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Face au risque des zoonoses virales, l’Académie nationale de médecine crée une veille informationnelle disponible sur son site internet

Face au risque des zoonoses virales, l’Académie nationale de médecine crée une veille informationnelle disponible sur son site internet | EntomoNews | Scoop.it
Les zoonoses sont des maladies infectieuses transmises de l’animal à l’homme ou vice et versa. Provenant le plus souvent de réservoirs animaux de la faune sauvage, les agents pathogènes zoonotiques peuvent être d’origine bactérienne, parasitaire ou virale. Elles sont responsables d’un grand nombre de maladies infectieuses nouvellement recensées ainsi que de maladies existantes. Après la pandémie de la Covid-19 qui a impacté le monde entier et causé la mort de plus de 13 millions de personnes selon l’OMS, les zoonoses constituent un problème majeur de santé publique.

 

Académie nationale de médecine, 09.06.2022

"Depuis 1940, 60% des maladies infectieuses émergentes sont d’origine animale dont les 2/3 proviennent de la faune sauvage et les 4 dernières pandémies sont dues à des virus. Première pandémie de l’ère du numérique, la COVID-19 a occulté d’autres zoonoses majeures présentant des risques sanitaires importants.

L’Académie nationale de médecine a jugé nécessaire de créer une veille informationnelle sélective et structurée sur le risque zoonotique des zoonoses virales, qui n’existait pas jusqu’alors.

Cette veille, à l’attention des médecins, scientifiques, chercheurs, professionnels de la santé, de l’information et des pouvoirs publics, doit permettre d’accéder aux actualités sur ce sujet et d’être avertis immédiatement de toute alerte ou risque.

Grâce à la pluridisciplinarité des membres de l’Académie, cette veille s’inscrit dans le concept One Health impliquant les santés humaine, animale et environnementale."

(...)

 


----------
AJOUT :
via Les zoonoses, quand les animaux contaminent l’Homme | Anses https://www.anses.fr/fr/content/les-zoonoses-quand-les-animaux-contaminent-l%E2%80%99homme

 

Comment se transmettent les zoonoses ?

"Les modes de transmissions des zoonoses à l’Homme sont variés. Certains agents pathogènes se transmettent à l’occasion de contacts directs entre l’Homme et l’animal comme par exemple le virus de la rage ou de la grippe aviaire, certaines par l’intermédiaire de l’environnement, que ce soit par l’eau (bactéries et virus entériques) ou les sols (tétanos, maladie du charbon…). D’autres encore sont transmis par la consommation d’aliments d’origine animale contaminés, ou par les déjections (salmonelles, toxoplasme, ver parasite anisakis, etc.). Enfin, certaines zoonoses sont transmises par l’intermédiaire d’un arthropode vecteur tel que les moustiques ou les tiques, c’est le cas de la maladie de Lyme ou du virus West Nile."

(...)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"le concept "une seule santé" fait aussi partie de nos priorités et propositions 2022"

 

Arnaud Schwartz sur Twitter, 15.06.2022

https://twitter.com/Arnaud_Schwartz/status/1537102863960354822

 

→ 20 propositions pour 2022 | France Nature Environnement
https://fne.asso.fr/objectif-monde-vivable/20-propositions-pour-2022#sante

 

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Un nouveau groupe international d’experts se penche sur l’apparition et la propagation des maladies zoonotiques

Un nouveau groupe international d’experts se penche sur l’apparition et la propagation des maladies zoonotiques | EntomoNews | Scoop.it
Genève/Paris/Rome, le 20 mai 2021 - Des organisations internationales se sont réunies pour créer le Groupe d'experts de haut niveau sur l'approche «Une seule santé» afin de mieux cerner la manière dont les maladies pouvant déclencher des pandémies apparaissent et se propagent.

 

FAO - Nouvelles, 20.05.2021

  

"Ce Groupe d'experts conseillera quatre organisations internationales - l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) - dans l'élaboration d'un plan d'action mondial de long terme destiné à éviter l'apparition de nouveaux foyers de maladies comme la grippe aviaire H5N1, les maladies à virus MERS, Ébola, Zika et possiblement la covid-19. Les trois quarts des nouvelles maladies infectieuses sont d'origine animale."

(...)

 

[Image] Lancement du Groupe d’experts de haut niveau sur l’approche «Une seule santé» lors d'une réunion virtuelle de l’OMS, la FAO, l’OIE et du PNUE.

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Derrière la grippe aviaire, une multiplication mondiale des pandémies animales

Derrière la grippe aviaire, une multiplication mondiale des pandémies animales | EntomoNews | Scoop.it
La grippe aviaire se développe dans le sud-ouest de la France. Mais cette crise est le symptôme d’un phénomène encore plus grave : la multiplication mondiale des épizooties, les pandémies animales. En cause : la mondialisation des échanges, la destruction des forêts, et l’industrialisation de l’agriculture.

 

Par Lorène Lavocat, Reporterre, 07.01.2016

 

"... Une espèce de tiques originaire du sud de la Russie a par exemple été retrouvée en Camargue. Or cette tique peut véhiculer le virus Crimée-Congo, qui provoque une fièvre hémorragique comme Ebola. En Turquie, l’infection a déjà provoqué des décès humains. C’est une source d’inquiétude pour les scientifiques : « Avec le réchauffement, il y a une remontée de vecteurs. Les moucherons Culicoides vecteurs de la fièvre catarrhale se trouvent désormais plus au Nord, jusqu’au Danemark, et à des altitudes plus élevées qu’auparavant. »"

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Un premier cas humain de grippe aviaire H3N8 détecté en Chine

Un premier cas humain de grippe aviaire H3N8 détecté en Chine | EntomoNews | Scoop.it
Les autorités sanitaires se veulent cependant rassurantes et précisent que le risque de transmission entre humains est faible.

 

Le Monde avec AFP

Publié le 28 avril 2022 à 17h29

 

"C’est la première fois qu’un cas de grippe aviaire est détecté chez l’humain. Un garçon de 4 ans, vivant dans la province du Henan, dans le centre du pays, a été testé positif à la souche H3N8, a annoncé le ministère de la santé chinois, mercredi 27 avril.

 

L’enfant a été hospitalisé au début d’avril pour une fièvre et d’autres symptômes. Il avait été infecté directement par les oiseaux – sa famille élève des poulets et vit dans une zone peuplée de canards sauvages. Le ministère de la santé chinois appelle à ne pas s’approcher des oiseaux morts ou malades et à consulter en cas de fièvre ou de symptômes respiratoires.

 

Toujours selon cette même source, cette contamination résulte d’une « transmission interespèces ponctuelle » et « le risque de transmission à grande échelle est faible ». Les tests effectués sur les personnes proches du malade n’ont d’ailleurs révélé « aucune anomalie ».

Transmission très rare

Des experts interrogés par le quotidien britannique The Guardian confirment cette analyse. « Il arrive souvent qu’un virus se propage à un humain puis s’arrête là. Un seul cas n’est pas une cause de grande inquiétude », a ainsi déclaré sir Peter Horby, professeur de maladies infectieuses émergentes et de santé mondiale à l’université d’Oxford. « Il n’y a aucune raison de penser que cela ira plus loin », a abondé le professeur Paul Digard du Roslin Institute de l’université d’Edimbourg. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) va cependant mener une enquête sur ce cas « inhabituel », a annoncé le docteur John McCauley, directeur d’un centre de surveillance de la grippe collaborant avec l’OMS, au Guardian.

 

Si les cas de transmission de grippe aviaire entre humains sont extrêmement rares, la souche H3N8 est connue pour se transmettre parmi les chevaux, les chiens et les phoques. Selon une étude américaine publiée en 2012 dans la revue Nature, la souche H3N8 aurait ainsi entraîné des pneumonies mortelles chez plus de 160 phoques le long des côtes américaines l’année précédente.

 

Seules les souches H5N1 et H7N9, détectées respectivement en 1997 et 2013, ont été les principales à l’origine des cas humains de grippe aviaire, selon les Centres américains de contrôle et prévention des maladies (CDC)."

 

 

Pour aller plus loin :

 

"Les ténébrions sont des vecteurs connus de 60 maladies ou plus susceptibles de toucher les volailles, comme la maladie de Newcastle, la grippe aviaire, la maladie de Marek, la bursite infectieuse, Salmonella spp., 26 types pathogènes d'E. Coli, d'Eimeria spp. et d'Aspergillus, les parasites responsables de la coccidiose ainsi que les nématodes."

 

 

"Alphitobius diaperinus, ou petit ténébrion mat, est l'un des organismes nuisibles les plus communs dans les poulaillers. Le petit ténébrion mat est parfois appelé ténébrion des poulaillers. Il se nourrit habituellement de grain, mais les poulaillers sont pour lui un environnement idéal où il peut prospérer en consommant les aliments déversés et le fumier sous les conduites d'alimentation. Lorsqu'il est présent dans les poulaillers, le petit ténébrion mat pose plusieurs difficultés économiques et liées à la biosécurité chez les producteurs de tout l'Ontario et de la plus grande partie de l'Amérique du Nord. Dans la présente fiche technique, on décrit le cycle biologique du ténébrion et on parle des différents modes de lutte contre cette espèce.

(...)

 

 

_______________________________

  

Les Ectoparasites aviaires

 

"Les parasites externes des volailles ou « ectoparasites » peuvent être :

- des insectes piqueurs et suceurs de sang : Les puces ;
- des insectes se nourrissant de débris tégumentaires : Les poux ;
- des acariens hématophages : Les poux rouges ;
- des acariens parasites des téguments : Les gales ;
- des acariens parasites de l'appareil respiratoire ;
- des champignons vivant aux dépens de téguments : Les teignes.
Le plus souvent, toute une population d'arthropodes commensaux vit autour des volailles dans
les bâtiments et la litière. Leur prolifération est source d'une gêne intense pour les oiseaux :
- allergies intestinales avec entérite et diarrhée dues aux acariens ;
- gêne cutanée avec grattage voire picage lors d'invasions massives des litières par des acariens ;
- gêne zootechnique (baisse des performances) par les proliférations intenses de tous les acariens ;
- transport de virus, bactéries et autres parasites sources de contamination pour les oiseaux.


D’autres insectes sont à prendre en considération : c’est le cas du ténébrion et des mouches, qui sont un véritable fléau et vecteurs de la maladie de Marek, de la maladie de Gumboro et d’autres viroses aviaires."

 

Dr LEZZAR Nawel Maitre de Conférences - Spécialiste en Aviculture et Pathologie Aviaire - Année universitaire 2017-2018

 

 

_______________________________

 

"... La zoonose virale d’origine aviaire la plus connue fut pendant de nombreuses années la maladie de Newcastle jusqu'à l'émergence du virus influenza A hautement pathogène de sous-type H5N1 (IAHP H5N1) en Asie. D'autres virus sont zoonotiques mais le plus souvent ils sont hébergés par les oiseaux sauvages et transmis à l'Homme par des vecteurs. Orthomyxovirus: virus Influenza A hautement pathogène ou IAHP (peste aviaire) Avant 1997, où des cas humains liés à l’influenza aviaire H5N1 ont été signalés à Hong Kong (18 cas dont 6 décès), seule la grippe porcine était considérée comme une zoonose. Depuis, nous savons qu'il existe un risque de zoonose avec les virus IAHP de sous-types H5N1 (appelée par les médias «grippe aviaire»), H9N2 et H7N7."

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'grippe aviaire' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=grippe+aviaire

 

(3 scoops)

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Manger des insectes pour réconcilier l'homme et la nature

Manger des insectes pour réconcilier l'homme et la nature | EntomoNews | Scoop.it
Les insectes constituent une alternative durable aux protéines animales, mais leur consommation reste balbutiante. Voici quelques pistes pour la favoriser.

 

Par Gaëlle Pantin-Sohier, 07.10.2020

 

"Coléoptères, chenilles, sauterelles… ça se mange, et c’est écologique ! Cette pratique, l’entomophagie, est pourtant encore balbutiante dans l’Hexagone, même si les enjeux environnementaux et nutritionnels modifient les comportements alimentaires des Français. Ceux-ci prennent conscience de l’impact majeur de la production et de la consommation alimentaire sur l’environnement et la santé. Une prise de conscience renforcée par la crise de la Covid-19 et le confinement.

 

La recherche d’alternatives et l’adoption de nouveaux régimes alimentaires (flexitarisme, véganisme, végétarisme) mettent en évidence l’intérêt que pourrait revêtir l’entomophagie.

 

En effet selon la FAO (Food and Agriculture Organisation), les insectes sont considérés comme une alternative durable aux protéines animales face à la raréfaction des ressources naturelles et à l’augmentation de la population mondiale.

 

La question de la réhabilitation de la consommation d’insectes dans les pays occidentaux est donc sur la table en raison des enjeux nutritionnels, économiques et écologiques qu’elle implique. Car les atouts de ce mets surprenant sont nombreux.

 

Leur taux de conversion alimentaire (quantité de nourriture requise pour produire une augmentation de poids de 1 kg d’insectes) est par exemple quatre fois plus élevé que celui des bovins. Ainsi, en moyenne, 2 kg d’aliments sont nécessaires pour produire 1 kg d’insectes, tandis que les bovins exigent 8 kg d’aliments pour produire 1 kg d’augmentation de la masse corporelle animale.

 

Autre avantage, leur faible production de gaz à effet de serre, qui est 10 à 100 fois plus faible que celle des porcs. De plus, ils consomment beaucoup moins d’eau qu’un élevage de bétail conventionnel, fournissent des protéines de haute qualité et présentent un faible risque de transmission de maladie zoonotique (grippe aviaire ou coronavirus).

 

Mais face à ces atouts majeurs se dresse un problème de taille : celui de l’acceptation des insectes en tant qu’aliment dans les pays occidentaux.

L’entomophagie, pratique émergente en Europe

Si quelques pratiques émergent en France et en Europe, la consommation reste marginale et expérientielle. Pour la majorité des consommateurs, les insectes sont considérés comme culturellement non comestibles, porteurs de dégoûts, de peurs, et associés à des comportements primitifs.

 

Pourtant, il existe, toujours selon la FAO, 1900 espèces d’insectes comestibles dans le monde (dont 250 en Afrique, plus de 500 au Mexique, 170 en Chine ou encore 428 dans le bassin amazonien).

Les plus couramment consommés sont les coléoptères (coccinelles, scarabées, hannetons, 31 %), les lépidoptères (chenilles, 18 %), les hyménoptères (abeilles, guêpes et fourmis, 14 %), orthoptères (sauterelles, criquets et grillons, 13 %) et hémiptères (cigales, cicadelles, cochenilles et punaises, 10 %).

Les consommateurs occidentaux ingèrent, sans le savoir, près de 500 grammes d’insectes par an via les colorants alimentaires, principalement la cochenille, à l’origine du carmin, un colorant rouge foncé.

 

Mais l’acceptation de cette alternative alimentaire implique une évolution des comportements et passe par une meilleure connaissance des déterminants sociaux, culturels, psychologiques et sensoriels des préférences et pratiques alimentaires.

 

Notre étude, publiée en 2019, explique pour quelles raisons les consommateurs ont des difficultés à adopter cette innovation alimentaire et quels mécanismes cognitifs (catégorisation, familiarisation) peuvent produire des effets positifs en matière d’acceptation."

(...)

  

 

[Image] Photographies des produits testés (Crédit : Pixmachine).

 

Autre lien de l'article :

 

- Pourquoi notre santé et celle de la planète se jouent dans nos assiettes. Par Michel Duru et Patrick Caron, 11.06.2020
https://theconversation.com/pourquoi-notre-sante-et-celle-de-la-planete-se-jouent-dans-nos-assiettes-140500

 

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