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Comment des fourmis détectent et traitent les infections de leurs congénères

Comment des fourmis détectent et traitent les infections de leurs congénères | EntomoNews | Scoop.it
CHRONIQUE. Après des raids contre les termites, les fourmis « Megaponera analis » trient leurs congénères infectées et les soignent avec des antibiotiques.

 

Publié le 21 janvier 2024

Nathaniel Herzberg

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet

 

  • Ces fourmis produisent des antibiotiques pour soigner les plaies infectées de leurs camarades - De www.gurumed.org - 5 janvier, 17:14

 

Sur la même espèce

 

 

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Oiseaux, fourmis ou chimpanzés... comment ces animaux sauvages se soignent tout seuls

Oiseaux, fourmis ou chimpanzés... comment ces animaux sauvages se soignent tout seuls | EntomoNews | Scoop.it
Dans le monde animal de nombreuses espèces utilisent des plantes, voire des insectes, pour prendre soin d’eux-mêmes. Les observer pourrait nous mettre sur la piste de nouveaux remèdes bénéfiques à la médecine humaine.

 

 

Par Jean-Paul Fritz
· Publié le 26 novembre 2022 à 17h00

 

La médecine de guerre des fourmis

Sur le champ de bataille, les blessées sont nombreuses. Le raid contre les termites a été fructueux et déjà les ennemis vaincus sont taillés en pièces pour être transportés jusqu’au nid des agresseuses. Mais cela ne s’est pas fait sans mal, plusieurs fourmis blessées restent au sol. Certaines immobiles, alors que d’autres s’agitent frénétiquement.

 

Cette scène ordinaire chez les fourmis Matabele, une espèce qui se spécialise dans la chasse aux termites, a une explication scientifique étonnante. Car les fourmis blessées immobiles transmettent un message à leurs congénères par le biais de phéromones spécifiques. Celles-là vont être secourues et emmenées jusqu’au nid. Les autres, celles qui s’agitent, vont refuser toute assistance. Le « triage » sur les champs de bataille est effectué par les blessées elles-mêmes, elles savent si elles sont capables ou non d’être soignées.

 

Le docteur Erik Frank, de la Julius-Maximilians University de Würzburg (Allemagne), a étudié ce phénomène, travail pour lequel il a récemment reçu des subsides de la fondation allemande pour la recherche, un répartiteur de fonds publics à destination des scientifiques. Car le secours aux blessées va bien plus loin qu’un simple transport « infirmier » vers le nid : les intéressées vont aussi y être traitées contre les infections.

 

Image : Les fourmis Megaponera analis combattent les termites dont elles se nourrissent, et soignent aussi leurs blessées sur le champ de bataille."

(...)

 

 

[Image] Les fourmis Megaponera analis combattent les termites dont elles se nourrissent, et soignent aussi leurs blessées sur le champ de bataille. ( ETF89 / WIKIMEDIA COMMONS)

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

  • « Sœurs infirmières » qui remettent sur pattes les ouvrières estropiées - De www7.inra.fr - 15 février 2018, 12:37

 

  • « Fourmi secours » : la sœur emberlificotée dans un filet gluant est secourue, rapatriée et nettoyée - De www7.inra.fr - 4 août 2019, 00:06

 

 

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« Plus long mais moins long » ou comment un détour fait gagner du temps

« Plus long mais moins long » ou comment un détour fait gagner du temps | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Mai

 

"Chez les fourmis qui s’approvisionnent loin du nid, comme chez les coupeuses de feuilles ou les moissonneuses, il s’établit des routes, par décision collective. Les exploratrices marquent leur chemin d’une phéromone de piste et recrutent des ouvrières récolteuses qui suivent cette piste et la renforcent de leurs propres sécrétions ; elles dégagent aussi la voie en enlevant les obstacles mobiles. Ce mécanisme très simple peut conduire à l’établissement de réseaux très complexes et efficaces, minimisant l’énergie consommée.


La fourmi « Matabele » Megaponera analis (Hym. Ponériné) se nourrit de termites qu’elle va prélever et consomme au nid. Des exploratrices partent à la recherche de termitières. L’une d’elles une fois trouvée, la fourmi rentre au nid le plus vite possible mobiliser une troupe de plusieurs centaines d’individus qui partent en colonne attaquer leurs proies.


Le chemin que suit l’exploratrice au retour n’est pas le chemin le plus court, mais celui par lequel on arrive le plus vite. Et c’est ce chemin, déterminé par une seule ouvrière et non collectivement, que suit la troupe en quête de termites à croquer.


L’étude a été faite dans le parc national de la Camoé en Côte d’Ivoire, en zone de savane plus ou moins humide, sur 8 fourmilières distantes de gros obstacles. L’herbe a été coupée alentour sur 20 m de rayon. Les myrmécologues (de l’université de Würtzburg en Allemagne et de Lausanne en Suisse) ont d’abord observé les raids ; ils ont ensuite aménagé des routes artificielles en terre et observé (notamment chronométré) au bout de 2 semaines les allées et venues des fourmis.


En cheminant sur les pistes aménagée, pourtant plus longues que la ligne droite en terrain naturel, les fourmis, qui marchent 2 fois plus vite sur la terre battue que dans l’herbe, gagent un tiers de temps de parcours.


Il se pourrait que l’exploratrice, face au choix de rentrer directement ou par le détour aménagé, se fie à un angle (que fait le départ du détour avec la ligne directe) connu d’elle, éventuellement par apprentissage. Le mécanisme reste à élucider.
On a là le premier cas observé d’optimisation de trajet par un individu seul.


Article source : doi : 10.1242/jeb.174854

 

 
Photo : retour des « Matabele » chargées de leurs proies.


À (re)lire, ci-dessous : Sœurs infirmières.

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Certaines espèces de fourmis jouent les ambulancières en zone de guerre

Certaines espèces de fourmis jouent les ambulancières en zone de guerre | EntomoNews | Scoop.it
Certaines fourmis aident leurs congénères blessées, les ramènent au nid et les soignent pour les remettre sur pattes, révèle une étude publiée récemment. Le but ? Les renvoyer le plus rapidement possible au combat.

 

Publié le 27.02.2018

 

 

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SUR LE MÊME SUJET :

→ Des fourmis parviennent à soigner leurs congénères blessées au combat, 15.02.2018 http://www.lemonde.fr/planete/video/2018/02/15/des-fourmis-parviennent-a-soigner-leurs-congeneres-blessees-au-combat_5257566_3244.html

 

[Megaponera analis]

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

« Sœurs infirmières » qui remettent sur pattes les ouvrières estropiées | EntomoNews | Scoop.it - From www7.inra.fr - February 15, 12:37 PM
 
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« Sœurs infirmières » qui remettent sur pattes les ouvrières estropiées

« Sœurs infirmières » qui remettent sur pattes les ouvrières estropiées | EntomoNews | Scoop.it

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NDÉ

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Nouvel accès :

Des nouvelles des insectes : les Épingles
http://www.insectes.xyz/epingle18.htm#inf

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Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Février

 

"On sait depuis peu que la fourmi « Matabele », Megaponera analis (Hym Poneriné) rapatrie toute consœur blessée au nid – voir l’Épingle Sœurs, Ô Sœurs !. Les chercheurs de l’université de Würtzburg ont poursuivi leurs investigations, au nord de la Côte d’Ivoire, observant notamment le comportement des congénères vis-à-vis d’individus vivants ou congelés dont ils coupaient (ou écrasaient) 1 à 5 fémurs et qu’ils plaçaient sur le chemin de retour des expéditions à l’attaque de termites.


L’ouvrière qui se retrouve avec un ou plusieurs moignons se tient bien tranquille « en position de sécurité » ; elle est repérée par les autres fourmis de la colonne à cette posture et par l’émission d’une phéromone « 112 », ramenée par les secouristes à la fourmilière puis soignée par le léchage de ses blessures par les sœurs infirmières.


Le procédé est très efficace : en 10 minutes la plaie est fermée. Une fourmi hexapode ou tétrapode a fini sa rééducation en 24 heures et marche au même train que les autres. Ainsi la colonie n’enregistre que 10 % de pertes. Au laboratoire, les fourmis blessées privées de secours ont 9 chances sur 10 de mourir.
Et les cas vraiment graves ? La très estropiée, à qui il manque 5 pattes par exemple, refuse tout acharnement thérapeutique, en se débattant comme un beau diable. Les infirmières la laissent finalement mourir.


Les raids de ces fourmis sont assez accidentogènes : 3 à 5 blessées chaque fois, ce qui fait une vingtaine par jour, parmi quelques centaines d’ouvrières. Un effectif à comparer à celui des naissances journalières qui est de 10 à 14. Cela  vaut donc le coup d’investir à la fois dans un comportement individuel responsable face à la mort et dans des soins hospitaliers efficaces.
Le phénomène semble unique chez les animaux non humains."


Article source : DOI: 10.1098/rspb.2017.2457


Photo : cliché  Erik T. Frank.

 

 

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Les fourmis, as de l'évacuation sanitaire

Les fourmis, as de l'évacuation sanitaire | EntomoNews | Scoop.it
L'éclaireur retourne à son camp de base. Il a débusqué l'adversaire et va guider le gros de la troupe pour un raid éclair. Les combattants se mettent en branle et la colonne chemine jusqu'au camp adverse, où l'attaque est rondement menée : certains percent les murailles, d'autres les franchissent pour récupérer le butin. Mais les soldats ont beau être solides, certains restent sur le carreau. Heureusement, leurs camarades ne les oublient pas, et les plus forts ramènent les invalides à l'abri pour leur permettre de panser leurs blessures.

Indispensable fraternité guerrière? Sauf que l'évacuation sanitaire est ici organisée par… des fourmis. En l'occurrence Megaponera analis, chasseuse de termites de l'Afrique subsaharienne. Deux à quatre fois par jour, des colonnes de 200 à 500 individus partent attaquer des termitières parfois situées à plus de 50 mètres (...)

 

Par Soline Roy. Le Figaro (abonnés), 13.04.2017

 

Cet article a été publié dans l'édition du Figaro du 13/04/2017 . 84% reste à lire.

 

[L'étude] Saving the injured: Rescue behavior in the termite-hunting ant Megaponera analis | Science Advances, 12.04.2017
http://advances.sciencemag.org/content/3/4/e1602187/tab-figures-data

 

[Image] Mortality and predation of injured and handicapped individuals if not rescued.

 

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SUR LE MÊME SUJET (article complet) :

→ Découverte de fourmis aidant leurs blessés pour la première fois (étude) - French.china.org.cn, 13.04.2017 http://french.china.org.cn/foreign/txt/2017-04/13/content_40617490.htm

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Ces fourmis produisent des antibiotiques pour soigner les plaies infectées de leurs camarades

Ces fourmis produisent des antibiotiques pour soigner les plaies infectées de leurs camarades | EntomoNews | Scoop.it
On sait depuis un certain temps que les substances chimiques produites par certaines fourmis ont des propriétés antibiotiques. Pour la première fois, une espèce de fourmis a récemment été observée en train d'utiliser ces substances pour soigner des blessures de combat infectées sur d'autres fourmis de son espèce. L'espèce en question, la fourmi Matabele (Megaponera analis), se trouve dans diverses régions d'Afrique au sud du désert du Sahara.

 

Guru Med | 4 Jan 2024

 

 

Image d’entête : une fourmi Matabele soigne les blessures d’une de ses congénères dont les pattes ont été arrachées par des termites. (Erik Frank/ Université de Wurtzbourg)

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi

 

  • Oiseaux, fourmis ou chimpanzés... comment ces animaux sauvages se soignent tout seuls - De www.nouvelobs.com - 26 novembre 2022, 19:45

 

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« Fourmi secours » : la sœur emberlificotée dans un filet gluant est secourue, rapatriée et nettoyée

« Fourmi secours » : la sœur emberlificotée dans un filet gluant est secourue, rapatriée et nettoyée | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2019 : Juillet


"Les exemples d’aide à un congénère piégé sont très rares chez les animaux non humains. On connaît le cas chez le chimpanzé, l’éléphant, un dauphin et 5 fourmis* ; on vient de l’observer chez la fourmi moissonneuse Veromessor pergandei (Hym. Myrmiciné).
La découverte, fortuite, suivie d’études détaillées en nature et au labo, par Christina Kwapich et Bert Hölldobler. La chercheuse observait une colonne de cette fourmi du désert (en Arizona, États-Unis) quand elle y remarqua des ruptures. Elles étaient dues à une ouvrière prise dans une toile d’araignée Steatoda spp. ou Asagena sp. (Aran. Théridiidés), secourue par d’autres, se précipitant pour la tirer du piège en faisant s’écrouler la toile tout en effrayant le prédateur.


La fourmi sauvée est rapportée au nid où on la débarrasse délicatement des fils de soie gluants. La plus part des sauveteuses sont des individus de grande taille ; leur dévouement n’est pas sans risque,    6 % y laissent leur tégument. Sur le chemin de leur expédition de récolte, les fourmis ne voient pas la toile tendue en travers. C’est la phéromone d’alarme émise par la fourmi capturée qui déclenche leur intervention secourable. Si une graine, pourtant le fruit du travail d’une journée de l’ouvrière, est prise dans une toile, elle y reste.


Cette découverte surprend : les cas d’intervention ont été observés jusque-là au sein de tout petits groupes, dont le moindre ressortissant a de l’importance et justifie l’énergie déployée et les risques encourus. V. pergandei vit en nids populeux et fourrage en une colonne ressemblant de loin à un serpent, rassemblant quelque 30 000 individus. La colonne, quoiqu’il arrive ne change pas de chemin ; face à un prédateur, l’araignée en l’occurrence, elle passe, fût-ce au prix d’un exploit. L’hypothèse est que le temps est compté à ces fourmis pour leur affouragement : elles disposent de 2 heures chaque jour seulement, les 2 heures où elles supportent la chaleur."


D’après surtout « Desert seed-harvesting ants will save nestmates from spiderwebs », par Melinda Weaver, lu le 29 juillet 2019 à //phys.org/news/


Photo : opération de démaillage. Cliché univ. Arizona


* Chez notamment la fourmi Matabele Megaponera analis – voir Sœurs, ô sœurs, Épingle de 2017.

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Les fourmis, redoutables stratèges militaires

Les fourmis, redoutables stratèges militaires | EntomoNews | Scoop.it
En Côte d’Ivoire, l’observation de la lutte entre ces insectes et les termites a révélé des mœurs quasi militaires et un service de santé des armées très efficace.

 

Le Monde (abonnés), 12.03.2018 • Mis à jour le 13.03.2018

 

 

[Megaponera analis]

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À (re)lire :

 

« Sœurs infirmières » qui remettent sur pattes les ouvrières estropiées | EntomoNews | Scoop.it - From www7.inra.fr - February 15, 12:37 PM
 
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Sœurs, Ô Sœurs !

Sœurs, Ô Sœurs ! | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Avril

 

Sœurs, Ô Sœurs !
"Soit SOS !

 

Le sauvetage par des sœurs d’individus en péril d’être consommés ou ensevelis a été décrit chez une fourmi. Chez ces insectes eusociaux, pourtant, seule la survie de la colonie importe, et pas celle des imprudents et maladroits tombés dans l’entonnoir d’une larve de fourmilion.


Un comportement voisin et inattendu, le rapatriement de fourmis blessées et leur maintien au nid jusqu’à guérison, vient d’être décrit par des myrmécologues de l’université de Würtzburg (Allemagne), chez Megaponera analis (Hym. Ponériné), espèce africaine qui se nourrit au sol de termites Macrotermitinés.


Qu’une éclaireuse revienne au nid en signalant la présence de termites en train de fourrager, aussitôt une colonne de quelque 2 à 500 fourmis se met en marche. Les majors défoncent les tunnels (superficiels) et les minors se ruent par ces trouées pour tuer les occupants, dont les majors emportent les cadavres. La colonne se reforme alors et repart lestée de « viande » fraîche vers la fourmilière. Et ainsi de suite, jusqu’à 4 fois par jour.


À leurs prédateurs, les termites opposent leurs soldats, équipés de mandibules puissantes et d’une carapace renforcée. D’où des blessures graves chez les assaillantes, essentiellement chez les minors, chaque raid se traduit par 3,3 blessées en moyenne. 3 à 4 ouvrières valides coopèrent pour les ramener.


Il y a des morts sur le terrain, mais très peu, les pattes arrachées, la tête coupée ou éventrées. La plupart des blessées se retrouvent avec un termite agrippé au bout d’un appendice et leur vitesse de marche s’en trouve réduite. Si ce dernier est enlevé, il n’y a pas de séquelles. Forcées, par l’expérimentateur, de rentrer seules, une sur 2 meurt, prédatée par une araignée. Mais en nature, aucune blessée ne revient seule au nid.


Les rapatriées (marquées d’un point de couleur) sont revues participant aux raids suivants. En général, le termite est décroché sans abîmer l’extrémité de la patte et, même amputée à 1 ou 2 pattes, la fourmi trotte très vite à la vitesse de ses sœurs indemnes.
Le sauvetage n’est pratiqué que sur des individus de la même colonie et que sur le chemin du retour.


Quel signal émettent les blessées ? Un son ? Des fourmis blessées par les entomologistes et privées par ceux-ci de leur appareil stridulatoire sont ramassées. Un produit volatile alors libéré par les glandes mandibulaires (et non par le proctodeum ni par la glande de Dufour, premières hypothèses).


Par des calculs démécologiques, les chercheurs ont établi que M. analis présente les conditions pour ce comportement particulier se manifeste : les raids s’effectuent groupés et à proximité du nid, les risques sont relativement élevés et les blessures rarement mortelles.


Fourmi-secours contribue efficacement au maintien d’un effectif suffisant de fourrageuses et donc d’une bonne alimentation de la colonie."

 

Article source (gratuit) en anglais


Photo : une major transporte une minor blessée qui se met en position de nymphe. Cliché Eric Franck.

 

 

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[Vidéo] Soigner les individus blessés au combat semble fournir un avantage important à l'ensemble de la colonie

[Vidéo] Soigner les individus blessés au combat semble fournir un avantage important à l'ensemble de la colonie | EntomoNews | Scoop.it

"No bug left behind is the motto of Megaponera analis, an ant species found in southern regions of Africa. Every day these hunters raid termite nests to keep their colonies fed. But the ants have chosen a dangerous prey, and tussles with large soldier termites often lead to injury—limbs and antennae are sometimes lost on the battlefield. When researchers noticed that large ants called “majors” would pick up fallen soldiers and carry the live ones back to their nests, they decided to study the fate of the injured by marking them with paint. More than 90% of hurt ants recovered to emerge from their nests and march again in future raids, the researchers report today in Science Advances. A secretion from an injured ant’s mandibles seemed to be the key to calling for help; even when perfectly healthy ants were doused in the chemical, majors came around to offer a free ride. But if no help came for an ant in need—too slow to keep up with its departing unit—that ant was almost a third more likely to get eaten by a predator or die of exhaustion on the way home. The number of ants needing rescue each day was roughly equal to the number of ants born, meaning rescues—and the distress pheromone that signals them—help colonies stay strong enough to fight another day."

 

Watch these ants rescue injured comrades from termite battles. By Lindzi Wesse, ScienceShots l Apr. 12, 2017 , 2:00 PM

 

[via] Les fourmis, as de l'évacuation sanitaire
http://www.lefigaro.fr/sciences/2017/04/12/01008-20170412ARTFIG00344-les-fourmis-as-de-l-evacuation-sanitaire.php

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