... la plupart des poissons, reptiles, amphibiens et invertébrés ont une température corporelle qui tend à suivre celle de l’environnement, et on pourrait penser que les chaleurs caniculaires ne les affectent pas. Rien de plus faux en ce qui concerne les insectes, comme le démontre un siècle de recherches sur leur physiologie
"Climat : libellules et demoiselles souffrent aussi des fortes chaleurs" par David Grémillet
publié le 17 septembre 2022 à 22h53
"En effet, de nombreuses espèces parmi ces créatures à six pattes fuient les températures trop élevées. C’est le cas des libellules et des demoiselles, ces sublimes prédateurs volants, si on en croit une étude récente effectuée dans les Andes colombiennes."
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- Environment, taxonomy and morphology constrain insect thermal physiology along tropical mountains - Bota‐Sierra - 2022 - Functional Ecology - 10.05.2022 https://besjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/1365-2435.14083
[Image] Une libellule photographiée à Singapour, le 25 mai 2022. (Roslan Rahman/AFP)
« Chaque semaine sur notre site, "l’Albatros hurleur", une chronique écologique de David Grémillet, directeur de recherche CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier. Aujourd’hui, l’impact du réchauffement sur les libellules et les demoiselles.»
Libération