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A large international team of researchers has found a link between urbanization and changes in animal body size. In their paper published in the journal Nature, the group describes their study of animals living in both urban and rural areas in Belgium and what they found. Study shows link between urbanization and changes in body size of animals, by Bob Yirka , Phys.org - 24.05.2018 "A large international team of researchers has found a link between urbanization and changes in animal body size. In their paper published in the journal Nature, the group describes their study of animals living in both urban and rural areas in Belgium and what they found. Prior research has shown that when temperatures grow warmer, animals tend to grow smaller due to an increase in metabolic rates. It is also well known that cities are typically hotter than surrounding areas because of all the heat-absorbing materials such as asphalt in roads. In this new effort, the researchers wondered if animals living in cities might be smaller due to the hotter climate. To find out, the group collected samples of invertebrates from 10 species in several parts of northern Belgium. Most were flying or crawling insects, but there were also some tiny water-based organisms such as water fleas (which feed on algae in the water). Collection areas ranged from natural, to rural to urban. In all, the team amassed a collection of 95,001 specimens which ranged from moths and butterflies to rotifers." (...) [Image] The White ermine Spilosoma lubricipeda; macro-moth communities consist on average of larger, more mobile species in urbanized settings Credit: Maarten Jacobs ___________________________________ [Repéré via Tired, 05.09.2021 | De nombreuses espèces de mammifères grossissent de manière inattendue, et c’est à cause de nous https://www.tiredearth.com/fr/news/1808] "... Ce résultat suggère que l’urbanisation rivalise ou dépasse le climat pour déterminer la taille du corps des mammifères. « Ce n’était pas du tout ce que nous nous attendions à trouver. Mais l’urbanisation représente cette nouvelle perturbation du paysage naturel qui n’existait pas il y a des milliers d’années. Il est important de reconnaître que cela a un impact énorme », a expliqué Robert Guralnick, coauteur de l’étude. Ces résultats font notamment écho à une étude belge qui a conclu que l’urbanisation provoquait l’augmentation de la taille de certains insectes."
Researchers studied 6,500 bugs collected over the past 100 years. B.C. beetles are shrinking as habitat warms up, study finds CBC News · Posted: Jan 30, 2018 [Image] Students found that the four largest species of beetles they studied have shrunk by 20 per cent in the last 45 years. (UBC Public Affairs) ___________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET (en français) : → Le changement climatique réduit la taille des insectes, selon une étude | Radio-Canada.ca, 30.01.2018 https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1081112/science-ubc-coleoptere-environnement-habitat-rechauffement-planete
A new study has provided new evidence to support the theory that the semen from a woman's previous sexual partners can affect the genetics of her offspring with another man.
Medical Daily. « Kids Can Develop Features From Their Mother’s Previous Sex Partners… In Flies At Least »
[L'étude] Revisiting telegony: offspring inherit an acquired characteristic of their mother's previous mate - Crean - 2014 - Ecology Letters - Wiley Online Library http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ele.12373/abstract
« Abstract Newly discovered non-genetic mechanisms break the link between genes and inheritance, thereby also raising the possibility that previous mating partners could influence traits in offspring sired by subsequent males that mate with the same female (‘telegony’). In the fly Telostylinus angusticollis, males transmit their environmentally acquired condition via paternal effects on offspring body size. [...] »
"Parfois, la nature est bien faite. Par exemple, lorsqu'elle s'arrange pour que les araignées, les lombrics, les moustiques, les cafards, et tout leurs petits copains à pinces et pattes qui ont le don de nous faire flipper, demeurent minuscules comparés à, au hasard, un humain."
Par Andréa Fradin. Slate. Blog (Globule et Téléscope)². « [...] Une équipe menée par Christen Mirth, biologiste de l'Instituto Gulbenkian de Ciência (Portugal) et le généticien Alexander Shingleton d'une université de l'Illinois, lève un peu le voile sur ces mécanismes dans une étude qui vient d'être publiée dans le Proceedings of the National Academy of Sciences. Ces chercheurs se sont penchés sur la croissance des drosophiles, ces petites mouches que vous avez peut-être étudiées au lycée, et qui tournent souvent autour de vos fruits et légumes. »
« Ils ont prouvé que si ces mouches ne deviennent pas aussi grosses que des baleines, c'est grâce à une subtile combinaison hormonale -comme souvent d'ailleurs dans le vivant. Le site Science résume en ces termes les processus à l'œuvre : "Deux processus largement indépendants déterminent jusqu'où un animal peut grossir. Le premier contrôle la vitesse de cette croissance et dépend de l'insuline et d'hormones similaires qui indiquent aux cellules de grossir et de se diviser. Le second régule la maturation biologique ou, pour les insectes, la métamorphose (processus par lequel une chenille devient un papillon)." »
[L'étude] Juvenile hormone regulates body size and perturbs insulin signaling in Drosophila http://www.pnas.org/content/111/19/7018.abstract
L’idée que les mouches voient le temps passer plus lentement, en percevant nos brusques mouvement de la main, visant à les attraper, comme aussi rapide que le redressement du Costa Concordia, n’était pas étrangère à votre Guru. [...] L’étude publiée sur Animal Behaviour : Metabolic rate and body size are linked with perception of temporal information. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0003347213003060
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------- Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - Les Épingles du n° 188 d'Insectes (1er tr. 2018) "De nombreux travaux de laboratoire, faits depuis un siècle sur des taxons divers, montrent que la taille des individus diminue si on les maintient à la chaleur. Mais en nature, beaucoup d’autres facteurs biotiques et abiotiques interviennent et peut-être que cette « loi » ne tient pas. Or la taille intervient dans la fécondité, la dynamique des populations, la transmission de pathogènes, la structure du réseau trophique et le rôle dans l’écosystème. Une équipe d’une dizaine d’auteurs nord-américains s’est attelée à rassembler les données de la littérature, à examiner les variations de taille des spécimens récoltés depuis 30 à 100 ans de 8 espèces de Coléoptères Carabidés, dans 2 localités, et à élever des individus des mêmes espèces à une température plus élevée. Les carabes choisis sont : Scaphinotus angusticollis, le Carabe des bois Carabus nemoralis, le Carabe noir Pterostichus melanarius, P. algidus, Euryderus grossus, Harpalus fraternus, Cymindis planipennis et Amara quenseli, nombreux dans la collection Spencer du Beaty Biodiversity Museum (Colombie britannique, Canada), de régimes alimentaires variés et facilement récoltés aux pots de Barber. C’est la longueur du bord interne de l’élytre (mesurée par un logiciel d’analyse d’images) qui représente la taille de l’individu. Pour 95 % des carabes élevés au laboratoire, la taille diminue avec la température, plus chez les gros carabes que chez les espèces plus petites. La mesure des individus naturalisés montre que les grosses espèces ont rapetissé au fur et à mesure de l’évolution du climat local marquée par des automnes plus chauds mais des printemps plus froids. Les données de terrain correspondent relativement bien à celles obtenues au labo. Les organismes devraient diminuer de taille avec le réchauffement climatique. Une raison est que les animaux plus petits évacuent mieux la chaleur, leur surface étant relativement plus grande." Article source (gratuit, en anglais) : DOI: 10.1111/1365-2656.12789 [Image] Crédit : Michelle Tseng, UBC [via] Warming climate shrinks B.C. beetles - British Ecological Society, 30.01.2018 https://www.britishecologicalsociety.org/warming-climate-shrinks-beetles/
Une étude récente menée par les chercheurs de l’Université de Cambridge a révélé comment le comportement coopératif entre les membres de la famille des insectes modifie la rapidité avec laquelle la taille du corps évolue. Les résultats démontreraient que la vitesse de l’évolution de l’espèce augmente lorsque les animaux individuels s’entraident. Publiée dans un numéro de Nature … [Image] Speed of animal evolution enhanced by cooperative behaviour | University of Cambridge http://www.cam.ac.uk/research/news/speed-of-animal-evolution-enhanced-by-cooperative-behaviour
Press Associatio. The Guardian. « Bumblebees exposed to pesticide produced workers with lower body mass, scientists find »
[...]
« The study, the first to examine the pesticides' impact across the entire lifecycle of bumblebees, tracked the growth of bee colonies over a four month period. »
« Researchers exposed half the bees to a pyrethroid while monitoring the size of the colonies as well as weighing individual insects on micro-scales. »
« They found that worker bees from colonies affected by the pesticides over a prolonged period grew less and were significantly smaller than unexposed bees. »
« Findings from the study, funded by the Natural Environment Research Council (Nerc), appear in the Journal of Applied Ecology. »
[L'étude] Impact of chronic exposure to a pyrethroid pesticide on bumblebees and interactions with a trypanosome parasite : « Synthesis and applications. Chronic exposure to λ-cyhalothrin has a significant impact on worker size, a key aspect of bumblebee colony function, particularly under conditions of limited food resources. This could indicate that under times of resource limitation, colonies exposed to this pesticide in the field may fail. However, the lack of other impacts found in this study indicate that further field trials are needed to elucidate this. »
[Bombus terrestris, Hymenoptera, Apidae]
Phys.org. « A new and unusual wasp species has been discovered during an expedition to the Indonesian island of Sulawesi. » « It was independently also found in the insect collections of the Museum für Naturkunde in Berlin, where it was awaiting discovery since the 1930s, when it had been collected on Sulawesi. The new species is pitch-black, has an enormous body size, and its males have long, sickle-shaped jaws. The findings have now been described in the open access journal ZooKeys. »
[L'étude] Megalara garuda, a new genus and species of larrine wasps from Indonesia (Larrinae, Crabronidae, Hymenoptera) http://zookeys.pensoft.net/article_preview.php?id=2649 [Image] This is a a close view of the enormous jaws of the male wasps. Credit: Dr. Lynn Kimsey, Dr. Michael Ohl
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SUR LE MÊME SUJET (en français) :
→ Une guêpe de belle taille - Sciences et Avenir http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20120323.OBS4445/une-guepe-de-belle-taille.html
Par Newtoon. Sur La Toile. « Pense avec tes pieds, dit la petite araignée »
« Plus un animal est petit, plus son cerveau prend, proportionnellement au corps, de la place. Cela est d'autant plus vrai que l'insecte a un comportement complexe (or, réaliser une toile n'est pas à la portée de tout le monde). Ces chercheurs ont donc regardé de près comment se passaient la « miniaturisation » cognitive et le comportement de toutes petites araignées comparées aux grandes (dans les forêts du Panama et du Costa-Rica, on trouve tous les modèles). »
« Plus l'araignée est petite, plus le cerveau devient, proportionnellement, grand. Il remplit de plus en plus les cavités du corps. Les systèmes nerveux centraux de ces « bestioles » se logent où il peut : il remplit 80 % des cavités corporelles, dont 25 % … dans les jambes. » « Une cellule nerveuse ne peut se réduire de taille, et cela prend un certain espace. On voit donc de petites araignées immatures avec une protubérance très grosse à l'arrière. C'est surtout là pour loger le cerveau. De même, les fibres nerveuses (axones) ne peuvent se réduire, car les ions ne pourraient plus circuler. Une option de la Nature est de donner plus d'espace au système nerveux. » « Pour être clair : le cerveau d'un homme (ou femme) a une masse de 2 à 3 % de celle du corps (l'oiseau mouche : 8% environ). Chez les plus petites fourmis, cela peut atteindre 15 %. Or, certaines araignées sont encore plus petites que cela. Imaginez alors ! » → Whole New Meaning for Thinking On Your Feet: Brains of Small Spiders Overflow Into Legs http://www.sciencedaily.com/releases/2011/12/111212124707.htm
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ET AUSSI : → Les petites araignées ont un gros cerveau qui déborde dans leurs pattes. | GuruMeditation
« La recherche a été publiée dans SciVerse – Arthropod Structure & Development : The allometry of CNS size and consequences of miniaturization in orb-weaving and cleptoparasitic spiders et sur le site du Smithsonian A Whole New Meaning for Thinking on Your Feet. »
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