. Le réchauffement notamment les met en danger. Quelles sont leurs stratégies de survie ?

  

Par Vincent Foray, Deconninck Gwenaëlle, Mathieu Leclerc et Sylvain Pincebourde, 14.10.2022

 

"L’été 2022 a été le deuxième plus chaud jamais observé en France, avec de multiples vagues de chaleur successives et de nombreux records de température battus dans plusieurs villes. Si ces extrêmes climatiques préfigurent ce qui pourrait devenir la norme d’ici la fin du siècle, ils interrogent quant à leurs conséquences sur la biodiversité.

 

Les insectes représentent plus de la moitié des espèces vivantes décrites, avec plus d’un million d’espèces reconnues au niveau mondial et près de 50 000 en France. Généralement mal connus du grand public, ils sont perçus comme capables de résister à tout… Pourtant, eux non plus ne sont pas épargnés par ces températures élevées et doivent lutter pour survivre.

 

Comme pour les autres organismes vivants, la réponse des insectes aux changements climatiques se décompose en trois alternatives principales : s’adapter (génétiquement), ajuster leur physiologie et chercher des conditions plus clémentes. Par exemple, des études ont rapporté des modifications de la « phénologie » (la temporalité de phénomènes biologiques au cours des saisons) ou de l’aire de répartition de certaines espèces de papillons en réponse au changement de leur environnement.

 

Cependant, ces réponses sont souvent trop lentes et/ou inadaptées pour faire face aux événements climatiques extrêmes régulièrement brutaux et imprévisibles tels que les vagues de chaleur. Prendre la mesure du challenge que représentent les vagues de chaleur pour les insectes et identifier les solutions qui s’offrent à eux constituent une priorité pour connaître quelles espèces sont les plus en danger et comment limiter les risques d’extinction.

Pourquoi se préoccuper des insectes ?

On a toujours besoin d’un plus petit que soi… Le proverbe s’applique parfaitement aux insectes car, si petits soient-ils, ils jouent des rôles cruciaux au sein des écosystèmes. La pollinisation, la dégradation de végétaux et matières organiques, leur place dans les chaînes alimentaires ou encore leur utilisation comme agents de biocontrôle en agriculture sont autant d’exemples qui soulignent leur place omniprésente dans nos quotidiens.

 

Leur déclin est lié à de nombreux facteurs, incluant les changements de pratiques agricoles (pesticides, remembrement, etc.), l’urbanisation, mais aussi les changements climatiques, et devient extrêmement préoccupant."

(...)

 

 

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NDÉ

Études en relation :

 

 

 

 

Scoops en relation :

 

Déclin des insectes : l’urgence d’agir - De lejournal.cnrs.fr - 27 janvier 2021, 17:52

 

  • "Insect decline: immediate action is needed" ("Le déclin des Insectes  : il est urgent d’agir"), H. Jactel,  J.-L. Imler, L. Lambrechts, A.-B. Failloux, J. D. Lebreton, Y. Le Maho, J.-C. Duplessy, P. Cossart, Ph. Grandcolas, Comptes Rendus. Biologies, 27 p. (en anglais et en français). doi : 10.5802/crbiol.37.

 

Les petites bestioles souffrent fortement des vagues de chaleur / Latest in ecology: A study assesses vulnerability of leaf-dwelling ectotherms to extreme temperatures - De www.pnas.org - 9 avril 2019, 18:36

 

 

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Un récepteur gustatif pour sentir la température

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Percevoir la température est crucial pour les insectes : ils ne peuvent vivre que si elle n’est ni trop élevée ni trop basse, et certains, tels les moustiques, s’en servent pour repérer leurs proies. Lina Ni, de l’Université Brandeis, dans le Massachussets, et ses collègues ont découvert qu’un récepteur gustatif (une protéine membranaire nommée GR28B) était impliqué dans cette perception chez la drosophile.


Les chercheurs ont modifié génétiquement des drosophiles pour qu’elles produisent une version dysfonctionnelle de la protéine GR28B. Confrontées à des tubes chauffés à différentes températures, elles ne préféraient plus celui qui avait une température optimale pour elles. Les mécanismes d’action de la protéine restent à préciser. Quoi qu’il en soit, les chercheurs pensent qu’elle n’est qu’un élément parmi tout un ensemble de mécanismes thermosensitifs.


Lina Ni et al., A gustatory receptor paralogue controls rapid warmth avoidance in Drosophila, Nature, en ligne le 07/08/2013.

[Published online 07 August 2013 - Corrected online 19 August 2013]


Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS :

→ Un capteur thermique découvert chez la drosophile http://sco.lt/9BpWOv


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Les mouches sont partout

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Les fortes chaleurs du mois de juillet ont provoqué une prolifération de mouches.

 

[...]

 

Pour Vincent Albouy, entomologiste (spécialiste des insectes) et vice-président de l’Office pour les insectes et leur environnement de Poitou-Charentes (OPIE), « il n’y a pas plus de mouches que d’habitude. La situation était pire vingt ou trente ans en arrière ». Seulement, le printemps difficile a bloqué le développement des larves. Les mouches sont toutes sorties au début du mois de juillet : « Comme pour les plantes, le climat a un impact sur les mouches. Leur cycle a été décalé. »

 

[...]

 

Bernadette Cassel's insight:

 

En Belgique :

 

→ Les mouches aiment la chaleur

http://www.lalibre.be/light/societe/les-mouches-aiment-la-chaleur-5208faff3570fb19a88c0b43

 

→ [Vidéo] Invasion de mouches cet été chez nous en raison de la chaleur

http://www.rtl.be/videos/video/454266.aspx

 

 

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Encore une invasion de moustiques

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SEZANNE (Marne). Crues et chaleur : voilà le cocktail idéal pour que les moustiques se développent. Les habitants des villages situés dans les vallées de la Seine et de l'Aube font actuellement face à des nuées d'insectes.

 

 

 

Lire aussi : La démoustication débute enfin dans le Vitryat http://www.lunion.presse.fr/article/region/la-demoustication-debute-enfin-dans-le-vitryat

 

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Petit guide de la résistance au froid

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« Champion toutes catégories qui est aussi une de mes bébêtes préférées : le tardigrade.

 

Cette minuscule bestiole, surnommée « ourson d’eau » en raison de son apparence, cumule les titres en matière de survie : résistance aux radiations, à la déshydratation, aux produits toxiques, et même au vide intersidéral ! Hé bien oui, lâchés dans l’espace, beaucoup survivent ! Ces bestioles sont aussi capables d’être actifs à des températures très négatives (allez donc leur faire un petit coucou au Groenland !), mais aussi de survivre à une température proche… du zéro absolu (Persson et al. 2011), soit -273,15 °C ou autrement dit, la plus basse température qui puisse exister dans l’univers ! »

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Extreme stress tolerance in tardigrades: surviving space conditions in low earth orbit

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1439-0469.2010.00605.x/abstract

 

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Des criquets thermomètres

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La température ambiante influe sur le chant de certains criquets.

En Inde, des criquets indiquent la température: moins il fait chaud, plus l'insecte chante grave.

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