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Des tardigrades sont-ils en train de coloniser la Lune ?

Des tardigrades sont-ils en train de coloniser la Lune ? | EntomoNews | Scoop.it
Les tardigrades sont de minuscules animaux connus pour leurs capacités de survie extraordinaires. Suffisantes pour survivre à un crash de sonde spatiale et aux conditions lunaires ?

 

Publié: 18 février 2024, 10:49 EST

Laurent Palka

 

"Le 22 février 2019, une sonde spatiale, c’est-à-dire sans équipage, était mise en orbite autour de la Lune avec comme objectif d’alunir. C’était une première car jamais un engin privé ne s’était posé sur le sol lunaire. De plus, la sonde transportait des tardigrades sous forme déshydratée et inactive, mais viable.

 

Tout se déroulait comme prévu quand soudain le 11 avril, la sonde connut un problème avec la propulsion en amorçant sa descente. La vitesse était trop grande pour être suffisamment ralentie de sorte qu’elle s’écrasa à plus de 3 000 km/h sur notre satellite.

Le choc fut terrible et la sonde se dispersa sur une centaine de mètres. On le sait car l’impact a été photographié par le satellite LRO (Lunar Reconnaissance Orbiter) de la NASA.

 

Que sont devenus les tardigrades ? Ont-ils survécu et si oui peuvent-ils coloniser la Lune ? La Lune est-elle contaminée ?

 

Des animaux à l'épreuve de (presque) tout

Les tardigrades sont des animaux microscopiques. Ils mesurent moins d’un millimètre de long. La plupart possèdent deux yeux, mais tous ont des neurones, un orifice buccal au bout d’une trompe rétractile, un intestin contenant un microbiote et quatre paires de pattes non articulées et terminées par des griffes. Ces animaux partagent un ancêtre commun avec les arthropodes comme les insectes ou les arachnides."

(...)

 

  • Tardigrade Survival Limits in High-Speed Impacts-Implications for Panspermia and Collection of Samples from Plumes Emitted by Ice Worlds - Astrobiology. 2021 Jul https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33978458/

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

 

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La mouche de l'Antarctique, insecte de l'extrême au génome minuscule

La mouche de l'Antarctique, insecte de l'extrême au génome minuscule | EntomoNews | Scoop.it

Par AFP. La Presse. « La mouche de l'Antarctique, seul insecte endémique du continent glacé, dont la larve est capable de survivre deux hivers de suite dans des conditions extrêmes, possède un génome "minuscule", le plus petit jamais identifié chez un insecte, ont découvert des

biologistes. »

 

« Chaque hiver, les larves de cette mouche sans aile (Belgica antarctica) qui vit sur des éminences rocheuses de la péninsule antarctique perdent près de la moitié de leur poids. Elles résistent également à des vents violents, pouvant atteindre 140 km/h, à une concentration en sel élevée et à des rayonnements ultraviolets intenses. Parvenu au stade adulte, la mouche aptère vit à peine plus d'une semaine, juste le temps de se reproduire et de pondre pour poursuivre le cycle biologique de son espèce. »

 

« Et elle accomplit ces prouesses avec un génome de seulement 99 millions de paires de base (les briques élémentaires de l'ADN), soit 32 fois moins qu'un être humain (3,2 milliards de paires de base). » 

 

[...]   

 

[L'étude] Compact genome of the Antarctic midge is likely an adaptation to an extreme environment : Nature Communications, 12.08.2014 http://www.nature.com/ncomms/2014/140812/ncomms5611/full/ncomms5611.html

 

[Image] « Fourth (final) instar larvae of the Antarctic midge B. antarctica (a) and an adult male (b). This is the southernmost insect and the only insect species endemic to Antarctica. Larval length is 6–7 mm, and the adult male is ~3 mm. Photo by Richard E. Lee Jr. » 

 

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SUR LE MÊME SUJET :

→ Congélation du moucheron - Libération, 16.08.2008
http://www.liberation.fr/cahier-special/2008/08/16/congelation-du-moucheron_78184

                                                

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Petit guide de la résistance au froid

Petit guide de la résistance au froid | EntomoNews | Scoop.it

 

« Champion toutes catégories qui est aussi une de mes bébêtes préférées : le tardigrade.

 

Cette minuscule bestiole, surnommée « ourson d’eau » en raison de son apparence, cumule les titres en matière de survie : résistance aux radiations, à la déshydratation, aux produits toxiques, et même au vide intersidéral ! Hé bien oui, lâchés dans l’espace, beaucoup survivent ! Ces bestioles sont aussi capables d’être actifs à des températures très négatives (allez donc leur faire un petit coucou au Groenland !), mais aussi de survivre à une température proche… du zéro absolu (Persson et al. 2011), soit -273,15 °C ou autrement dit, la plus basse température qui puisse exister dans l’univers ! »

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Extreme stress tolerance in tardigrades: surviving space conditions in low earth orbit

http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1439-0469.2010.00605.x/abstract

 

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Le petit génome des glaces

Le petit génome des glaces | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2017 : Janvier

 

"L'Antarctique est un continent fascinant mais pas pour l'entomologiste épris de diversité, qui n'y trouvera qu'un seul insecte. Belgica antarctica (Dip. Chironomidé) se nourrit à l'état larvaire des algues et bactéries vivant dans les déjections et les déchets laissés par les manchots. Il met 2 ans à se développer et sa vie d'imago ne dépasse pas 10 jours. Cet insecte extrêmophile résiste modérément au froid (-15°C) mis sait s'enfouir (1 cm suffit) par grands froids (-40°C). Aptère, il n'est pas balayé par les vents ; il est surtout remarquablement résistant au sel et à la dessiccation, pouvant perdre 70% de son eau tissulaire.


David Denlinger, avec une équipe états-unienne, a piloté un examen de son génome. Qui se révèle plus petit que ce que l'on croyait possible. Il ne comporte que 99 millions de paires de nucléotides, et ne comporte pas d'ADN poubelle, cet ADN qui répète des séquences utiles ou qui ne sert à rien (de connu). B. antarctica compte pourtant un effectif normal de gènes fonctionnels, soit 13 500.


Parmi ceux-ci, cet étude a révélé un groupe impliqué dans la déshydratation et la réhydradation (aquaporines), sans doute la clé de la survie du Diptère dans cet environnement particulier.


Autres insectes à petit génome : le Pou du corps, 105 millions de paires de bases et un Strepsiptère, 108."

 

Photos de larves et d'un imago mâle


D'après « No Excess Baggage: Antarctic Insect’s Genome, Newly Sequenced, is Smallest to Date ». Lu le 24 janvier 2017 à //satprnews.com/


À (re)lire :

Figures de Diptères aptères, par Alain Fraval. Insectes n° 144 (2002-1). En ligne à www7.inra.fr/opie-insectes/


Les Strepsiptères, par A.F., Insectes n° 147 (2007-4).


Le Pou du corps grande histoire, petit génome, par A.F. Insectes n° 158 (2009-1). 

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[L'étude] Compact genome of the Antarctic midge is likely an adaptation to an extreme environment : Nature Communications, 12.08.2014 http://www.nature.com/articles/ncomms5611

                         

via : Antarctic Insect’s Newly Sequenced Genome is Smallest to Date – SAT Press Releases, 24.01.2017 http://www.satprnews.com/2017/01/24/antarctic-insects-newly-sequenced-genome-is-smallest-to-date/

                           

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→ Génomique extrême - From www.biofutur.com - August 24, 2015 12:42 PM

 

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Neuf espèces en une

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Ce qu’on prenait pour une seule espèce de crustacé, Eurythenes gryllus, est en fait un complexe de neuf espèces. C’est ce qu’a montré une équipe germano-belge à partir d’analyses génétiques et morphologiques. La plupart de ces espèces (mesurant jusqu’à 14 centimètres) ont des aires de répartitions plus ou moins étroites et sont donc plus vulnérables qu’une seule espèce présente un peu partout (on croyait auparavant qu’E. Gryllus vivait dans tous les océans et à des profondeurs variées, allant de 500 à presque 8 000 mètres). Sept espèces sur neuf vivent en dessous de 3 000 mètres, ce qui illustre la riche biodiversité des abysses, longtemps sous estimée.

 

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