C'est en s'abreuvant dans les flaques d'eau qui se forment dans les champs que les insectes s'intoxiqueraient | EntomoNews | Scoop.it

« ­­­Un jeune chercheur québécois est le premier au monde à mettre le doigt sur une des causes de la disparition massive des abeilles à l’échelle planétaire. Après deux étés à étudier les champs montérégiens, Olivier Samson-Robert, de l’Université Laval, est convaincu que le tueur se cache dans les flaques d’eau des champs. »

 

« Un tueur d’abeilles croupit dans les flaques » Par Anne Caroline Desplanques, 31.03.2014

 

[Image] « Récipiendaire de la Bourse Laure Waridel, le jeune biologiste Olivier Samson-Robert étudie l'impact des néonicotinoïdes sur les abeilles, pour lui c'est en s'abreuvant dans les flaques d'eau qui se forment dans les champs que les insectes s'intoxiquent tout au long de la saison estivale. »

 

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Scoop mis à jour au 01.12.2014 :

 

 

Résumé (traduction) :

 

Ces dernières années, les populations d'abeilles domestiques et d'autres pollinisateurs ont été signalées comme étant en déclin dans le monde entier. Un certain nombre de facteurs de stress ont été identifiés comme des facteurs contributifs potentiels, notamment l'utilisation prophylactique extensive d'insecticides néonicotinoïdes, qui sont très toxiques pour les abeilles, dans l'agriculture.

 

Si de multiples voies d'exposition à ces insecticides systémiques ont été documentées pour les abeilles, la contamination par l'eau des flaques d'eau n'a pas été étudiée. Dans cette étude, nous avons utilisé une méthode multi-résidus basée sur la LC-MS/MS pour analyser des échantillons d'eau de flaque prélevés dans le champ pendant la plantation du maïs traité et un mois plus tard. Si les abeilles domestiques devaient recueillir et boire l'eau de ces flaques, nos résultats ont montré qu'elles seraient exposées à divers pesticides agricoles. Tous les échantillons d'eau prélevés dans les champs de maïs étaient contaminés par au moins un composé néonicotinoïde, même si la plupart contenaient plus d'un insecticide systémique. Les concentrations de néonicotinoïdes étaient plus élevées au début du printemps, ce qui indique que l'émission et la dérive de poussières contaminées pendant les semailles augmentent les niveaux de contamination des flaques. Bien que le risque global moyen aigu de l'eau potable provenant de flaques soit relativement faible, les concentrations de néonicotinoïdes variaient de 0,01 à 63 µg/L et étaient suffisantes pour provoquer potentiellement un large éventail d'effets sublétaux chez les individus et les colonies.

 

Nos résultats suggèrent également que l'évaluation des risques liés aux ressources en eau des abeilles mellifères sous-estime l'exposition des butineuses et, par conséquent, calcule mal le risque. En fait, nos données montrent que les abeilles domestiques et les pollinisateurs indigènes sont confrontés à une exposition cumulée sans précédent à ces insecticides en raison des résidus combinés dans le pollen, le nectar et l'eau. Ces résultats ne font pas que documenter l'impact de cette voie d'exposition pour les abeilles domestiques, ils ont également des implications pour la culture d'une grande variété de cultures pour lesquelles l'utilisation extensive de néonicotinoïdes est actuellement encouragée.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)


Via Hubert MESSMER