EntomoNews
435.5K views | +111 today
Follow
EntomoNews
Dernières nouvelles des insectes, collemboles, myriapodes et autres arthropodes...
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

L’eau potable en France contaminée à vaste échelle par les métabolites du chlorothalonil, un pesticide interdit depuis 2019

L’eau potable en France contaminée à vaste échelle par les métabolites du chlorothalonil, un pesticide interdit depuis 2019 | EntomoNews | Scoop.it
Environ un tiers de l’eau distribuée en France serait non conforme à la réglementation, selon un rapport qui doit être rendu public jeudi par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail.

 

Par Stéphane Foucart

Publié hier à 22h16, modifié le 06.04.2023 à 10h17

 

Mots-clés :

fongicide / chlorothalonil / métabolite / R471811

 

-------

NDÉ

Précédemment

 
 

Selon les données du « Monde », environ 12 millions de personnes ont été concernées en 2021 par des dépassements de seuils de qualité pour les pesticides et leurs métabolites.

 

Par Stéphane Foucart, Stéphane Mandard

et Florence Traullé (Lille, correspondante)

 

  • AVIS de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail relatif à « la détermination de la pertinence pour les eaux destinées à la consommation humaine de métabolites de pesticide : chlorothalonil R471811, 2,6-dichlorobenzamide, diméthénamide ESA et diméthénamide OXA » https://www.anses.fr/fr/system/files/EAUX2021SA0020-b.pdf

 

L’Anses a été saisie le 1er février 2021 par la Direction Générale de la santé (DGS) pour réaliser notamment l’expertise suivante : « caractériser la pertinence pour les eaux destinées à la consommation humaine (EDCH) des métabolites de pesticide suivants : chlorothalonil R471811, 2,6-dichlorobenzamide, diméthénamide ESA et diméthénamide OXA ».

 

 

Recently, the widespread distribution of pesticides detected in the hive has raised serious concerns about pesticide exposure on honey bee (Apis mellifera L.) health. A larval rearing method was adapted to assess the chronic oral toxicity to honey bee larvae of the four most common pesticides detected in pollen and wax - fluvalinate, coumaphos, chlorothalonil, and chloropyrifos - tested alone and in all combinations. All pesticides at hive-residue levels triggered a significant increase in larval mortality compared to untreated larvae by over two fold, with a strong increase after 3 days of exposure. Among these four pesticides, honey bee larvae were most sensitive to chlorothalonil compared to adults. Synergistic toxicity was observed in the binary mixture of chlorothalonil with fluvalinate at the concentrations of 34 mg/L and 3 mg/L, respectively; whereas, when diluted by 10 fold, the interaction switched to antagonism. Chlorothalonil at 34 mg/L was also found to synergize the miticide coumaphos at 8 mg/L. The addition of coumaphos significantly reduced the toxicity of the fluvalinate and chlorothalonil mixture, the only significant non-additive effect in all tested ternary mixtures. We also tested the common ‘inert’ ingredient N-methyl-2-pyrrolidone at seven concentrations, and documented its high toxicity to larval bees. We have shown that chronic dietary exposure to a fungicide, pesticide mixtures, and a formulation solvent have the potential to impact honey bee populations, and warrants further investigation. We suggest that pesticide mixtures in pollen be evaluated by adding their toxicities together, until complete data on interactions can be accumulated.

 
 

(Re)lire aussi

 

  • Les fongicides joueraient un rôle dans le déclin des pollinisateurs. - De www.sciencesetavenir.fr - 22 novembre 2017, 19:11

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Extrait (le début de l'article) 

 

"C’est une catastrophe comme les producteurs d’eau potable n’en ont sans doute jamais connue, dont la facture pourrait se chiffrer en milliards d’euros et dont une part importante risque de demeurer durablement ingérable. Depuis plusieurs mois, un peu partout en France, les régies et les sociétés délégataires du service public de l’eau potable s’alarment de découvrir des concentrations élevées d’un produit de dégradation (ou « métabolite ») du chlorothalonil – un pesticide commercialisé par Syngenta, utilisé depuis 1970 et interdit en Europe en 2019.

 

Ces inquiétudes sont fondées. Dans un rapport qui doit être rendu public jeudi 6 avril, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) confirme la présence quasi généralisée du métabolite en question – le R471811 –, dans les eaux de surface et souterraines de métropole. Ce dernier n’était pas recherché jusqu’à tout récemment, les laboratoires agréés n’étant pas tous capables de le mesurer."

 

Stéphane Foucart

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Biodiversité et services rendus par la nature : que sait-on de l’impact des pesticides ?

Biodiversité et services rendus par la nature : que sait-on de l’impact des pesticides ? | EntomoNews | Scoop.it
Dans quelle mesure les oiseaux, insectes et autres organismes vivants sont-ils affectés par les pesticides ? Quel est l’effet de ces substances sur des services aussi essentiels que la pollinisation ou la lutte biologique contre les ravageurs ? Une expertise scientifique collective INRAE-Ifremer livre des enseignements actualisés sur l’impact des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et sur les services que les écosystèmes rendent à la société. Elle identifie des pistes pour les réduire. Fruit de deux ans de travaux d’un collectif pluridisciplinaire, elle a été réalisée à la demande des ministères en charge de l’Environnement, de l’Agriculture et de la Recherche, et s’est intéressée à tous les milieux : air, terres, eaux douces et marines.

 

INRAE INSTIT

Publié le 16 mai 2022

 

"... Il apparaît de façon robuste que les produits phytopharmaceutiques sont, dans les zones agricoles, une des causes principales du déclin des invertébrés terrestres, dont des insectes pollinisateurs et des prédateurs de ravageurs (coccinelles, carabes…), ainsi que des oiseaux. Chez les oiseaux granivores, les effets directs, du fait de la toxicité des graines ingérées, sont prédominants.

 

Chez les oiseaux insectivores, les effets indirects sont majeurs : ils perdent leur garde-manger en raison de la réduction du nombre d’insectes. Les organismes aquatiques aussi sont touchés. Les populations de macroinvertébrés pourraient diminuer de 40 % dans les cours d’eau agricoles les plus pollués.

 

Pour l’ensemble de ces organismes terrestres et aquatiques, les effets non mortels, directs et indirects, sont majeurs, ce qui n’avait pas été autant étudié il y a 15 ans. Ces effets peuvent se traduire par une perte d’orientation ou de capacités de vol chez les insectes et oiseaux, une diminution de l’efficacité de la reproduction ou des déficiences immunitaires."

(...)

 

 

 

 

 
Bernadette Cassel's insight:

 

Scoops en relation :

 

  • Pesticides et santé : pourquoi les données scientifiques sont-elles ignorées ? - De www.franceinter.fr - 17 mai, 18:40

 

  • Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques

tous les scoops

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Les pesticides, « premier moteur du déclin des insectes »

Les pesticides, « premier moteur du déclin des insectes » | EntomoNews | Scoop.it
Le déclin des insectes est un phénomène complexe, difficile à évaluer, mais qui fait néanmoins l’objet d’un consensus scientifique. Actuellement, 41% des espèces seraient concernées et 31% seraient menacées d’extinction dans le monde, avec une perte de l’ordre de 1% des espèces par an.


Le déclin des insectes (n°30 - décembre 2021) - Assemblée nationale. Rapporteure : Annick Jacquemet, sénatrice
Note "Le déclin des insectes"

Les Notes Scientifiques de l’Office OPECST - décembre 2021

Résumé :

Les causes de ce déclin sont liées à la perte d’habitats, à la dégradation de la qualité des milieux (pollutions), au réchauffement climatique et à l’invasion d’espèces exotiques. L’agriculture apparaît comme l’un des moteurs principaux du déclin des insectes, notamment à cause de l’usage excessif de pesticides.

Le déclin des insectes conduit à un appauvrissement majeur de la biodiversité. Les insectes rendent des services écosystémiques fondamentaux tels que la pollinisation, le recyclage de la matière organique, le contrôle biologique des ravageurs ou l’alimentation de nombreux vertébrés. Leur conservation doit donc être une priorité politique sous peine de conséquences dramatiques pour les écosystèmes et l’humanité."

 

 

[Image] Source : Rodolfo Dirzo et al (2014). Defaunation
in the Anthopocene. Science. Vol 345


En 2014, cette "étude s’est intéressée à cinq ordres d’insectes figurant dans la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). 33% sont en déclin, avec une forte variation entre les ordres (20% des odonatoptères, 100% des orthoptères et 60% des coléoptères sont en déclin)"

 

  • Defaunation in the Anthropocene, 25.07.2014
    https://www.science.org/doi/10.1126/science.1251817

 

______________________________

 

Sur le même sujet :

 

Les pesticides, « premier moteur du déclin des insectes », 04.01.2022 https://reporterre.net/Les-pesticides-premier-moteur-du-declin-des-insectes

 

L’usage des pesticides est le « premier moteur du déclin des insectes ». C’est ce que révèle l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) dans une note scientifique publiée en décembre. Il estime que plus de 40 % des espèces d’insectes sont en déclin et près d’un tiers menacé d’extinction. Cette évolution amorcée au début du XXe siècle s’est accélérée dans les années 1950-1960 pour atteindre « des proportions alarmantes depuis deux décennies », s’inquiètent les auteurs.

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Concernant les pesticides, l’accord de Kunming-Montréal retient la notion de "risque" — plutôt que de quantités utilisées —, lequel doit être réduit de moitié

Concernant les pesticides, l’accord de Kunming-Montréal retient la notion de "risque" — plutôt que de quantités utilisées —, lequel doit être réduit de moitié | EntomoNews | Scoop.it
Si l'inscription, dans le nouveau cadre mondial sur la biodiversité, de l'objectif 30x30 - consistant à étendre les aires protégées sur 30 % des terres et 30 % des mers du globe - compte parmi les succès les plus médiatisés, un autre accomplissement mérite que l'on s'y attarde également : il s'agit de la mention portant sur les pesticides, ces substances utilisées en agriculture pour la prévention, le contrôle ou l'élimination d'organismes jugés indésirables.

 

Impact des pesticides sur la biodiversité : pourquoi est-ce si important de parler de "risque" plutôt que de quantités utilisées ?

 

Nastasia Michaels Publié le 21/12/2022 à 10h05

 

[...]

 

Certains pesticides sont toxiques à très faibles doses

Au delà de la simple mention du terme "pesticide", c'est la formulation du texte qui réjouit encore davantage les experts. En effet, plutôt que la notion de quantité utilisée, c'est celle de "risque" - à réduire de moitié - qui a été retenue dans l'accord de Kunming-Montréal. "La toxicité des pesticides ne dépend pas seulement de la quantité épandue, certains sont toxiques à très faibles doses (par exemple les perturbateurs endocriniens)", précise Hélène Soubelet, directrice de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB), contactée par GEO.fr.

 

Ainsi, en ne considérant les pesticides que sous l'angle de la quantité épandue dans les champs, on rate l'essentiel des conséquences sur la biodiversité. "La toxicité totale des pesticides ciblant les invertébrés a nettement augmenté depuis 2005. Par exemple, elle a doublé pour les pollinisateurs et les vertébrés aquatiques - avec une augmentation d'environ 8 % par an entre 2005 et 2015", remarque Hélène Soubelet. Pourtant, la "quantité d'insecticide appliquée par unité de surface a diminué d'environ 40 %", note-t-elle.

 

Alors, quels pesticides sont les plus toxiques en petites quantités ? Tout dépend pour qui. "Pour les pollinisateurs, par exemple les abeilles ou les bourdons, les néonicotinoïdes sont de plus en plus responsables de la toxicité totale appliquée", détaille la directrice de la FRB. "Pour les invertébrés aquatiques - par exemple, les crustacés, les éphémères, les phryganes (petits insectes ressemblant aux papillons de nuit, NDLR) et les libellules - et pour les arthropodes terrestres, ce sont les insecticides pyréthroïdes qui sont les plus impliqués dans la toxicité depuis 1992."

 

Ces pyréthroïdes, des composés de synthèse dérivés des pyréthrines - des substances naturelles que l'on trouve par exemple dans les chrysanthèmes, furent à l'origine d'un terrible bouleversement pour la nature. "Au milieu des années 2000, la toxicité a été complètement découplée des quantités : pour les invertébrés aquatiques, quatre pyréthrinoïdes ont expliqué (à eux seuls) plus de 80 % de l'augmentation de la toxicité depuis 2006", souligne Hélène Soubelet. "Les insecticides très efficaces à faible dose sont souvent associés à des impacts importants pour l'environnement."

 

Et les animaux ne sont pas les seules victimes répertoriées : les plantes sauvages pâtissent également de certains pesticides nocifs même à faible dose. "L'augmentation de la toxicité totale appliquée des plantes peut avoir des impacts majeurs sur les réseaux trophiques terrestres, par exemple en réduisant la production de semences végétales ou provoquant le déclin des espèces végétales", pointe ainsi la directrice de la FRB, citant trois exemples précis :

 

  • les pesticides régulateurs de croissance (par exemple, l'acétochlore), qui contribuent principalement à la toxicité totale appliquée pour les plantes terrestres et aquatiques ;
  • les inhibiteurs de la synthèse des acides aminés, tels que le glyphosate, qui sont de plus en plus utilisés ;
  • les perturbateurs de la membrane cellulaire (oxyfluorfène).

Des "effets cocktails" et une toxicité diffuse

"L'évaluation des risques à ce titre est plus pertinente que la seule quantité appliquée", conclut Hélène Soubelet. Par ailleurs, la notion de risque permettrait également de prendre en compte un autre aspect crucial : celui des interactions entre les différentes substances utilisées. "Les effets cocktails sont aussi à prendre en compte (...), notamment entre fongicides et insecticides (pesticides ciblant respectivement les champignons microscopiques et les insectes)", observe-t-elle.

 

Enfin, "il est important aussi de distinguer la toxicité aiguë, celle qui est le plus souvent testée, et la toxicité diffuse, qui peut passer inaperçue dans les tests en laboratoire, à l'exemple des néonicotinoïdes", complète auprès de GEO.fr Denis Couvet, président de la FRB. En effet, certains pesticides qui n'affecteraient pas directement les fonctions vitales des organismes peuvent néanmoins les affaiblir, perturber leur comportement ou encore, nuire à leur reproduction.

 

Reste à savoir, désormais, si les signataires de l'accord de Kunming-Montréal tiendront leur engagement. "Le cadre (mondial pour la biodiversité) retient différents indicateurs, mais ce sera à chaque pays d’établir son propre indicateur de risque. Au sein de l’Union européenne, par exemple, l’indicateur de risque qui est en cours de préparation présente des faiblesses importantes", regrette Paul Leadley cité par Le Monde. Raison pour laquelle le travail devra être poursuivi jusqu'à la COP 16 Biodiversité, prévue en Turquie en 2024."

 

Pesticides : un rapport synthétisant 4.000 études souligne l'ampleur de la contamination de l'environnement

 

Pesticides toxiques : la France continue d'exporter des substances interdites vers d'autres pays

 

-------

NDÉ

 

[Image] Éditorial Le monde du 21/12/2022

 

via COP15 : au-delà des promesses, le combat n’est pas gagné sur la biodiversité https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/12/21/biodiversite-au-dela-des-promesses-le-combat-n-est-pas-gagne_6155261_3232.html

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Mort des abeilles et dauphins malades : les pesticides ravagent la biodiversité

Mort des abeilles et dauphins malades : les pesticides ravagent la biodiversité | EntomoNews | Scoop.it
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.

 

Lorène Lavocat (Reporterre)

5 mai 2022 à 17h38

"Les pesticides sont-ils dangereux pour le vivant ? À la demande du gouvernement, quarante-six chercheurs ont planché sur la question pendant deux ans ; ils ont compilé, comparé et analysé plus de 4 000 études. La réponse, rendue publique jeudi 5 mai, tient en trois lettres : oui, ils polluent l’ensemble des milieux et fragilisent la biodiversité. (...)"

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

  • Impacts des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques

tous les scoops

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

DROM : quelles utilisations des pesticides à domicile dans les Outremers français (Réunion, Guadeloupe, Martinique) ?

DROM : quelles utilisations des pesticides à domicile dans les Outremers français (Réunion, Guadeloupe, Martinique) ? | EntomoNews | Scoop.it
Utilisés à domicile, dans les jardins ou encore comme traitements antiparasitaires des humains et animaux domestiques, les pesticides exposent les populations à des risques sanitaires qui doivent être maîtrisés. Afin de mieux connaître les pratiques et les usages des pesticides dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), l’Anses a mené l’étude Pesti-home.

 

Anses - Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement - Actualité du 28/06/2021

 

L’étude Pesti’home, qu’est-ce que c’est ?

Après avoir publié les résultats pour l'Hexagone fin 2019, l’Anses publie aujourd’hui les résultats de Pesti’Home volet DROM, étude réalisée de février à juillet 2015 auprès de 608 ménages résidant en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion.

 

L’étude Pesti’home concerne les pesticides disponibles à la vente pour les particuliers : produits phytopharmaceutiques utilisés pour protéger les plantes d’intérieur et d’extérieur, produits biocides utilisés à la maison pour lutter contre les insectes, les acariens, les rongeurs ou les parasites et moisissures du bois, et médicaments antiparasitaires humains et vétérinaires contre les poux, les puces ou encore les tiques.

Plus d’un ménage sur deux utilise des pesticides à domicile

Comme dans l'Hexagone, l’utilisation des pesticides à domicile est très répandue dans les DROM : 58,3 % des ménages martiniquais, 70,1 % des ménages réunionnais et 94,8 % des ménages guadeloupéens ont utilisé des pesticides au moins une fois dans l’année.

 

Les produits sous forme d’aérosols ou de sprays sont les produits les plus fréquemment employés. Dans les DROM, le climat tropical favorise la prolifération d’insectes comme les moustiques, cafards et fourmis. Ces derniers apparaissent donc comme la principale cible des traitements. L’utilisation des produits pesticides tous usages confondus est ainsi 3 à 4 fois plus fréquente que dans l'Hexagone.

No comment yet.