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Dernières nouvelles des insectes, collemboles, myriapodes et autres arthropodes...
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Les curculionoïdes, une super-famille de coléoptères comportant près de 90 000 espèces — dont les charançons —, sont des pollinisateurs que l'on avait largement sous-estimés

Les curculionoïdes, une super-famille de coléoptères comportant près de 90 000 espèces — dont les charançons —, sont des pollinisateurs que l'on avait largement sous-estimés | EntomoNews | Scoop.it
Pour la première fois, une étude révèle l’ampleur du rôle de ce groupe de coléoptères dans la reproduction des plantes tropicales.

 

Le "charançon", un pollinisateur passé sous les radars

Nathaniel Herzberg

Publié le 04 juin 2023 à 05h30, modifié le 05 juin 2023

 

[...]

Des relations très spécialisées

Depuis quelques années, l’équipe de Bruno de Medeiros étudiait les "charançons" pollinisateurs du continent américain. Julien Haran (Cirad) et Gaël Kergoat (Inrae) en faisaient autant en Afrique. Ils ont décidé d’unir leurs efforts. Plutôt que de plonger au hasard dans la diversité « charançonne », ils se sont concentrés sur la pollinisation dite « de couvain ».

 

Dans ce phénomène d’extrême dépendance, un insecte pond, développe ses larves et se nourrit sur une seule plante… Qu’il pollinise au passage. Les chercheurs ont passé en revue toutes les descriptions existantes et mis en évidence 600 interactions de cette nature, impliquant 250 espèces végétales et 300 espèces de charançons.

 

« Nous avons donc affaire à des relations très spécialisées. Rien à voir avec des pollinisateurs généralistes comme les abeilles ou les papillons », insiste Julien Haran. Ce qui peut, là encore, expliquer la sous-estimation du phénomène.

 

Les chercheurs ont néanmoins tenté une extrapolation, et concluent que 2 500 insectes et 2 000 plantes seraient concernés. Bruno de Medeiros place ainsi les coléoptères (parmi lesquels les charançons) juste derrière les abeilles – et avec les mouches – en nombre d’espèces végétales fécondées, loin devant les papillons, les oiseaux et les chauves-souris."

(...)

 

 

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NDÉ

Illustration

 

Dorsal habitus of weevils involved in BSPM.

 

A-B. Derelomus pallidus and Ebenacobius rectirostris (Derelomini), two species associated with inflorescences of Euclea bushes (Ebenaceae) showing a marked morphological convergence.

C. Ebenacobius curvistetis (Derelomini), a species with body surface covered with erect setae, thought to be an adaptation to pollen transportation.

D. Elaeidobius kamerunicus (Derelomini) pollinator of Elaeis guineensis (Arecaceae) with combs of setae on edge of elytra in males.
E. Derelomus costiger (Derelomini) with shape of elytra mimicking the structure of petals of its host Phoenix reclinata (Arecaceae).

F. Endaeus floralis (Ochyromerini) pollinator of Annona senegalensis (Annonaceae) with body surface covered by setae. (credits: A-F: J. Haran).

 

Autres sources

 

 

  • Curculionoidea (weevils) | BioLib.cz
    https://www.biolib.cz/en/taxon/id10123/
Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi

 

 

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La première grenouille pollinisatrice au monde !

La première grenouille pollinisatrice au monde ! | EntomoNews | Scoop.it
Pollination partner. The Izecksohn’s Brazilian treefrog (Xenohyla truncata) might be the world’s first known pollinating amphibian. On an expedition near the Brazilian town of Armação dos Búzios, researchers observed the species eating nectar from the milk fruit tree — a messy endeavour that causes pollen to stick to the moist skin on the frog’s back, where it might be transferred to another flower. The discovery is potentially exciting, but more research is needed to prove that the frogs are pollinators.

 

The world’s first pollinating frog and more — May’s best science images

 

Emma Stoye
2 June 2023

 

[Image] Orange tree frog Xenohyla truncata clinging to a flower and licking pollen

Credit: Henrique Nogueira

 

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NDÉ

Traduction

 

Partenaire de la pollinisation.

 

La rainette brésilienne d'Izecksohn (Xenohyla truncata) pourrait être le premier amphibien pollinisateur connu au monde. Lors d'une expédition près de la ville brésilienne d'Armação dos Búzios, les chercheur·euses ont observé l'espèce en train de manger le nectar de l'arbre fruitier à lait - une activité salissante qui fait que le pollen colle à la peau humide du dos de la grenouille, d'où il peut être transféré à une autre fleur. Cette découverte est potentiellement passionnante, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour prouver que les grenouilles sont des pollinisatrices.

 

La communication

 

 

Complément sur les espèces pollinisatrices

 

Les pollinisateurs
https://www.ofb.gouv.fr/les-pollinisateurs

 

L’entomogamie, ou pollinisation par les insectes, concerne 90 % des espèces de plantes à fleurs dans le monde (Chiffre issu du rapport IPBES sur la pollinisation).

 

 

Les pollinisateurs se composent d’un groupe diversifié
d’animaux dominé par des insectes, en particulier les abeilles,
mais incluent également certaines espèces de mouches,
guêpes, papillons de jour et de nuit, scarabées, charançons,
thrips, fourmis, pucerons, chauves-souris, oiseaux, primates,
marsupiaux, rongeurs et reptiles (fig. SPM.1).

 

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À la rencontre des pollinisateurs de la mer, ces invertébrés qui aident les algues à se reproduire

À la rencontre des pollinisateurs de la mer, ces invertébrés qui aident les algues à se reproduire | EntomoNews | Scoop.it
Des invertébrés marins jouent pour les algues le même rôle que les abeilles pour les fleurs, et transportent les gamètes.

 

Emma Lavaut, Sorbonne Université et Antoine Faure, Institut national de la recherche scientifique (INRS)

 

Publié: 28 novembre 2022, 20:03 CET

 

"La reproduction sexuée est un processus biologique fondamental dans l’évolution du vivant. Dans le milieu terrestre, la pollinisation est un parfait exemple de co-évolution développée entre les plantes et les animaux au cours du temps, permettant d’augmenter l’efficacité de la reproduction chez les plantes, tandis que les animaux bénéficient d’une source de nourriture.

 

Ainsi, les pollinisateurs, en aidant plus de 90 % des espèces de plantes à fleurs à se reproduire, occupent une place essentielle dans nos écosystèmes. Si beaucoup de scientifiques se sont intéressés à la vulnérabilité de ses interactions face aux changements globaux et à ses répercussions sur le maintien des écosystèmes, personne, ou presque, ne s’est intéressé à la place de ces relations animaux-végétaux dans le milieu marin.

 

Pourtant le milieu marin est soumis à une pression anthropique croissante, et est lui aussi victime d’une dynamique d’effondrement de la biodiversité, qu’il est difficile d’enrayer sans connaître la complexité des relations entre les organismes qui constituent cet écosystème.

 

Notre équipe s’est intéressée aux relations animaux-végétaux dans le cadre de la reproduction des algues, et nous avons montré dans une étude récemment publiée dans Science que des animaux facilitaient la rencontre des gamètes chez les algues."

(...)

 

[Image] Une idotée agrippée à une algue rouge, dont elle transporte les gamètes. Wilfried Thomas/Station biologique de Roscoff/SU/CNRS, CC BY-NC-SA

 

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NDÉ

L'étude

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet :

 

Un petit crustacé bouleverse l’histoire de la pollinisation - De www.lemonde.fr - 1 août, 19:18

 

L’idotée, une abeille des mers ? - De www.cnrs.fr - 29 juillet, 16:53

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UICN : Selon la première enquête réalisée à l’échelle européenne, 37 % des 890 espèces de syrphes sont menacées

UICN : Selon la première enquête réalisée à l’échelle européenne, 37 % des 890 espèces de syrphes sont menacées | EntomoNews | Scoop.it
Plus d’un tiers des espèces de ces diptères, des cousins inoffensifs des mouches, sont considérées comme menacées de disparition.

 

Les syrphes, des insectes pollinisateurs en danger
Par Delphine Chayet (abonnés)
Publié il y a 1 heure, Mis à jour il y a 1 heure

  

"Avec leur air d’abeille, de guêpe ou de bourdon, les syrphes aiment se faire passer pour quelqu’un d’autre. Pourtant, ces petits insectes méconnus appartenant à l’ordre des diptères sont partout, dans les prairies, les jardins, les haies, jouant aux côtés des abeilles un rôle irremplaçable de pollinisateur.

 

Mauvaise nouvelle: selon la première enquête réalisée à l’échelle européenne, 37 % des 890 espèces de syrphes sont menacées. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) les inscrit sur sa liste rouge comme vulnérables, en danger ou en danger critique d’extinction. Ce bilan, dévoilé mardi, a été financé et commandé par la Commission européenne.

 

«Si la lumière a plutôt été braquée sur les abeilles domestiques ces dernières années, les syrphes sont aussi des pollinisateurs très efficaces», souligne Véronique Sarthou, consultante en agroécologie et spécialiste de ces insectes inoffensifs, cousins des mouches, des taons et des moustiques. Les syrphes - qu’on appelle «hoverflies»…"

 

[Image] Marmalade Hoverfly (Episyrphus balteatus) Par Valter

 

L’exploitation intensive des forêts, l’assèchement des zones humides et l’extension sans fin des lotissements menacent la survie des «mouches à fleurs». Valter Jacinto/Valter - stock.adobe.com

 

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NDÉ

Un article en libre accès :

 

Selon l'UICN Plus d'un tiers des espèces de syrphes menacées d'extinction en Europe, 11.10.2022 https://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/strategie-technique-culturale/article/plus-d-un-tiers-des-especes-de-syrphes-menacees-d-extinction-en-europe-217-221673.html

 

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D'après une étude mise en ligne en 2019, les guêpes seraient en train de rétrécir à cause du réchauffement climatique

D'après une étude mise en ligne en 2019, les guêpes seraient en train de rétrécir à cause du réchauffement climatique | EntomoNews | Scoop.it
De nouvelles analyses suggèrent que les guêpes rétrécissent en taille depuis plusieurs décennies. Et bizarrement, ces données semblent être en corrélation avec celle du réchauffement climatique.

 

par Brice Louvet, 2 août 2019

 

 

"Le réchauffement climatique peut-il avoir une influence sur la taille des êtres vivants ? Nous savons que c’est effectivement le cas chez certains vertébrés. Ainsi, cela se retrouve principalement chez des espèces endothermiques capables de produire de la chaleur grâce à leur activité métabolique. En revanche, peu d’études se sont penchées sur la manière dont les espèces ectothermes (celles qui se réchauffent en s’exposant au soleil) telles que les insectes réagissent à l’augmentation de la température. Pour ces travaux, Carlo Polidori, entomologiste à l’Université de Castilla-La Mancha, en Espagne, s’est concentré avec son équipe sur la guêpe des bois (Dolichovespula sylvestris). 

 

Des guêpes plus petites qu’il y a cent ans

Les chercheurs expliquent avoir analysé plus de deux cents échantillons d’insectes conservés au Musée national des sciences naturelles de Madrid pour cette étude. Certains spécimens évoluaient au début du siècle dernier et jusqu’à 1904 pour le plus ancien. Les spécialistes ont alors mesuré la taille des corps, la largeur des têtes et la taille des ailes de chacune de ces guêpes toutes originaires de la péninsule ibérique. C’est ainsi qu’ils se sont aperçus que plus le temps passait, plus elles rétrécissaient.

En comparant ensuite ces données avec celles du climat de la région, ils ont alors constaté que cette baisse de taille chez les guêpes était corrélée à la hausse des températures.

 

Des conséquences comportementales et écologiques

Les chercheurs ne peuvent affirmer à ce stade qu’il y a effectivement une relation directe de cause à effet. Mais si tel est le cas, ils l’expliquent de la façon suivante : le fait d’avoir des températures plus chaudes inciterait les guêpes à se développer de manière plus précoce et plus rapide. C’est ce qui mène finalement à des spécimens adultes plus petits. Les données suggèrent également que la capacité de thermorégulation des colonies d’insectes sociaux pourrait ne pas suffire face à l’accélération du réchauffement planétaire.

 

Notons par ailleurs que les ailes de ces insectes semblent se rétrécir plus rapidement que le reste du corps. Pour le moment, les chercheurs ne l’expliquent pas. Ils notent en revanche que si la tendance se poursuit, les guêpes vont devoir s’attaquer à des proies de plus en plus petites. Par ailleurs, elles devront vraisemblablement supporter des temps de vols plus courts.

 

Ces impacts morphologiques auront également des conséquences plus globales. Rappelons en effet que même si elles sont généralement détestées, les guêpes jouent un rôle très important sur le plan écologique. Par exemple, elles s’attaquent aux parasites naturels présents sur nos cultures et nos plantes. Ce sont également des pollinisatrices capables de combler les niches laissées vacantes par les abeilles de moins en moins nombreuses."

 

 

[Image] Une reine Dolichovespula sylvestris. Crédits : Flickr / gailhampshire

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Pollinisation nocturne et pollution lumineuse : quel constat pour les insectes ?

Pollinisation nocturne et pollution lumineuse : quel constat pour les insectes ? | EntomoNews | Scoop.it
Cela n’est dorénavant plus un secret pour personne : les pollinisateurs font face à un déclin massif, ce qui génère partout dans le monde une inquiétude grandissante quant à un déclin parallèle du service de pollinisation qu'ils fournissent aux cultures et aux plantes sauvages, crucial pour l’alimentation mondiale.

 

Noé, 08 juillet 2021 

 

Des insectes nocturnes actifs dans la pollinisation

"Une [étude publiée en 2019] a démontré que sur 260 espèces de papillons de nuit étudiées pendant 2 ans dans des jardins urbains, 68% d’entre elles transportaient du pollen, donc interagissent fréquemment avec les plantes à fleurs. Parmi les 47 espèces de fleurs, 7 étaient communes avec les pollinisateurs diurnes. 

Dans une étude menée en 2017 par Eva Knop et ses collaborateurs, une diminution de 62 % des visites de pollinisateurs nocturnes (comme les papillons de nuit ou certains coléoptères) dans des prairies à proximité d’éclairage artificiel par rapport à des prairies sans pollution lumineuse a été trouvée. Plus important encore, cela a entraîné une réduction de 13 % de la production de fruits d'une espèce de plante locale, le 
Cirse maraîcher, malgré de nombreuses visites de pollinisateurs diurnes comme les bourdons, les abeilles ou les mouches."
(...)
 

 

La pollinisation est une interaction importante entre les plantes et les animaux, et les papillons de nuit (Lepidoptera) sont des visiteurs fréquents des fleurs. Avec 11 000 espèces de papillons de nuit en Amérique du Nord, ce groupe d'organismes a le potentiel d'influencer largement les communautés de plantes dans lesquelles il existe. Jusqu'à présent, la plupart des recherches sur la pollinisation se sont concentrées sur les pollinisateurs diurnes (actifs le jour). Cependant, les visiteurs nocturnes des plantes, comme les papillons de nuit, peuvent représenter une partie importante et sous-estimée des interactions plantes-animaux. Comprendre le rôle des pollinisateurs nocturnes dans les communautés écologiques est important pour informer les pratiques de conservation ainsi que pour faire des prédictions sur la façon dont les réseaux d'interaction plantes-insectes peuvent évoluer en réponse aux changements environnementaux, ce qui peut être particulièrement important dans les habitats perturbés comme les jardins urbains. Nous avons cherché à combler cette lacune en étudiant les interactions entre les papillons de nuit et les plantes dans les environnements urbains. Nous avons collecté 260 papillons de nuit sur une période de deux ans, dont 68% transportaient du pollen. Par famille, 88% des espèces d'Erebidae, 89% des espèces de Noctuidés et 92% des espèces de Geometrides étaient porteurs de pollen. Nous concluons que les papillons de nuit interagissent fréquemment avec une diversité de fleurs dans les jardins urbains.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[pdf] https://www.researchgate.net/publication/338434695_Associations_between_Nocturnal_Moths_and_Flowers_in_Urban_Gardens_Evidence_from_Pollen_on_Moths

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur EntomoNews :

 

La pollution lumineuse, une menace de plus pour les pollinisateurs - De www.lemonde.fr - 3 août 2017, 00:28

 

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Pollinisatrices sous-estimées : les guêpes sont nos amies, il faut les aimer aussi…

Pollinisatrices sous-estimées : les guêpes sont nos amies, il faut les aimer aussi… | EntomoNews | Scoop.it

"... Voici quelques-uns des services écosystémiques fournis par les guêpes, selon l’étude :

Plus de 30 000 espèces de guêpes agissent comme des contrôleurs de nuisibles, chassant une diversité d’invertébrés allant des punaises aux araignées en passant par les cafards. Elles régulent les populations de ces organismes aux côtés d’autres prédateurs comme les mammifères et les amphibiens. Elles peuvent même suivre les fluctuations des populations de proies grâce à leur courte vie et à leur taux de reproduction rapide.

Alors que l’on prend de plus en plus conscience de l’effet néfaste des produits chimiques utilisés dans l’agriculture sur la faune et la flore, les chercheurs affirment que nous devons rechercher des approches plus durables. Et c’est là qu’interviennent les guêpes prédatrices. Les insectes sont utilisés depuis longtemps comme agents de biocontrôle des ravageurs des cultures."

 

Par Guru Med, 30.04.2021

 

"Plus de 75 % de nos cultures dépendent des insectes pour la pollinisation. Alors que les guêpes chassent des proies pour nourrir leur progéniture, les adultes sont des herbivores et visitent les fleurs pour y trouver des hydrates de carbone sous forme de sucre. Tout comme les abeilles.

 

Les chercheurs ont recensé 164 espèces végétales réparties dans six familles qui dépendent entièrement des guêpes pour la pollinisation. La plupart d’entre elles sont des orchidées qui ont évolué pour imiter les phéromones des guêpes femelles, certaines ressemblant même à l’arrière d’une guêpe femelle. Aucune étude ne permet encore d’estimer la valeur des guêpes en tant que pollinisateurs."

(...)

 

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Les lampadaires et autres éclairages nocturnes modifient le nombre de butinages des fleurs par les insectes non seulement la nuit, mais aussi le jour

Les lampadaires et autres éclairages nocturnes modifient le nombre de butinages des fleurs par les insectes non seulement la nuit, mais aussi le jour | EntomoNews | Scoop.it
Agroscope et l'Université de Zurich ont pu démontrer pour la première fois une influence indirecte de la lumière artificielle sur l'interaction entre les pollinisateurs et les plantes. Trois espèces de plantes ont reçu beaucoup moins de visites de pollinisateurs et une autre espèce légèrement moins. D'autres plantes, en revanche, ont été butinées beaucoup plus pendant la journée malgré l’éclairage nocturne et une autre légèrement plus.

 

L'éclairage nocturne influence la pollinisation des plantes aussi la journée.

Contact : Knop Eva, 17.03.2021

 

Les coléoptères sont plus actifs, les diptères moins

Il est intéressant de noter que les pollinisateurs nocturnes étaient différemment actifs en présence de lumière artificielle: par exemple, le géranium des bois (Geranium sylvaticum) a eu autant de visites dans les prairies éclairées que dans les prairies non éclairées, mais les insectes étaient différents: alors que les diptères évitaient l'éclairage, les coléoptères quant à eux étaient davantage attirés. Des tendances similaires ont également été constatées pour deux autres espèces de plantes."

 

 

[Image] Effect of artificial light at night on diurnal plant–pollinator interactions

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Biodiversité en forêt : n’oublions pas les insectes !

Biodiversité en forêt : n’oublions pas les insectes ! | EntomoNews | Scoop.it
En Europe, les insectes constituent environ les trois quarts des espèces forestières. Grâce à leur nombre important et à leurs régimes alimentaires variés, ils rendent de nombreux services à la forêt.

 

Par Sylvie Barbalat

Biodiversité entomologique forestière | waldwissen.net

 

Les insectes au service de la forêt

"Ces myriades d’insectes sont aussi actifs que discrets : des végétariens broutent le feuillage, tandis que des prédateurs les attrapent au vol ou les chassent à l’affût, tapis dans les frondaisons. Certains originaux s’installent dans les nids d’oiseaux, les fourmilières, les cavités d’arbres, les champignons ou la fourrure des cervidés; ils provoquent des galles ou parasitent d’autres insectes. Enfin, une grande partie de ces modestes organismes, et même une majorité des coléoptères, s’emploient à une tâche aussi peu valorisée qu’indispensable : le recyclage. Qu’il s’agisse du minuscule collembole grignotant une feuille tombée, du nécrophore s’activant sur le cadavre d’un mulot, du bousier attiré par du crottin ou de l’impressionnante larve de lucane cerf-volant creusant sa galerie dans une souche pourrie, tous ces animaux œuvrent inlassablement à la santé de la forêt.

   

Une forêt sans insectes ressemblerait rapidement à une ville sans éboueurs. Leur action permet d’accroître la fertilité du sol en accélérant le recyclage de la matière organique. Sa minéralisation proprement dite est l’œuvre des champignons et des bactéries.

Tous ces recycleurs sont traqués par une horde de prédateurs, qui n’attendent que l’occasion de les gober tout crus. Entretenir une armée de prédateurs toujours sur le pied de guerre s’avère très utile en cas de prolifération d’une espèce trop gloutonne.

 

Différents auteurs constatent ainsi qu’une forêt diversifiée avec une riche faune entomologique est beaucoup moins vulnérable à une éventuelle pullulation d’insectes ravageurs. Une fois adultes, de nombreux insectes du bois butinent les fleurs des lisières et des clairières, jouant un rôle important dans leur reproduction. Certains sont de véritables spécialistes de la pollinisation, à l’image du lepture tacheté ou de la trichie fasciée."

  

  • Barbalat, S. (2010): Biodiversité en forêt: n’oublions pas les insectes. Schweiz. Z. Forstwes. 161, 8: 278–281.

   

[Image] Lepture tacheté en compagnie d’une zygène du chèvrefeuille. Photo : Sylvie Barbalat 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Actualité en relation :

 

→ Six ONG publient un rapport sur l’avenir des forêts françaises - From www.reserves-naturelles.org - Today, 17:42

 

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« Tous ses contacts identifiés » : les traces ADN ont parlé

« Tous ses contacts identifiés » : les traces ADN ont parlé | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2019 : Février


"La liste des insectes qui fréquentent les fleurs pour leur nectar, et notamment de ceux qui les pollinisent, s’obtient par des échantillonnages globaux du milieu où elles vivent, par piégeage, et par des observations directes, forcément très partielles. L’application de la technique du métabarcoding (analyse d’ADN mélangés) à ce problème permet d’apporter des réponses précises et assez complètes et de façon peu coûteuse.


On a déjà appliqué cette technique, en entomologie, à l’identification des composants de culots de piège et à divers inventaires  : mines vides, urnes de plantes carnivores, échantillons de sol, contenus stomacaux, etc.


Philip Francis Thomsen et Eva Egelyng Sigsgaard de l’université d’Aarhus (Pays-Bas) ont testé l’hypothèse que les arthropodes floricoles laissent sur les fleurs visitées une marque identifiable par l’ADN qu’elle contient.


Ils ont récolté 56 fleurs de 7 espèces spontanées de prairies boisées. Après amplification, les ADN trouvés ont été identifiés à l’aide du Barcode of Life Data Systems, la liste des espèces d’arthropodes pouvant fréquenter ce milieu étant connue par ailleurs et fournie par plusieurs bases de données.


Ont été repérés comme visiteurs notamment des pollinisateurs (1 bourdon, 2 papillons, 4 syrphes), des prédateurs (1 carabe, 1 Cantharidé, 2 coccinelles), des cécidogènes (cécidomyies), 2 Braconidés parasitoïdes de pucerons et d’autres phytophages, thrips, pucerons, punaises dont des Miridés, et un Cérambycidé, le Lepture à 4 bandes. Et, inattendus, un cloporte et une éphémère.
Soit, en tout 135 espèces de 67 familles et 14 ordres.


La méthode paraît tout à fait efficace, seule pour des inventaires globaux ou en complément des techniques en usage pour caractériser globalement l’entomofaune floricole ou surveiller les espèces en danger, pour établir la liste des hôtes de tel insecte."


Article source (gratuit, en anglais)

 

 

Illustration : aperçu de la diversité des floricoles. Tiré de l’article

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La diversité des insectes pollinisateurs dépend de la géométrie des parcelles agricoles

La diversité des insectes pollinisateurs dépend de la géométrie des parcelles agricoles | EntomoNews | Scoop.it
La biodiversité est liée à la forme des champs. Telle est la conclusion du projet FarmLand(1), auquel ont participé des chercheurs rennais(2). L’étude s’est déroulée dans quatre pays européens, l’Espagne, la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne. En tout, 229 parcelles ont été étudiées dans 94 paysages agricoles, notamment en Bretagne. « Nous avons testé la diversité des cultures et la configuration spatiale des parcelles », explique Jacques Baudry, chercheur en écologie à l’Inra de Rennes. La forme des parcelles s’est révélée déterminante pour favoriser la diversité des pollinisateurs, l’échange de pollens et le taux de pollinisation. « Plus un champ est allongé, plus la longueur de ses côtés augmente. Cette bordure permet aux insectes de se déplacer, de s’abriter pendant l’hiver et de se nourrir à certains moments de l’année. »

 

SCIENCES OUEST N° 361, avril 2018

 

 

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Orchidées et coléoptères, une association très ancienne

Orchidées et coléoptères, une association très ancienne | EntomoNews | Scoop.it

"Les premières plantes à fleurs apparues au trias (-200 millions d’années) se sont diversifiées durant le Crétacé et tout le Tertiaire.

Cette innovation majeure dans l’évolution des végétaux a permis l’émergence d’association avec d’autres organismes comme les insectes. La co-évolution plantes/insectes a engendré divers degrés de mutualisme (interactions positives entre deux espèces) : la plante offrant une ressource alimentaire et l’insecte, en échange, assurant sa pollinisation.

En 2016, l’entomologiste George Poinar découvre dans de l’ambre les plus anciennes preuves d’une telle association entre les orchidées et les coléoptères. Cette découverte apporte des connaissances intéressantes sur l’histoire évolutive des angiospermes et sur la mise en place des associations plantes/insectes."

 

Par Benoït Gilles, Passion Entomologie, 26.09.2016

 

[Image] Vue latérale du charançon fossile où sont attachées les pollinies appartenant au genre Cylindrocites (Source : Poinar, 2016)

 

Source : Poinar G. (2016) : Beetles with Orchid pollinaria in Dominican and Mexican amber – American Entomologist, 172-177

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Attention aux pollinisateurs !

Attention aux pollinisateurs ! | EntomoNews | Scoop.it
La Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a publié sa première évaluation sur les pollinisateurs, la pollinisation et la production alimentaire. Une baisse des populations de pollinisateurs est à déplorer du fait de diverses pressions, principalement d’origine humaine. Citons l’agriculture industrialisée, l’utilisation intensive de pesticides, les pollutions, les agents pathogènes et les changements climatiques. Les insecticides néonicotinoïdes menacent les pollinisateurs dans le monde entier. De nombreuses espèces sont concernées : 20000 espèces d’abeilles, des mouches, des papillons, des guêpes, des coléoptères, des oiseaux, des chauves-souris etc. 16% des pollinisateurs vertébrés sont menacés d’extinction à l’échelle mondiale tandis que plus de 40% des espèces d’invertébrés sont menacées localement.

(...)

 

Par Agnès Fayet. Butine info, 29.02.2016

Bernadette Cassel's insight:

 

SUR ENTOMONEWS - From www.lemonde.fr (abonnés) - February 29, 5:49 PM :

→ Le « GIEC de la biodiversité » consacre l’importance cruciale des pollinisateurs

                                                                             

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Des scientifiques déterminent comment les premières plantes à fleurs ont été pollinisées il y a 140 millions d'années

Des scientifiques déterminent comment les premières plantes à fleurs ont été pollinisées il y a 140 millions d'années | EntomoNews | Scoop.it
Si les biologistes évolutionnistes sont les détectives des mystères passés du monde naturel, l'arbre phylogénique est leur version d'un panneau de suspects de scène de crime reliés entre eux par de la ficelle rouge et des punaises. Les dernières révélations de cette forme de travail d'investigation biologique indiquent que c'est un insecte, mais pas une abeille, qui a transporté le tout premier paquet de pollen vers une autre plante il y a quelque 140 millions d'années, donnant ainsi le coup d'envoi à la propagation de la flore qui a donné naissance à quelque 400 000 espèces occupant aujourd’hui près de 90 % des terres (et un peu d’eau) de la planète.

 

Guru Med | 10 Juin 2023

 

"... Pourquoi ? La plupart des indices suggèrent qu’il est antérieur à l’existence des abeilles, et l’insecte aurait été de petite taille, puisque cette première fleur n’aurait rien eu à voir avec les motifs élaborés qui attirent les animaux que nous connaissons aujourd’hui.

 

Selon les chercheurs, le suspect le plus probable est une petite mouche, un coléoptère, peut-être un moucheron ou même un insecte disparu depuis longtemps.

 

Pour éclaircir cette énigme, les chercheurs ont reconstitué un arbre complexe de toutes les familles de plantes à fleurs, comprenant 1 160 espèces dont la lignée remonte à quelque 145 millions d’années. Ils ont ainsi retrouvé les pollinisateurs de ces plantes, observé leur évolution au fil du temps et noté les principales transitions évolutives.

 

En cartographiant les insectes, les vertébrés (dont les colibris et les chauves-souris), le vent et l’eau, l’équipe a constaté que les insectes ont été responsables d’environ 86 % de la pollinisation des plantes tout au long de l’histoire et qu’ils restent la force dominante à ce jour."

(...)

 

 

[Image] Un arbre phylogénique complexe retrace la base ancestrale de la pollinisation, montrant la prédominance des insectes. (Ruby E Stephens/ Université de Nouvelle-Galles du Sud)

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Des pollinisateurs clés pour l’agriculture, mais très largement négligés

Des pollinisateurs clés pour l’agriculture, mais très largement négligés | EntomoNews | Scoop.it
Le lien entre abeilles et pollinisation des cultures n’est plus à démontrer. Mais de nombreux autres pollinisateurs moins connus peuvent participer à ce phénomène essentiel pour la sécurité alimentaire, à la fois des grandes cultures et des cultures plus locales, de nuit comme de jour. Une équipe de recherche internationale, passe en revue dans Trends in Ecology and Evolution des études originales sur le sujet, et met en évidence le rôle clé de ces organismes autres que abeilles, mais cependant peu considérés actuellement dans les études sur la pollinisation.

 

08 décembre 2022

Evolution, Génomes, Comportement et Ecologie (EGCE - Université Paris-Saclay / CNRS / IRD)

 

Contact(s)
Fabrice Requier
Sylvie Salamitou

 

"Dans de nombreuses études sur la pollinisation des cultures, seules les abeilles sont considérées. Pourtant on estime que 25 à 50 % des grandes cultures sont pollinisées par des insectes non-abeilles. En effet, de nombreuses autres espèces d’insectes comme les coléoptères (par exemple les scarabées) et diptères (par exemple les syrphes), mais aussi des chauve-souris et oiseaux pourraient être impliquées dans la pollinisation des cultures, en particulier sous les tropiques. Cependant, nos connaissances actuelles se focalisent surtout sur des cultures tempérées et la pollinisation est étudiée le jour, alors même que ce phénomène se produit aussi de nuit.

 

Dans un article publié dans Trends in Ecology and Evolution, une équipe scientifique internationale a passé en revue 154 études originales. 67 d’entre elles ne traitaient que du rôle des abeilles. Les autres, menées sur 83 cultures dans 39 pays, ont permis l’analyse du rôle des pollinisateurs abeilles et non-abeilles à la fois pour les grandes cultures et les cultures vivrières plus locales. Les pollinisateurs nocturnes, importants car certaines plantes fleurissent la nuit lorsque les abeilles dorment, ont également été considérés.

 

Les chercheurs ont mis en évidence le rôle crucial des pollinisateurs non-abeilles en agriculture, en particulier pour les cultures vivrières d’intérêt local comme les calebasses ou les bananes. Pour certaines cultures tropicales, les chauves-souris et les oiseaux sont même les seuls pollinisateurs. En climat tempéré, les chercheurs ont montré que des pollinisateurs non-abeilles comme certaines espèces de diptères, plus résilients aux pressions anthropogéniques que les abeilles, pouvaient, dans certains cas, assurer le service de pollinisation des cultures en absence des abeilles. Pour d’autres cultures, tel que le tournesol, les chercheurs ont mis en évidence la présence de pollinisateurs nocturnes, mais les techniques actuelles de mesure de pollinisation sont trop rarement adaptées pour capter cette activité nocturne. 

 

Le rôle de la pollinisation nocturne est donc certainement négligé en agriculture, par concentration de l’effort d’observation le jour. A l’image des abeilles, cette étude met également en avant que la grande majorité des pollinisateurs, diurnes comme nocturnes, connaissent des déclins de population. Ces résultats suggèrent un besoin urgent de prendre en compte cette diversité élargie des pollinisateurs pour la conservation du service de pollinisation, moteur de la sécurité alimentaire." 

 

Référence

Fabrice Requier, Nestor Pérez-Méndez, Georg K. S. Andersson, Elsa Blareau, Isabelle Merle, Lucas A. Garibaldi (2022)

 

 

[Image] La synthèse mondiale des pollinisateurs des cultures révèle une large diversité de diptères, lépidoptères, hyménoptères (autre que abeilles), d’hémiptères, mais aussi de chauves-souris et d’oiseaux. L’importance des ces pollinisateurs autres que abeilles est décuplée dans les cultures vivrières et sous les tropiques.

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Une étude met en garde contre la dévastation imminente des espèces d'insectes par le changement climatique

Une étude met en garde contre la dévastation imminente des espèces d'insectes par le changement climatique | EntomoNews | Scoop.it
Study Warns of Climate Change’s Looming Devastation of Insect Species

 

University of Maryland

By Emily C. Nunez Nov 07, 2022

 
UMD Entomologist on International Team Says Enough Time Remains to Shift Course
 

-------

NDÉ

Traduction

 

Dans une nouvelle étude scientifique, une équipe de 70 scientifiques de 19 pays, dont un chercheur de l'université du Maryland, a averti aujourd'hui que si aucune mesure n'est prise pour protéger les insectes du changement climatique, les conséquences réduiront "considérablement notre capacité à construire un avenir durable fondé sur des écosystèmes sains et fonctionnels".

 

Citant des recherches menées dans le monde entier, l'équipe a dressé un tableau sombre des effets à court et à long terme du changement climatique sur les insectes, dont beaucoup sont en déclin depuis des décennies. Le réchauffement de la planète et les phénomènes météorologiques extrêmes menacent déjà certains insectes d'extinction, et la situation ne fera qu'empirer si les tendances actuelles se poursuivent, selon les scientifiques.

 

Certains insectes seront obligés de se déplacer vers des climats plus frais pour survivre, tandis que d'autres devront faire face à des impacts sur leur fertilité, leur cycle de vie et leurs interactions avec d'autres espèces.

 

Des perturbations aussi radicales des écosystèmes pourraient finalement se retourner contre l'homme, a expliqué Anahí Espíndola, professeure adjointe d'entomologie et coautrice de l'article publié dans Ecological Monographs.

 

"Nous devons réaliser, en tant qu'humains, que nous sommes une espèce parmi des millions d'autres, et il n'y a aucune raison de penser que nous ne disparaîtrons jamais", a déclaré la Pre Espíndola. "Ces changements chez les insectes peuvent affecter notre espèce de manière assez radicale".

 

Les insectes jouent un rôle central dans les écosystèmes en recyclant les nutriments et en nourrissant d'autres organismes plus haut dans la chaîne alimentaire, y compris les humains. En outre, une grande partie de l'approvisionnement alimentaire mondial dépend de pollinisateurs comme les abeilles et les papillons, et des écosystèmes sains contribuent à limiter le nombre de parasites et d'insectes porteurs de maladies. Ce ne sont là que quelques-uns des services écosystémiques qui pourraient être compromis par le changement climatique, met en garde l'équipe de scientifiques.

 

Contrairement aux mammifères, de nombreux insectes sont ectothermes, ce qui signifie qu'ils sont incapables de réguler leur propre température corporelle. Comme ils sont très dépendants des conditions extérieures, ils peuvent réagir au changement climatique de manière plus aiguë que les autres animaux."

 

 

[Image] (a) Many insects are showing a range of ecophysiological responses to longer-term climatic changes. For example, the emperor dragonfly (Anax imperator) has shifted its distribution northward and to higher elevations in Europe since 2000 in response to warming (Platts et al., 2019). (b) In California and Mexico, the Quino Checkerspot butterfly (Euphydryas editha quino) has responded to recent warming by moving to higher elevations, and by shifting from its preferred lowland food plant (a Plantago species) to Collinsia concolor, which is more abundant at higher elevations. Increased warming, however, still threatens this endangered subspecies (Parmesan et al., 2015). (c) Many recent insect declines, such as the now vulnerable yellow-banded bumblebee (Bombus terricola), have been attributed to climate extremes, and especially hotter maximum temperatures during the summer (Martinet et al., 2015). (d) Exposure to heat waves can have significant effects on insect reproduction. Functional responses in the facultative hyperparasitoid, Gelis agilis, are strongly correlated with ambient temperature, and at high temperatures their ability to exploit hosts is greatly impaired (Chen, Gols, et al., 2019). Photograph of emperor dragonfly by Tim Bekaert; photograph of Quino Checkerspot butterfly by Andrew Fisher (USFWS volunteer biologist); photograph of yellow-banded bumblebee by rob Foster (https://www.inaturalist.org/users/264273); photograph of Gelis agilis by Tibor Bukovinszky (NVWA Wageningen University & Research. Wageningen).

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sujet proche :

 

Une étude révèle que les insectes ont du mal à s'adapter aux températures extrêmes, ce qui les rend vulnérables au changement climatique - De www.eurekalert.org - 19 octobre, 18:38

 

 

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Les Abeilles et Guêpes du Loiret : une synthèse de 17 000 observations et 7 ans de travail

Les Abeilles et Guêpes du Loiret : une synthèse de 17 000 observations et 7 ans de travail | EntomoNews | Scoop.it

"Cet ouvrage est une somme de connaissances sur les Hyménoptères Sphéciformes du Loiret. A la croisée des chemins entre Guêpes et Abeilles, ce groupe d’insectes méconnu se révèle intéressant à bien des égards. À la fois pollinisatrices et chasseuses, certaines espèces participent activement à la régulation d’insectes dommageables aux plantes cultivées, notamment des Pucerons."

 

Par Romain LE DIVELEC, Jean-David CHAPELIN-VISCARDI et Alain LARIVIERE. Une coédition de la Revue L’Entomologiste et de la Société pour le Muséum d’Orléans et les Sciences (So.MOS). Publié en 2022.

 

"Un important travail de prospection a été mené dans le département depuis plusieurs dizaines d’années et 181 espèces ont été recensées à ce jour. Toutes sont présentées ici, afin de fournir au lecteur un maximum d’informations sur leur fréquence, leur biologie, leur écologie et leur période d’activité. Certaines espèces restent toutefois encore à découvrir. Une analyse des ensembles écologiques loirétains est également proposée dans l’ouvrage. Les Sphéciformes exotiques sont abordés et les espèces présentant un intérêt patrimonial sont mises en exergue pour une meilleure prise en compte de la biodiversité dans les actions d’aménagement et de gestion du territoire.

 

Cet ouvrage permettra enfin au non-spécialiste de se familiariser avec ces Guêpes discrètes, aux formes et aux couleurs diverses mais surtout aux mœurs passionnantes.

Un ouvrage de référence

• Un aperçu de la faune historique et un état des lieux de la faune contemporaine dans le département
• Une synthèse de plus de 17 000 observations loirétaines
• Fruit de 7 années de travail d’analyse, d’illustration et de rédaction

181 espèces traitées :

• Une fiche par espèce
• Macrophotographies d’au moins une espèce par genre
• Une analyse des communautés des grands ensembles écologiques loirétains

Un beau livre :

• Format à la française 16 × 24 cm
• 368 pages
• Plus de 280 figures couleurs (diagrammes, clichés d’insectes in natura, de spécimens de référence ou d’habitats)

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

Ces Guêpes très utiles, ni vues, ni connues : un projet scientifique pour mieux les connaître - De www.kisskissbankbank.com - 25 mars 2016, 08:11

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Les pesticides, « premier moteur du déclin des insectes »

Les pesticides, « premier moteur du déclin des insectes » | EntomoNews | Scoop.it
Le déclin des insectes est un phénomène complexe, difficile à évaluer, mais qui fait néanmoins l’objet d’un consensus scientifique. Actuellement, 41% des espèces seraient concernées et 31% seraient menacées d’extinction dans le monde, avec une perte de l’ordre de 1% des espèces par an.


Le déclin des insectes (n°30 - décembre 2021) - Assemblée nationale. Rapporteure : Annick Jacquemet, sénatrice
Note "Le déclin des insectes"

Les Notes Scientifiques de l’Office OPECST - décembre 2021

Résumé :

Les causes de ce déclin sont liées à la perte d’habitats, à la dégradation de la qualité des milieux (pollutions), au réchauffement climatique et à l’invasion d’espèces exotiques. L’agriculture apparaît comme l’un des moteurs principaux du déclin des insectes, notamment à cause de l’usage excessif de pesticides.

Le déclin des insectes conduit à un appauvrissement majeur de la biodiversité. Les insectes rendent des services écosystémiques fondamentaux tels que la pollinisation, le recyclage de la matière organique, le contrôle biologique des ravageurs ou l’alimentation de nombreux vertébrés. Leur conservation doit donc être une priorité politique sous peine de conséquences dramatiques pour les écosystèmes et l’humanité."

 

 

[Image] Source : Rodolfo Dirzo et al (2014). Defaunation
in the Anthopocene. Science. Vol 345


En 2014, cette "étude s’est intéressée à cinq ordres d’insectes figurant dans la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). 33% sont en déclin, avec une forte variation entre les ordres (20% des odonatoptères, 100% des orthoptères et 60% des coléoptères sont en déclin)"

 

  • Defaunation in the Anthropocene, 25.07.2014
    https://www.science.org/doi/10.1126/science.1251817

 

______________________________

 

Sur le même sujet :

 

Les pesticides, « premier moteur du déclin des insectes », 04.01.2022 https://reporterre.net/Les-pesticides-premier-moteur-du-declin-des-insectes

 

L’usage des pesticides est le « premier moteur du déclin des insectes ». C’est ce que révèle l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) dans une note scientifique publiée en décembre. Il estime que plus de 40 % des espèces d’insectes sont en déclin et près d’un tiers menacé d’extinction. Cette évolution amorcée au début du XXe siècle s’est accélérée dans les années 1950-1960 pour atteindre « des proportions alarmantes depuis deux décennies », s’inquiètent les auteurs.

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Pourquoi il faut (aussi) protéger les guêpes

Pourquoi il faut (aussi) protéger les guêpes | EntomoNews | Scoop.it
Beaucoup moins sympathiques que les abeilles, ces insectes volants sont cependant très utiles pour l’environnement, comme le détaille une étude anglo-italienne.

 

 

[Image] Schematic overview of the ecosystem services provided by aculeate wasps. Aculeate wasps provide at least 10 ecosystem services across the four key areas of regulating, supporting, provisioning and cultural services. Evidence for each of these services is collated and synthesised in this review.

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

→ Pollinisatrices sous-estimées : les guêpes sont nos amies, il faut les aimer aussi… - De www.gurumed.org - 30 avril, 16:48

 

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La pollution lumineuse nuit à la pollinisation diurne (étude)

La pollution lumineuse nuit à la pollinisation diurne (étude) | EntomoNews | Scoop.it
Une étude expérimentale suisse, relayée par l'association flamande pour la protection de la nature Natuurpunt, a démontré que la lumière artificielle perturbe non seulement les interactions entre les plantes et les pollinisateurs pendant la nuit, mais aussi durant la journée.

 

Le Vif, 23.03.2021

 

"Les chercheurs ont placé des lampadaires équipés d'ampoules LED blanches dans six prairies des Préalpes et ont observé, en après-midi, les interactions entre 21 espèces végétales et des insectes pollinisateurs, tels que des mouches, des abeilles et des coléoptères. Ils ont dénombré 2.384 interactions diurnes entre plantes et pollinisateurs, puis ont comparé ces résultats avec la fréquentation des pollinisateurs dans six prairies non éclairées de la même région.

 

Dans les prairies éclairées, trois espèces végétales ont reçu significativement moins d'interactions, tandis qu'une espèce en a reçu davantage. Certaines plantes ont par ailleurs attiré d'autres pollinisateurs. C'est par exemple le cas du géranium des bois, qui a eu le même nombre d'interactions tant dans les prairies éclairées que dans celles laissées dans l'obscurité, mais qui a davantage attiré de coléoptères que de mouches.

 

La raison de ces modifications est encore inconnue. Selon les chercheurs, il est possible que les plantes produisent des odeurs différentes pour attirer les pollinisateurs sous les lampadaires, et que les plantes moins odorantes soient moins attrayantes. Les scientifiques envisagent aussi la piste des herbivores, qui sont connus pour affecter l'attractivité des plantes pour les pollinisateurs."

 

→ Lichtvervuiling beïnvloedt bestuivers zelfs overdag | Natuurpunt, 23.03.2021 https://www.natuurpunt.be/nieuws/lichtvervuiling-be%C3%AFnvloedt-bestuivers-zelfs-overdag-20210323

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi : 

 

→ Les lampadaires et autres éclairages nocturnes modifient le nombre de butinages des fleurs par les insectes non seulement la nuit, mais aussi le jour - De www.agroscope.admin.ch - 28 mars, 18:06

 

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Abeilles sauvages, syrphes : les zones à forte densité de population leur sont défavorables

Abeilles sauvages, syrphes : les zones à forte densité de population leur sont défavorables | EntomoNews | Scoop.it
Population density, and not the proportion of green spaces, has the biggest impact on species richness of pollinators in residential areas. This is the result of a study from Lund University in Sweden of gardens and residential courtyards in and around Malmö, Sweden.

The result surprised the researchers, who had expected that the vegetation cover would be more significant.

"We have found that, in cities, the higher the population density, the fewer species of wild bees and hoverflies we find in gardens and residential courtyards. We also see that areas with enclosed courtyards and tall buildings have fewer species of wild bees than areas with semi-detached and detached houses, even when there are large green spaces between the buildings," says Anna Persson, one of the researchers behind the study.

 

High human population density negative for pollinators.

by Lund University, 25.08.2020

 

 

Traduction :

  

C'est la densité de population, et non la proportion d'espaces verts, qui a le plus d'impact sur la richesse en espèces des pollinisateurs dans les zones résidentielles. C'est ce qui ressort d'une étude de l'université de Lund en Suède sur les jardins et les cours résidentielles de Malmö et de ses environs.

 

Le résultat a surpris les chercheurs, qui s'attendaient à ce que la couverture végétale soit plus importante.

 

"Nous avons constaté que, dans les villes, plus la densité de population est élevée, moins on trouve d'espèces d'abeilles sauvages et de syrphes dans les jardins et les cours résidentielles. Nous constatons également que les zones avec des cours fermées et des immeubles de grande hauteur abritent moins d'espèces d'abeilles sauvages que les zones avec des maisons jumelées et individuelles, même lorsqu'il y a de grands espaces verts entre les bâtiments", explique Anna Persson, l'une des chercheuses à l'origine de l'étude.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

[Image] Species accumulation curves with 95% confidence intervals (grey shade) for a) hoverflies and soldier flies and b) wild bees (bumblebees and solitary bees), for rural (solid line) and urban (dashed line) gardens in Malmö. The curves for hoverflies differ significantly between urban and rural gardens, while wild bees show similar patterns of species accumulation in.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

Traduction à partir de l'étude :

 

Faits marquants

 

-• La valeur des jardins urbains pour la diversité des pollinisateurs diffère selon les taxons.
-• Les abeilles sauvages ont profité des jardins dans les zones urbaines à faible densité, par rapport aux zones rurales.
-• La richesse des espèces de syrphes était systématiquement plus élevée dans les jardins ruraux que dans les jardins urbains.
-• La richesse en espèces de tous les groupes était négativement liée à la densité de la population humaine.
-• Les abeilles sauvages ont montré un renouvellement des assemblages d'espèces, tandis que les syrphes ont montré une nidification.

 

Résumé

 

Alors que l'urbanisation contribue au déclin de la biodiversité mondiale, les habitats urbains riches en fleurs peuvent fournir des habitats bénéfiques aux pollinisateurs. Nous avons étudié le potentiel des zones résidentielles urbaines à contribuer à la diversité des pollinisateurs en analysant la richesse des espèces d'abeilles sauvages et de syrphes ainsi que la composition des assemblages d'espèces actives en été, échantillonnés dans 53 jardins à travers les paysages urbains et ruraux de Malmö, la capitale régionale du comté le plus méridional de Suède. La richesse des espèces différait entre les jardins urbains et ruraux, et entre quatre types d'habitat urbain (allant d'une faible densité humaine et d'une forte couverture végétale, à une forte densité humaine et une faible couverture végétale), et les groupes taxonomiques ont réagi différemment. La richesse des espèces d'abeilles solitaires était plus élevée dans les jardins urbains que dans les jardins ruraux, en raison d'une plus grande richesse dans les jardins urbains à faible densité par rapport aux jardins urbains à forte densité et aux jardins ruraux. En revanche, la richesse en espèces de bourdons était plus élevée dans les jardins ruraux que dans les jardins urbains, alors que les différences entre les types urbains étaient moins nettes. La richesse en espèces de syrphes était systématiquement plus élevée dans les jardins ruraux que dans tout autre type de jardin urbain. La richesse en espèces de tous les groupes était négativement liée à la densité de la population humaine à l'échelle du paysage (rayon de 500 m), mais sans rapport avec le couvert végétal. Cela indique que la densité de population affecte la qualité de l'habitat des pollinisateurs par la gestion et la conception des espaces verts qui y sont associés. Les assemblages d'espèces d'abeilles sauvages rurales et urbaines étaient composés d'espèces différentes (rotation importante des espèces), tandis que les assemblages de syrphes urbains étaient un sous-ensemble des assemblages ruraux (nidification importante). La nidification des espèces de syrphes, mais pas des abeilles, a augmenté avec la densité de la population humaine. Nous montrons que les zones urbaines peuvent compléter le pool régional d'espèces d'abeilles sauvages, principalement en raison de la grande variation des modes d'occupation et de gestion à de petites échelles spatiales, tandis que l'urbanisation entraîne une perte systématique d'espèces de syrphes. Nous proposons des alternatives pour améliorer les zones résidentielles denses pour les pollinisateurs.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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Services écosystémiques en milieu agricole susceptibles d’être portés par les communautés d'insectes aquatiques

Services écosystémiques en milieu agricole susceptibles d’être portés par les communautés d'insectes aquatiques | EntomoNews | Scoop.it
... de nombreux groupes d’insectes aquatiques adultes peuvent participer à la pollinisation des cultures, en visitant les fleurs cultivés ou sauvages (documenté pour les diptères par exemple), consommant du nectar ou pollen (documenté pour les plécoptères et trichoptères), ou en étant consommés par des prédateurs terrestres par ailleurs pollinisateurs.

 

Apport d’insectes d’origine aquatique dans les agroécosystèmes : état des lieux et perspectives en agroécologie - OSUR

Article dans STOTEN - AHLeGall, 06/02/2019

 

"Ensuite, l’export de ces insectes aquatiques vers les écosystèmes terrestres peut être converti en équivalent nutriments, notamment azote et phosphore (respectivement en moyenne 10% et 1% du poids sec de chaque insecte) et participer ainsi à la fertilisation en milieu agricole ainsi qu’à l’amélioration de la qualité des eaux de rivières en extrayant de l’azote en excès dans les bassins agricoles, comme c’est le cas en Bretagne.

 

Enfin, une littérature abondante nous apprend que ces insectes aquatiques adultes entrent dans le régime alimentaire de nombreux prédateurs terrestres, par ailleurs connus pour être des ennemis naturels de certains ravageurs. Citons notamment les araignées de la famille Linyphiidae ou Lycosidae, ou encore les carabes (coléoptères), les oiseaux et les chauve-souris."

 

 

[Image] Principales espèces d’insectes aquatiques adultes ailés rencontrés à proximité des rivières en milieu agricole

Bernadette Cassel's insight:

 

"À quels services les communautés d’insectes aquatiques ailés adultes peuvent participer ? La pression agricole est-elle en mesure de modifier cette expression ? C’est ce type de réflexion qui a été proposé par Julien Raitif, Manuel Plantegenest et Jean-Michel Roussel de l’UMR ESE (INRA, Agrocampus Ouest Rennes) dans l’article publié dans la revue Agriculture, Ecosystems and Environment (Raitif et al, 2019)."

 

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Rôle des forêts de conifères dans la conservation des pollinisateurs tels que abeilles, guêpes, mouches, coléoptères et papillons (plus de 100 000 espèces recensées)

Rôle des forêts de conifères dans la conservation des pollinisateurs tels que abeilles, guêpes, mouches, coléoptères et papillons (plus de 100 000 espèces recensées) | EntomoNews | Scoop.it
Actively managed conifer forests may also provide important habitat for the pollinators that aid the reproduction of food crops and other flowering plants around the globe.

An international collaboration, led by Jim Rivers of Oregon State University, has established a roadmap for future research aimed at better understanding the role that managed conifer forests in temperate zones play for the conservation of pollinators such as bees, wasps, flies, beetles and butterflies.

 

OSU helps establish roadmap for filling the gaps in forest pollinator research | Oregon State University, 31.10.2018

 

 

[via] Recherche animale sur Twitter : "#Biodiversité #agriculture #pollinisation: un nouveau plan pour étudier le rôle des #forêts de #conifères dans la conservation des #pollinisateurs tels que #abeilles #guêpes #mouches #coléoptères et #papillons (plus de 100000 espèces recensées) https://t.co/lMIaHhH1lu… https://t.co/3jWWjaQB4Q"
https://twitter.com/recherche_anima/status/1059466635378089984

 

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Dans les Alpes, les mouches et les plantes qu'elles visitent pourraient être particulièrement menacées par le réchauffement climatique

Dans les Alpes, les mouches et les plantes qu'elles visitent pourraient être particulièrement menacées par le réchauffement climatique | EntomoNews | Scoop.it
Altitudinal, temporal and trophic partitioning of flower-visitors in Alpine communities

Vincent Lefebvre, Claire Villemant, Colin Fontaine & Christophe Daugeron

Scientific Reports volume 8, Article number: 4706 (2018)
doi:10.1038/s41598-018-23210-y

 

 

 

___________________________________________________________________

 

 

"La pollinisation croisée de la plupart des plantes alpines dépend des insectes, dont la distribution altitudinale est limitée par la température. Cependant, bien que le réchauffement climatique provoque des changements dans la distribution temporelle et spatiale des espèces, nous ignorons encore en grande partie comment les interactions plantes-pollinisateurs changent avec l'altitude et le temps le long des gradients altitudinaux. Cela rend difficile la détection des interactions et des espèces en voie de disparition.

 

Dans cette étude, nous avons cherché à fournir une telle référence et testé si et comment les principaux ordres et familles d'insectes visitant les fleurs se sont séparés par altitude, phénologie et préférences de recherche de nourriture le long d'un gradient d'altitude de 970 m à 2700 m dans les Alpes.

 

Les mouches étaient les principaux pollinisateurs potentiels à partir de 1500 m, les abeilles et les coléoptères ayant rapidement diminué au-dessus de cette limite. Les diptères, les coléoptères et les hyménoptères différaient de façon significative dans les assemblages d'angiospermes visités.

 

Au sein de Diptera, le groupe prédominant, les familles principales sont séparées à la fois par la phénologie et les préférences en matière de recherche de nourriture le long du gradient. Les empidés, les muscidés et les anthomyiides, dont le rôle dans la pollinisation n'a jamais été étudié, dominaient la partie supérieure du gradient.

 

Nos résultats suggèrent donc que les mouches et les plantes particulières qu'elles visitent pourraient être particulièrement menacées par le réchauffement climatique, et soulignent le manque flagrant d'études sur les composantes critiques de ces écosystèmes de montagne riches mais fragiles."

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator

 

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

Pollinisation : quand les mouches prennent le relais des abeilles | EntomoNews | Scoop.it - From www.techno-science.net - November 22, 2014 8:52 AM

 

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L’urbanisation homogénéise les communautés d’insectes pollinisateurs en France

L’urbanisation homogénéise les communautés d’insectes pollinisateurs en France | EntomoNews | Scoop.it

"Publiée dans la revue Ecology & Evolution, une récente étude du Centre d’Étude de la Conservation (Muséum national d’Histoire naturelle/CNRS/UPMC) et de l’Office Pour les Insectes et leur Environnement (Opie) montre que l’urbanisation réduit la diversité des insectes pollinisateurs et conduit également à leur homogénéisation à l’échelle de la France.

 

En augmentant les surfaces imperméables du sol, en réduisant la végétation, en favorisant les pollutions de l’air et du sol, l’urbanisation grandissante induit des changements pouvant nuire aux insectes floricoles (qui se nourrissent de fleurs).

En effet, la survie et la reproduction de ces espèces dépendent de la disponibilité en ressources et en lieux de nidification. L’étude montre ainsi deux phénomènes concomitants.

 

D’une part, le nombre d’espèce diminue à mesure que croît l’urbanisation ; en particulier pour les papillons, les syrphes et autres mouches, ainsi que pour les coléoptères (scarabées, longicornes, coccinelles…). 

Les hyménoptères (abeilles et autres) sembleraient, de leur côté, mieux tolérer la situation.

 

D’autre part, les communautés d’insectes pollinisateurs perdent des espèces spécialistes avec l’urbanisation. Il s’agit d’un phénomène dit d’homogénéisation biotique où l’urbanisation favorise un sous-ensemble des espèces – les généralistes – au détriment d’autres – les spécialistes. Une tendance qui se retrouve cette fois chez tous les groupes, y compris les hyménoptères dont la diversité est aussi affectée."

 

MNHN, 14.03.2016

 

→ L’urbanisation homogénéise les communautés d’insectes pollinisateurs en France - Mars 2016 (communiqué de presse) (pdf, 212.59 Ko)
http://www.mnhn.fr/sites/mnhn.fr/files/documents/20160314_alertepresse_2016_03_14_museum_urbanisation_et_insectes_pollinisateurs.pdf

                 

[L'étude] Functional homogenization of flower visitor communities with urbanization - Deguines - Ecology and Evolution - 24.02.2016 http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ece3.2009/full

                              

                 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

SUR ENTOMONEWS - From vigienature.mnhn.fr - March 14, 1:29 PM :

→ Les villes filtrent les insectes pollinisateurs

                       

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