Philip Lubin et Joel Rothman, tous deux professeurs à l'université de Californie à Santa Barbara (Etats-Unis), sont convaincus que l'une des caractéristiques de l'humanité est sa soif d'exploration. Qu'il s'agisse de franchir une chaîne de montagnes à l'époque des chasseurs-cueilleurs ou de voyager vers les régions les plus reculées du système solaire, il semble que nous ayons toujours cherché à repousser les limites vers de nouvelles frontières.
Par Guru Med, 11.01.2022
"... Des milliers de ces minuscules créatures pourraient être envoyées dans des systèmes stellaires proches à bord de minuscules vaisseaux spatiaux appelés StarChips et placées dans un état d’animation suspendue dans lequel leur métabolisme est presque à l’arrêt. Elles pourraient être réveillées une fois arrivées à destination, plusieurs décennies ou même des siècles plus tard, et les effets du voyage interstellaire sur elles seraient relayés vers la Terre afin que les scientifiques sachent à quoi s’attendre pour les missions interstellaires impliquant des humains. Ce type de données ne pourrait pas être recueilli dans le cadre de recherches sur Terre ou même de voyages vers Jupiter ou d’autres mondes lointains du système solaire, c’est pourquoi les chercheurs estiment qu’une telle mission est justifiée."
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- L’étude publiée dans la revue Acta Astronautica : Interstellar space biology via Project Starlight et présentée sur le site de l’université de Californie à Santa Barbara : Sending Life to the Stars.
[Image] À partir de l’étude : les différents candidats sélectionnés pour un voyage interstellaire, avec des créatures pouvant utiliser la cryptobiose ou pas. (Stephen Lantin et col./ Acta Astronautica)