La rapidité avec laquelle nos modes de vie moderne et nos systèmes économiques façonnent l’évolution est décrite dans une série d’études scientifiques publiées le mois dernier ainsi que dans une nouvelle recherche menée par Marina Albert et son équipe de l’université de Washington. Elles laissent peu de place au doute quant au fait que les humains sont responsables de l’émergence de nouvelles et très rapides formes d’évolutions.
Par GuruMed, GuruMeditation, 13.02.2017
"... Dans les zones urbaines, où l’impact humain est le plus évident, de nombreuses études ont montré que les plantes et les animaux, natifs et introduits, évoluent en réponse à la transformation humaine de l’environnement.
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Il y a, par exemple, un célèbre cas de ce que l’on appelle le “mélanisme industriel”. Cela a entrainé une baisse spectaculaire du nombre de papillons de couleur claire en Angleterre pendant les années 1800, lorsque l’industrialisation a entrainé des fumées qui ont noirci et dégradé les troncs d’arbres, camouflant les individus de couleur foncée de leurs prédateurs, les oiseaux. Mais quand cette pollution a finalement été nettoyée dans les années 1970, la situation s’est inversée et les papillons de couleur sombre ont commencé à être visible de leur prédateur, changeant leur population en conséquence."
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Les dizaines d’études recensant les modifications qu’engendrent l’activité humaine compilées par Andrew P Hendry (université McGill), Kiyoko M. Gotanda (université de Cambridge) et Erik I. Svensson (université Lund) publiées dans Philosophical Transactions of the Royal Society B : Human influences on evolution, and the ecological and societal consequences et l’étude de Marina Albert de l’université de Washington publiée dans PNAS : Global urban signatures of phenotypic change in animal and plant populations.
[Image] Light (typica) and dark (carbonaria) morphs of the peppered moth (Biston betularia). Crédit : Ilik Saccheri
via The Same Gene Blackens Moths And Colors Butterflies | IFLScience, 02.06.2016 http://www.iflscience.com/plants-and-animals/one-gene-blackens-moths-and-colors-butterflies/