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L'eau en bouteille contient des centaines de milliers de particules de plastique par litre, révèle une étude

L'eau en bouteille contient des centaines de milliers de particules de plastique par litre, révèle une étude | EntomoNews | Scoop.it
La concentration en nanoplastiques est jusqu'à 100 fois plus élevées qu'estimé jusqu'ici, selon les chercheurs, qui ont eu recours à une toute nouvelle technique utilisant des lasers.

 

franceinfo avec AFP
France Télévisions
 
Publié le 09/01/2024 10:05
 
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NDÉ
L'étude
 
 
[Image] Detecting micro-nano plastics in bottled water: sample preparation, SRS imaging, and data analysis.
 
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Lire aussi
 
→ L’eau en bouteille massivement polluée par des nanoparticules de plastique. Publié le 09 janvier 2024, modifié le 10 janvier 2024 https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/01/09/une-nouvelle-methode-d-analyse-revele-la-presence-massive-de-nanoparticules-de-plastique-dans-l-eau-en-bouteille_6209933_3244.html 

"... Les nano- et microparticules de PVC et de polystyrène sont pour leur part plus abondantes à mesure que leur taille diminue, une « caractéristique unique » qui les distingue des autres fragments retrouvés. Une spécificité qui pourrait indiquer une source de contamination en amont du traitement et de l’embouteillage de l’eau, selon les chercheurs, c’est-à-dire une présence sans doute largement ubiquitaire dans l’environnement."

Stéphane Foucart

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Dans Libé Matin du 9 janvier 2024 :

 

"L’eau des bouteilles en plastique contient jusqu’à 100 fois plus de minuscules particules de plastique qu’estimé jusqu’ici. Selon une nouvelle étude publiée dans la revue PNAS, les scientifiques ont comptabilisé en moyenne 240 000 fragments de plastique détectables par litre d’eau, après avoir testé le produit de plusieurs marques populaires"

 

 

Précédemment, sur EntomoNews :

 

  • Nanoplastiques : état des connaissances et impacts sur l'environnement et la santé humaine. - De www.dictionnaire-amoureux-des-fourmis.fr - 20 avril 2023, 18:20

 

  • Les nanoplastiques peuvent remonter la chaîne alimentaire des plantes aux insectes et des insectes aux poissons - De www.sciencedirect.com - 18 septembre 2022, 13:14

 

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Plastiques et insectes : Des signalements de fourmis enchevêtrées dans des fibres synthétiques

Plastiques et insectes : Des signalements de fourmis enchevêtrées dans des fibres synthétiques | EntomoNews | Scoop.it
Plastics and insects: Records of ants entangled in synthetic fibres


Álvaro Luna, Armand Rausell-Moreno, J. Manuel Vidal-Cordero
First published: 18 September 2023

 

Ecological Entomology

 

[Image] Specimens Lasius grandis (a) and Monomorium sp. (b) in which plastic fibres were found entangled in their bodies. Black arrows point to the exact location of the synthetic fibres.

 

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NDÉ

Traduction avec DeepL

 

La pollution plastique est un risque environnemental émergent, car elle peut avoir un impact négatif sur de nombreuses espèces.
Cependant, il reste encore beaucoup à étudier chez les invertébrés terrestres, car les informations sur l'interaction de ce polluant avec les insectes et la faune du sol dans les environnements naturels sont encore limitées.


Nous présentons ici deux espèces de fourmis, Lasius grandis (Forel, 1909) (Hymenoptera : Formicidae) et Monomorium sp. (Hymenoptera : Formicidae), trouvées enchevêtrées dans des fibres synthétiques, respectivement dans la forêt de genêts à balais et dans la forêt de pins canariens de l'île de La Palma (Espagne).


À notre connaissance, il s'agit de l'un des premiers rapports faisant état de fourmis et d'autres insectes enchevêtrés dans des matières plastiques.


Malgré la petite taille de notre échantillon, cette interaction pourrait être plus répandue.


Entre autres effets, les fourmis pourraient transporter de petits fragments de plastique vers différents horizons du sol, mais une meilleure connaissance des fourmis et autres invertébrés du sol interagissant avec les plastiques permettrait d'améliorer notre compréhension de la relation entre ce polluant émergent et la faune du sol dans des écosystèmes plus ou moins exploités par l'homme.

 

Lire aussi

 

→ Ants may be the first known insects ensnared in plastic pollution, 12.10.2023 https://www.sciencenews.org/article/ants-first-insects-ensnared-plastic-pollution

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Les déchets plastiques piègent régulièrement la vie marine, mais même les petites créatures terrestres ne sont pas à l'abri.

 

 

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La salive des chenilles de la Fausse-Teigne de la cire dégrade les sacs en plastique en quelques heures seulement

La salive des chenilles de la Fausse-Teigne de la cire dégrade les sacs en plastique en quelques heures seulement | EntomoNews | Scoop.it
La recherche de nouvelles solutions au problème croissant de la pollution plastique a entraîné les scientifiques sur des pistes intéressantes, notamment dans le sol d'un centre de recyclage japonais et dans les entrailles de vers. Ces recherches ont permis de découvrir des enzymes capables de ronger les matières plastiques avec une grande efficacité, et des scientifiques espagnols viennent d'en découvrir d'autres dans la salive de vers de cire, qui ont la capacité de dégrader des sacs en plastique en quelques heures à température ambiante.

 

Guru Med | 6 Oct 2022

 

"La découverte de ces enzymes découle du travail de Federica Bertocchini, une chercheuse en biologie et apicultrice en Espagne qui est tombée sur une capacité particulière des vers de cire en 2017 (lien ci-dessous). Ces parasites se nourrissent de cire d’abeille et, dans le but de protéger ses ruches de la destruction, Federica Bertocchini a placé des sacs en plastique sur celles-ci en guise de protection.

 

En 40 minutes, les sacs furent criblés de trous. Les sacs en plastique sont fabriqués en polyéthylène, qui représente environ 29 % de la consommation mondiale de plastique et qui est notoirement difficile à décomposer. Le fait que les vers aient eu besoin d’environ 12 heures pour transformer le matériau en un amas vide présente des perspectives intéressantes. Des expériences complémentaires ont montré que les vers digéraient réellement le plastique, au lieu de simplement le mâcher.

 

Mais des questions subsistent quant à la manière dont ce processus se déroule exactement, et les scientifiques cherchent à identifier les mécanismes qui sous-tendent la capacité des vers à dévorer le plastique. Ce qui nous amène à une nouvelle étude publiée cette semaine, menée par Mme Bertocchini et son équipe du Centre de recherche biologique de Madrid.

 

Les scientifiques ont utilisé la microscopie électronique pour analyser la salive des vers de cire ou Fausse teigne de la cire (Galleria mellonella), et ils ont attribué leur appétit pour le plastique à une paire d’enzymes. En quelques heures à température ambiante, ces enzymes ont travaillé de concert pour créer des cratères visibles à la surface du plastique et oxyder simultanément le matériau. En travaillant en tandem de cette manière, l’équipe voit dans cette paire d’enzymes une nouvelle arme contre la dégradation du plastique, qui présente des avantages évidents par rapport à d’autres enzymes aux capacités similaires.

Selon Bertocchini :

Pour que le plastique se dégrade, l’oxygène doit pénétrer dans le polymère (la molécule de plastique). Il s’agit de la première étape de l’oxydation, qui résulte généralement de l’exposition à la lumière du soleil ou à des températures élevées, et qui représente un goulot d’étranglement qui ralentit la dégradation des plastiques comme le polyéthylène, l’un des plus résistants polymères. C’est pourquoi, dans des conditions environnementales normales, le plastique met des mois, voire des années, à se dégrader. Ces enzymes qui viennent d’être découvertes sont les premières et les seules enzymes connues capables de dégrader le plastique polyéthylène en oxydant et en décomposant le polymère très rapidement (après seulement quelques heures d’exposition) sans nécessiter de prétraitement et en travaillant à température ambiante.

Les scientifiques espèrent poursuivre leurs travaux en découvrant les mécanismes qui sous-tendent la capacité des enzymes à dégrader les plastiques. Ils notent qu’il reste encore beaucoup de travail à faire, mais espèrent que cette technologie pourra un jour aider à résoudre le problème croissant de la contamination par le plastique.

 

 

[Image] Galleria mellonella saliva (GmSal) collection and functional study.

Bernadette Cassel's insight:

 

'Galleria mellonella' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=Galleria+mellonella

 

(9 scoops)

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Les nanoplastiques peuvent remonter la chaîne alimentaire des plantes aux insectes et des insectes aux poissons

Les nanoplastiques peuvent remonter la chaîne alimentaire des plantes aux insectes et des insectes aux poissons | EntomoNews | Scoop.it
Quantifying the trophic transfer of sub-micron plastics in an assembled food chain

 

Nanotoday
FazelAbdolahpur Monikh et al.

Available online 9 September 2022

 

"... The food chain consists of three trophic levels, including a primary producer (lettuce, Lactuca sativa), a primary consumer (larvae of black soldier fly, Hermetia illucens ) and an aquatic insectivorous fish (roach, Rutilus rutilus)."

(...)

 

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NDÉ

Traduction :

 

 

Points importants

-

La laitue absorbe des SMP de 250 nm de polystyrène et de chlorure de polyvinyle du sol.
-

Transfert des SMPs de la laitue → insecte → poisson mais aucune bioamplification n'a eu lieu.
-

Le type de polymère influence la biodistribution des SMP dans les organismes.
-

Les SMP s'accumulent principalement dans le foie des poissons.

 

 

Résumé

 

Les plastiques submicroniques (SMP, taille < 1 µm) peuvent être absorbés par les plantes. La question de savoir jusqu'à quel point les SMP peuvent être transférés des plantes dans les réseaux alimentaires soulève de sérieuses inquiétudes.

 

Nous montrons ici que la laitue absorbe dans le sol des SMP de 250 nm marqués au gadolinium en polystyrène (PS) et en chlorure de polyvinyle (PVC). Le type de polymère influence la biodistribution des particules dans la laitue (racines et feuilles) et le nombre de particules transférées des plantes aux insectes se nourrissant de la laitue traitée.

 

Les SMP ont ensuite été transférés des insectes aux poissons se nourrissant d'insectes pour s'accumuler principalement dans le foie des poissons. Aucun Gd n'a été libéré des particules lors de la biotransformation (formation d'une couronne de protéines sur les particules) dans les plantes ou les insectes.

 

Cependant, des ions Gd ont été détectés dans les poissons nourris avec des insectes traités au PS-SMP, ce qui indique une possible dégradation des particules. Aucune bioamplification dans les poissons n'a été détectée pour les deux types de PS-SMP.

 

Nous concluons que les particules de plastique peuvent potentiellement passer du sol aux réseaux alimentaires et que la composition chimique des plastiques influence leur biodistribution et leur transfert trophique dans les organismes.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Graphique du résumé

Bernadette Cassel's insight:

 

Article en français sur le même sujet :

 

→ Une étude montre que les nanoplastiques peuvent passer des plantes aux insectes puis aux poissons https://dailygeekshow.com/pollution-nanoplastiques-chaine-alimentaire/

 

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Polystyrènophagie (bis)

Polystyrènophagie (bis) | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - Épingle publiée dans le n° 198 (3e tr. 2020)

 

"Les déchets de matière plastique se retrouvent partout sur la Planète, en éléments plus ou moins grossiers, pouvant servir de support à une vie animale ou contaminant leur nourriture. Encore un signalement : en Antarctique, sur l’île du Prince Édouard (au sud des Malouines), une plaque de polystyrène « styrofoam » ayant servi de mousse d’isolation dans le bâtiment, échouée sur la plage, s’est révélé porteuse d’un micro-écosystème, comportant des collemboles (entognathes).


Dix-huit d’entre eux, de l’espèce Cryptopygus antarcticus (Isotomidés) furent examinés par Elisa Bergami et ses collaborateurs, de l’université de Sienne (Italie). L’observation au microscope infrarouge à transformation de Fourier révéla des fragment de polyéthylène dans leur tube digestif, difficiles à distinguer des matières organiques mais bien caractérisés.


La plaque de 30 x 30 cm et de 5 cm d’épaisseur était colonisée par des algues, des mousses et des lichens, milieu favorable au collembole. En rapprochant la taille des fragments plastiques de celle de ses mandibules, les chercheurs hypothétisent que l’entognathe grignote et érode ainsi le polystyrène. Le styrofoam est formé d’un agrégat de billes hydrophobes séparées par des espaces remplis d’air, favorables au développement d’un biofilm appétant.


Le polyéthylène n’est pas digéré et ne pourrait avoir d’effets néfastes sur le succès reproductif du collembole qu’indirectement.
Cet animal, en fragmentant le polluant, aide à sa dissémination et à sa transmission le long du réseau trophique.


En tous cas, la présence de détritus de polyéthylène, issus des stations de recherche, des bases aériennes et aussi des installations touristiques, fragilise un peu plus un continent jusque-là préservé des activités humaines et menacé par le réchauffement."


Article source (gratuit, en anglais) : doi.org/10.1098/rsbl.2020.0093

 

  

[Image] Detection of PS traces in Antarctic collembolans.


Précédemment : « Polystyrènophagie ».

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Les moustiques ingèrent du plastique qui se retrouve dans la chaine alimentaire

Les moustiques ingèrent du plastique qui se retrouve dans la chaine alimentaire | EntomoNews | Scoop.it
Des chercheurs britanniques affirment qu’ils ont la première preuve que les microplastiques entrent dans la chaîne alimentaire par voie aérienne via les moustiques. Des larves d’insectes ont été observées en train d’ingérer des particules de microplastiques, qui sont transférées dans la forme adulte. Toute créature qui dévorerait l’insecte serait alors contaminée par du plastique, qui remonterait la chaîne alimentaire jusqu’à ce que la contamination puisse revenir aux humains, la source initiale de pollution plastique.

 

Guru Med | 22 Sep 2018

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Véhiculés par les insectes, les microplastiques contaminent aussi l’air | EntomoNews | Scoop.it - From www.journaldelenvironnement.net - October 13, 2:07 PM

 

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Une mer de plastique 3 fois plus grande que la France

Une mer de plastique 3 fois plus grande que la France | EntomoNews | Scoop.it
Une nouvelle étude révèle que le l'amas de déchets plastique flottant entre Hawaï et la Californie est bien plus large qu’estimé lors de précédentes recherches.

 

Par Aurélia Payelle le 25.03.2018

 

"... Il s'agit avant tout des déchets engendrés par le tourisme : des restes de pique-nique, des emballages de boissons, des mégots ou encore des jeux de plages. Le rejet des eaux usées entraîne également les déchets urbains vers les mers et les océans. Mais une bonne part des déchets retrouvés dans les eaux provient également de la pêche : ce sont des résidus de filets, de cordages ou de nasses. "Les gens voient la quantité de matériel de pêche et pointent du doigt l'industrie de la pêche, mais ils mangent aussi du poisson, explique Laurent Lebreton [l'un des principaux auteurs de l'étude et membre de la fondation Ocean Cleanup] à l'AFP. Ce n'est pas la question d'un secteur ou d'une région, c'est principalement notre mode de vie et de consommation, les plastiques à usage unique, la société du tout-jetable"."

(...)

 

 

[Image] Modelled and measured mass concentration in the Great Pacific Garbage Patch (GPGP)

 

[via] The Pacific Garbage patch is 16 times bigger than we thought, 23.03.2018 https://www.zmescience.com/science/oceanography/pacific-garbage-patch-26235235/

 

The Great Pacific Garbage Patch is a lot bigger than we’ve estimated — and more dangerous in composition.

 

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SUJET PROCHE :

→ Qu’il soit « éthique » ou de masse, le tourisme épuise le monde, 27.03.2018 https://reporterre.net/Qu-il-soit-ethique-ou-de-masse-le-tourisme-epuise-le-monde

 

Bernadette Cassel's insight:
 
 À (re)lire :
 
Cartographie mondiale des déchets marins : 1 333 espèces affectées | EntomoNews | Scoop.it - From www.sciencesetavenir.fr - April 30, 2017 4:55 PM

 

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Polyéthylènophage ?

Polyéthylènophage ? | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Septembre

 

"La Fausse Teigne de la cire Galleria melonella (Lép. Pyralidé) ne digérerait pas le polyéthylène, comme l’avait indiqué un article de Current biology paru le 24 avril 2017, épinglé ici. Dans la même revue, des chercheurs allemands de l’université Johannes Gutenberg de Mayence, contestent la méthode et les conclusions de leurs collègues, rapportant qu’ils ont obtenu le même degré de dégradation du plastique avec un mélange de jaune d’œuf et de hachis de porc.


L’élimination entomologique des sacs plastiques ne serait pas pour demain."


Article source : DOI: 10.1016/j.cub.2017.07.004

 

Photo : chenille de Fausse Teigne de la cire.

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Cartographie mondiale des déchets marins : 1 333 espèces affectées

Cartographie mondiale des déchets marins : 1 333 espèces affectées | EntomoNews | Scoop.it
Une nouvelle base de données compile les données scientifiques sur les déchets marins, qui affecte toujours plus la vie marine.

 

Par Sylvie Rouat le 27.04.2017

 

"Où se concentrent les déchets marins sur la planète ? Quelles espèces et écosystèmes sont menacés? Pour répondre à ces questions, des chercheurs de l’Alfred Wegener Institute ont compilé les études scientifiques sur le sujet pour les réunir en une base de données unique et dresser des cartes globales édifiantes.

 

[...]

 

La pollution des mers par les déchets humains — constitués en majeure partie par des plastiques — est aujourd'hui partout présente, comme le démontre les récentes études qui ont détectés des plastiques jusqu'en Arctique et Antarctique.

 

Mais il est difficile de se faire une idée globale de cette pollution, les études étant morcelées, souvent locales. Trois chercheurs de l’Institut Alfred Wegener pour la recherche polaire et marine (AWI) à Bremerhaven (Allemagne) ont eu l’idée de compiler toutes les données scientifiques publiées sur le sujet (soit 1300 publications) en une base de données unique, accessible à tous à partir de ce portail Internet : the AWI Litterbase".

  

[Image] Crab entangled in abandoned fishing net (credit: NOAA)

 

 

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AJOUT (30.03.2018) :

 

LITTERBASE: Online Portal for Marine Litter
http://litterbase.awi.de/interaction_graph#

 

[Infographie dont espèces les plus affectées par les déchets : poissons, oiseaux marins et crustacés]

 

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Découverte. Pollution : une larve dévore les plastiques résistants

Découverte. Pollution : une larve dévore les plastiques résistants | EntomoNews | Scoop.it
La « larve de la fausse teigne de la cire » va-t-elle sauver nos océans pollués et assainir notre planète dégradée ? Mieux vaut rester prudent, mais la découverte de cette espèce offre de l’espoir. Des chercheurs ont en effet découvert l’existence d’une chenille capable de dévorer le polyéthylène, l'une des matières plastiques les plus résistantes et les plus polluantes, utilisée dans de très nombreux emballages. Leurs travaux ont été publiés dans la revue Current Biology.

 

Par Ambre Amias. Pourquoi Docteur, 25.04.2017

 

[Image] Wax worm chewing plastic

 

"This image shows a wax worm chewing a hole through plastic. Polyethylene debris can be seen attached to the caterpillar."

Credit: Federica Bertocchini, Paolo Bombelli, and Chris Howe

 

[via] A plastic-eating caterpillar | EurekAlert!, 24.04.2017

https://www.eurekalert.org/pub_releases/2017-04/cp-apc041717.php

 

[L'étude] Polyethylene bio-degradation by caterpillars of the wax moth Galleria mellonella: Current Biology http://www.cell.com/current-biology/abstract/S0960-9822(17)30231-2

Bernadette Cassel's insight:

"Une chenille mangeuse de polyéthylène a été découverte par une équipe de chercheurs qui voient en elle un espoir pour dépolluer l’environnement."

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Des vers, clé de l'élimination de nos déchets ? La nature recèle de nombreuses innovations

Des vers, clé de l'élimination de nos déchets ? La nature recèle de nombreuses innovations | EntomoNews | Scoop.it
LE PLUS. Bien souvent, leur simple vision vous dégoûte. Et pourtant, les vers – de farine, plus précisément – auraient la faculté de manger du plastique et de le digérer. Ils pourraient ainsi être la solution à l'élimination de nos déchets, avance une étude publiée dans "Environmental science & technology". Et si l'on faisait davantage appel aux innovations que la nature nous offre ? Décryptage du biologiste Franck Zal. 
Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS - From www7.inra.fr - October 6, 1:57 PM :


Polyéthylènophagie

                         
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Polyéthylènophagie

Polyéthylènophagie | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Les Épingles entomologiques - En épingle en 2015 : Octobre


« Une équipe sino-états-unienne a trouvé en la Pyrale (ou Teigne) des fruits secs Plodia interpunctella (Lép. Pyralidé) puis en le Ténébrion meunier Tenebrio molitor (Col. Ténébrionidé) des agents potentiels de dégradation de matières plastiques.
On sait les chenilles de cette pyrale capables de trouer les sacs plastiques et même les parois de récipients trop minces et l’on se méfie si jamais l’on en entreprend l’élevage. » 

           

« En fait, elles sont, selon les expériences menées par cette équipe et publiées en 2014, capables de subsister longtemps sans dommage en n’ayant pour pitance que du polyéthylène. Mesure faite sur un lot de 100 chenilles, la consommation est de 34 to 39 milligrammes par tête. Et les crottes sont biodégradables. »

  

« Deux bactéries ont été isolées de leur tube digestif : Enterobacter asburiae YT1 et Bacillus sp. YP1. Placées en incubation sur un film de plastique pendant 28 jours, elles y ont creusé des cavités de jusqu’à 4 µm de profondeur. En suspension, elles ont dégradé environ 6 et 11% du poids du film plastique. »      

          

« Quant au Ténébrion meunier, ses larves (« vers de farine ») nourries de cette seule matière pendant un mois se développent comme leurs consœurs alimentées classiquement de son de blé. L’examen chimique de leurs déjections montre que le carbone ingéré est d’une part minéralisé en gaz carbonique et d’autre part incorporé dans les lipides.
La gentamincine (un antibiotique) incorporée à l’aliment annihile la capacité « polystyrènophagique » des vers de farine en 10 jours. Comme bactérie endosymbiotique participant àla digestion du plastique, l’équipe a trouvé Exiguobacterium sp. YT2. » 


D’après notamment CNN et les résumés des articles sources (payants) : 2014 et 2015

Illustration : l’attaque d’un morceau de polystyrène par des vers de farine.


[Étude1] Evidence of Polyethylene Biodegradation by Bacterial Strains from the Guts of Plastic-Eating Waxworms - Environmental Science & Technology, 19.11.2014 http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/es504038a?journalCode=esthag


[Étude2] Biodegradation and Mineralization of Polystyrene by Plastic-Eating Mealworms: Part 1. Chemical and Physical Characterization and Isotopic Tests - Environmental Science & Technology, 21.09.2015
http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/acs.est.5b02661?journalCode=esthag

                                                                   

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La carte interactive de la Nasa qui illustre le désastre de la pollution en mer

La carte interactive de la Nasa qui illustre le désastre de la pollution en mer | EntomoNews | Scoop.it
D'après les scientifiques, entre 4,7 et 12,7 millions de tonnes de plastique se trouvaient dans les océans de la planète en 2010.


Atlantico (accès limité), 07.09.2015


« Au fil des décennies, les détritus du monde entier ont formé 5 "îles de déchets" aussi appelées "continents de plastique" qui ne cessent de tourbillonner à travers les eaux du globe. Ces déchets sont surtout présents dans l'Océan indien, dans le pacifique (Nord et Sud), ainsi que de part et d'autre de l'Océan Atlantique. Afin de représenter l'ampleur et les mouvements de ces "océans de plastique", la Nasa a réalisé une carte interactive sur la base des données recueillies par des bouées, disposées en mer par des scientifiques.  »


« Pour mettre au point cette animation, l'agence spatiale américaine a analysé les données recueillies par ces bouées depuis maintenant 35 ans. »   

                   

[...]            

                         

« Selon de docteur Jenna Jambeck, de l'université de Géorgie (Etats-Unis), nous sommes aujourd'hui "submergés par nos déchets". Les chercheurs rappellent également que cet "océan de plastique" est très dangereux pour la faune et la flore marine. » 


[...]


[Cartes] SVS: Garbage Patch Visualization Experiment - NASA Scientific Visualization Studio https://svs.gsfc.nasa.gov/cgi-bin/details.cgi?aid=4174

                        ___________________________________________________________________

SUR LE MÊME SUJET :

→ Observer du ciel les «continents de plastique» - LeTemps.ch, 29.05.2012 http://www.letemps.ch/Page/Uuid/85c244a4-a8f2-11e1-ae94-6d7cbc3c9447/Observer_du_ciel_les_continents_de_plastique


« D’énormes quantités de déchets se sont accumulées au cœur des océans. Une expédition française espère contribuer à la mise au point de leur repérage satellitaire »


« [...] «Une grande zone d’ordures océaniques», c’est ainsi qu’on la surnomme ou plutôt qu’on «les» surnomme. Car il en existe cinq, deux dans chacun des océans Atlantique et Pacifique et une dans l’océan Indien. Dans chaque hémisphère, sous l’effet de la rotation terrestre, les courants marins forment de gigantesques tourbillons, appelés «gyres», entraînant en leur centre des déchets flottants qui sont, pour plus de 80% d’entre eux, constitués de plastique. Ce phénomène a été mis au grand jour par le navigateur américain Charles Moore en 1997. Depuis, sa fondation, l’Algalita Marine Research Foundation, en a démontré l’importance grâce à différentes campagnes d’études concernant la plaque de déchets du Pacifique Nord.[...] »            

                                                                             

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SUR ENTOMONEWS


Une mission scientifique part étudier le "continent poubelle"

                                

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Des crustacés refusent d'avoir des relations sexuelles à cause des déchets plastiques

Des crustacés refusent d'avoir des relations sexuelles à cause des déchets plastiques | EntomoNews | Scoop.it
Petits crustacés semblables aux crevettes, les gammares voient leurs comportements sexuels complètement chamboulés par la présence d'additifs plastiques dans l'eau. Certains refusent même d'avoir des rapports sexuels. Explications.

 

Usbek & Rica - Emilie Echaroux
6 décembre 2023
 
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NDÉ
L'étude

 

 

Highlights

  • Pairing behaviour was impacted after 1 h exposure to plastic additives

  • Environmentally relevant concentrations prolonged re-pairing time and contact time

  • TPHP and DBP declined sperm count; NBBS and DEHP showed interindividual variability

  • Pairing behaviour is a sensitive endpoint in ecotoxicological studies

Abstract

Plastics contain a mixture of chemical additives that can leach into the environment and potentially cause harmful effects on reproduction and the endocrine system. Two of these chemicals, N-butyl benzenesulfonamide (NBBS) and triphenyl phosphate (TPHP), are among the top 30 organic chemicals detected in surface and groundwater and are currently placed on international watchlist for evaluation. Although bans have been placed on legacy pollutants such as diethylhexyl phthalate (DEHP) and dibutyl phthalate (DBP), their persistence remains a concern.

 

This study aimed to examine the impact of plastic additives, including NBBS, TPHP, DBP, and DEHP, on the reproductive behaviour and male fertility of the marine amphipod Echinogammarus marinus. Twenty precopulatory pairs of E. marinus were exposed to varying concentrations of the four test chemicals to assess their pairing behaviour. A high-throughput methodology was developed and optimised to record the contact time and re-pair time within 15 min and additional point observations for 96 h.

 

The study found that low levels of NBBS, TPHP, and DEHP prolonged the contact and re-pairing time of amphipods and the proportion of pairs reduced drastically with re-pairing success ranging from 75% to 100% in the control group and 0%–85% in the exposed groups at 96 h. Sperm count declined by 40% and 60% in the 50 μg/l and 500 μg/l DBP groups, respectively, whereas TPHP resulted in significantly lower sperms in 50 μg/l exposed group. Animals exposed to NBBS and DEHP showed high interindividual variability in all exposed groups.

 

Overall, this study provides evidence that plastic additives can disrupt the reproductive mechanisms and sperm counts of amphipods at environmentally relevant concentrations. Our research also demonstrated the usefulness of the precopulatory pairing mechanism as a sensitive endpoint in ecotoxicity assessments to proactively mitigate population-level effects in the aquatic environment.

 

[Image] Graphical abstract

 

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Nanoplastiques : état des connaissances et impacts sur l'environnement et la santé humaine.

Nanoplastiques : état des connaissances et impacts sur l'environnement et la santé humaine. | EntomoNews | Scoop.it
Nanoplastiques. Un document très complet sur les nanoplastiques par la Commission Européenne. C'est désespérant.
- European, C. and E. Directorate-General for (2023) Nanoplastics : state of knowledge and environmental and human health impacts. p. doi/10.2779/632649. Pdf

 

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NDÉ

La publication

 

 

[Image] Science for Environment Policy Future Brief 27:
Nanoplastics: state of knowledge
and environmental and human
health impact
s http://www.dictionnaire-amoureux-des-fourmis.fr/Pollution/Nanoplastiques/nanoplastics-Europ-comm-2023.pdf

 

 
Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi

 

  • Les nanoplastiques peuvent remonter la chaîne alimentaire des plantes aux insectes et des insectes aux poissons - De www.sciencedirect.com - 18 septembre 2022, 13:14
 
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Pollution plastique : des géants de l’agroalimentaire mis en demeure de réduire leur impact

Pollution plastique : des géants de l’agroalimentaire mis en demeure de réduire leur impact | EntomoNews | Scoop.it
L’action engagée par trois ONG vise neuf groupes, dont Danone et Carrefour, pour non-respect de la loi sur le devoir de vigilance.

 

Par Stéphane Mandard

Publié le 28.09.2022

 

"... Selon l’Organisation des Nations unies (ONU), qui travaille à l’élaboration d’un futur traité international sur le plastique, environ 300 millions de tonnes de déchets plastiques sont générées chaque année à l’échelle de la planète. Ces déchets polluent les océans (11 millions de tonnes par an), dégradent les écosystèmes marins, sapent la biodiversité et menacent la santé humaine : environ 12 000 produits chimiques dangereux (en raison notamment de leurs effets perturbateurs endocriniens) entrent dans leur fabrication. Au point que dans son rapport 2021, le rapporteur spécial de l’ONU sur les substances toxiques et les droits de l’homme, Marcos Orellana, estime que « le cycle complet du plastique [de la production au traitement des déchets] est devenu une menace mondiale pour les droits de l’homme »."

(...)

 

[Image] Des bouteilles en plastique à l’usine d’embouteillage d’eau minérale Evian, une marque de Danone, près d’Evian-les-Bains (Haute-Savoie), en 2017. STEFAN WERMUTH / BLOOMEBERG VIA GETTY IMAGES

Bernadette Cassel's insight:

 

'pollution aux matières plastiques' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=pollution+aux+mati%C3%A8res+plastiques

 

(22 scoops et plus)

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Des créatures côtières ont été découvertes vivant à bord de déchets flottants en pleine mer

Des créatures côtières ont été découvertes vivant à bord de déchets flottants en pleine mer | EntomoNews | Scoop.it
Les déchets plastiques transforment parfois l'écosystème marin de manière insidieuse, comme les minuscules particules que les organismes peuvent consommer et qui remontent la chaîne alimentaire. D'autres sont plus visibles, comme les gros morceaux de déchets qui forment le grand vortex de déchets du Pacifique. Une nouvelle étude a montré que des créatures vivant habituellement dans les zones côtières font du stop en mer à bord de ces déchets et sont capables non seulement de survivre en plei

 

Guru Med, 14.12.2021

 

"... M. Haram et des chercheurs de l’Ocean Voyages Institute ont collecté des tonnes de déchets plastiques dans le grand vortex de déchets du Pacifique dans le cadre d’une expédition en voilier, et certains des échantillons ont été envoyés au Marine Invasions Lab du SERC. L’analyse de ces échantillons a révélé qu’une série d’espèces côtières avaient colonisé les déchets flottants, notamment des anémones, des hydroïdes et des amphipodes ressemblant à des crevettes."

(...)

 

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'amphipodes' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=amphipodes

 

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Une île de déchets plastiques dérive au large de la Corse

Une île de déchets plastiques dérive au large de la Corse | EntomoNews | Scoop.it
Une île de déchets plastiques dérive entre la Corse et l'île d'Elbe. Elle est composée de milliers de tonnes de déchets portés par les courants.

 

Publié le 21.05.2019

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'pollution des mers' in EntomoNews | Scoop.it
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Des microplastiques ont été découverts chez 114 espèces aquatiques

Des microplastiques ont été découverts chez 114 espèces aquatiques | EntomoNews | Scoop.it

"Les débris de plastiques nuisent à la vie marine et les poissons et les crustacés que nous consommons ne sont pas épargnés."

 

Publié le 05.06.2018

 

"Une lumière ultraviolette éclaire la lame que Deba Lee Magadini a placée sous le microscope. La chercheuse examine avec soin le tube digestif liquéfié d’une crevette achetée au marché. « Mais c’est le royaume du plastoc ! », lâche-t-elle.

 

Dans l’intestin de l’animal, sept tortillons de plastique émettent une lueur fluorescente. Nous sommes dans un laboratoire de l’Observatoire de la Terre Lamont-Doherty (université Columbia), près de New York. Ici, comme partout dans le monde, des scientifiques observent au microscope de minuscules morceaux de plastique ingérés par des espèces marines et d’eau douce.

 

Des microplastiques ont été découverts chez 114 espèces aquatiques. Or plus de la moitié d’entre elles finissent dans nos assiettes. La science manque encore de preuves que les microplastiques (les fragments inférieurs à 5 mm) affectent les populations de poissons à l’échelle régionale. À notre niveau de connaissance, notre approvisionnement alimentaire ne semble pas menacé.

 

Mais la recherche montre déjà que les poissons et les crustacés souffrent."

(...)

 

[Image] Les microplastiques ingérés par une puce d’eau longue de 3 mm luisent en vert. En laboratoire, des puces ont été exposées à de fortes doses de billes en plastique et à des fragments de forme irrégulière. Les débris irréguliers sont plus dangereux, car ils peuvent s’amalgamer et se coincer dans l’intestin.

 

Photographie de MARTIN OGONOWSKI ET CHRISTOPH SCHÜR, DÉPARTEMENT DE SCIENCE ENVIRONNEMENTALE ET DE CHIMIE ANALYTIQUE (ACES), UNIVERSITÉ DE STOCKHOLM
Bernadette Cassel's insight:

 

'pollution aux matières plastiques' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/t/entomonews/?&tag=pollution+aux+mati%C3%A8res+plastiques

 

Bernadette Cassel's curator insight, July 31, 2018 1:08 PM

 

Ce reportage a été publié dans le numéro de juin 2018 du magazine National Geographic dédié à la pollution au plastique.

 

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Comment le tsunami de 2011 a fait voyager des animaux japonais jusqu’aux États-Unis

Comment le tsunami de 2011 a fait voyager des animaux japonais jusqu’aux États-Unis | EntomoNews | Scoop.it
Près de 300 espèces animales ont été observées aux Etats-Unis alors qu’elles n’ont rien à faire là. En réalité, elles viennent du Japon. Comment est-ce possible ?

 

LE MONDE | 01.03.2018

 

"Près de 300 espèces animales ont été observées aux Etats-Unis alors qu’elles n’ont rien à faire là. En réalité, elles viennent du Japon. Elles ont voyagé à bord d’embarcations improvisées jetées à la mer par le tsunami qui a frappé l’archipel nippon en 2011. Sept ans plus tard, de nouvelles espèces continuent d’arriver sur la côte américaine, la plupart du temps à bord d’objets en matière plastique.

 

Selon une étude publiée en septembre 2017, ce phénomène pose deux problèmes principaux. D’une part, les espèces voyageuses pourraient devenir invasives et menacer l’écosystème américain. D’autre part, il révèle une conséquence inattendue de la pollution des mers par le plastique, qui devient l’embarcation idéale pour la migration d’espèces possiblement indésirables."

 

 

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Les rats quittent le labo

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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Juillet

 

"50 £ le lot de 50 contre 7 à 30 € pièce. Le rat de laboratoire, cobaye pour de nombreux tests, va affronter là une concurrence solide et devra envisager de ne plus occuper que des emplois très spécialisés.Une perte d'emplois considérable.


Nouvelle venue chez les pharmacologues, les infectiologues et les toxicologues, la chenille de la Fausse Teigne de la cire Galleria mellonella (Lép. Pyralidé). L’insecte est redouté des apiculteurs : il ravage les rayons des ruches (mal tenues), étant en effet capable de se nourrir de cire. On place en lui l’espoir de venir à bout des déchets de plastique car il digère, dans une certaine mesure, le polyéthylène.


Mais la qualité principale qui devrait voir cette chenille prochainement embauchée en masse sur les paillasses, c’est qu’on est absolument indifférent à ce qui peut lui arriver. Une tête qui ne ressemble à rien et n’exprime pas plus, aucun cri, un cerveau si rudimentaire qu’elle ne souffre pas, et c’est juste un insecte (pas beau). En plus, ce n’est pas demain la veille que les législateurs réglementeront son usage. Tout pour se voir qualifier de prometteur biotest éthique.


La firme britannique Bio Systems, jeune pousse de 2 ans d’âge fondée par Olivia Champion et Richard Titball (université d’Exeter), la commercialise sous le nom de TruLarv. Son slogan : efficace et éthique.


La Fausse Teigne garde pour le moment un défaut : on ne connaît pas son génome. Le prix de 100 000 £ que le fabricant vient de gagner servira à financer la création de chenilles transgéniques, incorporant des gènes de méduse."


D’après « Moth larvae testing firm wins grant » , lu le 27 juillet 2017 à www.eurekalert.org/


Photo : chenille de Galleria mellonella.


À (re)lire : Polyéthylènophage, ci-dessous. 


NDLR : 1 £ = 0,8946 € (aujourd’hui).

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« Polyétylènophage », un rongeur-troueur du sac de supermarché

« Polyétylènophage », un rongeur-troueur du sac de supermarché | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 :Avril

 

"Que faire des montagnes de matières plastiques non biodégradables qui s’accumulent ? Les donner à bouffer aux chenilles, laisse entrevoir un travail récent parti d'Espagne.
Federica Bertocchini, chercheuse en biologie de l’évolution et apicultrice amateure, a constaté que des chenilles de la Fausse Teigne de la cire Galleria melonella (Lép. Pyralidé), déprédateur des gâteaux de cire dans les ruches, s’étaient foré un chemin de sortie au travers de sacs plastiques de supermarché.

 

Observation banale en fait. Elle a voulu savoir si le polyéthylène était simplement mâché, ingéré et déféqué sous forme de microfragments ou si l’insecte digérait ce matériau.


Une manip a été montée avec 2 collègues de l’université de [L'étude] Cambridge (Royaume-Uni). 100 chenilles ont été ensachées ; au bout de 40 minutes, les premiers trous ont été percés et 12 heures plus tard, 92 mg de plastique avaient été dévorés. Soit une rapidité que les bactéries du tube digestif de la Pyrale des fruits secs Plodia interpunctella (même famille), polyétylènophage précédemment reconnu, sont très loin d’atteindre.


Le fait qu’un broyat de chenilles attaque le plastique renforce l’idée qu’un enzyme spécifique est à l’œuvre. Il reste à l’identifier et à mesurer l’action d’éventuelles bactéries.


On a là peut être de quoi s’attaquer aux sacs, bouteilles, bidons, etc. une fois qu’ils ont servi. On en produit plus de 80 millions de tonnes par an, dont près de 40 % vont en décharge."

 

Article source (en anglais, gratuit)

 

 

[Image] Polyethylene degradation by Galleria mellonella.

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Phtalates et fourmis

Phtalates et fourmis | EntomoNews | Scoop.it
Je travaille depuis 45 ans sur le comportement social des fourmis et en particulier sur la manière dont elles se reconnaissent. Dans ce cadre j’ai analysé les molécules portées sur la cuticule (la peau des insectes) grâce auxquelles elles peuvent identifier des congénères, leur reine, des ennemis ou une proie.

 

Par Alain Lenoir. Dictionnaire amoureux des fourmis, mis à jour le 26.12.2016

 

"... La chitine de la cuticule est un véritable piège pour des substances lipophiles comme les phtalates mais aussi plein d'autres choses. On trouve sur les fourmis Lasius niger (petite fourmi noire des jardins très banale) environ 2 ng par fourmi, ce qui représenterait pour un humain de 70 kg 70mg."

 

"... La présence de phtalates n'est pas spécifique des fourmis mais sans doute de tous les animaux (on les a détectés sur des abeilles, des grillons). Partout en Europe, Afrique du Nord, Égypte et Sahel nous les avons trouvés. Les phtalates sont des plastifiants (pour rendre le plastique plus souple). Le plus courant est le DEHP (DiEthyl Hexyl Phthalate) qui représente souvent 50% des phtalates. Nous avons pu vérifier aussi qu'il y avait bien des phtalates dans l'atmosphère de notre labo, et même dans l'eau du robinet."

(...)

 

[Image] Pays où nous avons trouvé des phtalates sur les fourmis (hors Guyane) 

 

Voir
- Cuvillier-Hot, V., K. Salin, S. Devers, A. Tasiemski, P. Schaffner, R. Boulay, S. Billiard and A. Lenoir (2014). Impact of ecological doses of the most widespread phthalate on a terrestrial species, the ant Lasius niger. Environmental Research 131: 104-110. http://dx.doi.org/10.1016/j.envres.2014.03.016. Pdf
- Foucart, S. (2016) Des fourmis et des hommes. Le Monde, 13 décembre 2016, p. Pdf
ou La pollution aux phtalates atteint aussi les réserves naturelles présumées vierges sur le site lemonde.fr Pdf
- Koda, M. (2016) Même cachées au cœur de la forêt guyanaise, les fourmis subissent la pollution aux phtalates. la1ere.francetvinfo.fr, 12 décembre 2016, p. http://la1ere.francetvinfo.fr/meme-cachees-au-coeur-foret-guyanaise-fourmis-subissent-pollution-aux-phtalates-425221.html. Pdf
- Lenoir, A., V. Cuvillier-Hot, S. Devers, J.-P. Christidès and F. Montigny (2012). Ant cuticles: a trap for atmospheric phthalate contaminants. Science of The Total Environment 441: 209-212. Pdf - Voir articles de presse en français ou presse en anglais
- Lenoir, A., R. Boulay, A. Dejean, A. Touchard and V. Cuvillier-Hot (2016). Phthalate Pollution in an Amazon Rainforest Enviromnental Science and Pollution Research. 23(16): 16865-16872. DOI: 10.1007/s11356-016-7141-z. Pdf
- Lenoir, A., A. Touchard, S. Devers, J.-P. Christides, R. Boulay and V. Cuvillier-Hot (2014). Ant cuticular response to phthalate pollution. Enviromnental Science and Pollution Research 21: 13446-13451. DOI 10.1007/s11356-014-3272-2. Pdf

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Lire aussi

 

  • Même cachées au cœur de la forêt guyanaise, les fourmis subissent la pollution aux phtalates - From la1ere.francetvinfo.fr - December 12, 5:42 PM

 

 

Précédemment

 

 

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Ce ver mangeur de plastique va-t-il nettoyer la planète ? - SciencePost

Ce ver mangeur de plastique va-t-il nettoyer la planète ? - SciencePost | EntomoNews | Scoop.it
L’étude a été réalisée de consort par des scientifiques de l’Université de Beihang à Pékin (Chine) et de l’Université de Standford (États-Unis). Ces derniers qualifient leur découverte de « révolutionnaire » et qu’il s’agit de « l’une des plus grandes percées de la science de l’environnement depuis ces dix dernières années ». L’étude publiée le 19 novembre 2014 dans la revue Environmental Science and Technology n’a absolument rien de farfelu.

Il semble que des vers de farine auraient la capacité de dévorer du polyéthylène, principale matière entrant dans la fabrication des sacs plastiques. Les recherches ont porté sur le ténébrion meunier, un coléoptère (communément appelé « ver de farine »), de son nom savant Tenebrio molitor. Les chercheurs ont donné à 100 larves du polyéthylène à manger. Ils se sont aperçu que ces vers étaient en capacité d’ingurgiter 34 à 39 mg par jour de ce plastique, soit l’équivalent d’un cachet de médicament.
Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS - From www7.inra.fr - October 6, 1:57 PM :

Polyéthylènophagie

                           
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Des vers de farine capables de digérer le plastique, un espoir pour l’environnement

Des vers de farine capables de digérer le plastique, un espoir pour l’environnement | EntomoNews | Scoop.it
Des scientifiques ont découvert que le ver de farine, friand de denrées alimentaires sèches, pouvait aussi se nourrir de plastique, le digérer et le transformer en déchets biodégradables. Une découverte qui pourrait révolutionner notre manière de gérer les déchets plastiques, véritable fléau pour l’environnement.


[L'étude] Evidence of Polyethylene Biodegradation by Bacterial Strains from the Guts of Plastic-Eating Waxworms - Environmental Science & Technology, 19.11.2014 http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/es504038a?journalCode=esthag

                      

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