Your new post is loading...
Your new post is loading...
Communiqué du 6 octobre 2023 - Hier 5 octobre, lors du comité national de dialogue des fréquences, l’ANSES a annoncé que ses experts commenceraient dès la semaine prochaine un important travail en vue de réviser les valeurs limite en matière de radiofréquences. PRIARTEM - Pour Rassembler, Informer et Agir sur les Risques liés aux Technologies ElectroMagnétiques "... Pour Stephen KERCKHOVE, délégué général d’AGIR POUR L’ENVIRONNEMENT, « C’est la première fois qu’il est question de prendre en considération la faune et la flore dans les valeurs limites en matière de radiofréquences, comme tout facteur d’impact environnemental. C’est une bonne chose pour contribuer à lutter contre l’effondrement de la biodiversité. Cela va dans le sens du tout récent avis du Conseil Économique et Social Européen qui préconise d’étudier et de prendre des mesures concernant les champs électromagnétiques dans le cadre du New Deal pour les pollinisateurs »" (...) ------- NDÉ L'avis - Opinion of the European Economic and Social Committee on ‘Communication from the Commission to the European Parliament, the Council, the European Economic and Social Committee and the Committee of the Regions on the Revision of the EU Pollinators Initiative — A new deal for pollinators’ - Official Journal of the European Union, 29.9.2023 https://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/PDF/?uri=OJ:JOC_2023_349_R_0026
Referral European Commission, 24.1.2023 Legal basis Article 304 of the Treaty on the Functioning of the European Union Section responsible Agriculture, Rural Development and the Environment Adopted in section 28.6.2023 Adopted at plenary 13.7.2023 Précédemment - Sécurité alimentaire et résilience des écosystèmes : la Commission européenne intensifie son action en faveur des pollinisateurs - De france.representation.ec.europa.eu - 24 janvier, 18:17
[Image] via EurekAlert! Science News Releases https://www.eurekalert.org/multimedia/958540
"Pour comprendre l'impact que peut avoir ce réseau, 4 000 œufs de homards ont été exposés à un niveau de champ électromagnétique semblable à celui ressenti à proximité des câbles sous-marins. En parallèle, elle a observé l'évolution d'un autre groupe similaire de homards, qui n'a en revanche pas grandi en étant exposé à de telles ondes." Repéré par Robin Tutenges — 10 mai 2022 à 6h30 — mis à jour le 10 mai 2022 à 9h44 "Cette expérience, réalisée dans un laboratoire de la station marine de St Abbs, au Royaume-Uni, a montré une chose: les homards qui ont grandi près des câbles étaient trois fois plus susceptibles de développer des malformations que les autres, comme une queue plus petite et pliée, un développement des yeux raté ou un corps gonflé. Pire encore, ces homards étaient trois fois plus à même d'échouer à un test de nage verticale permettant de remonter à la surface, un type de déplacement pourtant essentiel à l'alimentation de l'espèce. Les homards n'ont pas été la seule espèce étudiée. Des larves de crabes ont elles aussi été soumises à l'expérience, avec un résultat légèrement plus rassurant. Si les larves exposées aux champs électromagnétiques ne présentaient ni déformation grave ni problème pour nager, elles étaient en revanche plus petites que la normale. Un changement qui pourrait peut-être compromettre leur survie sur le long terme, d'après l'étude." - The Effects of Anthropogenic Electromagnetic Fields (EMF) on the Early Development of Two Commercially Important Crustaceans, European Lobster, Homarus gammarus (L.) and Edible Crab, Cancer pagurus (L.) - Journal of Marine Science and Engineering, 21.04.2022 https://www.mdpi.com/2077-1312/10/5/564
Traduction : Les sites proposés pour les parcs éoliens offshore pourraient chevaucher les habitats de couvaison et de ponte de crustacés commercialement importants, notamment le homard européen, Homarus gammarus, et le crabe comestible, Cancer pagurus. Des inquiétudes ont été soulevées quant aux effets biologiques des champs électromagnétiques (CEM) émis par les câbles électriques sous-marins sur le début du cycle de vie de ces espèces. Dans cette étude, des femelles ovigères de H. gammarus et C. pagurus ont été exposées à des CEM statiques (courant continu, CC) (2,8 mT) tout au long du développement embryonnaire. Les paramètres embryonnaires et larvaires, les déformations et la vitesse de nage verticale des larves de homard de stade I et de crabe de zoéa I fraîchement écloses ont été évalués. Les CEM n'ont pas modifié le temps de développement embryonnaire, le temps de libération des larves ou la vitesse de nage verticale pour les deux espèces. L'exposition chronique à des CEM de 2,8 mT tout au long du développement embryonnaire a entraîné des différences significatives dans le volume d'œuf spécifique au stade et a entraîné une diminution de la hauteur de la carapace, de la longueur totale et du diamètre maximal de l'œil chez les larves de homard de stade I et de crabe zoé I. Une augmentation de l'occurrence des déformations larvaires a été observée ainsi qu'une réduction du taux de réussite des tests de natation chez les larves de homard. Ces caractéristiques peuvent finalement affecter la mortalité, le recrutement et la dispersion des larves. Cette étude accroît notre compréhension des effets des CEM statiques anthropiques sur la biologie du développement des crustacés et suggère que les émissions de CEM provenant des câbles électriques sous-marins pourraient avoir un impact mesurable sur le début du cycle de vie et, par conséquent, sur la dynamique des populations de H. gammarus et C. pagurus. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] Schematic illustrations of experimental set-up (a) Experimental arena and tanks within the Helmholtz coil; (b) Magnetic field distribution within an experimental tank. EMF generated was homogenous to ±5% of 2.8 mT within and between tanks.
Étourdissements, céphalées, troubles auditifs, saignements, nausées… Depuis 2016, les diplomates américains et canadiens en poste à Cuba sont victime d’un mystérieux « syndrome de La Havane ». Neurotoxine ? Technologie inconnue ? Ou même stridulation d’une espèce locale de grillon ? Octave Larmagnac-Matheron publié le 15 déc 2020 "De nombreuses hypothèses ont été proposées, sans qu’aucune ne convainque vraiment. Sollicitée pour expliquer le phénomène, l’Académie nationale de médecine, des sciences et de l’ingénierie américaine a rendu ses conclusions il y a quelques semaines : les diplomates nord-américains auraient été victimes d’attaques par radiofréquences pulsées. Reste à déterminer à qui appartiennent les armes à micro-ondes en cause. La Russie a rapidement été évoquée, sans que son implication ne puisse être établie. La liste réelle des États en possession d’armes à ondes, sonores ou électromagnétiques, est inconnue, mais elle est certainement plus longue que ne le disent les discours officiels. Ces « armes à énergie dirigée » sont aujourd’hui au cœur de bien des projets militaires, parce qu’elles détraquent le principe même qui assure la cohérence de tout corps : sa résonance, comme remarquait déjà le philosophe allemand Friedrich Wilhelm Joseph Schelling." (...) ________________________________ SUR LE MÊME SUJET :
→ "Syndrome de La Havane" : l'hypothèse d'une attaque par micro-ondes gagne en crédibilité, 07.12.2020 https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20201207-syndrome-de-la-havane-l-hypoth%C3%A8se-d-une-attaque-par-micro-ondes-gagne-en-cr%C3%A9dibilit%C3%A9
La 5G risque de faire grimper la température corporelle des insectes, met en garde une étude. Selon l’organisation suisse Pro Natura, l’avènement du réseau futur pourrait bien avoir un effet très néfaste sur la survie du monde des insectes. L’organisme exige donc que les gouvernements agissent avec la plus grande prudence. Publié le 17.05.2019 "« Une étude récente a montré que les insectes exposés au rayonnement 5G ont une augmentation de leur température corporelle » rapporte Pro Natura, qui milite activement pour la protection des insectes. Citant une étude de «Scientific Reports», l’association accuse les ondes générées par le réseau 5G de provoquer de graves bouleversements biologiques chez les insectes, rapportent nos confrères de Le Matin." (...) De 6 GHz à 120 GHz "L'étude, datant de 2018, est publiée sur le site «Scientific Reports». Les auteurs partent du constat que les insectes sont continuellement exposés à des champs électromagnétiques de radiofréquence (RF) et ce à différents niveaux. La gamme de fréquences utilisée pour les systèmes de télécommunication sans fil passera bientôt de moins de 6 GHz (utilisées pour la 2G, 3G, 4G et le Wifi) à des fréquences allant jusqu'à 120 GHz (5 G). La fièvre pour les insectes Pour les scientifiques, les gammes de fréquences de 6 GHz n'ont pas eu d'incidence sur la santé des insectes. Par contre, à partir de 10 GHz et au-delà, l’absorption des ondes provoque une hausse de la température chez les individus observés. Autrement dit, les insectes développent une sorte de fièvre qui affecte leur comportement, leur physiologie et leur morphologie. «Demande de bande passante» Les auteurs de cette étude estiment que la prudence doit donc être de mise, car les opérateurs téléphoniques ne vont pas en rester à la 5G: «En raison d'une demande accrue en bande passante, on s'attend généralement à ce que la prochaine génération de fréquences de télécommunication fonctionne à des longueurs d'ondes millimétriques de 30 à 300 GHz.»" (...)
Un biologiste installe un micro sur une ruche et enregistre les réactions des abeilles aux ondes radio des téléphones portables (...) ___________________________________________________________________
POUR EN SAVOIR PLUS :
→ La téléphonie mobile perturbe le comportement des abeilles - Daniel Favre 2011. Cet article scientifique est publié avec "open access" chez Springerlink.com, DOI: 10.1007/s13592-011-0016-x http://www.alerte.ch/fr/information/etudes/76-la-telephonie-mobile-perturbe-le-comportement-des-abeilles.html "... Cette étude peut grandement contribuer à élucider les causes des mystérieuses disparitions des colonies d'abeilles dans le monde. En effet, mis à part les varroas (acariens), les virus, les bactéries (qui sont des causes biologiques), ou encore les pesticides (reflétant les causes anthropiques), il reste que plus de la moitié des causes de disparition d'abeilles dans l'hémisphère nord ne sont pas élucidées à ce jour. En effet, il a été observé que dans plus de 60% des cas, les abeilles quittent la ruche durant l'hiver, à un moment où elles n'ont aucune chance de survivre dans la nature" → Les abeilles détestent le Nouvel-An - Article de Michel Perret paru dans Le Matin du lundi 14 novembre 2011 http://www.alerte.ch/fr/information/etudes/94-les-abeilles-detestent-le-nouvel-an.html "... Les abeilles détestent le Nouvel-An ! Le biologiste et apiculteur Daniel Favre en est persuadé et l'a prouvé à son échelle. Echanges de voeux oblige, une tempête électromagnétique de 130 millions de SMS et d'innombrables appels téléphoniques s'abat en effet sur les ruches au passage à la nouvelle année. «Résultat ? Les abeilles sont toutes perturbées et produisent à cette période-là un bruit anormalement élevé alors qu'avant et après le Nouvel-An elles sont calmes. Mes expériences confortent donc l'hypothèse que les ondes de téléphonie mobile ne leur réussissent vraiment pas.» En mai dernier, une étude de Daniel Favre publiée dans la revue de référence Apidologie («Le Matin» du 7 mai) avait montré que les abeilles sont perturbées par des mobiles fonctionnant à proximité de leur ruche. Et ce au point d'émettre le signal d'essaimage parfois au mauvais moment et donc de les faire potentiellement aller butiner dans la nature à une période où la météo et le manque de fleurs peuvent leur être fatals."
"Selon une étude chinoise, une protéine produite par la rétine permettrait de capter le champ magnétique." Par Noémi Marois. Europe1, 25.11.2015 « Savoir s'orienter ? Un jeu d'enfant pour les animaux, pas vraiment une évidence pour les humains. Et pourtant, une étude chinoise, parue récemment dans Nature Materials et rapportée par Futura Sciences, a permis de mettre le doigt sur une protéine qui pourrait jouer un rôle déterminant dans la captation du champ magnétique.
MagR. C'est en étudiant le génome de la mouche que des chercheurs de l'université de Pékin ont découvert une protéine appelée MagR. Produite par la rétine de l’œil, sensible à la lumière et ayant une forme de tige, elle se comporte comme une aiguille de boussole, s'orientant vers le nord ou vers le sud. Cette protéine est donc en quelque sorte un capteur magnétique. Fortement présente chez la mouche, MagR existe aussi chez les pigeons, les rats, les baleines... et aussi chez les humains, bien que dans une moindre mesure, précise l'étude. » [...] Traduction du résumé : L'idée que les animaux puissent détecter le champ magnétique terrestre était autrefois ridicule, mais elle est aujourd'hui bien établie. Pourtant, la nature biologique de ce phénomène de magnétosenseur reste inconnue. Nous présentons ici un récepteur magnétique présumé (Drosophila CG8198, ici appelé MagR) et un complexe protéique multimérique de magnétosenseur en forme de bâtonnet, identifiés par postulation théorique et par criblage à l'échelle du génome, et validés par des méthodes cellulaires, biochimiques, structurelles et biophysiques. Le complexe de magnétosenseurs se compose du magnétorécepteur putatif identifié et de cryptochromes photorécepteurs connus liés à la magnétosense (Cry), possède les attributs des systèmes à base de Cry et de fer, et présente un alignement spontané dans les champs magnétiques, dont celui de la Terre. Un tel complexe de protéines peut constituer la base de la magnétoréception chez les animaux et peut mener à des applications dans de multiples champs. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] The biocompass model of animal magnetoreception and navigation.
|
Un rapport du conseil scientifique de l’ANSES, intitulé « La crédibilité de l’expertise scientifique » et daté de novembre 2022, a été rendu public [PDF] sur le site de l'établissement public français chargé d'évaluer les risques sanitaires dans de nombreux domaines comme l'alimentation, l'environnement et le travail, mais aussi celui du numérique. Par contre, il n’a pas été annoncé par un communiqué de presse. L'ANSES se fait remonter les bretelles par son propre conseil scientifique. Par Martin Clavey Le vendredi 17 mars 2023 à 15:02 [...] Exposition aux ondes Dans le domaine du numérique, les questions liées à l'exposition aux ondes sont particulièrement scrutées par une partie du public et l'ANSES s'est positionnée plusieurs fois sur le sujet. Récemment, six associations (Alerte Phonegate, CRIIREM, le Collectif Vigilance Franklin, Robin des toits, AZB et SERA) ont suspendu leur participation au comité de dialogue radiofréquences et santé de l'ANSES, considérant qu'une conférence organisée en novembre dernier par l'agence avec l'OMS était « orientée ». Profitant du rapport du conseil scientifique de l'agence, elles ont signé un communiqué de presse avec huit autres associations." (...) ------- NDÉ Le communiqué Nos associations ont pris connaissance du rapport publié le 10 mars, en toute discrétion, sur le site Internet de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Sans surprise, celui-ci confirme le bien-fondé de la décision commune du 8 mars dernier de 6 associations, soutenues par 8 autres, de suspendre leur participation au Comité de dialogue radiofréquences et santé de l’agence [1]. Cette dernière voit sa crédibilité remise en cause par son propre conseil scientifique, qui s’inquiète du « décalage entre science et expertise ». L’ANSES est donc maintenant critiquée EN INTERNE pour un « manque de transparence » et d’indépendance En raison de nombreuses polémiques ayant suivi les avis rendus par l’ANSES sur différents sujets, notamment concernant l’exposition aux ondes électromagnétiques, son conseil scientifique a jugé nécessaire de mandater un groupe de travail intitulé « Crédibilité de l’expertise scientifique », à l’origine de ce rapport. S’agissant des recommandations formulées par l’agence, celui-ci fait ainsi état d’un potentiel « décalage entre connaissances scientifiques et résultats de l’expertise » et remet en cause à plusieurs reprises l’indépendance des experts choisis, comme nous l’avons maintes fois constaté et dénoncé. Trois dossiers emblématiques ont ainsi été choisis comme cadre d’étude : ceux concernant le glyphosate, les néonicotinoïdes et les pesticides SDHI. Le rapport souligne, pour chacun d’entre eux, « la critique répétée des avis rendus et l’intensité des controverses et polémiques suscitées par les expertises […] ayant entamé la réputation de l’agence ». Avant d’évoquer tour à tour « le manque de transparence [des] décisions », « le poids des intérêts économiques », ainsi que « le décalage entre les connaissances scientifiques […] et le cadre réglementaire d’évaluation ». Glyphosate, pesticides, ondes radiofréquences : mêmes controverses, même combat ! Si le cas de l’exposition aux ondes des téléphones portables n’a pas été directement documenté dans le rapport, nous souhaitons attirer l’attention de tous sur le fait que l’ensemble des éléments soulevés par celui-ci s’applique aussi totalement à ce sujet majeur de santé publique. L’exemple de l’étude Mobi-kids est à ce titre éloquent : cette étude, censée analyser l’impact de la téléphonie mobile sur le risque de tumeur au cerveau chez les jeunes, a été noyautée par les industriels du secteur. Et ce, sans aucune réaction de la part de l’ANSES. Ce rapport n’est pas une surprise : cela fait maintenant plusieurs années que nous remettons en cause le manque de diversité et d’indépendance des experts sollicités par l’ANSES. Contrairement au discours de l’agence, l’évaluation des risques concernant les enjeux de santé publique liés à l’exposition aux ondes électromagnétiques ne fait pas l’objet de l’indépendance requise. L’ANSES est maintenant épinglée par son propre conseil scientifique pour son manque de transparence et de neutralité, ce qui nous conforte dans notre prise de position commune. Nous espérons à présent des évolutions conséquentes et urgentes. Nous, associations signataires, ne laisserons ni l’ANSES, ni l’OMS dénaturer la recherche concernant la cancérogénicité des ondes. [1] Parmi les signataires de ce communiqué, le CNAFAL a choisi de poursuivre sa participation au comité de dialogue Communiqué de Presse, 17 mars 2023 Précédemment "La classification par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la cancérogénicité des ondes de la téléphonie mobile doit être revue en 2023 ou début 2024. Pour rappel, l’OMS les a classées, en 2011, dans la catégorie 2B, cancérogènes possibles. La réunion organisée par l’ANSES, le 23 novembre 2022, à Paris, en partenariat avec l’OMS revêtait donc une importance particulière. Dès le programme de la journée connu, il ne faisait aucun doute pour notre ONG que c’était la voix du déni du risque sanitaire qui avait pris le dessus. En effet, l’ensemble des intervenants, amenés à présenter certaines études récentes, sont bien connus pour être des proches des industriels de la téléphonie mobile, certains ayant même fait leur carrière chez un opérateur de téléphonie mobile, comme l’expert à tout faire de l’industrie télécom, Joe Wiart, directeur de la filiale d’Orange (OrangeLabs) jusqu’en 2015. Des conflits d’intérêts partout mais OMS et ANSES n’y voient rien à redire… Et cette journée s’est, sans surprise, déroulée dans une unanimité consternante pour tenter de démontrer la totale innocuité des ondes pour la santé. ANSES et OMS au diapason et à la baguette pour minimiser l’ensemble des risques, cancers, électrosensibilité (EHS), fertilité, etc…" (...) [Image] Cancérogénicité de la téléphonie mobile : ANSES et OMS en eaux troubles via YouTube - Marc Arazi, 15.12.2022 https://www.youtube.com/watch?v=ZGssqoZJc4E
L‘un des “sixièmes” sens les plus remarquables du règne animal est la magnétoréception, la capacité à détecter les champs magnétiques, mais son fonctionnement exact reste un mystère. Récemment, des chercheurs japonais ont peut-être trouvé un élément essentiel de l’énigme, en réalisant les premières observations de cellules vivantes et non altérées réagissant à des champs magnétiques. Guru Med | 9 Jan 2021 "On sait que de nombreux animaux se déplacent en détectant le champ magnétique terrestre, notamment les oiseaux, les chauves-souris, les rats-taupes, les anguilles, les baleines… et, selon certaines études, peut-être même les humains. Cependant, le mécanisme exact en jeu chez les vertébrés n’est pas bien compris. Une hypothèse suggère que c’est le résultat d’une relation symbiotique entre les animaux et les bactéries qui détectent le champ magnétique." "... Dans les cellules vivantes des animaux disposant d’une magnétoréception, on pense que des protéines appelées cryptochromes seraient les molécules qui subissent ce mécanisme de paires radicales. Et à présent, des chercheurs de l’université de Tokyo ont observé pour la première fois des cryptochromes réagissant aux champs magnétiques." (...) [Image] A short burst of blue light shines on a specific area (blue circle) of a single HeLa (human cervical cancer) cell and then the light that the cell emits back is measured (center). The cellular autofluorescence occurs only in the area that was irradiated with blue light (center, right). © Ikeya and Woodward, CC BY, originally published in PNAS DOI: 10.1073/pnas.2018043118
A quelques mois de son déploiement en France, le nouveau standard de téléphonie mobile suscite beaucoup de craintes quant à ses effets sanitaires. On fait le point sur les fausses informations et les expérimentations. Par Amélie Charnay, 16.06.2019 "... Une étude parue en 2018 dans la revue Nature montre qu’au-delà de 6 GHz, la puissance électro-magnétique absorbée par les insectes décuple, et ce d’autant plus si leur taille est inférieure à 1 cm. « Cela pourrait entraîner des changements dans le comportement, la physiologie et la morphologie des insectes au fil du temps, en raison de l'augmentation de la température corporelle », conclut l’étude. Il va donc falloir être vigilant et observer l’impact de ces ondes sur l’environnement, à partir du moment où elles seront utilisées massivement." (...) [Image] Normalized Electric field strength (dB) in a mid-transverse cross section of the Western Honey Bee as a function of frequency for a single plane wave incident from below with polarization orthogonal to the shown plane (No. 5 in Fig. 1). Normalization was executed for each simulation separately, i.e. E max can be different in each subfigure.
La France s’apprête à déployer la 5G, qui repose en partie sur l’utilisation d’ondes à très haute fréquence. Aucune étude épidémiologique n’ayant été faite, scientifiques, médecins, et jusqu’aux services de l’État s’alarment. "Si les plans de l'industrie des télécommunications pour la 5G se concrétisent, pas un être humain, pas un mammifère, pas un oiseau, pas un insecte et pas un brin d’herbe sur terre, quel que soit le lieu de la planète où il se trouve, ne pourra se soustraire à une exposition, 24 heures sur 24et365 jours par an, à des niveaux de rayonnement de radiofréquence qui sont des dizaines voire des centaines de fois supérieurs à ceux que l'on connaît aujourd'hui. Toutes les issues de secours seront barrées. Ces plans pour la 5G risquent d'avoir des effets graves et irréversibles sur les êtres humains et de causer des dommages permanents à tous les écosystèmes terrestres. (...) "Les dommages vont bien au-delà de ceux causés à la race humaine, comme en témoignent quantité de preuves de dommages causés à divers végétaux et à la faune, de même qu'aux animaux de laboratoire, notamment : Les fourmis Les insectes Les oiseaux Les mammifères Les forêts Les souris Les grenouilles Les végétaux Les mouches à fruits Les rats Les abeilles Les arbres Des études ont récemment été publiées dans des revues dotées de comités de lecture, prédisant des brûlures cutanées par énergie thermique chez les êtres humains par le rayonnement5G et une absorption de la résonance par les insectes qui absorbent jusqu’à 100 fois plus de rayonnement à des ondes millimétriques qu’ils ne le font aux longueurs d’ondes actuellement en usage. Étant donné que les populations d’insectes volants ont décliné de 75 à 80 p.100 depuis1989, même dans les zones naturelles protégées, le rayonnement de la 5G pourrait avoir des effets catastrophiques sur les populations d’insectes à travers le monde." [Image] Illustration of the RF-EMF exposure set up. The insect (Beetle shown here in pink) is exposed to twelve RF plane waves incident from six directions along the positive and negative directions of the Cartesian axes shown on the bottom left with two orthogonal polarizations for each direction.
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Décembre "Les smartphones, communicant par ondes électromagnétiques (OEM) pullulent. Les cafards (blattes, ravets, cancrelats, coquerelles, kakerlaks…) pullulent. Et, que l’on sache, leurs effectifs ne sombrent pas. Pourtant... Trois entomologistes indiens, à l’University College à Thiruvananthapuram, alias Trivandrum, publient avoir démontré la nocivité des premiers sur l’humanité à partir d’une manip sur les seconds.
15 individus adultes de Blatte américaine Periplaneta americana (Blatt. Blattidé) sont enfermés dans un récipient en plastique durant 1, 3 et 6 heures en compagnie d’un téléphone portable qui reçoit un appel d’1 minute toutes les 5 min. 15 congénères témoins sont laissés tranquilles dans un récipient identique. Les uns et les autres sont sacrifiés, tout de suite après. Les blattes soumises aux OEM sombrent dans la somnolence au bout de 3 heures. Les effets sur leurs tissus sont patents : diminution des protéines et augmentation des acides aminés, du glucose et de l’acide urique du corps gras ; augmentation de l’acétylcholine dans le système nerveux central.
Les entomologistes concluent que leur étude montre les effets nocifs de l’exposition des gens aux OEM, qu’ils téléphonent compulsivement ou vivent au pied d’une antenne relais."
Article source (gratuit, en anglais)
Photo de Blatte américaine
Etude à l'Université Libre de Bruxelles « Les ondes de communication pourraient avoir un impact désastreux sur un large éventail d'insectes ayant recours à la mémoire olfactive et/ou visuelle, par exemple les abeilles. » Les éditeurs européens de deux revues internationales ont refusé de publier cette étude belge qui montre les graves perturbations des mémoires olfactives et visuelles de fourmis soumises au rayonnement d’ondes de type GSM 900 Mhz. La revue américiane « Electromagnetic Biology and Medicine » l’a accepté pour publication en juin 2012. (en complément de l'article du 11 juillet ici : http://www.scoop.it/t/entomonews/p/2155545912/les-ondes-gsm-tuent-les-fourmis-la-libre-belgique)
|