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Un equipo científico liderado por la Universidad de Alicante demuestra cómo la ivermectina se bioacumula en insectos pudiendo propagarse al resto de animales de la cadena trófica La toxicidad alcanzaría a los vertebrados insectívoros por lo que sugieren se haga un esfuerzo adicional en el desarrollo de recomendaciones reguladoras estandarizadas para guiar los estudios de biomagnificación La bioacumulación es una de las premisas básicas establecidas por la Agencia Europea de Medicamentos para regular y prohibir un medicamento Université d'Alicante, 01.07.2020 Traduction : Une équipe scientifique dirigée par l'université d'Alicante démontre comment l'ivermectine se bioaccumule dans les insectes et peut se propager à d'autres animaux de la chaîne alimentaire La toxicité atteignant les vertébrés insectivores, ils suggèrent un effort supplémentaire dans l'élaboration de recommandations réglementaires standardisées pour guider les études de bioamplification. La bioaccumulation est l'un des principes de base établis par l'Agence européenne des médicaments pour réglementer et interdire un médicament. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. « Des nouvelles des insectes : En épingle en 2015 - Février » « Cela se passe au Colorado (États-Unis) où pousse, plus ou moins bien, Chrysothamnus viscidiflorus, une Astéracée aux fleurs jaunes, dite rabbitbush, abri prisé des oiseaux. La plante héberge divers phytophages dont la cicadelle Publilia modesta (Hém. Membracidé) aux ponctions très dommageables. La cicadelle est protégée de ses prédateurs et favorisée par la fourmi Formica obscuripes (Hym. Formicidé), laquelle reçoit pour son service du miellat. »
« En présence d’ours (Ursus americanus), le rabittbush prospère. En effet, ledit Ours brun a compris que les insectes constituent une source de protéines abondante et très profitable. Il éventre les nids de fourmis et se régale du couvain. S’adonnant à l’entomophagie, il couvre le tiers (en volume) de ses besoins alimentaires. Et faute de fourmis, les cicadelles se raréfient et le rabbitbusch croît sans entraves. » « Cette cascade d’interactions trophiques a été mise en évidence (observations et expériences à l’appui) par Josh Grinath et ses collaborateurs (université d’État de Floride). Elle est plus ou moins évidente selon les années et les conditions climatiques. Elle risque de disparaître avec le style de vie adopté de plus en plus par les ours : fouiller plutôt les poubelles. » Article source (en anglais, gratuit)
[L'étude] Bears benefit plants via a cascade with both antagonistic and mutualistic interactions - Grinath - 2014 - Ecology Letters http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ele.12396/full
[Image] Photographic evidence and web diagram showing the cascade of effects from bears to plants
La carte des observations de Plathelminthes invasifs, établie le 2 octobre 2013 par Jean-Lou Justine pour les quatre espèces actuellement repérées et numérotées ici de 1 à 4. Deux ont pu être formellement identifiées : Kontikia ventrolineata (2), de couleur noire avec une discrète ligne claire sur le dos, observée dans le Finistère et dans les Pyrénées-Atlantiques, et Bipalium kewense (4), au corps plus long et fin, dans les Pyrénées.
Les espèces voisines consomment moins souvent les mêmes ressources que les espèces plus distantes. En effet, c'est la compétition pour les ressources, et non leur apparentement qui détermine les sources de nourriture des espèces d'une communauté. Sous l'effet de cette compétition, les espèces proches se sont spécialisées sur des ressources alimentaires différentes. Telle est la conclusion d'une étude menée par des chercheurs du CNRS, du Muséum national d'Histoire naturelle (1) et de l'Université d'Exeter (Royaume-Uni). Ces travaux ont été obtenus en étudiant avec un niveau de détail hors du commun les interactions trophiques entre espèces au sein d'une prairie anglaise. Publiés le 20 juin 2013 dans la revue Current Biology, ils permettent de mieux appréhender l'évolution des communautés écologiques à l'heure où certaines sont bousculées par le changement climatique et l'arrivée d'espèces invasives. [...] Notes : (1) Les chercheurs français travaillent au Laboratoire « Origine, structure et évolution de la biodiversité » (CNRS / MNHN) et au Laboratoire « Conservation des espèces, suivi et restauration des populations » (CNRS / MNHN). Références : Evolutionary history and ecological processes shape a local multilevel antagonistic network, Marianne Elias, Colin Fontaine, F. J. Frank van Veen, Current Biology, 20 juin 2013
[...] Que dois-je faire si je trouve ce ver? • D'abord, bien vérifier que c'est bien ce ver: comparer avec les photos de cette page. • Ensuite, noter l'endroit (votre jardin? ailleurs? dans la terre? sous un pot de fleurs?) • Récolter le ver avec beaucoup de soin (ne pas l'écraser, le casser). • Le mettre dans une boîte fermée avec un peu de terre humide, mais pas dans l'eau. • Garder la boîte au frais (cave, pièce fraîche) mais ne pas le congeler. • Me contacter pour savoir quoi faire ensuite. [...]
Pour mieux résister aux variations climatiques extrêmes, les écosystèmes ont besoin de prédateurs. Leur présence contrebalance les effets de la température sur leurs proies. C'est ce que des chercheurs du Département de sciences biologiques de l'Université Montréal ont démontré en laboratoire en reproduisant une chaîne alimentaire constituée de plants de poivron rouge, de pucerons verts du pêcher et de coccinelles.
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Médicaments, pollinisation des cultures, régulation du climat... La nature rend aux hommes des "services" vitaux, menacés par le déclin accéléré de la biodiversité. Par AFP, 25.04.2019 "Bien souvent "les gens ne font pas le lien entre nature et sécurité alimentaire, eau potable, cohésion sociale...", regrette Bob Watson, président de la plateforme scientifique sur la biodiversité (IPBES), qui se réunit à partir de lundi à Paris. "Or la perte de biodiversité a des implications économiques et sociales (...) Et ce ne sont pas juste les grands animaux charismatiques qui comptent, mais bien le coléoptère, le ver de terre, la chauve-souris... qui sont la clé de voûte des écosystèmes". Notre assiette Le premier service rendu par les insectes est la pollinisation des cultures. Quelque 1,4 milliard d'emplois et trois quarts des cultures en dépendent, selon une étude. "En Amérique aujourd'hui, des gens transportent des millions d'abeilles d'un verger à l'autre pour polliniser pommiers, cerisiers, amandiers", note M. Watson. "Mais nous savons que la diversité importe autant que le nombre: un mix d'abeilles sauvages et domestiques sera plus efficace que les domestiques seules". Le déclin des insectes entraîne aussi celui de leurs prédateurs: oiseaux, hérissons, lézards, amphibiens, qui protégeaient les cultures en éliminant limaces et chenilles. En moins de 30 ans, la chute des insectes en Europe (-80%) a contribué à faire disparaître plus de 400 millions d'oiseaux." (...)
Dans une étude intitulée « L'intensification de l'agriculture affecte les patrons saisonniers d'abondance des proies (diptères, insectes ailés) des hirondelles bicolores » publiée en début d'année dans la revue scientifique «Ecological applications», les chercheurs Sébastien Rioux-Paquette, Dany Grant, Fanie Pellerin et Marc Bélisle ont noté une baisse constante des effectifs de cette espèce entre 2006 et 2011, qu'ils imputent à l'agriculture intensive. [...] Les chercheurs ont mené leurs travaux dans 400 nichoirs installés dans 40 fermes du sud du Québec sur une superficie de 10 200 km2 entre la Rive-Sud de Montréal et Sherbrooke. Une corrélation étroite est apparue entre l'augmentation de cultures intensives d'est en ouest, la baisse du nombre de diptères (mouches, moustiques et taons) et la perte de masse corporelle des hirondelles bicolores. [...]
Huit cent mille abeilles s’installent en montagne et volent au secours des ours bruns et des coqs de bruyère. [...] Les unités de pollinisation sont installées dans une zone de 550 kilomètres carrés, composée de nombreuses forêts de chênes et de hêtres. Le rôle des abeilles est d’augmenter la production de baies sauvages, en particulier celle de myrtilles, essentielles à l’alimentation de l’ours brun et du coq de bruyère. [...]
Via Bourdoncle
Un Plathelminthe (ver plat) terrestre, prédateur de lombrics (ver de terre), vient d'être détecté cet hiver dans trois localités françaises (Finistère, Alpes-Maritimes, Corse). Ce genre de ver n'existe pas naturellement en Europe. Dans les quelques pays où des espèces proches ont été récemment détectés, comme en Angleterre, on observe une quasi disparition de sa proie (les lombrics), causant des pertes agronomiques et des déséquilibres majeurs sur les milieux naturels. Son origine serait l'hémisphère sud, le plus probablement la Nouvelle-Zélande. Dans son aire de répartition naturelle, les lombrics ont développé des stratégies d'évitement qui leur permettent de se maintenir malgré ce prédateur. Mais en Europe, les lombrics ne sont pas préparés à cette menace. Or les lombrics sont des « espèces ingénieurs » : ils creusent des galeries qui aèrent le sol et permettent la circulation de l'eau, elles réassimilent la matière organique du sol, la rendant disponible et exploitable par les végétaux. L'impact de leur disparition, autant pour les systèmes agricoles que naturels, serait un désastre. Les lombrics sont par ailleurs considérés dans beaucoup d'écosystèmes comme la biomasse animale la plus importante. Ils sont donc une ressource déterminante dans les chaînes alimentaires, permettant à de nombreux prédateurs naturels d'exister (insectes, oiseaux, mammifères, amphibiens...). Leur disparition pourrait provoquer la disparition de ces autres espèces... Le ver plat invasif est assez facile à reconnaître. Il est un peu aplati, noir avec deux vagues bandes dorées. Il arrive qu'on le rencontre en amas emmêlé. C'est un organisme d'apparence anodine, mais d'un impact majeur pour l'environnement. Il n'est pas venimeux, mais peut être toxique si on l'ingère (et ne peut donc se substituer au lombric dans la chaîne alimentaire)... Nous lançons donc un appel à témoin afin de réaliser une cartographie de son implantation. ___________________________________________________________________
- Première découverte, photos publiées sur insecte.org le 17/03/2013 :
→ Plathelminthe à identifier http://www.insecte.org/forum/viewtopic.php?f=71&t=107184
- Partage des photos sur le blog "Jean-Lou Justine's Home Page" :
→ Première espèce (allongée, marron à lignes jaunes), nom de l'espèce actuellement inconnu (ancien lien au 02/05/2013 : " Informations sur le Plathelminthe terrestre invasif en France" http://bit.ly/Plathelminthe)
« [...] Cinq types d'invertébrés étaient beaucoup plus nombreux dans les zones éclairées par les réverbères : les faucheux (Opiliones, arachnides cousins des araignées), les fourmis, les carabes, les cloportes et les amphipodes. Et cette sur-représentation était notable de jour comme de nuit pour trois d'entre eux (faucheux, fourmis et carabes). Plus généralement, par comparaison aux zones situées à l'écart de l'éclairage public, celles situées sous les lampadaires contenaient bien plus d'individus appartenant à deux groupes de carnivores : les prédateurs et les charognards. Ce déséquilibre au sein des espèces d'invertébrés pourrait faire boule de neige et, par le biais de la chaîne alimentaire par exemple, risquerait d'altérer l'ensemble d'un écosystème, s'inquiètent les auteurs, qui appellent à faire d'autres recherches sur la question. » via @physorg_biology Light pollution transforming insect communities http://phys.org/news/2012-05-pollution-insect.html Article source : http://rsbl.royalsocietypublishing.org/content/early/2012/05/15/rsbl.2012.0216.abstract Falmouth. Photo by Kevin Murphy.
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(Re)lire aussi :
→ Les médicaments vétérinaires et leurs résidus : quels risques pour les organismes non cibles et le fonctionnement des écosystèmes ? - From www.sngtv.org - 18 June, 18:29