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Muriel Lefevre. Le Vif. « L'ADN des mouches pour résoudre plus rapidement des meurtres »
« Les mouches et leurs œufs sont des indices précieux lorsqu’il s’agit de résoudre des meurtres. Hélas leur analyse prête facilement le flanc à l’erreur. Une base de données belge d’ADN de mouches devrait venir faciliter les enquêtes. »
[...]
« Prendre un échantillon représente beaucoup de travail, mais cela ne sert surtout à rien si on ne peut le comparer à une base donnée. C’est pourquoi Jordaens, avec l’aide de collègues du musée des sciences naturelles et du musée de l’Afrique, a établi un fichier qui reprend l’ADN d’une soixantaine de sortes de mouches qui apparaissent dans nos contrées. Leurs échantillons proviennent de l'Institut National de Criminalistique et de Criminologie qui collecte et recherche les différentes sortes de larves trouvées sur les scènes de crime. Si ce genre de banque de données existe déjà depuis quelque temps aux États-Unis et en Australie, c’est une primeur en Europe. Une avancée qui rendra les enquêteurs moins dépendants des entomologistes médicolégaux, une spécialité qui se fait rare. »
[Source] De Standaard - Insecten geven speurders informatie over tijdstip overlijden - Vliegen-DNA helpt moordzaken sneller oplossen -20/02/2014 | Nikolas Vanhecke
L’évaluation des risques liés à l’utilisation de pesticides en agriculture est une étape clé pour l’autorisation de mise sur le marché de ces produits. Elle repose notamment sur des tests qui mesurent leurs effets sur les organismes non-cibles comme les abeilles. Les chercheurs de l’Inra ont développé un test de toxicité sur les larves d’abeilles, adopté par la France en 2007. Cette homologation s’est étendue le 26 juillet 2013 à tous les pays de l’OCDE. C’est le premier test sur larves pour lequel l’exposition au produit testé est parfaitement contrôlée.
Le photographe espagnol J. Gallego (du blog Microinstantes) a capturé des images de la larve (Crocinae) d’un membre de la famille des fourmilions avec un prothorax extrêmement allongé et de redoutables mâchoires.
[Crocinae, Neuroptera, Nemopteridae]
Des chercheurs du CNRS, de l’IRD et des universités de Toulouse et Clermont-Ferrand ont étudié les écosystèmes nichés dans les réservoirs d’eau de 365 Broméliacées de Guyane. L’ensemble des micro-organismes et insectes présents dans ces plantes ont été répertoriés, et la chaîne alimentaire a été reconstituée. Objectif : voir comment la structure de ces réseaux varie en fonction des modifications environnementales. Une étude vient d’être publiée dans PLOS ONE le 14 août 2013. [...] Référence de la publication : Food-web structure in relation to environmental gradients and predator-prey ratios in tank-bromeliad ecosystems Olivier Dézerald, Céline Leroy, Bruno Corbara, Jean-François Carrias, Laurent Pélozuelo, Alain Dejean et Régis Céréghino. Revue PLOS ONE, 14 août 2013. Pour accéder à la publication : http://dx.plos.org/10.1371/journal.pone.0071735
Les pesticides menacent une grande partie de la biodiversité. Ainsi, des populations d’insectes dont les larves se développent dans les rivières se sont considérablement réduites dans celles polluées aux insecticides. Des études antérieures ont déjà mis en évidence l’hécatombe que provoquent les insecticides sur les insectes aquatiques, en évaluant l’évolution des larves dans un cours d’eau. Mais pour la première fois, une équipe de recherche publie les résultats d’une étude de grande échelle, où plusieurs pays et cours d’eau sont comparés. Une équipe germano-australienne, dont l’étude est publiée dans les Pnas, montre que les populations de libellules et d’éphéméroptères se sont considérablement réduites. Une conséquence directe de l’utilisation de pesticides.
Selon une étude publiée dans le journal Frontiers in Ecology and the Environment, et reprise par l'ONU, les chauves-souris peuvent être plus efficaces et moins coûteuses que les pesticides traditionnels. [...] Comment les chauve-souris peuvent-elles remplacer les pesticides?
Durant les mois d'été, la chauve-souris brésilienne migre de son habitat du centre du Mexique jusqu'aux aires de reproduction dans le nord du pays et les zones du sud-ouest des Etats-Unis, où elle se nourrit de papillons et d'autres ravageurs agricoles très destructeurs tels que le ver de l'épi de maïs, le ver de la capsule de coton, le ver d'automne et le ver des bourgeons de tabac. [...] Une seule chauve-souris brésilienne femelle consomme huit grammes d'insectes adultes chaque nuit, ce qui représente à peu près deux tiers de son poids. Jusqu'à 20 papillons de nuit adultes sont ainsi mangés par une seule chauve-souris chaque nuit. [...] Dans la zone étudiée, la région Winter Garden du sud du Texas, les agriculteurs appliquent des pesticides tout au long du mois de juillet, au moment où la densité maximale des larves est atteinte. Bien que les pesticides détruisent près de 100% des oeufs et presque 90% des larves, les ravageurs deviennent de plus en plus résistants aux pesticides chimiques après seulement quelques jours, si bien que près de 80% des oeufs finissent finalement par survivre. En revanche, selon l'étude, une population d'1 million de chauves-souris empêcherait 5 millions de larves d'éclore par nuit.
Via Agriculture Nouvelle
Une entreprise sud-africaine produisant des larves de mouches destinées à l'alimentation animale en recyclant du sang, des viscères, du fumier ou des déchets alimentaires a reçu mardi un prix de l'innovation en Afrique parrainé par l'ONU. "Nous avons créé la première opération d'élevage industriel de mouches", a raconté mercredi Jason Drew, un membre de l'équipe de AgriProtein Technologies, une entreprise qui a développé le concept. L'entreprise élève entre 7 et 8 millions de mouches femelles dans son établissement de Stellenbosch (sud-ouest). Bien nourries, ces mouches pondent des oeufs qui sont déposés parmi les déchets, où ils éclosent. Les larves sont ensuite récoltées, séchées et broyées jusqu'à obtenir la consistance de cornflakes, et livrées à un fabricant d'aliments pour animaux. "En 72 heures, un kilo d'oeufs se transforme en environ 380 kilos de larves", a relevé M. Drew. Les larves séchées ont la même composition que la farine de poisson, couramment utilisée dans les aliments pour animaux. [...]
Billions of loudly buzzing cicada are beginning to emerge from the ground across the East Coast of America.
Le nord de la péninsule ibérique était recouvert d’abondantes forêts de résineux voici 110 millions d’années. Pour preuve, de nombreux invertébrés inclus dans de l’ambre ont été découverts sur le site de l’affleurement El Soplao en Cantabrie. Un fossile mis au jour en 2008 a particulièrement attiré l’attention de Ricardo Pérez de la Fuente de l’université de Barcelone. Cette chrysope unique vient d’être décrite dans la revue Pnas.
Le mimétisme est fréquent chez les papillons, mais rare chez les chenilles, leur stade larvaire. Un cas vient d'être découvert en Équateur, où cinq chenilles non apparentées présentent les mêmes motifs, dont les coloris vifs peuvent signaler une toxicité réelle ou feinte.
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Les abeilles contribuent largement à la reproduction d’un grand nombre de plantes, cultivées ou non. Pour préserver ces insectes et maintenir la pérennité des systèmes de production agricole, l'INRA vient de mettre au point un test.
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Le reportage d'Anne-Marie Baillargé et Stéphane Hamon dans les locaux de l'Inra de Poitou-Charentes :
→ Test de mesure des pesticides par l'INRA
La mouche de l'olive ou Dacus olea constitue une menace sérieuse contre l'oléiculture, en ce sens qu'elle cause des dégâts irrémédiables aux oliviers.
[Bactrocera oleae, Diptera, Tephritidae]
Cachée dans l’épais feuillage des forêts tropicales, une sous-famille de coléoptère cache les secrets des premiers stades d’un comportement social, montrant des signes explicites d’instincts et de soins maternels. [...] Selon les chercheurs, l’étude de ce comportement subsocial, en plus de son attrait intrinsèque, peut offrir une perspective sur les forces sélectives à l’œuvre durant les premières étapes de l’évolution sociale des insectes. La recherche a été menée par l’Institut Smithsonian Tropical Research, le Centre Universitaire de Lavras , Staatliches Museum für Naturkunde Karlsruhe, et l’Université libre de Bruxelles. Leur étude a été publiée dans la revue ZooKeys , aux côtés de 6 autres articles de recherche sur cette famille de coléoptères : Subsocial Neotropical Doryphorini (Chrysomelidae, Chrysomelinae): new observations on behavior, host plants and systematics.
Woman finds flesh-eating bugs in ear - A woman has spoken of the moment doctors discovered flesh-eating maggots in her ear after a trip to Peru.
Plusieurs municipalités de la grande région de Montréal sont inondées d'appels de citoyens aux prises avec une infestation de vers blancs dans leur pelouse. Les dégâts causés par les larves de hannetons européens ne sont pas nouveaux, mais le problème est beaucoup plus criant cette année.
Agroscope (Suisse) - Communiqués pour médias spécialisés Les larves de la mouche du chou causent de gros dégâts dans les cultures. De plus, lutter contre ce parasite devient compliqué car certains insecticides ne sont plus autorisés et doivent être remplacés par d’autres moyens. Les chercheurs d'Agroscope ont ainsi enrichi un modèle de prévision allemand avec leurs propres observations sur la biologie et le comportement du ravageur. [...] Remplacer les insecticides Quand faut-il intervenir ? Les cultures de choux et de radis doivent être protégées sans discontinuer du début du vol jusqu’à la fin de la présence de la mouche du chou. Cette permanence est dictée par la nécessité d’empêcher la ponte — et les larves voraces qui s’ensuivent — de toutes les générations qui se succèdent jusqu'à l'automne. La disparition de certains insecticides impose de revoir la stratégie de lutte contre ce ravageur, en faisant appel aux mesures préventives telles que la pose de filets de protection sur les plantes.
→ Communiqué de presse du 6 mai 2013 (Mouche du chou : portrait-robot)
Les asticots de Drosophila melanogaster, la Mouche du vinaigre, sont connus pour vivre pacifiquement de levures dans des fruits fermentés ou dans des bouteilles (au labo) – et respectés comme outils de recherche. Phénomène répandu chez les insectes et redouté des éleveurs, la prédation intraspécifique n’avait jamais été signalée chez la droso, animal pourtant très familier dans les labos d’entomo depuis plus d’un siècle. Leur cannibalisme s’est manifesté sous l’œil des caméras de l’équipe de Roshan Vijendravarma (université de Lausanne, Suisse) étudiant la malnutrition chez ces mouches. [...] Vidéo → http://www.bbc.co.uk/news/science-environment-22351496
[...] Des tests conduits par l’Institut de Malariologie, de Parasitologie et d’Entomologie de Qui Nhon n’ont pas réussi à les identifier. Le Ngoc Linh, son directeur-adjoint, a déclaré qu’il n’avait jamais vu de telles créatures auparavant, et qu’elles n’appartenaient pas aux familles d’insectes et parasites connues. Des échantillons ont été envoyés à l’Institut d’écologie et de ressources biologiques de Hanoï. Pour Lê Dinh Dung, de la faculté d’entomologie du Centre de santé préventive de Hô Chi Minh-ville, il pourrait s’agir d’une mutation génétique ou d’une nouvelle espèce d’insecte. « Bien que j’aie des années d’expérience dans l’étude des insectes, je n’ai jamais vu cela », a-t-il indiqué, rejetant l’hypothèse que ce soit une sorte de ver, ou une puce de chien ou de chat.
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