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La drosophile, un nouveau modèle pour étudier les maladies neurodégénératives à prions

La drosophile, un nouveau modèle pour étudier les maladies neurodégénératives à prions | EntomoNews | Scoop.it
Des chercheurs de l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse et de l’Inra et leurs collègues de l’université de Cambridge montrent, pour la première fois, que des prions de mammifères peuvent se propager chez un organisme modèle, la mouche du vinaigre, Drosophila melanogaster, tout en conservant l’ensemble de leurs propriétés biologiques. Ces travaux, publiés dans la revue Brain, le 08 juillet 2018, font de cet insecte un nouvel hôte d’intérêt pour étudier les mécanismes de réplication des prions afin de mieux comprendre les processus qui conduisent aux maladies neurodégénératives.

 

INRA - Drosophile propagation prions, 09.07.2018

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

via Recherche animale sur Twitter, 10.07.2018 :

 

"Maladie #neurodégénérative #Alzheimer: l'Ecole #Vétérinaire de Toulouse et @Inra_France ont montré que le #prion des #mammifères pouvait se répliquer chez un #insecte, la #drosophile. Elle devient un modèle animal intéressant https://t.co/sljHm6B3w5 #ENVT #PrP… https://t.co/j1wImMVY4V"


https://twitter.com/recherche_anima/status/1016667119885410311

 

 

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Une protéine-prion, gardienne du souvenir

Une protéine-prion, gardienne du souvenir | EntomoNews | Scoop.it
Kausik Si s'est intéressé à la mémoire de la mouche drosophile, chez laquelle il avait déjà découvert un prion analogue à CEPB : Orb2.

 

Par Florence Rosier 

Publié le 24 février 2014 à 16h52, modifié le 24 février 2014

 

"Comment nos expériences marquantes, au lieu de s’évanouir, se gravent-elles dans notre mémoire ? Publiée le 11 février dans PLoS Biology, une étude américaine confirme, chez la mouche amoureuse, l’importance d’une protéine-prion dans le stockage durable du souvenir – importance soupçonnée aussi chez l’homme.

 

Les protéines-prions sont des Janus tapis dans le cerveau. A cause de leurs pouvoirs dévastateurs pour les neurones, les prions de mammifères ont sinistre réputation. Les plus connus provoquent de redoutables pathologies transmissibles, comme la maladie de Creutzfeldt-Jakob. D’autres « prions like » sont en cause dans des affections non transmissibles, telle la maladie d’Alzheimer.

 

Pourtant, les prions ont aussi un rôle physiologique. Depuis 2003, un prion non pathogène est à l’étude dans le stockage mnésique. Kausik Si, aujourd’hui à l’université de médecine du Kansas (Missouri), a émis cette hypothèse lorsqu’il était post-doctorant dans le laboratoire du Prix Nobel Eric Kandel, à l’université Columbia (New York)."

(...)

 

-------

NDÉ

L'étude

 

 

[Image] Tob (green) binds and increases the amount of monomeric Orb2A (red), which facilitates conformational change and oligomerization of Orb2 (yellow).

Image Credit: Nicolle Rager Fuller, Sayo-Art.

 

via The Proteins behind the Persistence of Memory

 PLOS Biology https://journals.plos.org/plosbiology/article?id=10.1371/journal.pbio.1001787

 

Bernadette Cassel's comment, January 4, 12:34 PM
Scoop mis à jour (ajout d'un extrait, du lien vers l'étude et remplacement de l'image)