EntomoNews
435.5K views | +111 today
EntomoNews
Dernières nouvelles des insectes, collemboles, myriapodes et autres arthropodes...
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Première observation de cellules vivantes réagissant aux champs magnétiques

Première observation de cellules vivantes réagissant aux champs magnétiques | EntomoNews | Scoop.it
L‘un des “sixièmes” sens les plus remarquables du règne animal est la magnétoréception, la capacité à détecter les champs magnétiques, mais son fonctionnement exact reste un mystère. Récemment, des chercheurs japonais ont peut-être trouvé un élément essentiel de l’énigme, en réalisant les premières observations de cellules vivantes et non altérées réagissant à des champs magnétiques.

 

Guru Med | 9 Jan 2021

"On sait que de nombreux animaux se déplacent en détectant le champ magnétique terrestre, notamment les oiseaux, les chauves-souris, les rats-taupes, les anguilles, les baleines… et, selon certaines études, peut-être même les humains. Cependant, le mécanisme exact en jeu chez les vertébrés n’est pas bien compris. Une hypothèse suggère que c’est le résultat d’une relation symbiotique entre les animaux et les bactéries qui détectent le champ magnétique."

 

"... Dans les cellules vivantes des animaux disposant d’une magnétoréception, on pense que des protéines appelées cryptochromes seraient les molécules qui subissent ce mécanisme de paires radicales. Et à présent, des chercheurs de l’université de Tokyo ont observé pour la première fois des cryptochromes réagissant aux champs magnétiques."

(...)

 

 

[Image] A short burst of blue light shines on a specific area (blue circle) of a single HeLa (human cervical cancer) cell and then the light that the cell emits back is measured (center). The cellular autofluorescence occurs only in the area that was irradiated with blue light (center, right). © Ikeya and Woodward, CC BY, originally published in PNAS DOI: 10.1073/pnas.2018043118

Bernadette Cassel's insight:

 

"C’est néanmoins chez les insectes que l’on a apporté la preuve la plus convaincante de ce qu’un cryptochrome est l’élément responsable de la magnétoréception : la drosophile (mouche du vinaigre) peut être conditionnée à répondre à la présence d’un champ magnétique en choisissant un tube auquel est appliqué un champ magnétique de l’ordre de 500 microTeslas. La réponse dépend de la longueur d’onde de la lumière utilisée. La réponse obtenue sous spectre lumineux complet ne se produit pas chez les drosophiles génétiquement déficientes en cryptochrome, ce qui montre le caractère indispensable à la magnétoréception de ce photopigment."

 

Henri Brugère

 

via "Comment les animaux perçoivent les champs magnétiques" - De www.pseudo-sciences.org - 1 février 2014, 19:27

 

 

___________________________________

 

À (re)lire aussi :

 

→ Le sens de l'orientation expliqué par... une protéine de l’œil, chez la drosophile - De www.europe1.fr - 25 novembre 2015, 11:49

 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Les scientifiques ont trouvé un procédé pour fabriquer des revêtements anti-reflets transparents imitant les yeux des papillons de nuit

Les scientifiques ont trouvé un procédé pour fabriquer des revêtements anti-reflets transparents  imitant les yeux des papillons de nuit | EntomoNews | Scoop.it

"The eyes of moths have a biological nanostructure that grants them anti-reflective properties. Though researchers have managed to mimic this structure to produce anti-reflective coatings, current techniques are not easily scalable. Now, researchers from Japan have devised a strategy to produce large area moth-eye transparent films that greatly reduce reflectance and improve transmittance. These films could be used to better the visibility of screens and enhance the performance of solar panels."

 

Nature-Inspired Design: Mimicking Moth Eyes to Produce Transparent Anti-Reflective Coatings

 

Tokyo University of Science , 04.11.2020

 

 

 

 

Traduction :

 

Les yeux des papillons de nuit ont une nanostructure biologique qui leur confère des propriétés anti-reflets. Bien que les chercheurs aient réussi à imiter cette structure pour produire des revêtements anti-reflets, les techniques actuelles ne sont pas facilement modulables.

 

Aujourd'hui, des chercheurs japonais ont mis au point une stratégie pour produire des films transparents "œil de papillon" de grande dimension, qui réduisent considérablement la réflectance et améliorent la transmission.

 

Ces films pourraient être utilisés pour améliorer la visibilité des écrans et renforcer les performances des panneaux solaires.

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Un système anti-collision inspiré des criquets

Un système anti-collision inspiré des criquets | EntomoNews | Scoop.it
Les criquets possèdent un système anti-collision particulièrement ingénieux. Des chercheurs s'en sont inspirés pour créer un dispositif nanométrique à bas coût, qui pourrait équiper les voitures autonomes ou les drones.

 

Par Estelle Deluzarche, 31.08.2020

 

(...)

Neurone anti-collisions

Contrairement aux autres insectes, le criquet dispose d'un unique neurone géant spécialisé dans la détection de mouvement. Son œil reçoit deux signaux différents. Le premier est l'image des criquets aux alentours : plus un autre criquet se rapproche de l'œil, plus l'image grandit et plus le signal d'excitation du neurone est fort. L'autre signal est la variation de la vitesse angulaire, c'est-à-dire la vitesse à laquelle un criquet se rapproche de l'autre. « Comme le neurone a deux branches, le criquet calcule les paramètres de ces deux signaux pour changer de direction si nécessaire et éviter la collision », décrit Darsith Jayachandran qui fait partie de l'équipe de recherche de Saptarshi Das.

 

(...)

 

 

[Image] Plus l’objet se rapproche, plus le stimulus lumineux augmente, ce qui induit une différence de potentiel électrique chez le nanodétecteur. Crédit : Darsith Jayachandran et al, Nature Electronics, 2020

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment

 

  • Le criquet va nous aider à éviter les accidents de la route - De www.maxisciences.com - 6 mars 2013, 13:27

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

« C’est une question de câblage » : s’il est fait bien symétrique, la mouche passe pour saoule

« C’est une question de câblage » : s’il est fait bien symétrique, la mouche passe pour saoule | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Mars


"Cette fois, notre Mouche du vinaigre à tout faire est dans une sorte de petit cristallisoir, sous une lumière parfaitement homogène. Devant elle, une bande noire verticale et dans son dos, la même. Et les deux sont également attirantes. On lui demande juste de jouer l’âne de Buridan miniature, allant d’un stimulus attractif à l’autre sans jamais se décider. Ses allers et venues sont enregistrés.


Comme attendu, d’après des observations antérieures, certaines drosos marchent en droite ligne, d’autres zigzaguent, font des tours et des détours. Soit deux personnalités différentes : fonceuse et irrésolue. D’où vient la différence, est-elle héritée ou forgée par la vie ?


À cette question très débattue, qui concerne bien évidemment Homo sapiens (pas besoin d’exemples...), on a répondu récemment que la cause pourrait être le « simple » hasard, intervenant au moment de l’établissement des liaisons entre les neurones dans le cerveau.


Pour vérifier cette hypothèse, une équipe franco-germano-belge a mis en route et interprété plusieurs manips – dont celle évoquée ci-dessus.


Il en résulte qu’une Mouche du vinaigre conserve toute sa vie, soit 40 jours, sa personnalité, que la variabilité interindividuelle du comportement ne dépend ni du sexe ni de la variabilité génétique de  la population testée et que la personnalité n’est pas un caractère héritable.


Selon une vieille hypothèse sans preuve expérimentale jusque-là, la vision bilatérale de la drosophile implique une dissymétrie de la perception des objets par chaque œil. Les chercheurs ont montré, par des dissections et la mise en évidence des cellules nerveuses que les neurones , dits DCN, situés à l’avant des lobes optiques du cerveau (qui ont des dendrites ipsilatéraux et des axones contralatéraux) et qui relient les parties gauche et droite du cerveau antérieur ont des configurations propres à chaque individu. Ces configurations s’établissent avant l’émergence, au stade nymphal dans la pupe.


La Mouche du vinaigre, individuellement analysable du niveau cellulaire à celui du comportement et manipulable, devient un très bon modèle pour comprendre la formation de la personnalité des animaux, y compris l’Homme. Elle fournit là une illustration du rôle du hasard, sans doute nécessaire à la survie des espèces dans des environnements variables de façon imprévisible."


Article source (gratuit, en anglais)

 

 

Illustration : dispositif expérimental et trajets des mouches mâles en haut et femelles en bas (détails dans la publication). Infographie des auteurs 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Le soleil dans l’œil

Le soleil dans l’œil | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - Les Épingles du n° 191 d'Insectes (4e tr. 2018)

 

"Les drosophiles ne passent pas pour de grands voiliers et pourtant sont capables d’accomplir des trajets en ligne droite sur une distance considérable pour leur petite taille, à la recherche de nourriture et d’un site de ponte. Des individus marqués ont été recapturés 15 km plus loin, parcours effectué en une soirée, dans le désert chaud (Vallée de la mort, États-Unis).


La course n’a pu se faire qu’en ligne droite, une trajectoire non ou mal contrôlée aurait conduit l’insecte à tourner en rond, ce qui est tout à fait inefficace. La Mouche du vinaigre possède donc un pilote interne.


Michael Dickinson et ses collaborateurs (Caltech à Pasadena, Californie) ont trouvé ce pilote. Fixée sur un pivot (un fil de tungstène collé sur son dos) au centre d’une chambre de vol (cylindre basculant éclairé en lumière rouge sur la paroi interne duquel s’allument des leds en guise de stimuli mobiles), la droso ne pivote pas, c’est-à-dire qu’elle adopte une trajectoire rectiligne, qui fait un angle quelconque avec ce « soleil » (ménotaxie). Retirée du dispositif et replacée à son poste, elle vole dans la même direction, même après une absence de plusieurs heures. Ceci suggère qu’en nature, les individus d’une petite population
se disperseront dans toutes les directions.


Au niveau du système nerveux, on avait découvert récemment des neurones spécialisés, dits E-PG. En les inactivant par une manipulation génétique, l’équipe a créé des mouches incapables de s’orienter par rapport au soleil. Elles vont « bêtement » vers la source de lumière (phototaxie).


Au travers d’une fenêtre découpée dans la capsule céphalique de la droso fixée dans le simulateur, et au prix d’une autre modification génétique, il a été possible de voir fluorescer ces neurones en fonction de la présence du « soleil ».


On a là un mécanisme sans doute très ancien et fondamental chez les insectes. Avec la Mouche du vinaigre, insecte hautement bidouillable, on dispose d’un outil pour l’examiner plus avant."


Article source 

 

 

[Image] A fruit fly is fixed in place in a 'flight simulator' where it can still move its wings in response to stimuli. The fly will keep a bright light -- a simulated sun -- in one part of its vision, enabling it to fly straight with respect to the light. Credit: Dickinson laboratory

 

[via] Guiding flight: The fruit fly's celestial compass | EurekAlert!, 30.08.2018 https://www.eurekalert.org/pub_releases/2018-08/ciot-gft083018.php

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Voici Antbot, un robot inspiré des fourmis et qui se déplace sans GPS

Voici Antbot, un robot inspiré des fourmis et qui se déplace sans GPS | EntomoNews | Scoop.it
Inspirée de la fourmi du désert, AntBot peut se promener et rentrer seul à la maison automatiquement, sans GPS, ni cartographie. Pour les chercheurs du CNRS, sa « boussole céleste » pourrait équiper à l'avenir des véhicules autonomes, des drones et d'autres robots explorateurs.

 

Par Fabrice Auclert, 16.02.2019

 

"Dans un article publié dans la revue Science Robotics, des chercheurs du CNRS et d'Aix-Marseille Université ont présenté un robot d'un nouveau genre. Baptisé AntBot, il ressemble à une araignée à six pattes mais il est inspiré de la fourmi du désert, Cataglyphis, et utilise la lumière plutôt qu'une puce GPS pour naviguer et se déplacer.

 

Contrairement à ses cousines qui habitent dans des climats plus cléments, la fourmi du désert ne peut pas utiliser de phéromones comme aide à la navigation à cause de la chaleur. Elle dépend donc entièrement de ses autres sens pour pouvoir retrouver son nid après avoir parcouru plusieurs centaines de mètres. Les fourmis sont capables de voir la lumière polarisée et les rayons ultraviolets, invisibles à l'œil humain. Grâce à la lumière polarisée du ciel, elle est capable de mesurer précisément son cap pour savoir à tout moment dans quelle direction se trouve le nid. Elle mesure la distance en comptant ses pas, et sait exactement où elle se trouve par rapport à son point de départ. D'autres insectes utilisent également ce système, comme les drosophiles qui sont ainsi capables de voler en ligne droite."

(...)

 
 
Bernadette Cassel's insight:

 

'fourmi du désert' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=fourmi+du+d%C3%A9sert

 

(12 scoops)

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Un papillon surpris en train de boire les larmes d’un oiseau endormi

Un papillon surpris en train de boire les larmes d’un oiseau endormi | EntomoNews | Scoop.it
L'écologiste Leandro Moraes de l'Institut national de recherche amazonienne de Manaus, au Brésil, a remarqué quelque chose d'étrange près des rives du fleuve Solimões dans la forêt amazonienne. Il aperçut un papillon de nuit (Gorgone macarea) sur le dos d'un oiseau endormi (Hypocnemoides melanopogon), buvant ses larmes directement dans son œil !

 

Par GuruMed, 30.09.208

 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

178 hertz : la fréquence de l'amour chez les mouches

178 hertz : la fréquence de l'amour chez les mouches | EntomoNews | Scoop.it
Séduire un homme par un simple papillonnement de cils ? Pour les mouches, cela semble possible puisque les battements d'ailes des jeunes femelles (et un peu de soleil) suffisent à exciter les mâles. Explications du phénomène ici.

 

Par Iris Joussen. Sciences et Avenir, 14.02.2017

 

"Un ciel bleu dégagé, il n'en faut pas plus aux mouches pour se faire de l'oeil. C'est ce que révèle une étude publiée le 14 février 2017 dans BMC Biology qui a montré comment le mécanisme de reconnaissance par photorécepteurs (cellules sensorielles sous la cornée et cônes cristallins) des mouches joue un rôle déterminant dans la reconnaissance d'un partenaire sexuel, en cas de beau temps."

(...)

 

[L'étude] How flies are flirting on the fly | BMC Biology | Full Text, 14.02.2017 https://bmcbiol.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12915-016-0342-6

 

[Image] L'influence de la luminosité extérieure sur l'émission de signaux lumineux émis par les ailes des mouches -
a-d : Succession de photos des ailes de mouches Lucilia sericata femelles sous une lumière directe 
e-h : Même procédé avec une lumière plus diffuse 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Compétition Nikon : La photo d’un oeil d’abeille recouvert par le pollen

Compétition Nikon : La photo d’un oeil d’abeille recouvert par le pollen | EntomoNews | Scoop.it
Cette photo vient de gagner la compétition Nikon qui récompense les meilleures photos de la planète. Le vainqueur est une photo de l’œil d'une abeille qui est recouvert par du pollen.


Par Houssen Moshinaly. Actualité Houssenia Writing, 18.10.2015


« [...] Cette compétition Nikon qui s’appelle Small World Photomicrography Competition se concentre sur la microphotographie qui consiste à capturer des scènes de l’infiniment petit. Grimm est un professeur en microphotographie, mais également un passionné des abeilles [...]. »


→ 2015 Photomicrography Competition | Nikon’s Small World
http://www.nikonsmallworld.com/galleries/photo/2015-photomicrography-competition

                                                 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

« BeeRotor », un drone inspiré par des insectes

« BeeRotor », un drone inspiré par des insectes | EntomoNews | Scoop.it
Pour mesurer le flux optique et se déplacer, BeeRotor est équipé de 24 photodiodes (ou pixels) réparties sur le bas et sur le haut de son œil.


→ Ecoutez Franck Ruffier- chercheur CNRS.mp3

http://av.voanews.com/clips/VFR/2015/02/27/48f56cf3-35a6-40aa-a088-38de1016da11_original.mp3?download=1


(La Voix de l'Amérique, 27.02.2015)


[Vidéo] ▶ Beerotor Video (Multimedia Extension 2); Credits: Expert & Ruffier, ISM (AMU / CNRS) - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=8HrKCndp2bM


[L'étude] Flying over uneven moving terrain based on optic-flow cues without any need for reference frames or accelerometers - Bioinspiration & Biomimetics http://iopscience.iop.org/1748-3190/10/2/026003/article?fromSearchPage=true

                  


___________________________________________________________________

ET AUSSI :


• Le tout premier robot à voler au gré du relief sans accéléromètre grâce à son œil bio-inspiré - Communiqués et dossiers de presse - CNRS
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/3927.htm


• Premier robot à voler au gré du relief grâce à son oeil bio-inspiré - Techno-Science, 28.02.2015
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=13706

                      

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

L’épidémie de gale progresse en Haute-Normandie

L’épidémie de gale progresse en Haute-Normandie | EntomoNews | Scoop.it

 

L’Agence Régionale de Santé (ARS) de Haute-Normandie va lancer dans les semaines à venir une campagne de sensibilisation du public autour de la gale. L’incidence de cette infection invalidante mais bénigne est en forte augmentation en France depuis le début des années 2000.

 

Longtemps considérée comme honteuse, la gale est provoquée par un acarien invisible à l’oeil nu : le sarcopte. La transmission du parasite s’effectue directement par contact humain. La femelle creuse des galeries dans la couche superficielle de la peau et y pond ses oeufs. C’est la salive du parasite qui provoque d’intenses démangeaisons.

 

[...]

Bernadette Cassel's insight:

 

SUR LE BLOG "maladies de peau" :

 

→ Maladie de gale

http://maladiedepeau.blogspot.fr/2013/03/maladie-de-gale.html

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Un œil de mouche pour les aveugles

Un œil de mouche pour les aveugles | EntomoNews | Scoop.it
Les mouches analysent ce que les chercheurs nomment le “flux optique”. En fait, elles ne distinguent que les différences de contraste entre les objets et analysent leur distance grâce à leur vitesse de défilement. Cela suffit pour éviter les obstacles, poursuivre des congénères, faire du vol stationnaire et maîtriser des atterrissages précis. Autant de performances qui ne peuvent que séduire les roboticiens. [...] Il lui suffit de quelques dizaines de neurones de détection des mouvements et de 18 paires de muscles à chaque aile pour obtenir une autonomie remarquable. Ce dispositif exige “moins de capacités calculatoires que tous les autres systèmes proposés dans la robotique jusqu’ici”, note Nicolas Franceschini. Son laboratoire à l’Institut des sciences du mouvement a déjà conçu un robot hélicoptère d’une centaine de grammes qui exploite la vision par analyse du flux optique. Parallèlement, le projet européen Curvace (Curved Artificial Compound Eyes) piloté par l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne et auquel participe l’université de la Méditérannée Aix-Marseille a pour objectif de fabriquer un oeil artificiel pesant 1,7 gramme et disposant de 700 facettes, équivalent à l’oeil de la drosophile ou mouche du vinaigre.
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Les projections oculaires du frelon asiatique

Les projections oculaires du frelon asiatique | EntomoNews | Scoop.it
Cette série de cas décrit les lésions oculaires survenant après une exposition à une projection liquide émise par un frelon (à l'exclusion des piqûres dans l'œil).

 

Ophthalmology | JAMA Network

 

 

This case series describes ocular lesions occurring after exposure to a liquid projection emitted by a hornet (excluding stings in the eye).

 

 

 

Traduction du résumé :

 

Importance

 

Depuis l'introduction accidentelle du frelon à pattes jaunes (Vespa velutina nigrithorax) en France en 2004, on a signalé que cet insecte projette inopinément un liquide vers le visage humain, mais la morbidité oculaire qui y est associée est inconnue, à notre connaissance.

 

Objectif

 

Décrire une série de cas de lésions oculaires après exposition à une projection de liquide émise par un frelon.

 

Conception, cadre et participants

 

Il s'agit d'une analyse de tous les cas d'exposition oculaire à une projection par un frelon à pattes jaunes (à l'exclusion des piqûres dans l'œil) recueillis par les centres antipoison français entre le 1er janvier 2004 et le 31 décembre 2019.

 

Principaux résultats et mesures

 

Les symptômes ont été évalués, et un test de coloration oculaire à la fluorescéine a été utilisé.

 

Résultats

 

Vingt-neuf cas ont été enregistrés (24 chez les hommes et 5 chez les femmes ; âge médian, 40 ans [écart interquartile, 11] ans) ; le premier est survenu en 2009. La plupart des cas (20 [80 %]) concernaient une exposition professionnelle chez des professionnels s'occupant de nids de frelons (par exemple, pompiers, exterminateurs de guêpes). Les symptômes correspondant à une conjonctivite ont souvent disparu rapidement après la décontamination oculaire, mais 5 patients ont développé un œdème périorbitaire, 2 ont ressenti des douleurs neuropathiques irradiantes et 2 ont souffert de kératite.

 

Conclusions et pertinence

 

Ces résultats suggèrent que la projection d'un liquide dans les yeux par le frelon à pattes jaunes présente un nouveau risque pour la santé humaine, mais sa nature précise reste à déterminer. Les lésions oculaires ont eu une issue favorable. Pour les professionnels qui s'occupent de ces insectes, l'adaptation des protections habituelles conçues pour les hyménoptères indigènes peut être justifiée.

 

[via] Site IRBI - Les projections occulaires du frelon asiatique, 16.11.2020 https://irbi.univ-tours.fr/version-francaise/actualites/press-book/les-projections-occulaires-du-frelon-asiatique

Bernadette Cassel's insight:

 

Points-clés

 

Question

 

Quelles lésions dues aux frelons jaunes, autres que les piqûres, ont été signalées aux centres antipoison français en France ?

 

Résultats

 

Une série rétrospective de 29 cas d'exposition oculaire de frelons jaunes, à l'exclusion des piqûres dans l'œil, dans les centres antipoison français a révélé que l'exposition était probablement associée à la projection d'un liquide par le frelon. La plupart des patients ont fait état d'une issue favorable ; 2 ont développé une kératite et 2 autres ont présenté une douleur neuropathique, probablement associée à la projection du liquide du frelon.

 

Signification

 

Ces résultats suggèrent que les projections de liquide des frelons aux pattes jaunes peuvent causer des lésions oculaires, ce qui justifie des tentatives de prévention.

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Un revêtement antireflet s’inspire des yeux de mouches

Un revêtement antireflet s’inspire des yeux de mouches | EntomoNews | Scoop.it
Les yeux de nombreux insectes, dont la mouche de vinaigre, sont recouverts d’une couche mince et transparente, constituée de minuscules protubérances aux propriétés antireflets et antiadhésives. Un article à lire dans la revue Nature révèle les secrets de fabrication de ce nano-revêtement. Les auteurs, issus des Université de Genève (UNIGE) et de Lausanne (UNIL) ainsi que de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETHZ), montrent qu’il n’est formé que de deux ingrédients: une protéine appelée «rétinine» (Retinin, en anglais) et de la cire cornéenne. Ces deux composés génèrent automatiquement le réseau régulier de protubérances en jouant les rôles respectifs d’activateur et d’inhibiteur d’un processus de morphogenèse qui a été modélisé dans les années cinquante par le mathématicien Alan Turing. L’équipe pluridisciplinaire a même réussi à reproduire artificiellement le phénomène en mélangeant de la rétinine et de la cire sur différents types de surface. Très bon marché et basé sur des matériaux biodégradables, le procédé a permis d’obtenir des nano-revêtements ayant une morphologie semblable à celle des insectes et présentant des fonctionnalités antiadhésives ou antireflets qui pourraient avoir de nombreuses applications dans des domaines aussi divers que les lentilles de contact, les implants médicaux ou encore les textiles.

 

Communiqués de presse -UNIGE, 16.09.2020

 

 

[Image] Agrandissements successifs d’un œil de mouche. Celui-ci est formé de nombreuses facettes, elles-mêmes recouvertes d’une fine couche composée de protubérances de quelques dizaines de nanomètres de haut. 1 micromètre (μm) = 1000 nanomètres (nm). Crédit : UNIGE/Vladimir Katanaev 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Les trilobites vivant il y a 429 millions d'années avaient des yeux comme des insectes modernes

Les trilobites vivant il y a 429 millions d'années avaient des yeux comme des insectes modernes | EntomoNews | Scoop.it
Un animal qui vivait il y a 429 millions d’années avait des yeux composés presque identiques à ceux des insectes modernes comme les abeilles et les libellules. La découverte implique que l’œil composé a évolué très tôt dans l’histoire des animaux.

 

Par Michael Marshall, 14.08.2020

 

 

[Image] The apposition compound eye of Aulacopleura koninckii (Barrande, 18461).

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet

Ajout au 20.08.2020 :

 

Ce trilobite vieux de 429 millions d'années avait les yeux d'une abeille
https://sciencepost.fr/ce-trilobite-vieux-de-429-millions-dannees-avait-les-yeux-dune-abeille/

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

« Trop de sel nuit » : la monarchie se porterait mieux en réduisant sa consommation de chlorure de sodium

« Trop de sel nuit » : la monarchie se porterait mieux en réduisant sa consommation de chlorure de sodium | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2019 : Septembre


"Le Monarque d’Amérique Danaus plexippus (Lép. Nymphalidé) est sur le point d’entreprendre sa migration vers le Mexique, à partir des grandes plaines nord-américaines. Le parcours, long de 3 à 4 000 km doit se faire d’un seul coup. Au retour, la migration inverse se fera par les papillons de plusieurs générations successives. Les effectifs de Monarque diminuent : ils ne sont plus que le dixième de celui des années 1990.


Pour une équipe d’entomologistes du Minnesota, État situé au nord de l’aire de répartition de l’espèce, une des causes est le salage des routes en hiver. Les chenilles se repaissent d’asclépiades et c’est sur le bord des routes et autoroutes que poussent désormais la plupart de ces plantes, considérées comme des mauvaises herbes. En hiver, les asclépiades sont salées.


Des milliers d’individus, prélevés sur une population arrivant au printemps, ont été élevés en insectarium, les uns sur de l’asclépiade bien salée – telle que celle des bermes d’autoroute -, les autres sur des plantes moins salées – la condition de celles des bords de petites routes, moins traitées – et un troisième lot a eu un régime sans sel. Les papillons émergeants une fois mesurés, pesés, examinés, ont été relâchés après un petit séjour sous serre.


Le régime très salé retarde le développement et donne sans doute des imagos un peu débiles. Les individus issu du régime modéré suivi par la chenille ont une musculature plus développée, l’œil et le cerveau plus gros – garants de meilleures chances de réussir à gagner la zone d’hivernage.


L’équipe va maintenant tenter de capturer les papillons marqués, au Mexique.
Mais déjà, le département des transports du Minnesota a semé des bandes larges de trèfle et d’asclépiade le long e la voie I-35W et devrait adopter des mesures simples le long des autoroutes pour forcer les monarques à paître loin du bitume. Tondre pour éliminer l’asclépiade trop salée, notamment."


D’après « As monarch butterflies vanish, researchers investigate road salt as culprit and cure », par Greg Sanley. Lu le 3 septembre 2019 à //phys.org/news/


Photo : émergence du Monarque d’Amérique.

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Des chercheurs se sont inspirés de l'œil composé d'un papillon de nuit pour créer un dispositif hémisphérique capable de détecter des signaux électromagnétiques dans n'importe quelle direction

Des chercheurs se sont inspirés de l'œil composé d'un papillon de nuit pour créer un dispositif hémisphérique capable de détecter des signaux électromagnétiques dans n'importe quelle direction | EntomoNews | Scoop.it
A team of engineers at Tufts University has developed a series of 3-D printed metamaterials with unique microwave or optical properties that go beyond what is possible using conventional optical or electronic materials. The fabrication methods developed by the researchers demonstrate the potential, both present and future, of 3-D printing to expand the range of geometric designs and material composites that lead to devices with novel optical properties. In one case, the researchers drew inspiration from the compound eye of a moth to create a hemispherical device that can absorb electromagnetic signals from any direction at selected wavelengths. The research was published today in the journal Microsystems & Nanoengineering, published by Springer Nature.

 

Researchers 3-D print metamaterials with novel optical properties. By Tufts University, 8 avr. 2019

 

  • Three dimensional printing of metamaterial embedded geometrical optics (MEGO), Microsystems & Nanoengineering (2019). DOI: 10.1038/s41378-019-0053-6

 

Traduction via Deepl :

"... les chercheurs se sont inspirés de l'œil composé d'un papillon de nuit pour créer un dispositif hémisphérique capable d'absorber des signaux électromagnétiques de n'importe quelle direction à des longueurs d'onde choisies. (...)"

 

 

[via] Recherche animale sur Twitter, 10.04.2019 https://twitter.com/recherche_anima/status/1115999143544139778

 

"#Biomimétisme #impression #3D: l'#œil de #papillon de nuit a aidé au développement d'un dispositif optique hémisphérique fait de #métamatériaux à sélection de fréquences, capable de détecter les signaux #électromagnétiques dans toutes directions https://t.co/mrESnLa9hk #MEGO…"

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Elle a l’œil : un œil tout petit mais capable de reconnaître ses consœurs

Elle a l’œil : un œil tout petit mais capable de reconnaître ses consœurs | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Novembre


"Elle, la Mouche du vinaigre, alias Drosophile des labos, possède des sens du toucher et de l’olfaction très affûtés, mais quid de sa vue ? Elle possède deux yeux composés a priori très peu performants, correspondant à des capteurs photo de 29 x 29 pixels. Quelle acuité dans perception de l’environnement physique cela lui permet-elle et tous les individus voient-ils pareil ?
Telles sont les deux questions que se sont posés Joel Levine et ses 3 collaborateurs canadiens.


On sait par de précédents travaux que la droso (attachée dans une chambre de vol) réagit à un mouvement d’1/16 de seconde d’arc, alors que l’arrangement des ommatidies les sépare de 4,8’’. Son cerveau compense donc la grossièreté de son équipement optique.


Pour aller plus loin, notre équipe a construit un œil artificiel virtuel de 25 000 neurones (contre 60 000 en réalité) sur une base de programme d’apprentissage profond standard. Et filmé 20 individus des 2 sexes, obtenant 14 400 (x 3 répétitions) images indiquant leur position et leur orientation. Chacune a été pixelisée pour correspondre à ce que voit une mouche.


Le résultat est que la Mouche du vinaigre reconnaît ses congénères dans 94 % des cas et ne se trompe presque jamais sur son sexe. Ce dont un humain, regardant des images de 29 x 29 pixels est loin d’être capable.


L’humble mouche du vinaigre voit donc le monde de façon bien plus détaillée et informative que pensaient les opto-entomologistes. Encore une percée due à un travail sur les big data."


Article source (gratuit, en anglais)

 

 

Photo : œil de Drosophila melanogaster. Cliché W. Ryan Williamson

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Quand les parasites des animaux nous infectent

Quand les parasites des animaux nous infectent | EntomoNews | Scoop.it
Des maladies touchant les animaux peuvent se transmettre aux humains. C’est le cas de pathologies portées par des parasites. Plus nous perturbons l’environnement plus des cas peuvent se produire.

 

Par Katie M. Clow, 27.03.2018

 

"Une vidéo postée par une Américaine : Abby Beckley, a connu un énorme succès sur Internet. On la voit extraire de petits vers de son œil ! Des chercheurs du centre américain de contrôle et de prévention des maladies ont publié un rapport décrivant l’infection de cette femme comme le premier cas humain de parasitage du ver de l’œil du bétail Thelazia gulosa.

 

À la vue de cette vidéo, vous avez très certainement eu la chair de poule. Au-delà de ce cas spectaculaire, on peut se demander comment un parasite de vache s’est retrouvé dans un œil humain et plus généralement : comment les parasites animaux peuvent-ils infecter les humains ?

 

Pour répondre à cette question, il est nécessaire de mieux comprendre les parasites et leur écologie. En tant que vétérinaire et écologiste des maladies, mes recherches portent sur les facteurs écologiques qui influencent l’émergence des zoonoses : des maladies qui se transmettent des animaux aux humains. (...)"

 

De l’animal à l’homme

"La transmission des parasites d’un hôte à un autre peut se produire par plusieurs voies, selon l’endroit où le parasite réside dans l’hôte et comment il est excrété, par exemple par les excréments, le sang ou d’autres sécrétions corporelles. Le contact direct, la consommation d’eau ou d’aliments contaminés, ou un vecteur comme une tique ou un moustique sont autant de moyens d’infection."

(...)

 

 

 

 

___________________________________________________________________

 

 

Pour en savoir plus

sur zoonoses, agents infectieux et vecteurs :

 

Entomologie médicale et vétérinaire:

https://books.google.fr/books?isbn=275922676X
2017 - ‎Arthropod vectors
 
"Agents infectieux et zoonoses Certains agents infectieux infectent seulement l'Homme ; d'autres, seulement les animaux ; d'autres enfin, Homme et animaux. Dans ce dernier cas, l'agent infectieux est dit zoonotique. Une zoonose est une infection ou infestation naturellement transmissible de l'animal à l'Homme et vice ..."
 

 

Bernadette Cassel's insight:
 
→ Entomologie médicale et vétérinaire, désormais disponible aussi sous forme e-book (pdf et ePub) | Variétés entomologiques | Scoop.it - From www.editions.ird.fr - February 22, 7:39 PM
 
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Le sens de l'orientation expliqué par... une protéine de l'oeil

Le sens de l'orientation expliqué par... une protéine de l'oeil | EntomoNews | Scoop.it

"Selon une étude chinoise, une protéine produite par la rétine permettrait de capter le champ magnétique."

 

Par Noémi Marois. Europe1, 25.11.2015


« Savoir s'orienter ? Un jeu d'enfant pour les animaux, pas vraiment une évidence pour les humains. Et pourtant, une étude chinoise, parue récemment dans Nature Materials et rapportée par Futura Sciences, a permis de mettre le doigt sur une protéine qui pourrait jouer un rôle déterminant dans la captation du champ magnétique.

MagR. C'est en étudiant le génome de la mouche que des chercheurs de l'université de Pékin ont découvert une protéine appelée MagR. Produite par la rétine de l’œil, sensible à la lumière et ayant une forme de tige, elle se comporte comme une aiguille de boussole, s'orientant vers le nord ou vers le sud. Cette protéine est donc en quelque sorte un capteur magnétique. Fortement présente chez la mouche, MagR existe aussi chez les pigeons, les rats, les baleines... et aussi chez les humains, bien que dans une moindre mesure, précise l'étude. »

 

[...]

 

 

Traduction du résumé :

 

L'idée que les animaux puissent détecter le champ magnétique terrestre était autrefois ridicule, mais elle est aujourd'hui bien établie. Pourtant, la nature biologique de ce phénomène de magnétosenseur reste inconnue. Nous présentons ici un récepteur magnétique présumé (Drosophila CG8198, ici appelé MagR) et un complexe protéique multimérique de magnétosenseur en forme de bâtonnet, identifiés par postulation théorique et par criblage à l'échelle du génome, et validés par des méthodes cellulaires, biochimiques, structurelles et biophysiques. Le complexe de magnétosenseurs se compose du magnétorécepteur putatif identifié et de cryptochromes photorécepteurs connus liés à la magnétosense (Cry), possède les attributs des systèmes à base de Cry et de fer, et présente un alignement spontané dans les champs magnétiques, dont celui de la Terre. Un tel complexe de protéines peut constituer la base de la magnétoréception chez les animaux et peut mener à des applications dans de multiples champs.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] The biocompass model of animal magnetoreception and navigation.

Bernadette Cassel's insight:

 

AJOUT au 10.01.2021

 

→ A magnetic protein biocompass : nature.com search
https://www.nature.com/search?q=A+magnetic+protein+biocompass+

 

7 results

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Chasseurs à réaction, pas seulement

Chasseurs à réaction, pas seulement | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Les Épingles parues dans le n° 176 d'Insectes (1er trimestre 2015) »


« Les libellules sont de sacrés chasseurs. L’imago stationne sur une tige jusqu’à l’apparition dans son paysage d’une proie volante. Il s’envole alors brusquement, la rattrape et l’embrasse de ses 6 pattes velues. Cela lui prend une demi-seconde, pas plus, et il n’est bredouille que dans 5% des cas. Pour les odonatologues, jusque-là, ces performances sont permises par une vision hors norme – de très gros yeux et un champ de vision de presque 360° – reliés aux centres nerveux par des neurones très rapides. Sa tête reste orientée vers elle alors que son corps bouge indépendamment, pour se placer au mieux pour la capture, s’adaptant
à chaque changement de vitesse, de cap, d’altitude… de sa proie. » 


« Pour Mischiati et ses collaborateurs (Institut Howard Hughes en Virginie, États-Unis), beaucoup des mouvements de la libellule en chasse sont indépendants de ceux de l’insecte poursuivi, notamment ceux nécessaires à la maintenir sur une trajectoire passant en dessous de celle de sa proie, sans doute pour réduire les risques d’être repérée. Et la libellule anticipe dans une certaine mesure les manoeuvres de sa proie, performance « intellectuelle » que l’on croyait réservée à des vertébrés. » 


« Leur travail a consisté à enregistrer, au moyen de caméras à très haute fréquence de prise de vues, les mouvements des proies et de la tête et du corps (munis de petits réfl ecteurs) de libellules en chambre de vol. Moyennant l’installation de fonds « naturels » et un éclairage très puissant, les libellules ont accepté de se plier à l’exercice. » 


« À partir des images obtenues, ils ont établi la position exacte de l’image de la proie dans l’oeil de la libellule, qui reste toujours proche du centre, zone d’acuité maximale. Les écarts sont remarquablement compensés et l’oeil se place d’avance là où la vision de la proie sera la meilleure. Sans doute le biais expérimental est-il important. En nature, les libellules ont affaire à des insectes plus rapides et moins complaisants que les drosos d’élevage ou les mouches artifi cielles de l’expérience. Et les réactions simples et directes jouent-elles un rôle bien plus important. » 


« D’après, entre autres, « Forget lions, Dragonfl ies are the world's deadliest hunters: Insect is four times more likely to catch its prey than big cats », par Sarah Griffi ths. Lu le 10 décembre 2014 à www.dailymail.co.uk/ »


[Image] Dangerous: Dragonflies are nature’s most successful predator when it comes to catching prey, scientists claim. They affixed tiny reflective markers to insects bodies and filmed them in slow motion to measure their head and body orientation during flight

                              

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS

From vigienature.mnhn.fr - February 9, 11:29 AM :

→  Le roi des animaux détrôné par la libellule

                                       

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Voir la vie comme une mouche, ça vous dit?

Voir la vie comme une mouche, ça vous dit? | EntomoNews | Scoop.it
Voir la vie comme une mouche, c'est possible. Il suffit de marier habilement des composants électroniques miniaturisés et des matériaux souples pour fabriquer une caméra reproduisant fidèlement l'oeil à facettes d'un insecte et sa vision périphérique. C'est ce qu'a réussi à faire pour la première fois une équipe pluridisciplinaire avec un prototype de caméra numérique d'environ 1,5 cm de diamètre, présenté mercredi dans la revue britannique Nature..

 

Pour imiter un oeil d'insecte, les chercheurs ont commencé par fabriquer à plat un réseau de lentilles microscopiques et élastiques, similaires aux lentilles de contact. Puis ils y ont fixé des lignes de détecteurs électroniques, avant de gonfler le tout comme un ballon pour lui donner une forme de demi-sphère. Résultat: une mini caméra dotée d'environ 180 facettes opérationnelles, soit près du double de certaines fourmis.

C'est "sensiblement moins que les libellules (environ 28.000 pour l'Anax junius) ou la mante religieuse (environ 15.000 pour la Stagmatoptera biocellata) mais cela offre un angle de vue comparable", entre 140 et 180 degrés, assurent les chercheurs.


___________________________________________________________________


• L'étude publiée dans Nature :
Digital cameras with designs inspired by the arthropod eye


« [...] Our imaging results and quantitative ray-tracing-based simulations illustrate key features of operation. These general strategies seem to be applicable to other compound eye devices, such as those inspired by moths and lacewings (refracting superposition eyes), lobster and shrimp (reflecting superposition eyes), and houseflies (neural superposition eyes). »


• L'article de Nature sur cette étude :
Digital camera gives a bug's-eye view


[Solenopsis fugax, Hymenoptera, Formicidae /

Hylastes nigrinus, Coleoptera, Curculionidae]

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Évolution convergente entre l'audition des insectes et celle des mammifères

Évolution convergente entre l'audition des insectes et celle des mammifères | EntomoNews | Scoop.it

"Un insecte sud-américain entend avec ses tibias"


On recommande parfois aux enfants de toucher avec les yeux, mais plus rarement d'écouter avec les tibias. Le conseil vaut pour Copiphora gorgonensis, un insecte d'Amérique du Sud qui a la particularité, comme toutes les katydides, d'avoir des oreilles sur les pattes antérieures. Qui plus est, chez ces sauterelles tropicales, ces organes présentent des similitudes frappantes avec le système auditif des mammifères - offrant un exemple détonnant d'évolution convergente.

 

La convergence, ou homoplasie, est le fait de trouver chez des espèces éloignées des réponses similaires (morphologiques, fonctionnelles) forgées par l'évolution, mais qui ne sont pas héritées d'ancêtres communs. L'oeil à cristallin des vertébrés, aussi présent chez les céphalopodes, en offre un exemple canonique. Peut-être les manuels de biologie devront-ils faire place désormais, à l'entrée "Homoplasie", à l'oreille minuscule de la sauterelle tropicale, décrite par Fernando Montealegre-Z et ses collègues de l'université de Bristol dans la revue Science du 16 novembre ?


[...]


L'étude :

F. Montealegre-Zapata et al. Convergent evolution between insect and mammalian audition. Science, Vol. 338, Nov. 16, 2012, p. 968. doi: 10.1126/science.1225271


No comment yet.