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Les fleurs des champs abandonnent les insectes pollinisateurs

Les fleurs des champs abandonnent les insectes pollinisateurs | EntomoNews | Scoop.it
Dans un environnement appauvri en insectes pollinisateurs, les plantes à fleurs qui se développent dans les cultures agricoles tendent à s’affranchir des pollinisateurs. Leur reproduction devenant plus difficile, elles évoluent vers l’autofécondation.

 

CNRS, 20 décembre 2023

 

"C’est ce que mettent en évidence des scientifiques du CNRS et de l’université de Montpellier1 dans une étude à paraitre dans la revue New Phytologist le 20 décembre 2023.

 

En comparant des fleurs de pensée des champs, poussant aujourd'hui en région parisienne, à des fleurs de pensée des mêmes localités « ressuscitées » en laboratoire à partir de graines collectées2 entre 1990 et 2000, l’équipe de recherche a constaté que les fleurs actuelles sont 10 % plus petites, produisent 20 % moins de nectar, et sont moins visitées par les pollinisateurs que leurs ancêtres. Ces évolutions rapides seraient dues au déclin des populations de pollinisateurs. En effet, une étude, en Allemagne, montre que plus de 75 % de la biomasse d’insectes volants a disparu des aires protégées au cours des trente dernières années.

 

L’étude a mis en lumière un cercle vicieux dans lequel le déclin des pollinisateurs entraîne la réduction de production de nectar par les fleurs, ce qui pourrait, à son tour, aggraver le déclin de ces insectes. Elle souligne l’importance de mettre en place des mesures pour enrayer le plus rapidement possible ce phénomène et permettre le maintien des interactions entre plantes et pollinisateurs, vieilles de plusieurs millions d’années."

 
  • Ongoing convergent evolution of a selfing syndrome threatens plant-pollinator interactions. Samson Acoca-Pidolle, Perrine Gauthier, Louis Devresse, Antoine Deverge Merdrignac, Virginie Pons, Pierre-Olivier Cheptou, New Phytologist, le 20 décembre 2023. DOI : https://nph.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/nph.19422.

 

Bourdon sur une fleur de pensée des champs lors d’une expérience réalisée dans cette étude.
Crédit : Samson Acoca-Pidolle

Bernadette Cassel's insight:

https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=autof%C3%A9condation

 

(Re)lire aussi

 

  • Les impacts sur la santé humaine mondiale actuelle d'une pollinisation insuffisante via l'alimentation - De www.geo.fr - 11 janvier, 20:21

 

  • Un demi-million de morts par an seraient attribuables au déclin des insectes pollinisateurs - De www.lemonde.fr - 23 janvier, 19:13

 

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Les mouvements rapides induits par le calcium constituent une défense contre les insectes herbivores chez Mimosa pudica

Les mouvements rapides induits par le calcium constituent une défense contre les insectes herbivores chez Mimosa pudica | EntomoNews | Scoop.it
... Un insecte se pose sur une feuille de mimosa pudique et commence à la dévorer. La plante ne met que quelques secondes pour plier son pulvinus, une région particulière qui réalise cette action grâce à une modification de la quantité d'eau dans ses cellules. En perdant le précieux liquide, celles-ci raccourcissent, entraînant le repli de la feuille.

 

Les mouvements rapides du mimosa pudique expliqués

Sciences et Avenir, 15.11.2022

 

"Mais quel signal induit ce changement à l'échelle moléculaire ? En biologie, une manière de trouver des réponses au sein d'un organisme vivant est de créer des mutants soumis, par exemple, à la perte d'une capacité particulière.

"Pour clarifier les signaux à longue distance et les fonctions physiologiques des mouvements rapides des feuilles, nous avons créé un Mimosa pudica transgénique 'fluorescent' et 'immobile'", explique ainsi dans un communiqué le Pr Masatsugu Toyota, co-auteur de l'étude.


Une plante immobile à la merci des insectes

La fluorescence permettait dans ce cas de suivre les ions calcium Ca2+ contenus dans les cellules végétales, en temps réel. Selon l'étude, toucher une feuille avec une pince n'engendrait pas de repli. Cependant, toucher et blesser une feuille avec des ciseaux entraînait une augmentation de la concentration d'ions Ca2+ dans les cellules au niveau du pulvinus à la base de la foliole, l'une des petites feuilles qui forme, avec les autres, la feuille composée de cette plante. Puis une rétractation qui se propage ensuite aux autres folioles. "La visualisation à grande vitesse de Ca2+ a révélé que l'augmentation du Ca2+ cytosolique (dans la cellule, ndlr) induite par la plaie précédait le mouvement des feuilles jusqu'à 0,15 seconde", souligne l'étude."

(...)

 

-------

NDÉ

L'étude

 

 

[Image] Insect attack induces [Ca2+]cyt increases and leaflet movements.

Feeding on a leaflet by a grasshopper (white arrows, 0 and 60 s) caused [Ca2+]cyt increases in pulvini (yellow arrowheads) and leaflet movements (red arrowheads). Note that grasshoppers are naturally fluorescent. Scale bar, 5 mm.

 

 

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Du mutualisme insecte-plante bien avant les plantes à fleurs ?

Du mutualisme insecte-plante bien avant les plantes à fleurs ? | EntomoNews | Scoop.it
Des paléontologues ont découvert de nouveaux insectes à trompe de 280 millions d'années. Ils pourraient être les plus anciens cas de mutualisme insectes-plante connus....

 

Paléontologie. 280 millions d'années : est-ce le plus ancien cas de collaboration insecte-plante ?

Par Florian NOIRIT le 08.09.2022 à 16h19

 

De nouveaux insectes à trompe de 280 millions d’années ont été découverts en Russie. La morphologie de leur trompe indique non seulement qu’ils ne se nourrissaient que de fluides végétaux, agissant comme des pollinisateurs, mais aussi qu’il pourrait s’agir des plus anciens cas de mutualisme avec une plante, bien avant l’apparition des fleurs.

 

"Le site de Chekarda, en Russie, est un gisement fossilifère daté du Permien inférieur, il y a environ 280 millions d'années (Ma). Cette localité est un site important par rapport aux autres gisements datés de la même époque car il a fourni sous forme fossile, une faune terrestre importante : 260 espèces d’insectes et de nombreux groupes de plantes. De ce site, des chercheurs russes et polonais décrivent dans une étude de la revue Current Biology dix insectes du groupe des protoméropides, qui sont parmi les plus anciens holométaboles connus, ainsi que l'on désigne ces insectes dont les larves sont très différentes des adultes. Ils possèdent toutefois un trait morphologique particulier qui les distingue des autres insectes connus du site..."

(...)

 

 

[Image] Reconstitution artistique d'un insecte ayant vécu au Permien, une ère géologique, et dont le fossile a été retrouvé dans un gisement russe. Sa particularité : il ne pouvait se nourrir que de fluides, aspirés par sa trompe.

Khramov et al./Current Biology

 

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Des insectes mal nourris : L'augmentation du taux de CO2 rend les plantes moins nutritives, ce qui nuit aux populations d'insectes

Des insectes mal nourris : L'augmentation du taux de CO2 rend les plantes moins nutritives, ce qui nuit aux populations d'insectes | EntomoNews | Scoop.it
Insect populations are falling as what they eat becomes more like iceberg lettuce and less like kale.

 

Malnourished bugs: Higher CO2 levels make plants less nutritious, hurting insect populations.

By Ellen Welti, 09.03.2020

 

Traduction du début de l'article d'origine :

 

"Les populations d'[orthoptères : criquets/sauterelles/grillons], comme celles de nombreux autres insectes, sont en déclin. Mes collègues et moi avons identifié un nouveau coupable possible : les plantes dont les orthoptères se nourrissent deviennent moins nutritives en raison de l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone dans l'air.

 

Les niveaux toujours croissants de dioxyde de carbone dans l'atmosphère ont tendance à favoriser la croissance des plantes en leur fournissant du carbone supplémentaire. Mais tout ce carbone supplémentaire prive les plantes d'autres nutriments dont elles ont besoin pour se développer, comme les insectes et les hommes. Ces plantes à croissance rapide finissent par être moins denses en nutriments comme l'azote, le phosphore et le sodium.


Sur notre site d'étude dans une prairie du Kansas, mes collègues et moi montrons que, pour plus de 40 espèces d'orthoptères, les populations totales diminuent de plus de 2 % par an. Cela a conduit à une réduction globale d'environ un tiers du nombre d'orthoptères au cours des deux dernières décennies. Ces déclins de population sont parallèles à la diminution des nutriments des prairies. Les populations d'orthoptères varient d'année en année pour de nombreuses raisons, mais mes collègues et moi-même pensons que la dilution des nutriments des plantes causée par un taux élevé de CO2 est la raison la plus probable de ce déclin.

 

Cela s'ajoute à ce que nous appelons "l'hypothèse de la dilution des nutriments" : L'augmentation du CO2 rend les plantes moins nutritives par piqûre et les insectes en paient le prix."

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

Extensive sampling of a Kansas prairie (93,551 total grasshoppers, 44 species) revealed both a consistent 5-y cycle and declining overall grasshopper abundance.

 

 

[Melanoplus bivittatus, Melanoplus confusus, Melanoplus femurrubrum, Melanoplus sanguinipes, Schistocerca lineata, Ageneotettix deorum, Mermiria bivitatta, Mermiria picta, Orphulella speciosa, Pardalophora haldemanii, Phoetaliotes nebrascensis, Pseudopomala brachyptera, Syrbula admirabilis, ...]

Bernadette Cassel's insight:


SUR LE MÊME SUJET (en français) :

→ Où l'on parle également de malnutrition chez les insectes, 19.03.2020 https://www.fredzone.org/ou-lon-parle-egalement-de-malnutrition-chez-les-insectes-322

 

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Les petites parcelles agricoles favorisent l'abondance des pollinisateurs

Les petites parcelles agricoles favorisent l'abondance des pollinisateurs | EntomoNews | Scoop.it
Une équipe internationale de chercheurs du CNRS et de l'Inra montre pour la première fois qu'un paysage agricole fait de petites parcelles – donc avec davantage de bordures de champs – favorise l'abondance des pollinisateurs et la reproduction des plantes. L'étude suggère aussi qu'une plus grande diversité des cultures n'a pas forcément d'effet positif sur le nombre de pollinisateurs, notamment s'il s'agit de culture intensive comme celle du maïs.

 

  • Landscape configurational heterogeneity by small-scale agriculture, not crop diversity, maintains pollinators and plant reproduction in western Europe | Crop heterogeneity affects pollination | Proceedings of the Royal Society of London B: Biological Sciences, 14.02.2018 http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/285/1872/20172242
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L’autopollinisation, une stratégie toujours gagnante face aux changements globaux ?

L’autopollinisation, une stratégie toujours gagnante face aux changements globaux ? | EntomoNews | Scoop.it

Laboratoire Evolution et Diversite Biologique. UMR 5174 (UPS, CNRS, ENFA). « L’autopollinisation, une stratégie toujours gagnante face aux changements globaux ? [Nathalie Escaravage & André Pornon] »


« Parmi les scénarios évolutifs de réponse des plantes au déclin des pollinisateurs et à la fragmentation des populations, il y a l’évolution vers l’autopollinisation spontanée agissant comme une « assurance reproductive »

[...]



 Référence

"High lifetime inbreeding depression counteracts the reproductive assurance benefit of selfing in a mass-flowering shrub", C. E.L. Delmas, P-O. Cheptou, N. Escaravage & A. Pornon, BMC Evolutionary Biology , nov 2014.


[Image] Flower and patch structure of Rhododendron ferrugineum


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Des fossiles révèlent des relations plantes-insectes au Jurassique

Des fossiles révèlent des relations plantes-insectes au Jurassique | EntomoNews | Scoop.it

Les Insectes.Biz. « Une équipe internationale a analysé les interactions plantes-arthropodes du Jurassique de sur des fossiles australiens.

Les plantes fossilisés ont été inspectées avec des marques de morsure pour déterminer les relations insectes-plantes pendant l’ère jurassique.

«Nous nous sommes donné un très bon aperçu », a indiqué la paléo-entomologiste Sarah Martin.

« C’est vraiment une relation très importante entre les plantes et les arthropodes à un moment très important dans l’évolution des deux groupes . Les Insectes devenaient très modernes dans le Jurassique et le Crétacé. »

 » Les plantes du jurassique devenaient très moderne juste avant le début des angiospermes [ plantes à fleurs ] , donc il y avait des choses intéressantes qui se passaient dans les deux groupes .

Cela nous montre qu’il y avait une assez une grande diversité dans l’alimentation des stratégies chez les arthropodes à l’époque et les plantes elles-mêmes ont un certain nombre de stratégies pour faire face à cela.

Cela n’est pas surprenant parce que c’est une très longue relation, les arthropodes ont été reliés aux plantes probablement depuis le Carbonifère et probablement plus tôt. »


[L'étude : The record of Australian Jurassic plant–arthropod interactions  Gondwana Research]

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Symbiose acacia-fourmis : un nouveau niveau dévoilé

Symbiose acacia-fourmis : un nouveau niveau dévoilé | EntomoNews | Scoop.it

BE Allemagne. Les Bulletins Electroniques des Ambassades de France. « L'acacia Acacia hindsii, originaire des forêts tropicales d'Amérique centrale, est un exemple de myrmécophyte [1]. Il héberge des fourmis du genre Pseudomyrmex au creux de ses épines. Les fourmis se nourrissent quasi-exclusivement du nectar de la plante. En contrepartie du gîte et du couvert, les fourmis mutualistes assurent la protection de leur hôte contre les autres insectes et les plantes concurrentes. »


« Des chercheurs de l'Institut Max Planck d'écologie chimique à Iéna (Thuringe) ont découvert un autre bienfait lié à la présence des fourmis. En effet, celles-ci protègent également la plante des microorganismes nuisibles au feuillage. [...] »


[...]


[L'étude] Mutualistic ants as an indirect defence against leaf pathogens - New Phytologist


___________________________________________________________________

[Image] "Ants protect acacia plants against pathogens"


« Mutualistic Pseudomyrmex ferrugineus ants on an acacia plant. » via ScienceDaily


http://www.sciencedaily.com/releases/2014/01/140115113243.htm



« Pseudomyrmex ferrugineus protects the Acacia with its bacteria from pathogens.  » via  Max-Planck-Gesellschaft


http://www.mpg.de/7747062/ants-acacia-plants-pathogens 

   

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La vigne sur le pied de guerre

La vigne sur le pied de guerre | EntomoNews | Scoop.it

Par JP Gené. Le Monde. « C'est la plus vaste collection de ceps au monde. Une mémoire conservée depuis plus de soixante ans entre mer et étang, dans l'Hérault. Plus pour longtemps. Le domaine de Vassal doit déménager. »


« [...] Tout au bout, sur la commune de Marseillan, on rencontre une petite bâtisse d'un étage avec quelques dépendances aux couleurs ocre du pays. Autour, plus de 25 hectares de cépages rangés en parcelles. A chaque pied son piquet de bois et à chaque piquet son étiquette avec le nom, l'origine et l'adresse de l'intéressé. Ils attendent l'hiver avec résignation et l'avenir non sans inquiétude. C'est le domaine de Vassal, la plus grande collection ampélographique (espèces et variétés de vigne) du monde. Un lieu unique qui devrait bientôt déménager, ce qui provoque une certaine agitation dans le vignoble. »


« Le domaine est géré par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), sous la direction de Blaise Genna, la cinquantaine, le regard droit et la moustache en guidon de vélo. Il veille sur un trésor qui est la mémoire génétique de notre vignoble et un hommage à la recherche à l'ancienne. Cette collection est née en 1876 à l'Ecole agronomique de Montpellier, pour trouver des remèdes contre le phylloxéra, un insecte parasite qui dévastait le vignoble. [...] »


[...]


[Image] « Dans ce conservatoire géré par l'INRA, plus de 2600 cépages sont méticuleusement identifiés, étiquetés, classifiés et étudiés. »


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Des poissons dans les rizières : un exemple d’agriculture durable ?

Des poissons dans les rizières : un exemple d’agriculture durable ? | EntomoNews | Scoop.it

Horizon-Durable.ch. « En Chine du Sud, un système agricole traditionnel consiste à associer à la riziculture l’élevage de poissons. Reconnue par la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) comme un modèle exemplaire d’agriculture durable, il restait malgré tout à mesurer scientifiquement les avantages de cette pratique ancestrale, et à comprendre les mécanismes qui sous-tendent sa viabilité. C’est désormais chose faite avec l’étude réalisée par des chercheurs chinois de l’université d’agriculture de Chine du sud. »


[...]


« L’étude a montré que la viabilité et la durabilité de ce système traditionnel s’expliquent par les interactions positives qui résultent de l’association de ces deux écosystèmes :

 

- d’un côté, le poisson agit comme un agent bio-régulateur pour le riz. La présence des carpes est bénéfique pour la riziculture car elle réduit le nombre d’insectes, le risque de maladies et les mauvaises herbes. Le besoin de pesticides s’en trouve ainsi considérablement réduit. En outre, l’azote contenu dans la nourriture pour poissons ainsi que certaines substances présentes dans les excréments des carpes sont récupérés en partie par le riz et par le sol, diminuant de cette façon l’utilisation d’engrais.

 

- inversement, la présence du riz est également bénéfique pour le poisson. Il améliore l’environnement pour les poissons (réduction de la température aquatique, ombres et abris, etc.), il capture l’azote et diminue la concentration d’ammoniaque dans l’eau, enfin, il leur fournit une nourriture plus abondante (les insectes présents sur les plants de riz heurtés par les carpes tombant dans l’eau). »


Bernadette Cassel's insight:


Via Reporterre "Pour la biodiversité, adoptons les bonnes vieilles méthodes agricoles, propose l'ONU


« L’ancienne pratique chinoise de l’élevage de poissons dans les rizières est un exemple de ce que le groupe espère ressusciter : ajouter des poissons à un paddy permet de gérer les insectes nuisibles sans l’utilisation de pesticides, fournit un engrais naturel pour les cultures, nourrit les oiseaux et autres animaux sauvages, et produit un approvisionnement durable en protéine pour les familles de riziculteurs. »


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Ancient 'fig wasp' lived tens of million years before figs / Un ancien pollinisateur du figuier existait avant les figuiers

Ancient 'fig wasp' lived tens of million years before figs / Un ancien pollinisateur du figuier existait avant les figuiers | EntomoNews | Scoop.it

News Bureau | University of Illinois. « CHAMPAIGN, Ill. — A 115-million-year-old fossilized wasp from northeast Brazil presents a baffling puzzle to researchers. The wasp’s ovipositor, the organ through which it lays its eggs, looks a lot like those of present-day wasps that lay their eggs in figs. The problem, researchers say, is that figs arose about 65 million years after this wasp was alive. »


[...]


« Paleoentomologist Sam Heads, of the Illinois Natural History Survey, discovered the fossil of a parasitic wasp that lived in the time of dinosaurs. »


[...]


[Image] « Although it lived roughly 65 million years before the earliest known occurrence of figs, the fossil wasp’s ovipositor closely resembles those of today’s fig wasps. »


[Parviformosus wohlrabeae gen. et sp. nov., Hymenoptera, Pteromalidae]


Bernadette Cassel's insight:


Sur le mutualisme figuier-pollinisateur, un document en ligne de l'UPMC "Les figuiers et leur communauté de chalcidiens : histoire évolutive, coévolution,  écologie des communautés"


Jousselin : Les figuiers et leurs communautés de Chalcidiens

www.edu.upmc.fr/sdv/desdevises/master_sduee/PDFs/Jousselin08.pdf‎



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Les Broméliacées de Guyane : des micro-écosystèmes étudiés à la loupe

Les Broméliacées de Guyane : des micro-écosystèmes étudiés à la loupe | EntomoNews | Scoop.it

 

Des chercheurs du CNRS, de l’IRD et des universités de Toulouse et Clermont-Ferrand ont étudié les écosystèmes nichés dans les réservoirs d’eau de 365 Broméliacées de Guyane. L’ensemble des micro-organismes et insectes présents dans ces plantes ont été répertoriés, et la chaîne alimentaire a été reconstituée. Objectif : voir comment la structure de ces réseaux varie en fonction des modifications environnementales. Une étude vient d’être publiée dans PLOS ONE le 14 août 2013.

 

[...]

 

Référence de la publication :
Food-web structure in relation to environmental gradients and predator-prey ratios in tank-bromeliad ecosystems
Olivier Dézerald, Céline Leroy, Bruno Corbara, Jean-François Carrias, Laurent Pélozuelo, Alain Dejean et Régis Céréghino.
Revue PLOS ONE, 14 août 2013.

Pour accéder à la publication : http://dx.plos.org/10.1371/journal.pone.0071735

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Image :

 

« Larve de libellule présente dans une Broméliacée (Les Broméliacées, plantes typiques de l’Amérique du sud, forment des réservoirs d’eau où se développent micro-organismes et insectes) »

 

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Nouvelles plantes : Peste ou aubaine ?

Nouvelles plantes : Peste ou aubaine ? | EntomoNews | Scoop.it

 

Les plantes nouvellement introduites ou migrantes peuvent en partie servir de festin aux chenilles de papillon locales. Lorsqu’il s'agit de plantes utiles, on se réjouit que les prédateurs soient absents ou discrets. Dans la nature, un enrichissement de leur menu peut cependant être souhaitable parce qu'il pourrait contrer une multiplication invasive des néophytes. Les chercheurs de l'Eawag viennent de mettre au point une méthode permettant de prédire dès l'introduction de nouvelles plantes comment et par quels insectes elles seront intégrées à leur menu.

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Predicting novel trophic interactions in a non-native world.

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23800217

 

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Cette plante, il y a 250 millions d'années, était capable de fermer ses feuilles la nuit

Cette plante, il y a 250 millions d'années, était capable de fermer ses feuilles la nuit | EntomoNews | Scoop.it
Les feuilles de plantes vieilles de 250 millions d'années étaient capables de se refermer la nuit sur elles-mêmes, comme l'attestent des traces d'attaques d'insectes dont le motif est symétrique.
 
Cette plante, vieille de 250 millions d'années, était déjà capable de fermer ses feuilles la nuit

Par Joël Ignasse le 15.02.2023

 

C'est la preuve la plus ancienne de ce type de comportement chez les plantes. Ce sont des traces d'attaques d'insectes qui ont permis de le révéler.

 

 

[Image] Graphical abstract

En haut à gauche : Feuille fossilisée de Gigantoptéride portant des trous symétriques dus à une attaque d'insecte.

Current Biology/Feng et al
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Les fleurs qui perdent leurs odeurs, c’est grave chercheur ?

Les fleurs qui perdent leurs odeurs, c’est grave chercheur ? | EntomoNews | Scoop.it
Une étude d’un laboratoire marseillais montre que la sécheresse modifie l’odeur des fleurs et leur interaction avec les pollinisateurs.

 

Par Agathe Perrier, le 23 septembre 2022

 

Après un été particulièrement chaud, marqué par des vagues de chaleur, voilà une étude qui tombe à pic. Elle n’a pourtant pas été réalisée sous ces chaudes températures mais en 2018. « Notre but était de voir si une modification de la pluviométrie pouvait entraîner un changement sur l’odeur des fleurs, la production de nectar et les interactions avec les pollinisateurs », résume Benoît Geslin, chercheur et maître de conférences à l’IMBE (Institut méditerranéen de la biodiversité et d’écologie marine et continentale).

 

Pour tester cette hypothèse, l’équipe a investi le massif de l’Étoile, au nord de Marseille. Là se trouve depuis 2014 la plateforme Climed, qui simule le régime de précipitations attendu en 2050. -30% de pluie en théorie, -15% dans les faits (bonus). Une sécheresse modérée donc, qui a toutefois surpris le scientifique. « On ne s’attendait pas à avoir un résultat aussi fort », reconnaît-il.

 

Moins d’odeurs, moins de visites

 

(...)

  

----------

NDÉ

L'étude :

 

 

[Image] The CLIMED facility in the Massif de l’Étoile north of Marseille, France (43°22′N, 5°25′E; June 2018). Foreground, left: drought plot, where gutters exclude up to 30% of rainfall and the water is carried away. Foreground, right: control plot, in which gutters are placed upside down and rainfall reaches vegetation or the ground.

 

 

Précédemment :

 

→ Changement climatique : les abeilles déboussolées par la nouvelle odeur des fleurs - De theconversation.com - 13 juin 2019, 12:19

 

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Certaines fleurs disposent d'un mécanisme qui leur permet de distribuer progressivement leur pollen pour être pollinisées plus efficacement par les abeilles

Certaines fleurs disposent d'un mécanisme qui leur permet de distribuer progressivement leur pollen pour être pollinisées plus efficacement par les abeilles | EntomoNews | Scoop.it

Kathleen Kay, chercheuse en écologie et biologie évolutionniste, publie les résultats de ses travaux sur la stratégie de pollinisation des fleurs avec deux ensembles d’anthères, dans une étude publiée le 23 décembre 2020 dans la revue Proceedings of the Royal Society B.

Plantes à fleurs : « l'abominable mystère » de Darwin s'éclaircit - Science & Vie. Par O.C-, 17.01.2021 (abonnés)

Pour comprendre, le rôle de ces deux types d’anthères distincts, Kathleen Kay a étudié deux espèces de fleurs Clarkia : C. unguiculata (clarkia élégante) et C. cylindrica (clarkia mouchetée).

 

 

Traduction du résumé :

 

L'hétérantherie, la présence de deux ou plusieurs types d'anthères dans la même fleur, est taxonomiquement répandue parmi les angiospermes pollinisés par les abeilles, mais elle a intrigué les botanistes depuis Darwin. Nous testons deux hypothèses concurrentes pour son évolution : l'hypothèse de longue date de la "division du travail", qui postule que certaines anthères sont spécialisées dans les récompenses alimentaires pour les abeilles tandis que d'autres sont spécialisées dans la pollinisation clandestine, et notre nouvelle hypothèse selon laquelle l'hétérantherie est un moyen de libérer progressivement le pollen qui maximise la délivrance du pollen. Nous examinons l'évolution de l'hétérantherie et des traits associés dans le genre Clarkia (Onagraceae) et étudions les interactions plante-pollinisateur chez deux espèces de Clarkia hétéranthères. Au sein des espèces, l'hétérantherie est associée à la pollinisation par les abeilles, à la déhiscence retardée et au cripsis de couleur d'un verticille d'anthère, et au mouvement de ce verticille d'anthère lors de la déhiscence. Nos études mécanistes sur les espèces hétéranthériques montrent que les abeilles remarquent, se nourrissent et exportent le pollen de chaque verticille d'anthère lorsqu'il est en déhiscence, et que l'hétérantherie favorise l'exportation de pollen. Nous ne trouvons aucune justification à la division du travail, mais de nombreuses preuves montrent que l'hétérantherie est un mécanisme de présentation progressive du pollen qui a probablement évolué par le biais d'une compétition indirecte entre mâles pour le succès de la reproduction.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] A selection of Clarkia flowers exhibiting heteranthery. Flowers are recently opened, showing the erect conspicuous inner anther whorl and the inconspicuous and reflexed pink, purple or red outer anther whorl. Photos by K. Kay and D. Tataru.

Bernadette Cassel's insight:

 

Les abeilles remarquent, se nourrissent et exportent le pollen de chaque verticille d'anthères lorsqu'il est en déhiscence. L'hétérantherie maximise ainsi le transport du pollen.

 

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Les plantes ont évolué autour des fourmis, développant des moyens de tromper les insectes pour les protéger et répandre leurs graines

Les plantes ont évolué autour des fourmis, développant des moyens de tromper les insectes pour les protéger et répandre leurs graines | EntomoNews | Scoop.it
Une nouvelle étude révèle que les plantes ont évolué en même temps que les fourmis, persuadant les insectes de les protéger et de prendre soin d`elles.

 

En les protégeant, ce sont en réalité les plantes qui ont évolué pour manipuler les fourmis

 

"En observant l’interaction entre les fourmis et certaines plantes, on pourrait penser que c’est à sens unique. Les plantes offrent un abri et des nutriments, tandis que les fourmis viennent récolter les fruits de leurs efforts. Une nouvelle étude a analysé le génome de plantes et de fourmis qui partagent le même écosystème pour découvrir que les plantes ont quelques astuces sous le chapeau.

Pour faire court, les plantes ont évolué autour des fourmis, développant des moyens de tromper les insectes pour les protéger et répandre leurs graines."

 

Par Guru Med, 14.11.2018

  

 

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Après la fin des dinosaures, la vie est repartie plutôt vite

Après la fin des dinosaures, la vie est repartie plutôt vite | EntomoNews | Scoop.it
Après le cataclysme planétaire de la fin du Crétacé, qui a eu raison des dinosaures non-aviens et d'innombrables autres espèces vivantes, les écosystèmes se sont reconstitués plus rapidement que prévu dans l'hémisphère sud. En quatre millions d'années, une riche végétation peuplée d'insectes a de nouveau envahi l'Amérique du sud. C'est ce qu'ont découvert des chercheurs qui se sont intéressés aux mangeurs de feuilles...

Par Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences, 10.11.2016

 

[Image] Une feuille fossilisée trouvée en Patagonie, dans l'extrême sud de l'Argentine, qui a visiblement bien nourri une larve d'insecte. Le festin s'est passé entre - 67 et - 66 millions d'années, la période analysée dans cette étude. Crédit : Michael Donovan

 

[L'étude] Rapid recovery of Patagonian plant–insect associations after the end-Cretaceous extinction : Nature Ecology & Evolution, 07.11.2016 http://www.nature.com/articles/s41559-016-0012

                    

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Des odeurs pour lutter contre les insectes ravageurs des cultures

Des odeurs pour lutter contre les insectes ravageurs des cultures | EntomoNews | Scoop.it

INRA. « Des chercheurs de l’Inra de Rennes1 ont mis en évidence le rôle des odeurs issues des plantes dans la lutte contre les insectes ravageurs des cultures. Une alternative à l’utilisation de pesticides, testée sur la mouche du chou. »


Via Chambre d'agriculture de région Pays de la Loire, Isabelle Pélissié, Sylvain Rotillon
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New plant species a microcosm of biodiversity / Découverte d'une nouvelle plante servant d'abri à 40 ou 50 espèces d'insectes

New plant species a microcosm of biodiversity / Découverte d'une nouvelle plante servant d'abri à 40 ou 50 espèces d'insectes | EntomoNews | Scoop.it

Phys.org. « Biologists working in the Andes mountains of Ecuador have described a new plant species, a wild relative of black pepper, that is in itself a mini biodiversity hotspot. The new species, Piper kelleyi, is the sole home of an estimated 40-50 insect species, most of which are entirely dependent on this plant species for survival. This discovery is part of a larger project which focuses on the influence of plant-produced chemical compounds on biodiversity. The study was published in the open access journal PhytoKeys »


[L'étude] Piper kelleyi, a hotspot of ecological interactions and a new species from Ecuador and Peru

[Image] « This is the newly described species of wild black pepper, Piper kelleyi, with some of the insects that depend on it for their survival, including the herbivorous caterpillar (lower right) that feeds only on this species, and examples of the predatory wasps (center right) and flies (upper right) that attack the caterpillars. The caterpillar is ca. 1 cm long, the wasp is ca. 2.5 mm long, and the fly is ca. 0.8 mm long. Credit: E.J. Tepe (plant), C. Morrison (caterpillar), J.B. Whitfield (wasp), and D.J. Incl‡n (fly) »



Bernadette Cassel's insight:


Les biologistes qui travaillent en Équateur dans la Cordillère des Andes ont décrit une espèce nouvelle de plante, une espèce sauvage de poivre noir, qui est un véritable microcosme de biodiversité. Cette nouvelle espèce, Piper kelleyi, est le seul abri pour environ 40-50 espèces d'insectes, dont la plupart dépendent entièrement de cette plante pour leur survie. Cette découverte fait partie d'un projet plus vaste qui étudie l'influence sur la biodiversité des composés chimiques produits par des plantes. L'étude a été publiée dans la revue en libre accès PhytoKeys.


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Comment se maintient la biodiversité en forêt tropicale primaire?

Comment se maintient la biodiversité en forêt tropicale primaire? | EntomoNews | Scoop.it

Humanité et Biodiversité. « L'hypothèse dite "Janzen-Connell" suggère que les espèces comme les insectes herbivores et les pathogènes fongiques maintiennent une forte diversité en élevant leur efficacité à l'encontre des espèces végétales tendant à développer leurs populations. En gros, plus une plante tend à devenir commune, plus elle est attaquée. »


[...]


« L'étude fournit un test global de l'hypothèse Janzen-Connell et démontre le rôle crucial que les insectes et les agents pathogènes du sol ont à la fois dans la structuration des communautés de plantes tropicales et dans le maintien de leur diversité. »


[L'étude] Pathogens and insect herbivores drive rainforest plant diversity and composition

 

[Article dans Nature] Plant killers protect rainforest diversity


Via algrappe
Bernadette Cassel's insight:


http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature12911.html   

    

http://www.nature.com/news/plant-killers-protect-rainforest-diversity-1.14572  

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Une nouvelle et énigmatique espèce de guêpe fossile

Une nouvelle et énigmatique espèce de guêpe fossile | EntomoNews | Scoop.it

IRIB. « Publiant leurs travaux dans la revue Cretaceous Research, des chercheurs américains et britanniques ont découvert au Brésil le fossile d'une guêpe parasite, une espèce jusqu'à présent inconnue, qui vivait il y a quelque 115 millions d'années »


[...]


« Cette nouvelle espèce présente une tarière - organe qui permet à la femelle de pondre ses œufs dans un organisme hôte - semblable à celle des actuelles guêpes des figues. Mais pour l'instant, les chercheurs ignorent quelles étaient exactement les cibles de cette guêpe. "Il n'existe aucune trace de l'existence de figues à cette époque, et les études moléculaires les plus récentes ne situent pas les figues aussi loin [dans le passé]", souligne Heads. »


[...]


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A new parasitoid wasp (Hymenoptera: Chalcidoidea) from the Lower Cretaceous Crato Formation of Brazil: The first Mesozoic Pteromalidae


crédits photo : Nathan Barling and Sam Heads


[Parviformosus wohlrabeae gen. et sp. nov., Hymenoptera, Chalcidoidea, Pteromalidae]

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS :

Ancient 'fig wasp' lived tens of million years before figs / Un ancien pollinisateur du figuier existait avant les figuiers


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Opération Cymbalaire : Quelle pollinisation en agglomération ?

Opération Cymbalaire : Quelle pollinisation en agglomération ? | EntomoNews | Scoop.it
Par Lisa Garnier. Vigie Nature. « Opération Cymbalaire, le temps de la moisson »  
    

« [...] L’Opération Cymbalaire interroge sur l'investissement des plantes à produire des fleurs pour attirer les insectes pollinisateurs en fonction de leur lieu de vie : en grande agglomération, la densité en insectes est plus faible, est-il rentable pour une plante (en termes de nombre de graines produites) de mettre beaucoup d'énergie à faire de « belles » fleurs aux yeux des pollinisateurs ? Il semble que non. Les cymbalaires poussant en grande agglomération possèdent des pétales de 1,5 mm en moyenne plus petits que celles d'agglomération inférieure à 5000 habitants. Et ce, dès le printemps. »


« Notons que la cymbalaire est tout de même pollinisée. Trois collections du Suivi Photographique des Insectes POLlinisateurs (SPIPOLL) le prouvent ! J’y ai comptabilisé 10 espèces d’insectes différents : un bourdon (genre Bombus), quatre abeilles sauvages (une anthidie, une andrène, une halicte, une mégachile), l’abeille domestique (Apis mellifera), des fourmis et un Gendarme (Pyrrhocoris apterus). Une collection intéressante est celle qui a été réalisée au cœur de Paris sur la montagne Sainte-Geneviève : pendant 20 minutes, aucun insecte n'a été pris en photo sur la cymbalaire. Cette donnée d'absence va dans le sens des résultats de Nathalie Machon. Mais avec une seule donnée, on ne peut pas faire de statistiques. »


« Cependant, qui nous dit que c'est bien par manque de pollinisateurs que les cymbalaires ont évolué vers des plantes productrices de petites fleurs ? Et si c'était dû à un manque de nutriments dans les brèches urbaines des grandes agglomérations ? Afin d'en avoir le cœur net, Nathalie Machon se propose de faire pousser, au printemps prochain, au Muséum national d'Histoire naturelle, des cymbalaires dont les graines proviennent de toute la France. En grandissant dans le même environnement, avec les mêmes ressources, ces cymbalaires auront tous les nutriments à disposition pour fabriquer de grandes fleurs. Si des différences de taille de pétales persistent, alors les chercheuses auront mis à jour une évolution du système de reproduction des cymbalaires en fonction de leur habitat probablement en lien avec leur disponibilité en pollinisateurs. »


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L’importance des odeurs chez les plantes-hôtes

L’importance des odeurs chez les plantes-hôtes | EntomoNews | Scoop.it


Les odeurs d’une plante hôte constituent des entités d’informations non miscibles- La composition des mélanges et leur concentration sont importants pour le Sphinx du Tabac.


[...]


Citation : Späthe A, Reinecke A, Haverkamp A, Hansson BS, Knaden M (2013) Host Plant Odors Represent Immiscible Information Entities - Blend Composition and Concentration Matter in Hawkmoths. PLoS ONE 8(10) : e77135. doi:10.1371/journal.pone.0077135


[Manduca sexta, Lepidoptera, Sphingidae]

Bernadette Cassel's insight:


→ Host Plant Odors Represent Immiscible Information Entities - Blend Composition and Concentration Matter in Hawkmoths

http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0077135



(Image : Manduca sexta http://www7.inra.fr/papillon/sphingid/textfr/m_sexta.htm)


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Identification d'un mécanisme de sanction entre des fourmis et leurs plantes hôtes

Identification d'un mécanisme de sanction entre des fourmis et leurs plantes hôtes | EntomoNews | Scoop.it

Il existe dans la nature de nombreuses formes de mutualisme entre un animal et une plante, les deux partenaires bénéficiant de la présence de l'autre. Bien que les interactions mutualistes génèrent des bénéfices pour les deux partenaires, elles n'en sont pas moins la source de conflits. Des chercheurs du CNRS, de l'Université Toulouse III- Paul Sabatier et de l'IRD viennent d'observer une interaction originale de sanction entre une plante et une fourmi : en Guyane, la plante Hirtella physophora est capable de sanctionner ses fourmis locataires qui l'empêchent de fleurir. Ces résultats illustrent l'importance des mécanismes de sanction qui permettent d'empêcher un partenaire mutualiste de devenir parasite. Ce travail est publié le 12 juillet 2013 dans la revue Evolutionary Biology.

 

[...]

 

Image :

« Une ouvrière d'Allomerus decemarticulatus en train de découper un bouton d'Hirtella physophora

 

Références :

Malé PJG, Ferdy JB, Leroy C, Roux O, Lauth J, Avilez A, Dejean A, Quilichini A & Orivel J. 2013. Retaliation in response to castration promotes a low level of virulence in an ant-plant mutualism. Evolutionary Biology.


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SUR LE MÊME SUJET :


Quand la fourmi joue le parasite, la plante la ramène à l'ordre | ICI.Radio-Canada.ca
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2013/07/12/001-plantes-fourmis-relation.shtml


Bernadette Cassel's insight:

 

SUR ENTOMONEWS :

Une fourmi qui fait grandir, fleurir et fructifier sa plante hôte


Christian Allié's comment, July 12, 2013 11:49 AM
S'agissant de respect....À quoi bon le langage?
Sapiens Sapiens si tu savais la valeur de la parole donnée...!