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Elle ressemble à un cil et présente des caractéristiques hors norme : la méga-bactérie surnommée Thiomargarita magnifica repousse les limites du monde microscopique. Le Muséum 12 juillet 2022 ---------- NDÉ L'étude Traduction : Les cellules de la plupart des espèces bactériennes mesurent environ 2 micromètres de long, certains des plus grands spécimens atteignant 750 micromètres. En utilisant la microscopie à fluorescence, à rayons X et électronique en conjonction avec le séquençage du génome, nous avons caractérisé Candidatus (Ca.) Thiomargarita magnifica, une bactérie dont la longueur moyenne des cellules est supérieure à 9000 micromètres et qui est visible à l'œil nu. La croissance de ces cellules dépasse de plusieurs ordres de grandeur les limites théoriques de la taille des cellules bactériennes, présente une polyploïdie sans précédent de plus d'un demi-million de copies d'un très grand génome, et subit un cycle de vie dimorphe avec une ségrégation asymétrique des chromosomes dans les cellules filles. Ces caractéristiques, ainsi que la compartimentation du matériel génomique et des ribosomes dans des organelles actives sur le plan de la traduction et liées par des membranes bioénergétiques, indiquent un gain de complexité dans la lignée de Thiomargarita et remettent en question les concepts traditionnels des cellules bactériennes. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) [Image] Science via Twitter / D'autres images via Scoop.it
À l’occasion de la Fossil Week, plongée dans les entrailles de gisements exceptionnels par leur richesse et leur intérêt scientifique, les Lagerstätte. Publié le 09.07.2018 Pour la première fois, la France organise le Congrès International de Paléontologie (9-13 juillet 2018 à Paris). Le projet est piloté par notre unité. Notre pays étant le berceau de la paléontologie, c’est tout naturellement que nous avons posé notre candidature pour l’organisation de ce congrès qui est l’un des événements internationaux les plus importants dans le calendrier des paléontologues. Il a lieu tous les 4 ans et attire des représentants de tous les coins du globe qui auront, pendant une semaine, une occasion fantastique de partager leurs dernières découvertes, de débattre des nouvelles orientations que prend la paléontologie et de discuter de l'utilisation de nouvelles technologies (extraction d’ADN ancien, tomographie, etc.). [Image] Libellule géante Meganeura de Commentry (Carbonifère supérieur, -300 Ma), France. C. Lemzaouda, Charles Brongniart, P. Loubry, CC BY
Nature | Letter. « The earliest known holometabolous insects »
« The Eumetabola (Endopterygota (also known as Holometabola) plus Paraneoptera) have the highest number of species of any clade, and greatly contribute to animal species biodiversity. »
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« Les insectes du Carbonifère ont longtemps été regardés comme exceptionnels du fait de leur gigantisme supposé et de l’existence de lignées aujourd’hui disparues, comme les Paléodictyoptères, toujours d’assez grande taille et dont certaines espèces possédaient trois paires d’ailes. »
« Mais les nouveaux fossiles découverts bouleversent la vision des écosystèmes de cette période ancienne ; ils comprennent les plus anciens représentant des Hémiptères (punaises et cigales), des Coléoptères (scarabées etc.) et des Hyménoptères (guêpes et fourmis), groupes qui constituent une part très importante des espèces connues actuellement sur Terre. »
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« Ces insectes carbonifères nouvellement découverts ont aussi la particularité d’être les plus petits jamais trouvés à cette période, ce qui va à l’encontre des idées reçues sur la taille des organismes à cette époque. Les explications les plus fréquemment admises pour le gigantisme de certains insectes du Carbonifère, et du Permien qui a suivi, étaient basées sur l’augmentation significative du taux d’oxygène dans l’atmosphère lors de ces périodes. Ces nouvelles découvertes permettent de moduler cette théorie, maintenant de plus en plus discutée, en attribuant une explication écologique et non plus simplement physiologique à ce gigantisme (absence de vertébrés prédateurs aériens et d’autres compétiteurs avant le Permien moyen). »
(CNRS, Communiqué de presse du 16 octobre 2013)
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Par Bourgoin Thierry (via Twitter). "Palaeozoic insects were of small size just as today, giant carboniferous insects just an exception!" https://twitter.com/thibritb/status/417257703954997249
Les insectes sont remarquables par leur diversité et leur importance dans les écosystèmes continentaux, et dans une plus faible mesure dans les écosystèmes marins. Une équipe du Muséum national d'Histoire naturelle et du CNRS, associée à des spécialistes internationaux, vient de mettre en évidence les plus anciens représentants des lignées modernes d'insectes, les Holométaboles (1) et les Paranéoptères (2), dans un gisement situé dans une ancienne mine de charbon à Avion (Nord-Pas-de-Calais) et daté du Carbonifère (- 360 MA à - 300 MA). Ces travaux sont publiés aujourd'hui dans la revue Nature.
Téléchargez le communiqué de presse : http://www2.cnrs.fr/sites/communique/fichier/cp_mnhn_nel_insectes_16102013.pdf
Notes : (1) Insectes à métamorphoses complètes (2) Lignées des punaises, des psoques et des thrips
Références : Nel, A., Roques, P., Nel, P., Prokin, A.A., Bourgoin, T., Prokop, J., Szwedo, J., Azar, D., Desutter-Grandcolas, L., Wappler, T. Garrouste, R., Coty, D., Huang, Diying, Engel, M. and Kirejtshuk, A.G. The earliest-known holometabolous insects. Nature, 16 octobre 2013. doi: 10.1038/nature12629
Ci-dessus : Aile antérieure de Aviorrhyncha magnifica (gen. et sp. nov.), plus ancien Hemiptera, Carbonifère supérieur, Avion, France
Résumé de la vidéo : Jonathan Simpkins, expert en insectes, a été appelé pour détruire ce nid dans la ville de Tampa en Floride. Selon lui, il s’agit du plus gros nid qu’il n’ait jamais vu depuis 20 années. Un nid de guêpes qui fait 2 mètres de hauteur pour 2,5 mètres de largeur, et qui pourrait contenir d’après lui au moins 1 million d’insectes !
Par Céline Bayet. 7sur7. « Une mygale géante vient d'être découverte dans le Nord du Sri Lanka. L'arachnide batpisée Poecilotheria rajaei vit dans les arbres et a la taille d'une tête humaine. »
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« Selon les chercheurs cette mygale vit principalement en Inde et au Sri Lanka. "Elles sont très rares", explique Ranil Nanayakkara au British Tarentula Society Journal. Ces araignées vivent dans de vieux arbres, mais le Sri Lanka étant touché par la déforestation, le nombre de ces mygales a fortement diminué. »
→ A new species of Tiger Spider, Genus Poecilotheria, from Northern Sri Lankamore by Tharaka Kusuminda
[Poecilotheria rajaei, Araneae, Theraphosidae]
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"En ré-étudiant l’un des fossiles des collections du Muséum, nous nous sommes aperçu que nous pouvions aller plus loin dans l’interprétation de la morphologie des ces organismes. Cette recherche a été publiée dans la revue « Nature Scientific Reports » le 14 août 2018." « En direct des espèces » : les libellules géantes du Paléozoïque sont-elles encore parmi nous ? Par Romain Garrouste et André Nel, 28.08.2018 "En effet en comparant avec la morphologie des libellules actuelles, qui sépare deux grands types de libellules, celles qui chassent à poste (perchées) et celles qui chassent en vol (comme des faucons), nous pouvons attribuer ce fossile à la catégorie des chasseurs en vol. En effet des yeux de grande taille et jointifs, avec une vision à près de 360°, une vision vers le haut et le bas, des pattes solides et épineuses pour se saisir des proies, sont les caractéristiques des libellules « faucons » (hawker)." [Image de l'étude] Meganeurites gracilipes Handlirsch, 1919, reconstruction. Pattern of coloration highly hypothetical, adapted from extant relatives, caudal appendages of abdomen corresponding to Namurotypus sippeli (reconstruction M.P.). Scale bar, 10 mm. [Image de l'article] Fossile de Meganeurites gracilipes. MNHM, Author provided
Après avoir occupé notamment l’espace médical, l’imagerie 3D est devenue utilisable pour un grand nombre d’applications diverses et variées. Elle occupe depuis peu une place à part dans l’histoire naturelle aussi bien dans la recherche que dans la diffusion des connaissances vers les publics dans les expositions et les musées d’histoire naturelle, dépoussiérant quelque peu l’image parfois désuète de celle-ci. (...) Par Romain Garrouste. The Conversation France, 23.09.2016 → Cabinet de curiosités 3D http://cabinetdecuriosites3d.mnhn.fr/ "... On distingue les méthodes qui permettent de reconstruire des volumes à partir des surfaces (scanner surfacique et méthode photogrammétrique) et celles utiles pour étudier l’intérieur des échantillons. Ces dernières utilisent le plus souvent les rayons X dans des machines de plus en plus spécialisées : les tomographes à rayons X (CT Scan, ou Computer Tomography scanner). Celui du Museum national d’histoire naturelle (AST-RX) à Paris est l’un des CT Scan les plus perfectionnés pour étudier les collections d’histoire naturelle. Il ne cesse d’être utilisé pour étudier toujours plus de spécimens : le potentiel des collections du MNHN, parmi les plus importantes du monde, est immense." (...) → Micro-tomographe et nano-tomographe à rayons X : CT-scan http://www.ums2700.mnhn.fr/ast-rx/presentation [Image] Impression 3D grandeur nature (envergure 75 cm) de la libellule géante Meganeura monyi du Carbonifère de Commentry (Allier). Création CreaZaurus avec l'accord de Jean Marc Pouillon. Photographie Patrice Lebrun
SCIENCES - L'insecte, découvert en 1859, ne s'était jamais fait tirer le portrait...
Des entomologistes passionnés viennent de réaliser un rêve vieux de vingt-cinq ans en traversant le globe pour faire des photos exceptionnelles d'un papillon gros comme une assiette sur son île indonésienne.
Jamais personne n'avait photographié l'Ornithoptera croesus vivant, volant dans la nature et non pas épinglé dans une vitrine de musée, assure Jean-Marc Sor, président de l'association Pyrénées entomologie.
Avec ses collègues toulousains Christian Boy et Gilbert Murat, il est parti en septembre sur l'île indonésienne de Bacan. Mais prendre cet insecte en photo a été une lutte acharnée.
[Ornithoptera croesus, Lepidoptera, Papilionidae]
Dans sa liste rouge 2013 des espèces menacées, l'Union internationale pour la conservation de la nature tire la sonnette d'alarme sur la situation des conifères. L'UICN a également procédé à la première évaluation mondiale des crevettes d'eau douce. Résultat : 28 % de ces espèces sont menacées d'extinction, comme ici la crevette géante d'eau douce (Macrobrachium rosenbergii). En cause : la pollution, la modification de leur habitat et le commerce aquariophile.
The Curious Case of the Shark-finned Aphid The large (giant) willow aphid, Tuberolachnus salignus, is, in my opinion, one of the world’s greatest unsolved mysteries. This aphid is sometimes regarded as being the largest aphid in the world...
Des scientifiques de l'Université Western ont découvert que les termites dans le sud de l'Ontario formaient des colonies «spectaculairement énormes», car elles possèdent toutes le même patrimoine génétique. Cela permet aux insectes de former une famille géante dévoreuse d'édifices qui peut se propager dans des pâtés de maisons entiers.
"C’est le dernier endroit où on aurait l’idée d’aller chercher de nouvelles espèces animales. Pourtant ce n’est pas dans la jungle, mais sur ce gros caillou isolé du Pacifique, entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande, que des scientifiques ont découvert, ou plutôt redécouvert, un insecte qui était officiellement éteint depuis 80 ans." Sharknews, 02.03.2012 http://sharknews.fr/2012/03/02/un-insecte-geant-redecouvert-80-ans-apres-au-milieu-du-pacifique/ "Et il ne s’agit pas d’un moucheron à peine visible, mais du "homard des arbres", un phasme au corps robuste de la taille d’une main humaine ! Il s’agit même du phasme le plus lourd du monde." (...) _________________________________________________________________
→ Six-Legged Giant Finds Secret Hideaway, Hides For 80 Years → Australian endangered species: Lord Howe Island stick insect [Dryococelus australis, Phasmatodea, Phasmatidae]
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