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Les bousiers, que font-ils exactement ?

Les bousiers, que font-ils exactement ? | EntomoNews | Scoop.it
In this blog post you can read how a group of dung beetle ecologists came together to establish a framework for the study of the functional ecology of dung beetles, worshiped by Ancient Egyptians but underappreciated today.

 

What do dung beetles actually do?

December 2, 2022 · by Julie · in Guest post. ·


This blog post is provided by Joaquín Hortal and Indradatta deCastro-Arrazola and tells the #StoryBehindthePaper for the paper ‘ A trait-based framework for dung beetle functional ecology’, which was recently published in Journal of Animal Ecology.

 

 

-------

NDÉ

Traduction

 

L'écologie fonctionnelle étudie les attributs des organismes qui changent en raison des variations de l'environnement, affectent leur aptitude ou influencent l'habitat et le fonctionnement des écosystèmes. Ces attributs sont appelés traits fonctionnels. Leur étude est bien développée en sciences végétales car les plantes ont la curieuse habitude de rester immobiles et ne se déplacent que si elles sont portées par d'autres, il est donc plus facile d'analyser comment elles réagissent aux changements ou de mesurer leur effet sur les différents processus de l'écosystème.

 

La plupart des animaux ont du mal à rester immobiles, il n'est donc pas surprenant que la mesure de certains de leurs traits et, surtout, de leur impact sur les fonctions des écosystèmes ne soit pas aussi facile que pour les plantes. En conséquence, le développement de l'écologie fonctionnelle en sciences animales a été plus lent, et ce n'est que récemment que les efforts de plusieurs [équipes de recherche en écologie animale se sont portés sur] la plupart des vertébrés et certains groupes charismatiques d'invertébrés.

 

Croyez-le ou non, les bousiers comptent parmi les groupes d'insectes les plus charismatiques. Outre leur beauté indéniable, leur travail acharné permet de nettoyer le désordre que les grands (et moins grands) mammifères laissent dans la plupart des écosystèmes terrestres. Ils sont les recycleurs par excellence de la nature et influencent de nombreux processus écosystémiques, tout en présentant des comportements de nidification complexes qui sont souvent associés à des soins parentaux (sans surprise, surtout maternels). Il n'est pas étonnant que les anciens Égyptiens les vénéraient sous la forme de Kheper, le dieu de la transformation et de la résurrection, et que les galeries qu'ils creusent sous les bouses de bovins pour y placer leurs nids aient inspiré les pyramides et leurs chambres funéraires.

[...]

 

Début du billet de blog traduit d'après www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] via Journal of Animal Ecology sur Twitter, 03.12.2022
https://twitter.com/AnimalEcology/status/1599057619880095752

 

"Published this week: A trait-based framework for #DungBeetle functional ecology"

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Le déclin mondial des insectes est le résultat d'un échec politique délibéré. Plan de bataille pour l'entomologie

Le déclin mondial des insectes est le résultat d'un échec politique délibéré. Plan de bataille pour l'entomologie | EntomoNews | Scoop.it
Global insect decline is the result of wilful political failure: A battle plan for entomology


Philip Donkersley, Louise Ashton, Greg P. A. Lamarre, Simon Segar
First published: 12 October 2022

Ecology and Evolution

 

----------

NDÉ

Traduction :

 

L'évaluation des écosystèmes pour le millénaire a évalué les changements dans les écosystèmes, le bien-être humain et les preuves scientifiques de l'utilisation durable des systèmes biologiques. Malgré la reconnaissance intergouvernementale du problème, le déclin écologique mondial s'est poursuivi, notamment le déclin de la biodiversité des insectes, qui a fait l'objet d'une grande attention médiatique ces dernières années.

 

Plusieurs feuilles de route visant à éviter les déclins biologiques ont échoué en raison de divers facteurs économiques et politiques, et la perte de biodiversité se poursuit donc, sous l'effet de plusieurs pressions humaines en interaction. L'homme est lié de manière innée à la nature, mais il a tendance à la considérer comme acquise.

 

Les avantages que nous retirons du monde des insectes sont nombreux, mais l'aversion ou les phobies des invertébrés sont courantes et font obstacle à leur conservation.

 

Fournissant une synthèse intégrée pour les équipes politiques, les ONG de conservation, les chercheurs universitaires et ceux qui s'intéressent à l'engagement public, cet article examine :

 

  1. Le manque de progrès pour préserver et protéger les insectes.
  2. Des exemples relatifs au déclin des insectes et aux contributions qu'ils apportent aux populations du monde entier, et par conséquent ce que nous risquons de perdre.
  3. Comment engager le public, les organisations gouvernementales et les chercheurs à travers les "contributions des insectes aux populations" pour mieux aborder le déclin des insectes.

 

La volonté politique internationale a toujours reconnu l'existence du déclin de la biodiversité, mais à part quelques cas limités de mégafaune charismatique, peu de changements significatifs ont été réalisés.

 

Les valeurs du public se reflètent dans la volonté politique, les progrès réalisés à travers le monde ; le changement de regard des gens sur les insectes devrait entraîner un changement politique radical et plus que nécessaire.

 

En prenant en compte à la fois les éléments existants et les actions futures requises, nous décrivons un "plan de bataille" pour les entomologistes : étendre considérablement nos efforts et devenir les champions de la conservation des insectes dont le monde entier a besoin. 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

L'extinction silencieuse des invertébrés en mal de reconnaissance - De www.nature.com - 10 janvier 2019, 16:33

 

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Des milliers d’espèces méconnues menacées de disparition

Des milliers d’espèces méconnues menacées de disparition | EntomoNews | Scoop.it
Toujours plus d’espèces en danger. Selon une étude publiée dans la revue scientifique Communications Biology, près de la moitié des espèces dont le risque d’extinction ne peut pas être évalué par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), faute de données suffisantes, sont menacées.

 

Reporterre, 05.08.2022

"Grâce à un algorithme, des chercheurs ont estimé que sur les 7 699 espèces pour lesquelles on manque d’informations, près de 4 336 d’entre elles seraient probablement menacées d’extinction. Ce sont 85 % des amphibiens sur lesquels on manque d’informations qui sont concernés, ainsi que 40 % des poissons à nageoires rayonnées, 61 % des mammifères, 59 % des reptiles et 62 % des insectes."

 

"... Pour rappel, l’UICN publie chaque année une liste rouge mondiale des espèces menacées. La dernière mise à jour date du 21 juillet dernier et compte désormais 147 517 espèces, dont 41 459 menacées d’extinction."

 

 

[Image] Supplementary Table 1: Predictions across taxonomic groups. Total number of species and number of species (*predicted to be, PE cut-off: 0.388) threatened by extinction across data-sufficient and Data Deficient species for each taxonomic class.
Classifier performance (i.e., AUC, as well as Accuracy (Acc.), Sensitivity (Sens.), and Specificity (Spec.)) based on the testing
dataset (25%). Note: Performance metrics were calculated for taxonomic classes only if both categories (i.e., threatened vs.
not threatened) present in testing data.

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :
 

→ Sous-représentation des invertébrés sur la Liste rouge de l'UICN. 

 

Vertébrés : 69 276 espèces

Invertébrés : 1 305 250 espèces

 

  • via L'extinction silencieuse des invertébrés en mal de reconnaissance - De www.nature.com - 10 janvier 2019, 16:33
 

→ « Les insectes sont les plus nombreux, les plus divers des animaux, dont ils constituent la plus grande biomasse. Les très grands services écosystémiques qu’ils rendent sont reconnus et les facteurs adverses qu’ils affrontent et causent leur déclin sont bien répertoriés et sans doute sous-évalués. Pourtant, les alarmes du public comme les efforts de conservation portent essentiellement sur les vertébrés.

 

Les insectes sont trop nombreux (plus de 100 000 espèces en Europe, plus d’un million dans le Monde), on n’a identifié qu’une partie d’entre eux, on ne sait rien de la biologie de la plupart, ils sont difficiles à surveiller et les gens ne leur accordent que très peu de valeur.

 

Certains insectes bénéficient d’une réelle protection. La convention de Berne et la Directive Habitats de 1992 prennent en compte 127 insectes, soit 0,12 % des espèces européennes. »

 Alain Fraval

 

 

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L’oubli, la seconde mort des espèces éteintes

L’oubli, la seconde mort des espèces éteintes | EntomoNews | Scoop.it
Alors que de nombreuses espèces ont déjà disparu ou sont en passe de l’être, des scientifiques alertent sur l’importance de les garder dans notre mémoire collective. Pour l’écologue Franck Courchamp, l’oubli de ces espèces peut en effet remettre en cause les efforts de conservation de la biodiversité.

 

15.02.2022, par Brigitte Perucca
 
"La pollution, le réchauffement climatique, la déforestation sont quelques-uns des facteurs qui entraînent la disparition de certaines espèces. À ces phénomènes physiques, vous ajoutez, dans une étude qui paraît aujourd’hui, un phénomène d’ordre culturel : « l’extinction sociale ». De quoi s’agit-il ?

Franck Courchamp. L’extinction sociétale est un phénomène qui agit en parallèle à la disparition physique des espèces. Des espèces disparaissent ET elles peuvent être oubliées : les conséquences de ces deux extinctions sont différentes. L’extinction sociétale joue un rôle déterminant dans la conservation. Pour établir un parallèle simple : si l’on oublie des faits historiques, nous serons collectivement incapables de construire correctement notre futur en nous appuyant sur nos erreurs passées ; de la même manière, si nous oublions les espèces éteintes, nous n’aurons pas une bonne représentation des menaces qui pèsent sur notre patrimoine naturel et nous serons d’autant moins enclins à protéger les espèces qui restent. Ce concept, fondamental en biologie de la conservation, apparaissait de manière diffuse dans la littérature scientifique. On doit à Ivan Jaric, chercheur au centre de biologie de l’Académie tchèque des sciences, de l’avoir délimité et clairement défini."
 
"... Combien d’espèces peuplent notre planète : huit millions ? Quinze millions ? Plus ? Le chiffre nous est encore inconnu. Le premier levier de ce combat contre l’oubli passe bien évidemment par la découverte de ce que nous ignorons. Nous avons identifié environ deux millions d’espèces*, soit une petite fraction de toutes celles qui existent et nombre d’entre elles s’éteignent sans même que nous ayons eu le temps de les décrire, de les classer, et de comprendre comment elles sont liées entre elles."
(...) 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

* Sur la répartition, voir par exemple l'image partagée ici :

 

L'extinction silencieuse des invertébrés en mal de reconnaissance -  [Légende] Vertébrés : 69 276 espèces / Invertébrés : 1 305 250 espèces / Plantes à fleurs : 268 000 / Champignons & Protistes : 52 280 - De www.nature.com - 10 janvier 2019, 16:33 

  

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Compter les mammifères, les oiseaux et les bousiers pour protéger l’Amazonie

Compter les mammifères, les oiseaux et les bousiers pour protéger l’Amazonie | EntomoNews | Scoop.it
Nous en savons étonnamment peu sur les millions d’animaux, de plantes et d’oiseaux qui peuplent l’Amazonie.

 

Filipe França, Lancaster University; Alexander C. Lees, Manchester Metropolitan University; Jos Barlow, Lancaster University et Yves Bas, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

21 juin 2021, 20:37 CEST

 

"... Même s’il est désormais bien connu que ce sont les petites bestioles qui dirigent le monde, notre compréhension du rôle des invertébrés n’en est qu’à ses débuts. Dans les forêts tropicales, il a été démontré que les termites améliorent la résistance à la sécheresse, tandis que les bousiers peuvent aider les forêts tropicales à se régénérer.

Compter la faune

Bien que l’on sache que la faune et ses fonctions sont primordiales pour comprendre les mécanismes de récupération des forêts, il n’est pas évident de la comptabiliser."

 

[... ]

 

"Qu’en est-il des invertébrés ? La plupart des espèces n’ont pas encore été formellement classifiées par les taxonomistes, et leur identification repose sur quelques spécialistes ayant accès à des collections de référence complètes.

 

Leur abondance varie au cours de l’année, d’une année sur l’autre, en réponse aux variations climatiques, aux événements climatiques extrêmes, et en fonction d’autres facteurs, encore incompris."

(...)

 

 

 

 

[Image] Coprophanaeus lancifer, un grand bousier disperseur de graines en Amazonie. Hannah Griffiths, Author provided (no reuse)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

→ L'extinction silencieuse des invertébrés en mal de reconnaissance - De www.nature.com - 10 janvier 2019, 16:33

 

 

 

→ PQ pour termites (piège expérimental) - De www7.inra.fr - 10 mai 2019, 00:11

 

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"Dégueus" ou "trop mignons !", les animaux discriminés par leur image

"Dégueus" ou "trop mignons !", les animaux discriminés par leur image | EntomoNews | Scoop.it
Selon une étude publiée en avril dans PLOS Biology, la présence "virtuelle" massive de ces espèces charismatiques sur nos écrans, dans les livres pour enfants, sur les T-shirts ou les boites de céréales fait croire à la population qu'ils sont tout aussi répandus dans la nature.

Or, la plupart sont en danger. Et plus elles sont rares, "plus leur valeur est accrue pour la médecine traditionnelle, pour la chasse aux trophées, et donc elles sont d'autant plus chassées, comme le rhinocéros", commente l'auteur principal Franck Courchamp, écologue au CNRS.

Alors belle ou moche, célèbre ou pas, pour éviter de laisser de côté une bestiole, une seule solution, concluent les scientifiques: les protéger toutes.

 

Par AFP, 29.04.2019

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Biodiversité : quand l’oiseau fait de l’ombre à l’insecte

Biodiversité : quand l’oiseau fait de l’ombre à l’insecte | EntomoNews | Scoop.it
La biodiversité est vaste. Mais certaines espèces « charismatiques » sont plus étudiées que d’autres. En sont victimes les insectes notamment, pourtant essentiels aux écosystèmes.

 

Par Julien Troudet et Frédéric Legendre, 08.05.2018

 

(...)

 

Un déséquilibre aux conséquences fâcheuses

"Dans les études scientifiques, on repère un « biais » en faveur de certains groupes d’espèces, appelés taxons, comme les mammifères ou les oiseaux. Cet aspect est connu depuis longtemps et a été dénoncé à de multiples reprises.

Non seulement certaines espèces sont mieux répertoriées, mais ce sont ces mêmes espèces dont les comportements et les répartitions géographiques sont les mieux connus. Autrement dit, il y a un « biais taxonomique » dans l’inventaire des êtres vivants mais également dans nos connaissances éthologiques et écologiques. Ces mêmes connaissances sur lesquelles nous nous appuyons pour définir des programmes de conservation de la biodiversité."

(...)

 

 

Un déséquilibre qui s’accroît

"L’analyse de plus de 600 millions de données animales et végétales confirme l’existence de ce biais taxonomique flagrant. Ainsi, plus de la moitié des informations concernent les oiseaux pour lesquels 13 000 espèces sont répertoriées dans le GBIF ; alors que les insectes, avec 350 000 espèces répertoriées, ne « pèsent » que 47 millions d’occurrences.

 

Ce gouffre peut s’exprimer autrement. On possède au moins 371 données par espèce pour la moitié des oiseaux, alors qu’on doit se contenter de 3 données ou moins pour la moitié des insectes ! Sans oublier les innombrables espèces d’insectes non répertoriées ou simplement non encore décrites. D’une manière générale, les Vertébrés et les plantes sont relativement bien référencés et étudiés, contrairement aux Invertébrés et aux algues.

 

Plus inquiétant encore, cette tendance s’accroît malgré de précédentes mises en garde. (...)"

 

 

[Image] Les biais taxonomiques dans les données de biodiversité. En vert, les classes avec un excès de données et en rouge les classes avec un manque de données par rapport au nombre idéal d’occurrences qui devraient être enregistrées dans le GBIF (représentées par la barre verticale noire).Ce nombre idéal est fonction du nombre d’espèces connues qui composent la classe. (Source : Troudet et al. 2017 - Nature scientific report)

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"On possède au moins 371 données par espèce pour la moitié des oiseaux, alors qu’on doit se contenter de 3 données ou moins pour la moitié des insectes !"

 

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Effondrement de la faune sauvage : des chiffres à mettre en perspective

Effondrement de la faune sauvage : des chiffres à mettre en perspective | EntomoNews | Scoop.it
Selon l'évaluation de référence du Fonds mondial pour la nature (WWF), la planète a perdu en moyenne près de 70% de ses populations d'animaux sauvages en une cinquantaine d'années.

 

Par Yohan Blavignat
Publié le 13/10/2022 à 16:25, mis à jour à 23:13

 

"... aussi sidérant soient-ils, ces fameux 69% - pour être précis - ne concernent que les vertébrés sauvages : oiseaux, poissons, mammifères, amphibiens et reptiles. Les êtres vivants dépourvus de colonne vertébrale et d'os, comme les insectes, les méduses, les éponges ou certains planctons en sont absents. Or, ces populations représentent la grande majorité des espèces animales. Rien d'anormal à cela. Les invertébrés, souvent de petite taille et qui vivent à l'abri des regards, sont plus difficiles à étudier et, donc, à comptabiliser.

 

Pourtant, les invertébrés, et en particulier les insectes, sont également menacés d'extinction. Selon une méta-analyse de 73 études différentes portant sur l'état de la faune entomologique publiée en 2019 dans la revue Biological Conservation, plus de 30% des espèces d'insectes sont menacées d'extinction, ce qui représenterait le "plus massif épisode d'extinction" depuis la disparition des dinosaures. Pis, il semble probable, même si les estimations varient selon les études, que la population d'insectes ait diminué de 75% en cinquante ans. Les hyménoptères, comme les abeilles ou les fourmis, voient leurs populations menacées de disparition de plus de 50%. Si des espèces envahissantes en profitent pour prendre leur place, comme le bourdon fébrile ou la fourmi de feu qui supportent mieux les pesticides que leurs congénères, leur accroissement n'est pas assez rapide pour compenser la disparition des autres espèces. Selon certains spécialistes, dans 100 ans, tous les insectes pourraient avoir disparu de la surface de notre planète..."

(...)

 

-------

NDÉ

Le rapport

 

 

via WWF France 🐼 sur Twitter, 13.10.2022 https://twitter.com/WWFFrance/status/1580583217349816320

 

"Aujourd'hui, nous publions notre rapport #PlanèteVivante qui mesure l’état de la biodiversité dans le monde 🌍 Le constat est alarmant : entre 1970 et 2018, les populations de vertébrés - poissons, oiseaux, mammifères, amphibiens et reptiles - ont chuté de 69% en moyenne 😞"

  

[Image] Living Planet Report 2022 found drastic decline in the global wildlife population.

 

via Living Planet Report 2022 https://www.10pointer.com/current-affairs/living-planet-report-2022

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Dans l'actualité,, (re)lire aussi :

 

  • Le déclin mondial des insectes est le résultat d'un échec politique délibéré. Plan de bataille pour l'entomologie - De onlinelibrary.wiley.com - 12 octobre, 18:18

 

  • La biodiversité des sols, ce "monde caché" sous nos pieds, évaluée à l'échelle mondiale pour mieux la protéger - De www.geo.fr - Aujourd'hui, 19:08

 

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Quelle est la pire des menaces qui pèse sur la biodiversité ?

Quelle est la pire des menaces qui pèse sur la biodiversité ? | EntomoNews | Scoop.it

"Tout dépend de la façon dont on en mesure les effets ! Et d’ailleurs, hiérarchiser les menaces sur la biodiversité n’est peut-être pas la meilleure manière de la sauvegarder."

 

Franck Courchamp

Publié: 4 octobre 2022

 

"... Cela m’a conduit à beaucoup de réflexion, notamment avec ma collègue Céline Bellard, experte des invasions biologiques et qui a notamment montré – dans des publications qui font autorité mondialement – l’impact majeur de ce processus. Selon ses travaux, les invasions biologiques sont aussi la pire des menaces pour la biodiversité dans les écosystèmes insulaires, ceux-là mêmes qui sont parmi les plus riches en biodiversité dans le monde.

Définir la biodiversité et définir les menaces

Alors, nous sommes-nous demandé : faisons-nous fausse route depuis toutes ces années ? Elle, moi et des milliers de biologistes des invasions ? Qui a raison et qui a tort dans cette funeste compétition à qui occasionne les pires dégâts ?

 

Le fruit de ces réflexions, auxquelles s’est jointe sa doctorante Clara Marino, qui fait sa thèse sur l’impact des invasions biologiques sur les différents groupes de vertébrés, vient d’être publié dans Nature Communication. Elles nous ont fait réaliser que ce classement n’était pas aussi simple que celui d’une course à pied.

 

La question « quelle est la pire menace globale sur la biodiversité ? » implique de définir ce qu’est la biodiversité en question et comment on définit cette menace globale.

Très simplement, prendre toute la biodiversité dans son ensemble implique de considérer toutes les espèces de plantes, d’animaux, de procaryotes, de champignons, mais aussi la biodiversité à l’intérieur de ces espèces (leur diversité génétique) et jusqu’au sein des écosystèmes. Et c’est là que cela se complique. En fait, toutes les études sur les classements de menaces n’étudient pas vraiment la même chose pour répondre à la même question."

(...)

 

----------

NDÉ

L'étude :

 

 

 

Traduction d'un extrait :

 

... la plupart des études examinant les menaces sont basées sur des taxons bien étudiés tels que les vertébrés terrestres, qui ne représentent qu'un petit sous-ensemble de l'arbre de vie. Par exemple, seuls 0,2 % des champignons, 1,7 % des invertébrés et 10 % des plantes décrites sont évalués dans la mise à jour de l'UICN de 2019, ce qui peut potentiellement sous-estimer l'intensité de certaines menaces et biaiser les priorités de conservation pour ces groupes.

 

De même, l'effort de recherche est biaisé en faveur des régions où se trouvent des pays à revenu élevé, tandis que la recherche provenant de pays à revenu faible ou intermédiaire est généralement sous-représentée. Cela peut donner une fausse impression d'absence de menaces dans certaines régions du monde.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Le frelon asiatique, exemple bien connu en Europe d’espèce invasive. Wikimedia, CC BY-NC-SA

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Le papillon monarque intègre la liste rouge de l'UICN

Le papillon monarque intègre la liste rouge de l'UICN | EntomoNews | Scoop.it
Le papillon monarque migrateur (Danaus plexippus plexippus), connu pour son spectaculaire voyage annuel de plus de 4 000 kilomètres à travers les Amériques, est entré sur la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées™ dans la catégorie En danger, menacé par la destruction de son habitat et les changements climatiques.

 

Gland, Suisse, 21 juillet 2022 (UICN) – Le papillon monarque migrateur est désormais En danger - Liste rouge de l’UICN - Communiqué de presse

 

La Liste rouge de l’UICN comprend désormais 147 517 espèces, dont 41 459 menacées d’extinction.

 

"Toutes les espèces d’esturgeons encore en vie dans l’hémisphère nord, également migratrices, sont aujourd’hui menacées d’extinction en raison des barrages et du braconnage, poussant ce groupe d’animaux, le plus gravement menacé du monde, encore plus près de l’extinction. Le tigre (Panthera tigris) a été réévalué, révélant de nouveaux chiffres de populations."

(...)

 

----------

NDÉ

Rappel :

 

Sous-représentation des invertébrés sur la Liste rouge de l'UICN. 

 

Vertébrés : 69 276 espèces

Invertébrés : 1 305 250 espèces

 

  • via L'extinction silencieuse des invertébrés en mal de reconnaissance - De www.nature.com - 10 janvier 2019, 16:33
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La Colombie abrite le plus grand nombre d'espèces de papillons au monde, selon une étude

La Colombie abrite le plus grand nombre d'espèces de papillons au monde, selon une étude | EntomoNews | Scoop.it
La Colombie abrite environ 20% des espèces de papillons de la planète, le chiffre le plus élevé au monde, selon une étude publiée mardi par le Musée d'histoire naturelle de Londres.

Bogota (AFP) –27.06.2021

 

"La Colombie abrite environ 20% des espèces de papillons de la planète, le chiffre le plus élevé au monde, selon une étude publiée mardi par le Musée d’histoire naturelle de Londres.

 

Dans un document intitulé « Papillons de Colombie, liste de vérifications », un groupe international de scientifiques a recensé 3.642 espèces et 2.085 sous-espèces dans ce pays qui bénéficie d’une des plus riches biodiversités au monde.

 

« Plus de 200 espèces de papillons de ce recensement ne vivent qu’en Colombie et dans aucun autre pays du monde », indique Blanca Huertas, spécialiste des papillons au Musée d’histoire naturelle de Londres.

 

« Aussi, si nous les perdons, il n’existe pas de population de secours et cela sera pour toujours », souligne-t-elle, appelant à protéger leur habitat naturel. Elle souhaite que « la protection des papillons en Colombie aide à protéger les forêts et d’autres espèces moins charismatiques ».

 

Les scientifiques ont participé à ce projet « durant la plus grande partie de leur carrière », lors de voyages d’études en Colombie, ainsi qu’à partir de l’analyse de plus de 350.000 photographies et de compilations bibliographiques existant depuis le XVIIIe siècle », a indiqué le musée dans un communiqué.

 

Avec cette liste de 300 pages, « la Colombie est désormais officiellement reconnue comme ayant la plus importante quantité d’espèces de papillons dans le monde, une position qu’elle occupe déjà pour les oiseaux et les orchidées », rappelle l’institution."

(...)

 

[Image] Un papillon butine au zoo de Santa Fe, à Medellin, en Colombie, le 21 mars 2018. Crédit : AFP/Archives Joaquin SARMIENTO

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"Sexy beasts" : les animaux charismatiques se taillent la part du lion dans les fonds européens de protection de la nature

"Sexy beasts" : les animaux charismatiques se taillent la part du lion dans les fonds européens de protection de la nature | EntomoNews | Scoop.it
Analysis shows invertebrates are overlooked in favour of mammals and birds despite vital role in healthy ecosystems

 

Sexy beasts: animals with 'charisma' get lion's share of EU conservation funds | Environment | The Guardian, 09.12.2020

 

 

Traduction du résumé :

  

Vers une stratégie de l'Union européenne pour la biodiversité à l'horizon 2030, sans biais taxonomique

 

Grâce à la directive "Habitats" (92/43/CEE) et aux investissements financiers des projets LIFE, l'Europe est devenue une arène expérimentale pour la conservation biologique. Avec un budget annuel estimé à 20 milliards d'euros, la stratégie de l'UE en faveur de la biodiversité pour 2030 a fixé un objectif ambitieux : classer 30 % de son territoire terrestre et maritime en zones protégées et veiller à ce que les tendances en matière de conservation et le statut des espèces protégées ne se dégradent pas.

 

Nous avons analysé les projets LIFE axés sur les animaux de 1992 à 2018 et constaté que les investissements dans les vertébrés étaient six fois plus élevés que ceux consacrés aux invertébrés (970 millions d'euros contre 150 millions), les oiseaux et les mammifères représentant à eux seuls 72 % des espèces et 75 % du budget total. En termes relatifs, l'investissement par espèce en faveur des vertébrés a été 468 fois plus élevé que celui en faveur des invertébrés.

 

En utilisant une approche basée sur les caractéristiques, nous montrons que l'effort de conservation s'explique principalement par la popularité des espèces plutôt que par le risque d'extinction ou la taille du corps. Nous proposons donc une feuille de route pour atteindre des objectifs de conservation impartiaux pour 2030 et au-delà.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Breakdown of the number of projects (a) and budget allocation (b) across main animal groups covered by the LIFE projects (n = 835). (c) The most covered 30 species of vertebrates (out of 410) and invertebrates (out of 78) in the LIFE projects analysed (n = 835). The vertical bar represents monetary investment and the blue scatter line the number of LIFE projects devoted to each species.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

L'analyse montre que les invertébrés sont négligés au profit des mammifères et des oiseaux malgré leur rôle crucial dans la santé des écosystèmes

 

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L'extinction silencieuse des invertébrés en mal de reconnaissance

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Image ci-dessus : Sous-représentation des invertébrés sur la Liste rouge de l'UICN. 

 

Vertébrés : 69 276 espèces

Invertébrés : 1 305 250 espèces

Plantes à fleurs : 268 000

Champignons & Protistes : 52 280

 

Exemples de pourcentages d'espèces évaluées sur la Liste rouge de l'UICN par rapport au nombre d'espèces décrites*. Il y a notamment une grande variabilité dans le pourcentage d'espèces évaluées à l'intérieur de ces grandes catégories.

 

Par exemple, seulement ~0,8% de toutes les espèces d'insectes décrites ont été évaluées en 2018. 

 

 

"Invertebrates are central to the functioning of ecosystems, yet they are underappreciated and understudied. Recent work has shown that they are suffering from rapid decline. Here we call for a greater focus on invertebrates and make recommendations for future investigation."

 

Nico Eisenhauer, Aletta Bonn & Carlos A. Guerra - Recognizing the quiet extinction of invertebrates | Nature Communications, 03.01.2019

"Invertebrates rule the world as we know it in terms of biodiversity and the functioning of ecosystems1. This is why scientists have repeatedly called to assess this essential part of biodiversity as well as its ecosystem effects2. In addition to conspicuous changes of ecosystems, such as the decline of charismatic vertebrate populations, the less obvious disappearance of many invertebrates2,3 also has dramatic consequences for the ecosystem services humankind depends on2,4. Recently, a report of alarming declines in invertebrate biomass3 has triggered broad public attention that is now also percolating into political discussion and decisions in several countries. As a consequence, new national and international biodiversity assessments, monitoring initiatives, and action plans are being discussed, and scientists are asked for guidance."

(...) 

References

    1. Wilson, E. O. The Little Things That Run the world* (The Importance and Conservation of Invertebrates). Conserv. Biol. 1, 344–346 (1987).
    2. Dirzo, R. et al. Defaunation in the Anthropocene. Science 345, 401–406 (2014).
    3. Hallmann, C. A. et al. More than 75 percent decline over 27 years in total flying insect biomass in protected areas. PLoS ONE 12, e0185809 (2017).
    4. Potts, S. G. et al. Safeguarding pollinators and their values to human well-being. Nature 540, 220–229 (2016).

 

* IUCN. Summary Statistics. https://www.iucnredlist.org/about/barometer-of-life. (Accessed 17 November 2018).

 

Photo credits: panda: Eric Isselée; butterfly: Fotokon; tree: Production Perig; fungi: ksena32 (all Fotolia.de)

 

Bernadette Cassel's insight:
 
À (re)lire :
 
« Les 127 Bienheureux », qu’est-ce qui les distingue ? - De www7.inra.fr - 29 octobre 2017, 18:26

 

« Les insectes sont les plus nombreux, les plus divers des animaux, dont ils constituent la plus grande biomasse. Les très grands services écosystémiques qu’ils rendent sont reconnus et les facteurs adverses qu’ils affrontent et causent leur déclin sont bien répertoriés et sans doute sous-évalués. Pourtant, les alarmes du public comme les efforts de conservation portent essentiellement sur les vertébrés.

 

Les insectes sont trop nombreux (plus de 100 000 espèces en Europe, plus d’un million dans le Monde), on n’a identifié qu’une partie d’entre eux, on ne sait rien de la biologie de la plupart, ils sont difficiles à surveiller et les gens ne leur accordent que très peu de valeur.

Certains insectes bénéficient d’une réelle protection. La convention de Berne et la Directive Habitats de 1992 prennent en compte 127 insectes, soit 0,12 % des espèces européennes. »

 Alain Fraval

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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Octobre

 

"Les insectes sont les plus nombreux, les plus divers des animaux, dont ils constituent la plus grande biomasse. Les très grands services écosystémiques qu’ils rendent sont reconnus et les facteurs adverses qu’ils affrontent et causent leur déclin sont bien répertoriés et sans doute sous-évalués. Pourtant, les alarmes du public comme les efforts de conservation portent essentiellement sur les vertébrés.


Les insectes sont trop nombreux (plus de 100 000 espèces en Europe, plus d’un million dans le Monde), on n’a identifié qu’une partie d’entre eux, on ne sait rien de la biologie de la plupart, ils sont difficiles à surveiller et les gens ne leur accordent que très peu de valeur.

Certains insectes bénéficient d’une réelle protection. La convention de Berne et la Directive Habitats de 1992 prennent en compte 127 insectes, soit 0,12 % des espèces européennes.


Camila Leandro, Pierre Jay-Robert et Alan Vergnes, chercheurs à l’université Paul-Valéry de Toulouse, ont estimé la représentativité de cet « échantillon » en le comparant à un lot de 127 insectes pris au hasard dans Fauna Europaea. 5 grandes catégories de critères ont été prises en compte : la taxinomie, la morphologie, et le régime alimentaire des adultes, le degré de connaissance sur l’espèce et la répartition en Europe.


Les Lépidoptères (papillons de jour surtout), les Odonates (libellules et demoiselles) et les Orthoptères (criquets, sauterelles…) sont surreprésentés en nombre d’espèce parmi les protégés. Nul Hyménoptère (fourmis, guêpes, abeilles…), nul Diptère (cousins, moustiques, mouches…) ne figure parmi les Bienheureux.


Pour être inscrit dans cette liste, il vaut mieux être très grand, à l’instar du Grand Capricorne, de la Magicienne dentelée ou des Papillionidés. Et/ou d’être habillé de bleu, de vert ou d’orange. Bref être visible et joli.
Il convient également d’avoir suscité une épaisse bibliographie.
Le régime alimentaire, souvent mal connu, devra être carnivore ou pollinivore.


Enfin, une présence dans plusieurs pays de l’Europe est un atout.
Le choix des 127 s’avère donc largement biaisé. Pour améliorer les chances de conservation de l’entomofaune, les auteurs préconisent de dresser des listes dynamiques, basées sur les connaissances les plus récentes, et de considérer comme cible des efforts, au lieu d’espèces individuelles, des écosystèmes."

 

Article source : doi.org/10.1016/j.biocon.2017.07.033

 

 


Photo : l’Apollon, Parnassius apollo (Lép. Papilionidé), premier insecte protégé en Europe : royaume de Bavière, 1835. 


Liste des invertébrés inscrits dans les textes européens. OPIE.


Évolution de la directive Habitats-faune-flore, par Pascal Dupont. Insectes n° 131 (2003-4)

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