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Les cas de dengue explosent en France métropolitaine : que faut-il savoir ?

Les cas de dengue explosent en France métropolitaine : que faut-il savoir ? | EntomoNews | Scoop.it
Un nombre sans précédent de cas de dengue a été recensé en France métropolitaine à la mi-septembre, et le décompte n’est pas terminé. Pourquoi une telle explosion ?

 

Publié: 19 septembre 2022, 20:41 CEST • Mis à jour le : 21 septembre 2022, 10:23 CEST
 

Yannick Simonin

Virologiste, maître de conférences en surveillance et étude des maladies émergentes, Université de Montpellier

 

"Un nombre sans précédent de cas de dengue a été identifié en France métropolitaine depuis le milieu de l’été. En effet, près d’une quarantaine de cas « autochtones » – autrement dit, des infections contractées sur le territoire national, sans que les malades n’aient voyagé à l’étranger – avaient déjà été rapportés à la mi-septembre, ce qui est plus que le total cumulé des 10 dernières années.

 

La maladie s’est par ailleurs déclarée dans des départements où elle n’avait jamais été détectée jusqu’à présent. Alors que le nombre d’infections continuera probablement à augmenter dans les jours et semaines à venir, quelles régions sont concernées ? Quelles sont les causes les plus plausibles de cette situation exceptionnelle ? Cette situation peut-elle s’avérer préoccupante ?

 

Dans les Alpes-Maritimes, le foyer le plus important jamais identifié en France métropolitaine

Actuellement, sur les cinq départements touchés par la maladie, trois sont situés en région Occitanie et deux en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA).

 

En Occitanie, quatre cas ont été identifiés dans le même habitat, sur la commune de Salvetat Saint-Gilles, à 20 km à l’ouest de Toulouse, en Haute-Garonne ; 3 cas ont été rapportés dans la commune d’Andrest et celle, distante de 15 km, de Rabastens-de-Bigorre, dans les Hautes-Pyrénées ; 1 cas a été détecté à Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales. Jamais le virus de la dengue n’avait été identifié dans ces deux derniers départements.

 

En région PACA, les deux départements touchés sont le Var, avec 7 cas identifiés à Fayence et, surtout, les Alpes Maritimes avec 31 cas identifiés dans trois communes situées à moins de 10 km de distance les unes des autres : Saint Jeannet, Gattières et La Gaude. La proximité géographique et temporelle – ils se sont déclarés sur un mois – de ces nouveaux cas penche en faveur d’un seul et même épisode de circulation du virus sur ces trois communes. Ce foyer est d’ores et déjà le plus important jamais identifié en France métropolitaine. Il est toujours actif, les derniers cas ayant été identifiés début septembre. D’autres cas seront probablement identifiés prochainement.

 

Jusqu’à présent, le nombre d’infections autochtones de dengue restait très limité en France métropolitaine. Il était estimé à moins d’une trentaine depuis le premier cas rapporté en 2010, avec bien souvent seulement quelques infections identifiées par an. Le nombre de cas rapportés cette année dépasse donc déjà l’ensemble des cas identifiés ces 15 dernières années.

Soulignons par ailleurs que la dengue étant souvent asymptomatique (dans environ 70 % des cas), elle peut passer largement inaperçue. En outre, avec la pandémie Covid-19, le diagnostic des autres maladies virales a probablement été sous-évalué au cours des deux dernières années. Cela a pu concerner notamment différentes arboviroses, dont la dengue. Le nombre de cas réel est donc probablement fortement sous-estimé.

 

Pourquoi une telle explosion ? S’il était difficile d’anticiper une hausse de la circulation de la dengue telle que celle que nous vivons en 2022, ces dernières années plusieurs éléments précurseurs laissaient présager une augmentation des maladies à transmission vectorielle.

Le moustique vecteur a envahi notre territoire

Répartition du moustique tigre en France métropolitaine et en Corse, en janvier 2022. Ministère des Solidarités et de la Santé

Le virus à l’origine de la dengue est transmis par les espèces de moustiques appartenant au genre Aedes, dont fait partie le moustique tigre (Aedes albopictus). Or, depuis sa première détection sur notre territoire, en 2004 à Menton, ce petit moustique noir au corps et aux pattes rayées de blanc originaire d’Asie du Sud-Est et de l’océan Indien n’en finit pas d’augmenter son aire de répartition française.

 

En moins de 20 ans, il a envahi 67 départements métropolitains sur 96 (contre seulement 58 en 2020 !). Sa propagation sur l’ensemble du territoire est inexorable.

 

À l’origine d’une gêne importante en période estivale (certaines zones touristiques en sont infestées), le moustique tigre est capable de transmettre, en plus du virus de la dengue, divers virus responsables de maladies chez l’être humain, dont le virus Zika ou celui du chikungunya. Son extension sur notre territoire augmente le risque de propagation des maladies qu’ils provoquent.

 

Actuellement, parmi ces trois virus responsables de maladies tropicales, le virus de la dengue est le plus présent en France métropolitaine, en particulier dans les régions du sud, où la densité de moustiques tigres est la plus importante.

Un risque augmenté par les changements environnementaux et climatiques

Les conditions météorologiques, en particulier la température, l’humidité de l’air et les précipitations, affectent la répartition géographique et l’activité des moustiques. Elles augmentent notamment dans certains cas leur prolifération et leur durée de vie.

 

L’été que nous avons vécu, exceptionnel par son alternance de chaleurs caniculaires et d’épisodes pluvieux intenses, notamment dans les régions du sud, a entraîné une augmentation importante du nombre de moustiques.

 

En effet, si leurs œufs ont besoin d’eau pour achever leur processus de développement, ils sont néanmoins très résistants dans l’environnement. En cas de sécheresse, ils peuvent rester viables jusqu’à plusieurs années, ce qui leur permet de survivre en attendant que les conditions de leur éclosion redeviennent favorables.

 
Cette explosion des populations de moustiques a augmenté le risque de transmission du virus de la dengue, lui-même déjà accru par la reprise des échanges internationaux et du tourisme.

Tourisme et échanges commerciaux favorisent la dissémination des pathogènes

Les échanges commerciaux ou touristiques, qui progressent de façon exponentielle depuis quelques décennies, peuvent faciliter la dissémination de maladies virales, et notamment des maladies propagées par des vecteurs comme le moustique.

 

Preuve de l’importance de ces facteurs, durant la pandémie de Covid-19, le nombre de cas d’infections de dengue provenant de personnes revenant de voyage hors Antilles a considérablement diminué, essentiellement en raison de la baisse drastique du transport aérien international. Avec la nette reprise du trafic aérien cette année, une hausse des cas importés a été observée : du 1er mai au 20 septembre 2022, Santé publique France a dénombré 182 cas importés de dengue en France, soit déjà autant que pour l’ensemble de l’année 2021…

 

Ces cas importés sont autant de risque d’apparition de foyers « locaux », dès lors que le moustique vecteur de la maladie est présent sur place. Et ce, d’autant plus que la dengue est l’arbovirose la plus fréquente et la plus répandue dans le monde.

Comment se transmet la dengue ?

Originaire d’Afrique, le virus de la dengue est un arbovirus, de l’anglais « ARthropod-BOrne VIRUS », virus transmis par des insectes se nourrissant de sang. Il appartient au genre Flavivirus, comme le virus Zika, ou les virus de la fièvre jaune et du Nil occidental, d’autres arbovirus.

 

Lorsqu’un moustique pique une personne infectée, il ingère le sang dans lequel le virus de la dengue est présent. Ce dernier va alors se multiplier dans le corps du moustique, lequel le transmettra à un autre individu lors d’une nouvelle piqûre.

 

Les premiers cas de dengue ont été répertoriés au XVIIIe siècle sur le continent américain. Cette affection est bien connue dans de nombreuses régions tropicale et subtropicale du globe, de l’Afrique, à l’Asie en passant par l’Amérique latine. Les territoires français d’outre-mer ne sont pas épargnés : la Réunion, la Guadeloupe ou la Martinique ont subi des épidémies récurrentes ces dernières années.

Une maladie souvent asymptomatique, mais parfois grave

La dengue est parfois qualifiée de « grippe tropicale », car ses symptômes sont le plus souvent de type pseudogrippal : les malades ont de la fièvre, des maux de tête, des courbatures… Ils peuvent également parfois développer une éruption cutanée.

Les manifestations de la maladie surviennent entre 3 et 14 jours après la piqûre par le moustique, avec une moyenne de 4 à 7 jours. Le malade guérit généralement spontanément en quelques jours, mais une fatigue importante persiste pendant plusieurs semaines.

 
À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement spécifique contre la dengue. Un vaccin existe (Dengvaxia), mais il reste peu utilisé en raison de nombreuses limitations concernant son utilisation. Ce vaccin présente en effet l’inconvénient d’augmenter le risque d’hospitalisation et de dengue grave chez les personnes non antérieurement infectées par le virus de la dengue. Il est surtout prescrit à des personnes vivant dans des zones d’endémie, et qui ont déjà été infectées par le virus de la dengue.

 

La prise en charge de la maladie consiste principalement à soigner les symptômes, notamment de la douleur et de la fièvre. L’aspirine et les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont formellement contre-indiqués du fait du risque hémorragique.

 

Le principal problème associé à la dengue est le risque de développer ce qu’on appelle une dengue sévère ou dengue hémorragique, qui peut se compliquer d’un état de choc souvent mortel. La dengue hémorragique se manifeste notamment par une détresse respiratoire associée à des hémorragies multiples.

 

Heureusement, cette forme de dengue ne touche qu’un petit pourcentage des personnes infectées : 1 % à 5 % d’entre elles sont concernées. Il arrive que certains individus développent également des atteintes neurologiques sévères, telles que des encéphalites, mais ces complications sont extrêmement rares.

Quatre types de virus différents, mais pas d’immunité croisée

On distingue quatre types de virus de dengue différents, qui se différencient les uns des autres par de subtiles modifications dans leurs antigènes (les antigènes sont des structures dont la détection par le système immunitaire entraîne sa réaction et la production d’anticorps – il peut s’agir de protéines, de lipides, de sucres, etc.).

 

Ces quatre sérotypes de virus de dengue, nommés DENV-1, DENV-2, DENV-3 et DENV-4, bien que relativement similaires, sont suffisamment différents pour ne pas conférer une protection croisée à long terme. Autrement dit, si l’infection par l’un des sérotypes nous immunise contre lui, elle n’offre pas de protection contre les trois autres. On peut donc être consécutivement infecté par les 4 sérotypes de dengue au cours de sa vie.

 

En France métropolitaine, au moins deux sérotypes, DENV-1 et DENV-3, ont été identifiés cette année. Cela signifie que le virus de la dengue a été introduit cet été sur le territoire à plusieurs reprises.

La lutte contre les moustiques comme moyen de prévention

Après la découverte de cas d’infection, le même scénario se met en place : des opérations de démoustication sont menées à proximité des cas détectés, accompagnées d’actions de sensibilisation auprès du public et des professionnels de santé (ainsi que lors d’enquêtes de porte-à-porte), menées en collaboration avec les ARS, Santé publique France et des agences de démoustication telles que Altopictus ou l’Entente interdépartementale de démoustication.

 

Actuellement les meilleures façons d’éviter la propagation des virus tels que celui de la dengue, transmis par les moustiques, est de limiter la prolifération de ces insectes et de se protéger de leurs piqûres.

 
Le cycle de vie des moustiques passe par le milieu aquatique.

Pour réduire le développement des larves de moustique, il est recommandé de vider tous les récipients d’eau stagnante, notamment les coupelles des pots de fleurs et les arrosoirs, et de couvrir les réceptacles d’eau de pluie, surtout en période de fortes précipitations. Pour limiter le risque de se faire piquer, il est recommandé d’utiliser des répulsifs adaptés, et de porter des vêtements amples et couvrants.

 

Le renforcement des réseaux de surveillance reste actuellement une des meilleures stratégies pour lutter contre ces nouvelles menaces difficiles à anticiper. Fort heureusement, dans notre pays, la menace des arbovirus, dont la dengue, demeure pour l’heure sporadique et le risque d’épidémie, limité."

 

[Image] Cas d’infections autochtones de dengue identifiés depuis 2010 en France métropolitaine, au 20 septembre 2022

- Somme des cas autochtone depuis 2010 : 92

- Nombre de cas importés en 2022 : 182

Carte : The Conversation
Source : Yannick Simonin
 
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NDÉ
Santé publique France : Mise à jour du 9 octobre 2023
 
 

Cas autochtones de dengue en France métropolitaine

En Paca :

En Occitanie :

  • Un foyer de 11 cas  a été identifié dans un périmètre limité de Perpignan dans les Pyrénées Orientales (66), les dates de début des signes de ces cas sont comprises entre fin juillet et mi-août
  • Un foyer de 6 cas a été identifié à Gagnières dans le Gard (30). Les dates de début des signes de ces cas sont comprises entre fin août et mi-septembre

En Auvergne Rhône-Alpes :

  • Un foyer de 2 cas en cours de confirmation à Bourg les Valence dans la Drôme (26). 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

En relation

 

  • Chikungunya, dengue et zika - Données de la surveillance renforcée en France métropolitaine en 2023 - De www.santepubliquefrance.fr - 27 septembre, 13:30

 

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Maladies infectieuses : le réchauffement climatique augmente leur propagation de 50%

Maladies infectieuses : le réchauffement climatique augmente leur propagation de 50% | EntomoNews | Scoop.it
Le changement climatique perturbe la manière dont les agents infectieux se propagent. Une étude récente publiée dans Nature Climate Change vient de confirmer que plus de la moitié des maladies infectieuses ont déjà été aggravées par le réchauffement global de la planète. Dans ce contexte, les agents pathogènes risquent de s’adapter à la fièvre, l’un de nos meilleurs moyens de défense !
 
Publié le 05 Sep 2022 à 13H00 Modifié le 6 septembre 2022
Par Ives Etienne
 

"... L’étude publiée par les chercheurs de l’université d’Hawaï aux États-Unis [...] donne des chiffres inquiétants : sur 375 types de maladies infectieuses étudiées, 218, soit 58 %, ont déjà été aggravées par le réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique augmente la transmission des maladies infectieuses en élargissant la zone de répartition géographique de certains insectes et d’acariens. Ceux-ci peuvent transmettre des maladies parasitaires comme le paludisme, des maladies bactériennes comme la peste ou des maladies virales comme la dengue. Il s’agit de maladies dites vectorielles, car transmises par l’intermédiaire de vecteurs. Elles sont responsables actuellement de plus de 2,5 millions de décès par an.

L’augmentation de la température du globe a aussi un impact sur les zoonoses, des maladies infectieuses transmises par des animaux vertébrés à l’homme."

(...)

 

"Dans leurs travaux, les chercheurs préviennent aussi que l’augmentation de la température de la Terre provoque des extrêmes climatiques qui obligent l’organisme humain à s’adapter aux vagues de chaleur et au froid extrême. Cette lutte de l’organisme provoque un affaiblissement du système immunitaire et une plus grande sensibilité aux maladies.

 

Ces organismes pathogènes risquent aussi de s’adapter à l’augmentation de température en mettant en péril la fièvre, l’un des mécanismes les plus fondamentaux du corps humain pour se défendre contre les infections."

 

(À lire aussi : Réchauffement climatique : notre corps pourra-t-il supporter les augmentations de température ?

 

  • Source: Mora, C., McKenzie, T., Gaw, I. M. et al., « Over half of known human pathogenic diseases can be aggravated by climate change », Nature Climate Change (2022), https://doi.org/10.1038/s41558-022-01426-1

 

----------

NDÉ

Image tirée de l'étude :

 

Diseases affected by climatic hazards

https://www.nature.com/articles/s41558-022-01426-1/figures/4

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet :

 

Plus de la moitié des maladies infectieuses humaines peuvent être aggravées par le changement climatique - De www.gurumed.org - 10 août, 16:11

 
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Dengue à La Réunion : l’épidémie poursuit sa progression

Dengue à La Réunion : l’épidémie poursuit sa progression | EntomoNews | Scoop.it
Du 8 au 14 mars, 471 cas de dengue ont été confirmés. L’épidémie poursuit sa progression dans l’île et concerne 20 communes, principalement dans l’Ouest (85% des cas signalés) et le Sud. Les passages aux urgences et d’hospitalisations sont également en augmentation.

 

Les services de l'Etat à La Réunion, 24.03.2021

"Afin de limiter la propagation de l’épidémie et de prévenir les hospitalisations, les personnes sont invitées à consulter un médecin dès l’apparition de symptômes évocateurs et à réaliser un prélèvement en laboratoire pour confirmation du diagnostic de la dengue. Cette confirmation biologique permet d’identifier les personnes malades et mettre en place immédiatement les mesures de lutte anti-vectorielle.

Depuis le début de l’année, les équipes de l’ARS, appuyées par 40 pompiers volontaires du SDIS, interviennent quotidiennement sur les signalements de cas.

La préfecture et l’ARS de La Réunion rappellent l’importance de se protéger contre les moustiques."

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Covid-19 et dengue, une “bombe à retardement” en Amérique latine

Covid-19 et dengue, une “bombe à retardement” en Amérique latine | EntomoNews | Scoop.it
Selon les prévisions de l’Organisation régionale de la santé pour les Amériques, le pic de la pandémie liée au coronavirus est encore à venir. En Amérique latine, un autre virus, celui de la dengue, se répand, risquant d’aggraver la situation sanitaire.

 

Los Tiempos - Cochabamba. Publié le 30/04/2020

 

"... À cette alarme s’ajoute l’inquiétude de la région quant à une épidémie de dengue, maladie due à un virus transmis par les moustiques et dont les symptômes sont proches de ceux du Covid-19, se manifestant par un état grippal. Selon l’OMS, le taux de mortalité est inférieur à 1 % si l’infection est détectée rapidement et la prise en charge rapide. Mais c’est justement le problème auquel sont confrontés les systèmes de santé : une surcharge absolue.

 

La dengue préoccupait déjà de nombreux pays d’Amérique latine avant que l’OMS ne déclare, le 11 mars, l’état de pandémie de Covid-19.

 

Ainsi l’Amérique centrale est-elle face à “une bombe à retardement” au vu de la progression des cas de dengue, liés à la période humide et pluvieuse qui s’annonce en cette période de l’année, poursuit Los Tiempos. En 2019, la dengue a touché 3 millions de personnes dans la région.

 

La conjonction des deux épidémies met en danger les systèmes de santé de ces pays et génère aussi une forte inquiétude sur la sécurité alimentaire, selon la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, rapporte le journal."

 
DocBiodiv's curator insight, May 1, 2020 4:17 AM

Los Tiempos - Cochabamba. Publié le 30/04/2020

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187 cas confirmés de chikungunya, de dengue, de zika en France métropolitaine du 1er mai au 28 juin 2019

187 cas confirmés de chikungunya, de dengue, de zika en France métropolitaine du 1er mai au 28 juin 2019 | EntomoNews | Scoop.it
Du 1er mai au 30 novembre de chaque année, Santé publique France coordonne la surveillance renforcée saisonnière du chikungunya, de la dengue et du Zika dans les départements métropolitains colonisés par le moustique vecteur, Aedes albopictus, en lien avec les ARS concernées (voir dispositif de surveillance et partenaires).

 

Chikungunya, dengue et zika - Données de la surveillance renforcée en France métropolitaine en 2019. Publié le 01.07.2019

 

  • Du 1er mai au 28 juin 2019 :

    164 cas importés de dengue dont 39 avaient séjourné sur l’Ile de la Réunion ;
    20 cas importés de chikungunya ;
    3 cas importé de zika.

 

Une épidémie de dengue sévit actuellement sur l’Ile de la Réunion avec plus de 15 000 cas de dengue (biologiquement confirmés ou probables) signalés entre le début de l’année 2019 et le 2 juin 2019

 

[Image] Nombre de cas confirmés de chikungunya, de dengue, de zika par région impliquées dans la surveillance renforcée (cas comptabilisés uniquement pour les départements avec implantation d'Aedes albopictus), du 1er mai au 28 juin 2019

 

Liste des départements avec implantation d’Aedes albopictus au 1er mai 2019 (en gras les 9 nouveaux départements classés au niveau 1 en 2018) : Ain, Aisne, Alpes de Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Ardèche, Ariège, Aude, Aveyron, Bas-Rhin, Bouches du Rhône, Charente Maritime, Corrèze, Corse du Sud, Côte d'Or, Dordogne, Drôme, Essonne, Gard, Gers, Gironde, Haute-Corse, Haute-Garonne, Hautes-Alpes, Hautes-Pyrénées, Haut-Rhin, Hauts-de-Seine, Hérault, Indre, Isère, Landes, Loire, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Maine-et-Loire, Nièvre, Paris, Puy-de-Dôme,  Pyrénées-Atlantiques, Pyrénées-Orientales, Rhône, Saône-et-Loire, Savoie, Seine-et-Marne, Seine-St-Denis, Tarn, Tarn-et-Garonne, Val-de-Marne, Var, Vaucluse, Vendée.

 

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Même sujet :

 

→ Provence-Alpes-Côte d'Azur : 18 cas confirmés de dengue et un cas probable de Chinkungunya
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/29546-Provence-Alpes-Cote-d-Azur-18-cas-confirmes-dengue-cas-probable-de-Chinkungunya

 

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La Réunion. La circulation de la dengue continue de s’intensifier

La Réunion. La circulation de la dengue continue de s’intensifier | EntomoNews | Scoop.it
L'épidémie localisée à Saint-Paul pourrait s'étendre à toute l'île.

Dans son dernier point, l'ARS note qu'au cours de la semaine dernière, 82 nouveaux cas de dengue ont été signalés, majoritairement dans la commune de Saint-Paul, confirmant le début d’une épidémie sur la commune.

 

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Un espoir contre la dengue, le Zika et le chikungunya

Un espoir contre la dengue, le Zika et le chikungunya | EntomoNews | Scoop.it
Dans le quartier de Laureles, dans l’ouest de Medellin, les habitants n’ont pas compris ce qui se passait début janvier. Les maisons, les restaurants et les commerces… tout était envahi de moustiques ! Les pharmacies recevaient des dizaines de clients chaque jour pour des piqûres ou des allergies, et les stocks de répulsifs diminuaient à vue d’œil. Quelques semaines plus tard, la question domine encore les conversations sur les réseaux sociaux : pourquoi tant de moustiques Aedes aegypti ont-ils envahi certains quartiers à des dates précises ?

La « faute » en revient au laboratoire du Programme d’étude et de contrôle des maladies tropicales (Pecet) de l’université ­d’Antioquia à Medellin. Depuis début janvier, il libère des milliers de moustiques dans certains quartiers de la ville. Des moustiques « bénins », porteurs d’une bactérie appelée ­Wolbachia, qui ne transmettent plus le virus de la dengue, pas plus que ceux du chikungunya ni le Zika. Le but est qu’ils infectent leurs congénères avec cette bactérie, réduisant la population de moustiques capables de transmettre ces virus.

(...)

 

Par Sarah Nabli , le 07/02/2018

Bernadette Cassel's insight:

 

'Wolbachia' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/t/entomonews/?&tag=Wolbachia

 

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Dengue : Nouméa va appliquer une méthode innovante

Dengue : Nouméa va appliquer une méthode innovante | EntomoNews | Scoop.it
La ville de Nouméa va mettre en œuvre une méthode innovante, reposant sur l'introduction d'une bactérie chez les moustiques, dans l'espoir d'éradiquer la dengue, ont indiqué les autorités municipales.

 

AFP / Sciences et Avenir, 27.12.2016

 

"Cette initiative fait l'objet d'un partenariat avec l'université Monash en Australie, où un programme baptisé "Eliminate dengue" a élaboré une technique qui consiste a inoculer une bactérie (Wolbachia) aux moustiques Aedes aegypti, espèce vectrice des arboviroses."

(...)

 

[Image] Wolbachia dengue control method

via Eliminate Dengue - A natural method to reduce the spread of dengue http://www.eliminatedengue.com/our-research

 

Bernadette Cassel's insight:
 
→ Vers une éradication de la dengue à Nouméa ? - From la1ere.francetvinfo.fr - December 26, 11:22 AM
 
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Les insectes envahissants affectent durement l'économie mondiale

Les insectes envahissants affectent durement l'économie mondiale | EntomoNews | Scoop.it
Les insectes envahissants, en pleine expansion sous l'effet des échanges mondiaux et du réchauffement planétaire, font chaque année au moins 69 milliards d'euros de dégâts dans le monde.

 

Ouest-France, 05.10.2016

 

"Dommages aux biens et services, coûts en matière de santé, pertes agricoles… les impacts des insectes envahissants qui prolifèrent hors de leur milieu naturel sont nombreux. Et encore, le résultat chiffré de cette évaluation est sous estimé, soulignent les auteurs de cette synthèse inédite publiée dans Nature Communications.

 

Sur 69 milliards d'euros de dommages, le termite de Formose (Coptotermes formosanus) apparaît comme l'un des plus destructeurs, relève l'équipe pluridisciplinaire qui implique notamment le CNRS, l'Université Paris-Sud, AgroParisTech et l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Le termite, qui n'a d'ailleurs jamais pu être éradiqué, pourrait arriver en Europe à cause du changement climatique.

 

Également en haut du classement, la teigne des choux (Plutella xylostella, une espèce de papillon) coûte 4,1 milliards d'euros par an, ainsi que le longicorne brun de l'épinette (Tetropium fuscum) engendre des frais de 4 milliards d'euros, rien qu'au Canada.

 

Sur la santé, le coût attribuable aux insectes envahissants dépasse 6,1 milliards d'euros annuels (le paludisme n'est pas compté, car cette maladie est liée à un moustique présent naturellement, ni le virus Zika). La dengue est la maladie la plus coûteuse (84 % des dépenses, rien que pour les zones où ces moustiques sont envahissants). Le virus du Nil occidental en représente 15 %."

(...)

 

[Image] via Agence France-Presse sur Twitter, 04.10.2016 https://twitter.com/afpfr/status/783396539674669056

                         

[L'étude] Massive yet grossly underestimated global costs of invasive insects : Nature Communications, 04.10.2016
http://www.nature.com/ncomms/2016/161004/ncomms12986/full/ncomms12986.html

 

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EN SAVOIR PLUS :

 

→ Invasion des insectes : l’économie mondiale affectée - Institut de recherche pour le développement (IRD), 04.10.2016 https://www.ird.fr/toute-l-actualite/actualites/communiques-et-dossiers-de-presse/cp-2016/invasion-des-insectes-l-economie-mondiale-affectee/(language)/fre-FR

 

Interview de Frédéric Simard, co-auteur de l’étude 

  • Pourquoi la dengue est-elle la maladie qui ressort de cette étude comme la plus lourde au plan économique ?

 

Frédéric Simard : nous nous sommes focalisés sur l’impact des espèces invasives, en écartant de facto les maladies liées à des vecteurs endémiques. Ainsi, le paludisme ou la maladie de Chagas, dont les dommages sanitaires sont considérables en Afrique pour le premier et en Amérique du Sud pour la seconde, ne figurent pas dans nos résultats. Ils sont en effet transmis par des insectes endémiques, respectivement les moustiques Anopheles et les punaises Triatominae . La dengue par contre, transmise par deux moustiques invasifs, Aedes aegypti , originaire d’Afrique et répandu dans toutes les régions intertropicales depuis le XVIIe siècle, et Aedes albopictus (le moustique tigre) récemment sorti d’Asie, est très visible. Par ailleurs, à ce stade de nos travaux, nous nous appuyons sur les données existantes dans la littérature scientifique, et la dengue est bien plus et bien mieux documentée que le chikungunya ou le Zika transmis par les mêmes vecteurs mais dont l’émergence est très récente.

 

  • Qu'est ce que cette étude nous dit de nos connaissances scientifiques sur ces insectes invasifs et parallèlement sur les stratégies d'investissement dans la recherche ?

 

Frédéric Simard : en premier lieu, elle montre les lacunes de nos connaissances sur le sujet. Malgré l’exhaustivité de notre travail de synthèse, des pans entiers de la problématique restent dans l’ombre. Les données fiables manquent cruellement pour chiffrer les effets de l’invasion biologique. Par exemple, quels sont les coûts de la prévention contre les maladies à vecteurs pour les familles, comme l’achat de répulsifs ou de moustiquaires ? Quels sont les coûts sociaux de la mortalité et de la morbidité associées à ces affections ? Et même, quels sont les impacts – indirects - sur la santé des problèmes de nutrition causés par les crises alimentaires, liées à l’action des ravageurs invasifs sur les cultures ? Malgré l’importance des chiffres que nous avançons à ce stade, nous sommes sûrement loin du compte ! Au regard du coût économique des dégâts engendrés par les insectes invasifs, qui se chiffrent en dizaines de milliards d’euros, l’investissement dans la recherche parait bien maigre. La connaissance scientifique est pourtant un levier essentiel pour maîtriser ces invasions et leurs effets.

 

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Contrer la résistance des moustiques aux insecticides

Contrer la résistance des moustiques aux insecticides | EntomoNews | Scoop.it
Vincent Corbel (Institut de recherche pour le développement) et Jean-Philippe David (CNRS de Grenoble) expliquent l'importance de la lutte contre les moustiques en l'absence de vaccin et de traitement contre la dengue et le Zika.

 

Par Vincent Corbel. Le Figaro, 03.06.2016

 

"... La résistance aux insecticides est aujourd'hui considérée par l'OMS comme un obstacle majeur pour le contrôle des maladies transmises par les moustiques. Il est probable que la résistance contribue à la réémergence des arboviroses, faute de pouvoir maintenir un contrôle efficace des populations de moustiques."

 

"... Le réseau international WIN, dont la réunion de lancement s'est tenue du 23 au 25 mai 2016 à Montpellier, offre de nouvelles opportunités pour contrer les résistances aux insecticides. À plus large échelle, les travaux proposés représentent un nouvel espoir dans le domaine de la lutte contre les maladies transmises par les moustiques."

 

[Image] AMR Review (Review on Antimicrobial Resistance)
http://amr-review.org/

                         

Bernadette Cassel's insight:

 

SUR ENTOMONEWS - From www.ird.fr - May 27, 12:16 AM :


→ Surveiller la résistance des vecteurs aux insecticides : Lancement du réseau international WIN 

                                
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Dengue. C’est asymptomatique que sa transmissibilité potentielle est à son pic

Dengue. C’est asymptomatique que sa transmissibilité potentielle est à son pic | EntomoNews | Scoop.it


"C’est un nouveau paradigme qui s’ouvre sur l'épidémiologie et la lutte contre la dengue, une maladie qui entraîne, chaque année, 390 millions d’infections apparentes et …asymptomatiques. Ces chercheurs de l'Institut Pasteur du Cambodge, de l'Institut Pasteur à Paris et du CNRS qui se sont intéressés aux 75% de cas peu ou pas symptomatiques, apportent la preuve que les personnes qui sont infectées mais asymptomatiques sont celles qui à un niveau donné de la virémie, sont les plus infectieuses pour les moustiques. Basées jusque-là sur la détection des cas infectés apparents, la surveillance et la lutte contre la maladie doivent être donc totalement reconsidérées. Des données donc stratégiques, publiées dans les Actes de l’Académie des Science américaine (PNAS)."


DENGUE : C’est asymptomatique, que sa transmissibilité est à son pic. Santé log, 12.11.2015


[Image] The dengue virus. Purdue University via "Healthy humans can give dengue virus to mosquitos" | Ars Technica, 11.11.2015
http://arstechnica.com/science/2015/11/healthy-humans-can-give-dengue-virus-to-mosquitos/


Source: PNAS Nov, 2015 doi: 10.1073/pnas.1508114112 Asymptomatic humans transmit dengue virus to mosquitoes


___________________________________________________________________

POUR EN SAVOIR PLUS :

→ La Tête au carré du 12 novembre 2015 - 1re partie / France Inter

http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-le-digital-labor

 

Interview de Louis Lambrechts, l'un des auteurs de l'étude ; précisions sur l'accroissement du risque de transmissibilité à 9 min 45 :

http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=1186677

                                                           

                          

→ Le communiqué de presse de l'Institut Pasteur du Cambodge, de l’Institut Pasteur à Paris et du CNRS, 09.11.2015
http://www2.cnrs.fr/sites/communique/fichier/cp_pnas_20151102.pdf

                                     

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS - From www.topsante.com - November 9, 11:32 PM :

Dengue : les personnes asymptomatiques participent à la transmission du virus

                                   

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Les conséquences des automnes plus doux sur la faune

Les conséquences des automnes plus doux sur la faune | EntomoNews | Scoop.it
Plusieurs chercheurs américains et britanniques se penchent actuellement sur l’impact des changements climatiques sur la saison d’automne. Les effets varient d’une espèce à l’autre. Certaines espèces adaptent leur calendrier d’activités au gré de la température qui s’élève, alors que d’autres doivent respecter certains critères, comme la durée du jour, désynchronisant ainsi certaines parties de l’écosystème avec d’autres.


 Par Ève Christian. Blogue science | Radio-Canada, 08.10.2015


« [...] Avec cette chaleur qui s’étend quelques semaines de plus en septembre et octobre, les insectes porteurs de maladies pourraient se reproduire davantage et, évidemment, plus longtemps. Chez nous, ça veut dire plus de moustiques et de tiques, porteurs de la dengue, de la maladie de Lyme et du virus du Nil occidental. S’ils sont encore dans les environs après le départ des oiseaux migrateurs, qui sont normalement leur cible de choix, vers qui se tourneront-ils pour s’abreuver de sang ?


Eh oui, vers nous. D’ailleurs, statistiquement, les chiffres indiquent qu’en automne, les mammifères, dont l’homme, se font piquer davantage et le nombre d’infections dues au virus du Nil occidental augmente. [...] » 

                       

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Dengue, une brèche sur le virus

Dengue, une brèche sur le virus | EntomoNews | Scoop.it


"Le virus de la dengue a une faille. Des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS viennent de la découvrir sous la forme d’une zone de son enveloppe exposée aux anticorps. Cette découverte offre un espoir de développer un vaccin efficace contre toutes les souches du virus. Explications."


→ Dengue, une brèche sur le virus - A la une - Destination Santé
https://destinationsante.com/dengue-une-breche-sur-le-virus.html


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ET AUSSI :

• Bientôt un vaccin universel contre la dengue ? - Topsante.com
http://www.topsante.com/medecine/sante-et-voyage/maladies-tropicales/prevenir/bientot-un-vaccin-universel-contre-la-dengue-74497


« Il y a quelques semaines, le laboratoire Sanofi annonçait l'arrivée d'un vaccin contre la dengue au second trimestre 2015. Une nouvelle étude publiée dans la revue spécialisée Nature Immunology, laisse entendre que les chercheurs ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. Des scientifiques britanniques auraient ainsi découvert une nouvelle classe d'anticorps naturels capables de neutraliser les quatre formes de virus de la dengue, y compris celle présente chez les moustiques vecteurs. [...] »


[L'étude] A new class of highly potent, broadly neutralizing antibodies isolated from viremic patients infected with dengue virus : Nature Immunology http://www.nature.com/ni/journal/v16/n2/full/ni.3058.html

     

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SUR ENTOMONEWS

From www.futura-sciences.com - November 23, 2014 8:46 PM :

→  Bientôt un vaccin contre la dengue  


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Une méga-usine de “moustiques modifiés” pour combattre la dengue au Brésil

Une méga-usine de “moustiques modifiés” pour combattre la dengue au Brésil | EntomoNews | Scoop.it
Le pays sud-américain lancera la construction d’une ferme géante où seront élevés chaque année 5 milliards de moustiques modifiés. Ces insectes, infectés par une bactérie qui les empêche de transmettre le virus de la dengue aux humains, seront ensuite relâchés dans tout le Brésil. Ils légueront ainsi cette caractéristique à leur progéniture.

 

Courrier international
Publié hier à 17h22
 

"Au moment d’évoquer la construction d’un élevage de moustiques au Brésil, le journal El País feint la surprise, voire l’indignation : “Des chèvres aux moutons, des porcs aux poulets, en passant par les ânes, nous, les humains, avons élevé à peu près tous les animaux qui nous tombaient sous la main. Mais les moustiques ?”

 

Lire aussi : Santé. L’Argentine face à une flambée de dengue : “Les hôpitaux sont saturés”
 

Le gouvernement brésilien a pris la décision singulière de “construire une mégaferme qui produira 5 milliards de moustiques modifiés par an”. Une action qui n’est pas dictée par un étrange sadisme vis-à-vis de sa population, “le gouvernement de Lula n’est pas devenu fou”, explique le journal madrilène, qui poursuit :

“Son objectif est de protéger jusqu’à 70 millions de Brésiliens de la dengue et d’autres maladies transmises par les moustiques.”

Un objectif rendu possible par ce procédé, relate l’hebdomadaire de São Paulo Veja : Les moustiques modifiés sont infectés par une bactérie du genre Wolbachia qui les empêche de transmettre les virus de la dengue, du chikungunya, du Zika et de la fièvre jaune. Lorsqu’ils sont relâchés dans des endroits où les moustiques de l’espèce Aedes aegypti [qui, eux, transmettent ces virus] sont endémiques, les moustiques modifiés se reproduisent avec les moustiques sauvages et transmettent le Wolbachia à leur progéniture, ce qui permet de réduire considérablement la transmission de ces maladies.”

 

Un investissement de 18 millions d’euros

En réalité, cette technique n’en est pas à son coup d’essai, puisque après avoir été développée à Melbourne, en Australie, elle a déjà été appliquée dans douze pays, parmi lesquels justement le Brésil, où des tests ont été menés avec succès dans plusieurs villes. Parmi elles, “la commune de Niterói [dans l’État de Rio de Janeiro], où les cas de dengue, de chikungunya et de Zika ont été réduits respectivement de 76 %, de 56 % et de 37 %”, détaille le média lusophone.

 

Cette mégaferme devrait coûter 18 millions d’euros, mais elle ne sera pas entièrement payée par les finances de Brasilia, puisque l’entité philanthropique Programme mondial de lutte contre les moustiques (World Mosquito Program, WMP) contribuera à la mise en place de ce projet dans tout le pays.

 

Selon les données de l’OMS, le Brésil a enregistré 1,2 million de cas de dengue confirmés en laboratoire en 2022."

 

Courrier international

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La Réunion : La technique de l’insecte stérile montre des résultats encourageants au bout de 6 mois de tests

La Réunion : La technique de l’insecte stérile montre des résultats encourageants au bout de 6 mois de tests | EntomoNews | Scoop.it
Afin de lutter contre les épidémies dont les moustiques sont vecteurs, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) expérimente à La Réunion la Technique de l’Insecte Stérile (TIS). En empêchant les insectes mâles d’être reproducteurs, l’objectif est d’obtenir une réduction de la population de l’ordre de 80 à 90%. Après un peu plus de 6 mois de tests, les résultats se montrent encourageants.

  

Eline ULYSSE

18/01/2022

 
"Même problématique, mais solution différente. Quand la Nouvelle-Calédonie expérimente la technique de la bactérie Wolbacchia, La Réunion teste celle de l’insecte stérile.


Depuis 6 mois, plus d’un million de moustiques mâles stérilisés ont été lâchés dans le quartier de Duparc à Sainte-Marie. À raison de 120 000 moustiques relâchés par semaine, l’expérience analysera en détail ses résultats au mois de juillet 2022, grâce à une étude comparative avec le quartier de Bois Rouge, où aucune expérimentation n’a été menée.

Si l’utilisation de la stérilisation peut évoquer l’éradication de la population, il n’en est rien, explique Louis-Clément Gouagna, coordinateur du projet TIS Réunion, au micro de nos partenaires de RTL Réunion : « On a commencé les lâchers dans la zone testée à l’échelle d’un quartier fin juin dernier, et on lâche environ 120.000 moustiques toutes les semaines (…) notre objectif, c’est de faire baisser la population de moustique de l’ordre de 80 à 90%, l’intention n’est pas d’éradiquer totalement le moustique dans la zone traitée ».

Comme en Nouvelle-Calédonie, il s’agit principalement de lutter contre certaines souches de moustiques, vecteurs notamment de la dengue. Si la souche Aedes aegypti est principalement visée en Nouvelle-Calédonie, c’est celle de l’Aedes albopictus, mieux connu sous le nom de moustique-tigre, qui est la cible du projet réunionnais.

Pour rappel, l’Agence Régionale de Santé (ARS) rapporte 45 cas de dengue sur la dernière semaine de janvier, avec des cas détectés dans 20 communes du territoire.


En 2021, 22 personnes sont décédées à la suite à la contraction de la maladie."

 

Damien CHAILLOT

 

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Adi Utarini : aux manettes de la lutte contre la dengue 

Adi Utarini : aux manettes de la lutte contre la dengue  | EntomoNews | Scoop.it
Alors que le coronavirus balayait le monde, Adi Utarini et ses collègues se sont concentrés sur une autre maladie qui ravage l'Amérique latine et touche près de 400 milions de personnes par an : la dengue. Adi Utarini est à l'origine d'un essai de relâche de moustiques génétiquement modifiés dans une grande ville indonésienne qui a permis de réduire de 77 % les cas de dengue. Les travaux d'Adi Utarini ont débuté en 2011 mais la scientifique a bataillé durant des années pour faire accepter son projet. Les moustiques modifiés restent aujourd'hui l'une des stratégies les plus prometteuses dans la lutte contre les maladies transmises par les moustiques (Zika, dengue, paludisme...)

 

Les 10 scientifiques qui ont fait 2020 selon Nature

Par Céline Deluzarche, 01.01.2021

 

 

"As the COVID-19 coronavirus swept the world this year, Adi Utarini was focused on battling a different deadly infection: dengue fever. In August, her team reported a big victory that could point the way towards defeating this disease — which afflicts up to 400 million people per year — and possibly others carried by mosquitoes, too.

 

Utarini and her colleagues have managed to cut cases of dengue fever by 77% in parts of a large Indonesian city by releasing mosquitoes that had been modified to stop them from transmitting the virus. Epidemiologists hailed the result as staggering — and a long-sought win against a virus that has plagued many countries, especially lower-income nations in Asia, Africa and South America.

 

“It was a very big relief,” says Utarini, a public-health researcher at Gadjah Mada University (GMU) in Yogyakarta — where the trial took place — and the study’s lead scientist in Indonesia." 

 

 

 

[Image] Credit: Ed Wray for Nature

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(Re)lire aussi :

 

 → Une usine d'insectes pour contrer la dengue, construite par des Français avec un programme australien - De www.tntv.pf - 27 août 2020, 18:29
 
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Zika, dengue, West Nile… Ces virus exotiques qui nous menacent

Zika, dengue, West Nile… Ces virus exotiques qui nous menacent | EntomoNews | Scoop.it
Profitant des changements environnementaux récents, divers virus tropicaux ont été identifiés en France métropolitaine. Dernier cas en date : le virus Zika, confirmé sur notre territoire en octobre.

 

Par Yannick Simonin, 28 août 2019 • Mis à jour le 23 octobre 2019

 

 

[Image] Nombre de cas confirmés de chikungunya, de dengue, de zika par région impliquées dans la surveillance renforcée (cas comptabilisés uniquement pour les départements avec implantation d'Aedes Alpbopictus), du 1er mai au 18 octobre 2019

 

Bernadette Cassel's insight:
 
 
→ Ces virus exotiques qui nous menacent - From theconversation.com - 29 August, 23:58
 
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Pourquoi El Nino cause des épidémies à travers le monde ?

Pourquoi El Nino cause des épidémies à travers le monde ? | EntomoNews | Scoop.it
Le phénomène météorologique El Nino, qui provoque des dégâts auprès des populations d’Amérique du Sud de façon cyclique, serait aussi responsable de la propagation de plusieurs épidémies dans le monde.

 

Peste, choléra, dengue : El Nino serait responsable de plusieurs épidémies. Par Coralie Lemke le 05.03.2019

 

Les moustiques changent de comportement

"Ailleurs dans le monde, c'est la sécheresse qui provoque la propagation des maladies, pour d'autres raisons cette fois. La dengue a connu un fort pic au Brésil et en Asie du Sud-Est. En cause, les températures, qui modifient considérablement le comportement des moustiques. "Les températures plus élevées ont plusieurs effets sur le cycle de vie et l'habitat des moustiques, y compris la réduction du temps de maturation de la larve pour devenir adulte, l'augmentation de la fréquence des morsures et donc la propension à transmettre le virus. En plus de ça, la période d'incubation raccourcit avec des températures élevées, ce qui augmente aussi potentiellement la proportion de moustiques qui deviennent infectieux", explique l'article. Car lorsqu'un moustique sain vient piquer une personne infectée, il devient lui aussi porteur de la maladie et peut la transmettre à d'autres personnes.

 

Les résultats ne s'arrêtent pas là. Les chercheurs de la NASA suggèrent également qu'El Nino aurait un lien avec la hausse des cas de paludisme en Ouganda, au Soudan et au Kenya. Tout comme le chikungunya et Zika en Amérique du Sud et dans les Caraïbes."

 

 

[Image] Aedes mcintoshi Rift Valley fever virus reservoir mosquito at a farm in Ruiru, near Nairobi, Kenya (left-a) in January, 2016, produced by anomalously heavy rainfall in the presence of healthy sheep (center-b) unlike in January, 2007 (right-c) when the farm lost ~80% of its sheep population. Early warning and early vaccination prevented transmission of Rift Valley fever 2016 on this farm (Photo Credits: KJ Linthicum and A. Anyamba).

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La dengue est de retour dans les îles

La dengue est de retour dans les îles | EntomoNews | Scoop.it

"Depuis le début de l’année, la propagation du virus de la dengue s’est intensifiée à la Réunion, rapporte Le Figaro. Plus de 110 cas ont été recensés entre janvier et février, contre 94 cas sur toute l’année 2017. « Le risque de survenue d’une épidémie est à présent considéré comme élevé », note l’Agence régionale de santé (ARS) de l’océan Indien, qui a relevé mardi son niveau d’alerte."

 

Synthèse de presse de l'INSERM - Vendredi 2 mars 2018

 

"L’épidémie est en revanche bel et bien déclarée, depuis le 22 février, en Nouvelle-Calédonie. « Une situation d’autant plus préoccupante que les conditions météo actuelles – températures élevées et humidité – sont favorables au développement des moustiques », observent les autorités locales. Il n’existe aujourd’hui ni vaccin commercialisé, ni traitement contre les formes sévères de la maladie, mais il est possible de se prémunir contre les moustiques tigres, vecteurs du virus.

 

L’OMS note que la dengue « a progressé de manière spectaculaire dans le monde entier au cours des dernières décennies », alors qu’avant 1970 « seuls 9 pays avaient connu des épidémies de dengue sévères ». Cette explosion serait due à une mobilité accrue des populations et à la hausse des températures."

 

Le Figaro, 02/03

 

 

[Image] Le moustique Aedes aegypti est le principal vecteur de la dengue. ImageForum

 
 
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À (re)lire :
 
 

 

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Surveillance épidémiologique en Paca. Point au 23 août 2017

Surveillance épidémiologique en Paca. Point au 23 août 2017 | EntomoNews | Scoop.it
161 cas suspects signalés en Paca, 19 cas importés de dengue confirmés, 5 cas autochtones de chikungunya recensés : 4 cas confirmés et 1 cas probable ;
51 cas suspects signalés ont nécessité au moins une prospection de l’EID (et au moins un traitement de lutte antivectorielle pour 11 cas).

 

 

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Vers une éradication de la dengue à Nouméa ?

Vers une éradication de la dengue à Nouméa ? | EntomoNews | Scoop.it
En Nouvelle-Calédonie, la ville de Nouméa lance un partenariat avec une université australienne pour éradiquer la dengue. Le projet vise à inoculer aux insectes porteurs une bactérie, qui empêche la transmission du virus.

 

Par Elif Kayi (avec Jean-Paul Treuil), nouvelle calédonie 1ère, 26.12.2016

 

"..."L'idée est d'introduire une bactérie dans l'insecte vecteur de la dengue", explique Tristan Derycke, 14e adjoint de la ville de Nouméa. "C'est une bactérie qui existe dans la nature, chez 60% des insectes, y compris certaines espèce de moustiques". 

 
La bactérie inoculée se nomme la Wolbachia et contribue à neutraliser le virus. "Une fois que le moustique contient cette bactérie, il ne peut plus transmettre la maladie", poursuit Tristan Derycke.
 
Avec l’aide de la Direction des affaires sanitaires et sociales et de l’institut Pasteur, la mairie de Nouméa doit s’organiser pour introduire cette bactérie de façon naturelle. Le procédé pourrait également s’appliquer pour le zika et le chikungunya."
(...)
 

→ Eliminate Dengue: Our Challenge | Eliminate Dengue - A natural method to reduce the spread of dengue
http://www.eliminatedengue.com/program

 

[Image] via Institute of Vector-Borne Disease, Monash University. http://www.monash.edu/vector-borne-disease/research
 
Bernadette Cassel's insight:

 

→ Dengue : l’expérience du Queensland - From la1ere.francetvinfo.fr - June 10, 11:01 AM

                             

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L’épidémie de dengue ne serait pas à craindre pour les J.O, malgré la flambée de cas

L’épidémie de dengue ne serait pas à craindre pour les J.O, malgré la flambée de cas | EntomoNews | Scoop.it
Les flambées de dengue annuelles au Brésil se produisent généralement pendant la saison des pluies, lorsque le temps est plus chaud et que les moustiques prolifèrent beaucoup plus rapidement. Les flambées atteignent habituellement un pic en avril, avant de connaître une baisse en mai, lorsque les précipitations diminuent.

 

Dengue : menace écartée pour les JO. Par Caroline Delavault, Pourquoi Docteur, 06.06.2016

 

[L'étude] The risk of dengue for non-immune foreign visitors to the 2016 summer olympic games in Rio de Janeiro, Brazil | BMC Infectious Diseases | Full Text, 29.04.2016 http://bmcinfectdis.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12879-016-1517-z

 

[Image] Number of reported cases of dengue in Rio de Janeiro in the period January 2000-July 2014. Data from SINAN (the Brazilian national notifiable diseases system)

                

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Le réchauffement climatique est aussi une question de santé

Le réchauffement climatique est aussi une question de santé | EntomoNews | Scoop.it
Avec l'élévation des températures, les maladies transmises par des insectes (moustiques, tiques), comme le paludisme, la dengue et la maladie de Lyme, pourraient toucher un territoire plus étendu, estime l'OMS (Quantitative risque assessment of the effects of climate change on selected causes of death, 2030s and 2050s, 2014). «Les arthropodes (insectes ou tiques) vecteurs d'agents pathogènes n'ont pas une température interne stable, elle s'aligne sur la température ambiante. Or la réplication du virus ou du parasite dans l'organisme de ces insectes nécessite une certaine chaleur », explique Vincent Robert, entomologiste à l'Institut de recherche et développement. La température n'est toutefois pas le seul paramètre en jeu: la densification des déplacements, l'humidité ambiante, l'urbanisation, le mode de vie des riverains pèsent aussi sur la circulation de la maladie. «La nature fonctionne de façon très complexe. Il faut se garder de faire des extrapolations catastrophistes à partir de la seule température», relativise Vincent Robert.


Par Pauline Fréour - Le Figaro, 02/12/2015
                            

« Le volet santé s'impose de lui-même dans les discussions de la COP21, car on commence déjà à voir l'impact du changement climatique, notamment sur les maladies respiratoires.»Le constat du Dr Abdon Goudjo, chef du pôle de politique de santé mondiale au ministère des Affaires étrangères, est partagé par de nombreux experts, qui mettent en garde depuis des années contre les répercussions sanitaires d'une élévation de la température du globe. «La menace est si grande qu'elle pourrait nous faire perdre les bénéfices du développement de ces 50 dernières années», insistent des scientifiques du University College London dans une édition du Lancet consacrée au climat, en juin. Nous avons passé en revue les principales menaces recensées, directes et indirectes.


[Image] WHO | Quantitative risk assessment of the effects of climate change on selected causes of death, 2030s and 2050s, WHO, 2014
http://www.who.int/globalchange/publications/quantitative-risk-assessment/en/

                            

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Les Prix Sanofi-Institut Pasteur 2015 : Prévoir les mutations virales pour combattre les épidémies infectieuses

Les Prix Sanofi-Institut Pasteur 2015 : Prévoir les mutations virales pour combattre les épidémies infectieuses | EntomoNews | Scoop.it
Marco Vignuzzi est Lauréat, dans le domaine des maladies tropicales et négligées, du National Award du Prix Sanofi Institut Pasteur dans la catégorie Junior


Sanofi Le Hub, 05.11.2015


« [...] Le Dr. Vignuzzi et son équipe ont été capables de déterminer que l’épidémie de Chikungunya de 2005/2006, qui avait démarré à la Réunion, dans l’Océan Pacifique pour se répandre à travers l’Inde et l’Asie du Sud-Est, était le résultat d’une unique mutation. Elle a permis au virus de passer du moustique de la fièvre jaune (Aedes aegypti) au moustique tigre (ils ont localisé la mutation dans la salive de ce dernier). Un changement crucial qui permet au virus de se répandre au-delà des régions tropicales et sud-tropicales, vers les régions tempérées. 


Les résultats qu’ont permis d’atteindre tout ce travail et cet engagement sont plus que significatifs : l’équipe du Dr. Vignuzzi peut maintenant mieux prédire les mutations de virus ayant un fort potentiel épidémique dans les années à venir.


Et bien qu’ils aient étudié le virus du Chikungunya, leurs travaux peuvent s’appliquer à n’importe quel arbovirus (un virus transmis via un vecteur arthropode) comme la dengue ou la fièvre jaune par exemple. [...] »

                                        

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Réchauffement climatique : les enfants très exposés aux maladies

Réchauffement climatique : les enfants très exposés aux maladies | EntomoNews | Scoop.it

"L’Académie américaine de pédiatrie (AAP) s’est saisie du dossier du réchauffement planétaire. Elle l’aborde sous un éclairage nouveau : les conséquences du changement climatique sur la santé des plus jeunes."


Par Audrey Vaugrente. Pourquoi Docteur ? 27.10.2015


[...]


La menace des maladies infectieuses


« Avec le réchauffement, les insectes s’installent plus largement sur la planète. C’est le cas des tiques et des moustiques en particulier. Or ce sont les vecteurs de nombreuses maladies infectieuses. Les plus connues sont le paludisme, la dengue, le chikungunya pour le moustique, la maladie de Lyme pour la tique. [...] »


[Image] Children’s health more vulnerable to global climate change - AboutKidsHealth, 3/2/2011 http://www.aboutkidshealth.ca/En/News/NewsAndFeatures/Pages/Childrens-health-more-vulnerable-to-global-climate-change.aspx


[L'étude] Global Climate Change and Children’s Health, Pediatrics, 26.10.2015 http://pediatrics.aappublications.org/content/early/2015/10/21/peds.2015-3232


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SUR LE MÊME SUJET :

Sheffield PE, Landrigan PJ. Global Climate Change and Children’s Health: Threats and Strategies for Prevention. Environmental Health Perspectives 2011;119:ePub http://ehp03.niehs.nih.gov/article/fetchArticle.action;jsessionid=626D286BDF0749E9671579277326B85B?articleURI=info:doi/10.1289/ehp.1002233. Accessed Mar 2, 2011.

                                           

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