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Scooped by Bernadette Cassel
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La Nouvelle-Zélande abrite plus de 20 000 espèces d'insectes et d'araignées, ce qui représente bien plus de la moitié de la diversité animale totale, et dont beaucoup sont endémiques

La Nouvelle-Zélande abrite plus de 20 000 espèces d'insectes et d'araignées, ce qui représente bien plus de la moitié de la diversité animale totale, et dont beaucoup sont endémiques | EntomoNews | Scoop.it
There would be no life on Earth without invertebrates, but they are understudied and underappreciated. The Bug of the Year competition aims to change that, so have your say and vote!

 

Insects and spiders make up more than half NZ's animal biodiversity – time to celebrate these spineless creatures

 

Jennifer Jandt, 05.01.2023

 

"... New Zealand is home to two species of venomus spiders: the endemic katipō spider (Latrodectus katipo) and the Australian redback spider (Latrodectus hasselti). The odds of finding a venomous spider in a New Zealand home are low, but it’s always good to learn what it is before you swat or relocate."

(...)

 

-------

NDÉ

Traduction

 

Après avoir défendu les oiseaux indigènes lors d'un concours annuel pendant près de deux décennies, Aotearoa va commencer à célébrer cette année ses invertébrés.

 

La Nouvelle-Zélande abrite plus de 20 000 espèces d'insectes et d'araignées, ce qui représente bien plus de la moitié de la diversité animale totale. Beaucoup sont endémiques, ce qui signifie qu'elles n'ont pas d'autre habitat sur Terre.

 

À l'instar des oiseaux d'Aotearoa, les invertébrés indigènes ont largement évolué sans mammifères et ont occupé de nombreuses niches écologiques occupées par des mammifères ailleurs. La Société entomologique de Nouvelle-Zélande a lancé un concours de l'insecte de l'année pour présenter leur merveilleuse diversité.

 

Le concours met également en avant le pouvoir de la science citoyenne par le biais de iNaturalistNZ, qui encourage les Néo-Zélandais à apporter leur contribution en postant simplement des images des bestioles qu'ils voient voler ou ramper dans leur propre jardin ou autour d'Aotearoa, que ce soit sur la plage, à la ferme ou lors d'une randonnée épique au sommet d'une montagne.

 

Les scientifiques peuvent utiliser les données issues de ces observations pour en savoir plus sur les espèces, la taille des populations et l'écologie de nos insectes indigènes uniques et parfois menacés, ou sur les nouveaux arrivants qui pourraient devenir des nuisibles.

 

 

Il n'y aurait pas de vie sur Terre sans les invertébrés, mais ils sont peu étudiés et peu appréciés. Le concours de l'insecte de l'année vise à changer cela, alors donnez votre avis et votez !

 

Le concours

 

 

Aotearoa is home to over 20,000 species of insects and spiders – and there are still more that need to be discovered! The Entomological Society of New Zealand wants to make sure YOU have the tools to discover the insects and spiders that are living all around you!

 

We have 24 nominees vying for NZ Bug of the Year. Learn more about the nominees by clicking on the image below or going to the iNaturalist.nz Project Page to find more info and images of each of the nominees. Then, follow (or initiate) campaigns for your favourites on social media (use #BugOfTheYear2023 and tag us @NZEntoSoc).

 

Voting opens 14 Nov 2022. Winner announced 14 Feb 2023.

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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Betteraves et néonicotinoïdes : ouverture d’une consultation sur la prolongation de la dérogation

Betteraves et néonicotinoïdes : ouverture d’une consultation sur la prolongation de la dérogation | EntomoNews | Scoop.it
Le débat sur les néonicotinoïdes est relancé en raison d’une consultation sur la prolongation de la dérogation accordée aux betteraviers au-delà de 2022. La filière de la betterave sucrière avait obtenu fin 2020 une dérogation de 3 ans pour recourir aux pesticides néonicotinoïdes et faire face à la jaunisse virale ainsi qu’à une diminution de leur production.

 

Julien Leprovost

Publié le : 05 Jan 2023

 

"La jaunisse virale est transmise aux plantes par les pucerons verts, ce qui explique le recours aux pesticides. Aujourd’hui, la prolongation de cette dérogation fait l’objet d’une consultation publique en ligne ouverte jusqu’au 24 janvier 2023 inclus. Pourtant, avec la dérogation actuelle, des fonds avaient été débloqués afin de permettre le développement d’alternatives à l’emploi des néonicotinoïdes dans la filière."

(...)

 

Une dérogation non justifiée pour les ONG

« Aujourd’hui les informations scientifiques dont nous disposons ne justifient en rien la demande d’une nouvelle dérogation pour l’usage de néonicotinoïdes pour les semences de betteraves sucrières. », déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures dans un communiqué. « Nous demandons donc aux Ministères concernés de renoncer à accorder cette dérogation injustifiée pour des substances extrêmement dangereuses pour l’environnement et la santé. » ajoute-t-il.

 

Des alternatives déjà existantes aux néonicotinoïdes

La dérogation de 2020 avait un caractère provisoire, le temps de trouver des alternatives. Pourtant, dès 2018, l’Anses (l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) avait identifié des alternatives au recours aux pesticides dans le traitement des cultures de betteraves.

 

En 2021, l’agence a renouvelé son travail et identifié 22 alternatives possibles dont 4 disponibles immédiatement et 18 autres déployables en 3 ans. « Dans le cadre de la première expertise, nous avions une vision d’ensemble, avec 130 usages analysés », explique Emmanuel Gachet sur le site Internet de l’Anses, coordinateur scientifique de l’expertise et responsable de l’unité Expertise sur les risques biologiques du laboratoire de la Santé des végétaux de l’Anses. « Ici, nous nous sommes concentrés sur les deux espèces de pucerons principalement responsables de la transmission des virus de la jaunisse, le puceron vert du pêcher (Myzus persicae) et le puceron noir de la fève (Aphis fabae) pour identifier des solutions rapidement disponibles pour la betterave sucrière. »

 

Parmi les solutions envisageables, le recours à des produits naturels, comme des huiles, du biocontrôle – c’est-à-dire le recours à des insectes prédateurs des pucerons -, ou encore de ne pas pratiquer la monoculture de betterave sur la parcelle. L’agence explique que de telles pratiques requièrent de fait un effort supplémentaire de la part des exploitants puisqu’elle écrit que « la plupart des solutions alternatives considérées substituables aux néonicotinoïdes montrent des efficacités correctes mais insuffisantes, en utilisation seule, pour réduire les niveaux de dégâts à un seuil économique acceptable. »

 

 

Pour aller plus loin

 

 

 

 

 

 

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