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Pollution aux perfluorés : une présence dans les eaux de surface "généralisée"

Pollution aux perfluorés : une présence dans les eaux de surface "généralisée" | EntomoNews | Scoop.it
Ces «produits chimiques éternels», présents dans de nombreux produits et dangereux pour la santé, ont été retrouvés dans la quasi-totalité des rivières, lacs ou étangs de l’Hexagone, selon une étude de Générations futures publiée ce jeudi. Une pollution probablement sous-estimée, d’après l’ONG, qui demande un renforcement de la surveillance de ces substances.

 

par Coralie Schaub

publié le 12 janvier 2023 à 10h00
 

"La pollution des eaux de surface (rivières, lacs, étangs…) par les substances perfluoroalkylées (PFAS) «est généralisée sur le territoire français» et «probablement très sous-estimée dans certains départements», alerte un rapport de l’ONG Générations futures publié ce jeudi. Les PFAS, ce sont ces produits chimiques perfluorés sortis de l’ombre en 2019 grâce au film Dark Waters, qui restent très longtemps dans l’environnement comme dans nos corps et sont dangereux pour notre santé (cancers, impacts sur les systèmes immunitaire, reproducteur et hormonal, diminution de la réponse immunitaire aux vaccins…).

 

Soit une famille de plus de 4 700 molécules dont les propriétés physico-chimiques (résistance aux chaleurs intenses ou aux acides, capacité à empêcher l’eau et les graisses de pénétrer dans les produits…) expliquent leur présence dans moult objets et applications industrielles : textiles (vêtements «outdoor», ameublement…), emballages alimentaires en papier et carton, certains cosmétiques, médicaments, pesticides ou ustensiles de cuisine (notamment les poêles anti-adhésives), mousses anti-incendie, imperméabilisants, isolants de fils électriques, cires à parquet, vernis et peintures…

 

On le savait déjà, tous les milieux sont désormais contaminés par ces substances qualifiées de «produits chimiques éternels» : eaux, sols, air, sédiments, organismes vivants… Face à une inquiétude croissante quant à l’omniprésence et la dangerosité de ces produits, confortée par de plus en plus d’études scientifiques, «des obligations de surveillance des PFAS dans les eaux de surface ont été adoptées ces dernières années aux niveaux européen et national», rappelle Générations futures. Depuis avril 2022, la France prévoit le suivi de cinq PFAS dans les eaux de surface (PFOS, PFOA, PFHxA, PFDA, PFHS)."

(...)

 

[Image] Les sociétés Arkema et Daikin près de Lyon sont accusées de pollution aux perfluorés, notamment sur le stade de football municipal, le long du Rhône. (Nicolas Liponne /Hans Lucas. AFP)

 

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NDÉ

L'étude

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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Des traces d'antidépresseurs dans les cours d'eau modifient le comportement des écrevisses

Des traces d'antidépresseurs dans les cours d'eau modifient le comportement des écrevisses | EntomoNews | Scoop.it

"Un antidépresseur fréquemment détecté dans les cours d’eau pourrait influencer le comportement des écrevisses mais aussi nuire à leur santé et à l'environnement."

 

De Douglas Main
Publication 17 juin 2021 à 16:41 CEST
 

"Les antidépresseurs faits pour soigner les êtres humains peuvent aussi affecter les animaux aquatiques quand ils se retrouvent dans les cours d’eau.

 

Dans un article publié le 15 juin 2021 dans la revue Ecosphere, des chercheurs annoncent avoir découvert que les écrevisses exposées à des quantités modérées de citalopram, un antidépresseur commercialisé en France sous le nom de Seropram (Celexa aux États-Unis), passent considérablement plus de temps à fureter à la recherche de nourriture et moins de temps à se cacher. Cette modification du comportement pourrait les rendre plus vulnérables aux prédateurs et, avec le temps, avoir d’autres effets sur l’écosystème des torrents et des ruisseaux."

(...)

 

  • Exposure to a common antidepressant alters crayfish behavior and has potential subsequent ecosystem impacts - Reisinger - 2021 - Ecosphere,
    Freshwater Ecology, 15.06.2021
    https://esajournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ecs2.3527

 

[Image] L’écrevisse américaine (Faxonius limosus) devient nettement plus audacieuse quand elle est exposée à des quantités modérées d’un certain antidépresseur qu’on détecte souvent dans la nature et cela augmente potentiellement le risque qu’elle soit mangée par un prédateur.

Photographie de Joel Sartore, National Geographic Photo Ark
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La pire des pollutions humaines a atteint les plus grandes profondeurs de nos océans

La pire des pollutions humaines a atteint les plus grandes profondeurs de nos océans | EntomoNews | Scoop.it
Selon de nouvelles recherches, des “niveaux extraordinairement élevés” de polluants se sont accumulés dans les crustacés vivant dans les plus profondes fosses océaniques du monde.

Image d’entête : une cannette de bière reposant à 3 780 m de profondeur au lieu-dit Enigma Seamount dans la fosse des Mariannes (NOAA Office of Ocean Exploration and Research/ Deepwater Exploration of the Marianas).

Une étude menée par Alan Jamieson de l’Université d’Aberdeen en Écosse révèle que les concentrations de contaminants à des profondeurs de 10 000 mètres dans les fosses étaient “considérablement supérieures à celles documentées dans les régions voisines d’industrialisation lourde”.

 

Par GuruMed. GuruMeditation, 14.02.2017

 

L’étude publiée dans Nature Ecology and Evolution : Bioaccumulation of persistent organic pollutants in the deepest ocean fauna.

 

[Image] Hirondellea gigas, l’une des espèces d’amphipodes analysée dans cette étude et évoluant à des profondeurs comprises entre 6 000 et 11 000 mètres dans la fosse des Mariannes. (Alan Jamieson, Université de Newcastle)

 

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MÊME SUJET :

 

La pollution chimique gagne les abysses - Le Monde, 14.02.2017
http://www.lemonde.fr/pollution/article/2017/02/13/la-pollution-chimique-gagne-les-abysses_5079052_1652666.html

 

"Les crustacés des grands fonds océaniques, que l’on croyait vierges de toute souillure, sont très fortement contaminés par des polluants organiques persistants."

 

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Le virus du chikungunya s'installe aux Antilles

Le virus du chikungunya s'installe aux Antilles | EntomoNews | Scoop.it

Par Jean-Michel Caroit. Le Monde. « Des alertes sanitaires ont été lancées dans les îles du bassin caraïbe, où la maladie, transmise par les moustiques, se propage rapidement. »


« Maladie douloureuse transmise par les moustiques, le chikungunya progresse rapidement dans les Antilles. Apparu pour la première fois dans la région début décembre 2013, dans la partie française de l'île de Saint-Martin, le virus est désormais présent dans une douzaine de pays et de territoires du bassin caraïbe mais aussi en Guyane. »


« Détecté pour la première fois en Tanzanie en 1952, le chikungunya s'est répandu en Afrique, puis dans l'océan Indien. Depuis 2007, le virus a aussi fait son apparition en Europe. »


« Les autorités de Saint-Domingue viennent d'annoncer que l'épidémie a gagné la République dominicaine, principale destination touristique de la région. Des tests réalisés aux Etats-Unis par les centres de contrôle et de prévention des maladies ont confirmé la présence du chikungunya dans les communes de Haina et de Nigua, zone portuaire et industrielle à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la capitale. Selon Flor Paredes, directrice de l'hôpital municipal de Nigua, le nombre de patients touchés par le virus a fortement augmenté ces dernières semaines. »


« "Notre grande bataille a consisté à convaincre la population que les responsables de l'épidémie de chikungunya étaient les moustiques », explique le docteur Paredes. Beaucoup d'habitants pensaient qu'ils étaient victimes d'une pollution chimique causée par une usine. « Un moustique ne peut pas infecter autant de gens si vite », raisonnait Bétania Pérez, une... »

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Les impacts directs et indirects de la pollution chimique sur les individus et les populations d'insectes herbivores sont très peu étudiés

Les impacts directs et indirects de la pollution chimique sur les individus et les populations d'insectes herbivores sont très peu étudiés | EntomoNews | Scoop.it
Population dynamics of herbivorous insects in polluted landscapes


Mikhail V.Kozlov
Current Opinion in Insect Science
Available online 25 October 2022

 

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NDÉ

Traduction

 

Dynamique des populations d'insectes herbivores dans les paysages pollués

 

  1. L'impact de la pollution sur la dynamique des populations d'insectes herbivores n'a pas été suffisamment étudié.
    -
  2. Quelques séries temporelles disponibles proviennent de zones industriellement polluées en Russie.
    -
  3. La pollution diminue la force de la dépendance rapide (stabilisante) de la densité.
    -
  4. Les impacts indirects de la pollution sur les herbivores sont plus variables que les impacts directs.
    -
  5. Une plus grande attention devrait être accordée aux espèces d'insectes se nourrissant de plantes non cultivées.

 

La pollution environnementale est l'une des causes du déclin des insectes dans l'Anthropocène, mais les mécanismes sous-jacents restent obscurs en raison de la rareté des études sur l'impact de la pollution sur les insectes qui abordent les processus dépendant de la densité.

 

De longues séries de données (19-26 ans) ne sont disponibles que pour quelques espèces suivies autour de deux pollueurs industriels dans le nord-ouest de la Russie. Une découverte actuelle particulièrement intéressante est que la pollution industrielle détermine la force relative de la dépendance de la densité rapide (stabilisante) et retardée (déstabilisante) opérant sur une population d'herbivores.

 

La plupart des études portent sur les effets aigus des polluants traditionnels (par exemple, le dioxyde de soufre et les éléments traces) et des dépôts d'azote sur les ravageurs agricoles, alors que les effets de concentrations en situation réelle d'ozone, de particules et de polluants émergents sur les insectes se nourrissant de plantes non cultivées sont inconnus.

 

Les preuves accumulées restent insuffisantes pour prévoir les effets des polluants de portée mondiale sur la dynamique des populations d'insectes herbivores.

 

[...]

 

Bien que la pollution environnementale fasse partie intégrante du changement global, la plupart des recherches portant sur les effets biotiques du changement climatique ne prennent pas en compte les questions de pollution.

 

En outre, la plupart des études portant à la fois sur la distribution des polluants et sur les effets biotiques de la pollution ont négligé la question du changement climatique [2-].

 

Par conséquent, les études explorant les effets combinés de la pollution atmosphérique et du changement climatique restent rares, bien que dans un monde en évolution rapide, les effets de la pollution anthropique sur la dynamique des populations animales puissent être au moins aussi importants que les effets du changement climatique [14-].

 

Je recommande donc d'intensifier les études expérimentales portant sur les effets combinés de la pollution et du climat sur les insectes se nourrissant de plantes. Ces études devraient de préférence explorer les insectes se nourrissant de plantes non cultivées afin d'assurer une meilleure représentation de la diversité taxonomique et fonctionnelle des insectes herbivores dans les données publiées et une plus grande généralité des conclusions qui en découlent.

 

[Image] Le niveau relatif des connaissances (vert : élevé ; jaune : intermédiaire ; rouge : faible) sur les impacts directs et indirects de la pollution chimique sur les caractéristiques individuelles et de population des insectes herbivores.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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Les abysses, un réservoir de polluants

Les abysses, un réservoir de polluants | EntomoNews | Scoop.it
Des substances chimiques polluantes ont été retrouvées à des concentrations spectaculaires dans de petits crustacés présents jusqu'à 10 000 mètres de profondeur, dans des fosses océaniques.

On aurait pu les croire à l'abri des turpitudes du monde. Il n'en est rien : la fosse océanique des Mariannes et celle des Kermadec, dans le Pacifique, sont fortement contaminées par des polluants organiques persistants. C'est ce qu'a constaté une équipe britannique en analysant pour la première fois de petits crustacés prélevés à une profondeur inédite, entre 7 000 et 10 000 mètres de profondeur

 

Par Denis Delbecq. Pour la Science, dans mensuel 522
daté avril 2017

 

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[Image] Les abysses également touchés par la pollution chimique - vidéo Dailymotion, 14.02.2017 http://www.dailymotion.com/video/x5bqd45_les-abysses-egalement-touches-par-la-pollution-chimique_news

(capture d'écran)

 

via http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/les-abysses-egalement-touches-par-la-pollution-chimique_1878919.html


"Des scientifiques ont constaté des niveaux "extraordinaires" de contamination chimique parmi les populations d'amphipodes, petits crustacés des abysses."

 

[L'étude] Bioaccumulation of persistent organic pollutants in the deepest ocean fauna : Nature Ecology & Evolution, 13.02.2017
https://www.nature.com/articles/s41559-016-0051

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À (re)lire :

La pire des pollutions humaines a atteint les plus grandes profondeurs de nos océans - From www.gurumed.org - February 14, 7:23 PM

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Le cerveau des enfants, au risque de la pollution chimique

Le cerveau des enfants, au risque de la pollution chimique | EntomoNews | Scoop.it
L’appel est sans précédent. Dans une « déclaration de consensus » publiée dans la revue Environmental Health Perspectives et présentée mardi 12 juillet, une cinquantaine de chercheurs et de cliniciens américains, spécialistes du développement cérébral, établissent un lien entre polluants environnementaux et augmentation des troubles neuro-comportementaux constatée chez les enfants. Les auteurs, appuyés par neuf sociétés savantes représentant plusieurs dizaines de milliers de scientifiques et de soignants, demandent une révision profonde de la régulation des substances chimiques.

 

Par Stéphane Foucart, Le Monde (abonnés), 13.07.2016

 

→ EHP (Environmental Health Perspectives) – Project TENDR: Targeting Environmental Neuro-Developmental Risks. The TENDR Consensus Statement http://ehp.niehs.nih.gov/EHP358/

 

[Image] Polluants chimiques : les chercheurs s'inquiètent de leur utilisation massive | LeFigaro.fr http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/07/13/25200-polluants-chimiques-chercheurs-sinquietent-leur-utilisation-massive

"Une étude datant de 2014 montre que l'exposition pendant la grossesse à des composés organophosphorés, présents par exemple dans le Roundup de Monsanto ou l'insecticide Malathion, augmente de 60% les risques d'autismes chez l'enfant."

 

 

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