Kausik Si s'est intéressé à la mémoire de la mouche drosophile, chez laquelle il avait déjà découvert un prion analogue à CEPB : Orb2.
Par Florence Rosier
Publié le 24 février 2014 à 16h52, modifié le 24 février 2014
"Comment nos expériences marquantes, au lieu de s’évanouir, se gravent-elles dans notre mémoire ? Publiée le 11 février dans PLoS Biology, une étude américaine confirme, chez la mouche amoureuse, l’importance d’une protéine-prion dans le stockage durable du souvenir – importance soupçonnée aussi chez l’homme.
Les protéines-prions sont des Janus tapis dans le cerveau. A cause de leurs pouvoirs dévastateurs pour les neurones, les prions de mammifères ont sinistre réputation. Les plus connus provoquent de redoutables pathologies transmissibles, comme la maladie de Creutzfeldt-Jakob. D’autres « prions like » sont en cause dans des affections non transmissibles, telle la maladie d’Alzheimer.
Pourtant, les prions ont aussi un rôle physiologique. Depuis 2003, un prion non pathogène est à l’étude dans le stockage mnésique. Kausik Si, aujourd’hui à l’université de médecine du Kansas (Missouri), a émis cette hypothèse lorsqu’il était post-doctorant dans le laboratoire du Prix Nobel Eric Kandel, à l’université Columbia (New York)."
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NDÉ
L'étude
[Image] Tob (green) binds and increases the amount of monomeric Orb2A (red), which facilitates conformational change and oligomerization of Orb2 (yellow).
Image Credit: Nicolle Rager Fuller, Sayo-Art.
via The Proteins behind the Persistence of Memory
PLOS Biology https://journals.plos.org/plosbiology/article?id=10.1371/journal.pbio.1001787
via Recherche animale sur Twitter, 10.07.2018 :
"Maladie #neurodégénérative #Alzheimer: l'Ecole #Vétérinaire de Toulouse et @Inra_France ont montré que le #prion des #mammifères pouvait se répliquer chez un #insecte, la #drosophile. Elle devient un modèle animal intéressant https://t.co/sljHm6B3w5 #ENVT #PrP… https://t.co/j1wImMVY4V"
https://twitter.com/recherche_anima/status/1016667119885410311