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Des vagues de chaleur de courte durée pourraient fortement réduire la fertilité des bourdons mâles, avec des impacts potentiels au niveau des populations

Des vagues de chaleur de courte durée pourraient fortement réduire la fertilité des bourdons mâles, avec des impacts potentiels au niveau des populations | EntomoNews | Scoop.it
Bumble bee (genus Bombus) populations are increasingly under threat from habitat fragmentation, pesticides, pathogens, and climate change. Climate cha…

 

Sperm can’t take the heat: Short-term temperature exposures compromise fertility of male bumble bees (Bombus impatiens)

 

Journal of Insect Physiology, 09.02.2023

Claire Campion, Arun Rajamohan, Michael E Dillon

 

-------

NDÉ

Traduction

 

Les spermatozoïdes ne supportent pas la chaleur : Les courtes expositions à température plus élevée compromettent la fertilité des bourdons mâles (Bombus impatiens)


Résumé

 

Les populations de bourdons (genre Bombus) sont de plus en plus menacées par la fragmentation des habitats, les pesticides, les agents pathogènes et le changement climatique. Le changement climatique est probablement l'un des principaux facteurs de déclin des bourdons, mais les mécanismes par lesquels les changements climatiques modifient l'abondance locale et entraînent des modifications de l'aire de répartition géographique ne sont pas clairs.

 

La tolérance à la chaleur est assez élevée chez les bourdons ouvriers (CTmax ∼ 48-55 °C), ce qui rend peu probable qu'ils pâtissent des températures élevées, même avec le réchauffement climatique.

 

Cependant, la tolérance thermique des organismes entiers dépasse souvent celle de leurs gamètes ; de nombreux insectes peuvent être stérilisés par une exposition à des températures bien inférieures à leur tolérance thermique supérieure. Les bourdons mâles sont indépendants de la colonie et peuvent être confrontés à des températures extrêmes plus fréquentes, mais on ne sait toujours pas si ces expositions compromettent les spermatozoïdes.

 

En utilisant des colonies de Bombus impatiens élevées dans le commerce, les mâles ont été élevés en laboratoire et les spermatozoïdes ont été exposés (in vivo et isolés in vitro) à des températures sublétales proches de la tolérance thermique inférieure et supérieure (CTmin et CTmax, respectivement).

 

L'exposition à la chaleur (45 °C pendant un maximum de 85 min) a réduit la viabilité des spermatozoïdes tant pour les mâles entiers (in vivo ; témoin = 79,5 %, exposés à la chaleur = 58 %, stupeur thermique = 57,7 %) que pour les vésicules séminales isolées (in vitro ; témoin = 85,5 %, exposés à la chaleur = 62,9 %).

 

Les mâles entiers exposés à 4 °C pendant 85 min (in vivo ; témoin = 79,2 %, froid = 72,4 %), les vésicules séminales isolées exposées à 4 °C pendant 85 min (in vitro ; témoin = 85,5 %, froid = 85,1 %) et les mâles entiers exposés à 4 °C pendant 48 h (in vivo ; témoin = 88,7 %, froid = 84,3 %) ne présentaient pas de différences significatives dans la viabilité des spermatozoïdes.

 

Après <85 min à 45 °C, les mâles présentaient une viabilité des spermatozoïdes significativement réduite, ce qui suggère que des vagues de chaleur de courte durée inférieures au "CTmax" pourraient fortement réduire la fertilité des bourdons mâles avec des impacts potentiels au niveau de la population.

 

Traduit d'après www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

[Image] Graphical abstract

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Le « buzzing » du bourdon : irremplaçable !

Le « buzzing » du bourdon : irremplaçable ! | EntomoNews | Scoop.it


"La situation des bourdons en Belgique est loin d’être enviable. On dénombrait chez nous une trentaine d’espèces dans les années 1950. Aujourd’hui, selon les régions, elles ne sont plus qu’une dizaine, au mieux."


Les bourdons ont le bourdon en Belgique, par Christian Du Brulle. Daily Science, 25.03.2015


« La situation n’est pas rassurante », estime le scientifique. Notamment parce que le bourdon ne peut pas être remplacé par d’autres pollinisateurs. « À cause de sa capacité à « vibrer », à faire du « buzzing ». Ces vibrations dopent sa capacité à polliniser certaines plantes qui sans cela ne pourraient se reproduire. Remplacer les bourdons par une multiplication de ruches par exemple n’a pas de sens dans ce contexte ».


[...]


BELBEES, un nouvelle étude belge

 

« Au niveau de la seule Belgique, la faune actuelle de bourdons devrait être complètement remplacée par des espèces méridionales (de Grèce, en l’occurrence), explique l’Université de Mons. Dans presque toutes les plaines et les alentours de toutes les capitales d’Europe Occidentale, depuis Madrid jusqu’à Stockholm, la faune de bourdons devrait se réduire à 2-3 espèces au maximum. C’est un problème pour la biodiversité. »

 

« Le Dr Thomas Lecocq va, avec ses collègues des universités de Namur, de Liège et de Gand ainsi qu’avec le concours de l’Institut Royal des Sciences naturelles de Belgique, tenter d’affiner les connaissances à ce sujet, dans le cadre d’un nouveau programme de recherche spécifiquement belge: «  Belbees ». Ils vont rassembler et analyser les données sur les changements récents des populations d’abeilles sauvages, mesurer les rôles respectifs des différentes hypothèses sur leur déclin et ce afin d’identifier les pistes d’actions pour les autorités publiques. »


[...]


[Image] Le bourdon Bombus cullamanus est une des espèces menacées d'extinction


[L'étude] Climatic Risk and Distribution Atlas of European Bumblebees - BioRisk, 18.02.2015 http://biorisk.pensoft.net/articles.php?id=4749


→ STEP Project (Status and Trends of European Pollinators)
http://www.step-project.net/



___________________________________________________________________

SUJET PROCHE :


→ Environnement. Abeilles et pesticides : l'étude sci...
http://www.scoop.it/t/entomonews/p/4040286300/2015/03/31/environnement-abeilles-et-pesticides-l-etude-scientifique-avait-ete-mal-interprete

                     

Bernadette Cassel's insight:


SUR ENTOMONEWS

From cordis.europa.eu - February 28, 8:33 AM :

→  Une étape décisive pour préserver les insectes pollinisateurs de l'Europe          

                              

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Pesticides 'making bees smaller' / Les pesticides rendent les "abeilles" plus petites

Pesticides 'making bees smaller' / Les pesticides rendent les "abeilles" plus petites | EntomoNews | Scoop.it

Press Associatio. The Guardian. « Bumblebees exposed to pesticide produced workers with lower body mass, scientists find »


[...]


« The study, the first to examine the pesticides' impact across the entire lifecycle of bumblebees, tracked the growth of bee colonies over a four month period. »


« Researchers exposed half the bees to a pyrethroid while monitoring the size of the colonies as well as weighing individual insects on micro-scales. »


« They found that worker bees from colonies affected by the pesticides over a prolonged period grew less and were significantly smaller than unexposed bees. »


« Findings from the study, funded by the Natural Environment Research Council (Nerc), appear in the Journal of Applied Ecology. »



[L'étude] Impact of chronic exposure to a pyrethroid pesticide on bumblebees and interactions with a trypanosome parasite :

« Synthesis and applications. Chronic exposure to λ-cyhalothrin has a significant impact on worker size, a key aspect of bumblebee colony function, particularly under conditions of limited food resources. This could indicate that under times of resource limitation, colonies exposed to this pesticide in the field may fail. However, the lack of other impacts found in this study indicate that further field trials are needed to elucidate this. »


[Bombus terrestris, Hymenoptera, Apidae]


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18 insecticides temporairement interdits par le Département de l'Agriculture de l'Orégon suite à la mort de 50 000 bourdons à Wilsonville [en anglais]

18 insecticides temporairement interdits par le Département de l'Agriculture de l'Orégon suite à la mort de 50 000 bourdons à Wilsonville [en anglais] | EntomoNews | Scoop.it
Safari and other dinotefuran insecticides have been banned by the Oregon Department of Agriculture while the state agency investigates the deaths of an estimated 50,000 insects in Wilsonville and Hillsboro.

Via Raphael Souchier
Bernadette Cassel's insight:

 

On estime à 50 000 le nombre d'abeilles et autres insectes morts dans le parking d'un centre commercial à Wilsonville la semaine dernière. Un paysagiste avait pulvérisé 55 tilleuls en fleur avec le pesticide Safari, le 15 Juin. Des fonctionnaires d'Etat ont confirmé que l'insecticide à base de dinotefuran était responsable de cette mort massive. Des centaines d'abeilles mortes à Hillsboro sont également à l'étude.

 

(d'après le début de l'article en anglais)

 

 

→ Pesticide Causes Largest Mass Bumble Bee Death on Record

Oregon Department of Agriculture confirms deaths due to application of insecticide known as Safari

http://www.xerces.org/2013/06/21/pesticide-causes-largest-mass-bumble-bee-death-on-record/

 

 

VIDÉO :

 

→ 25,000 Dead Bees Found in Car Park Amid Probe, Oregon US

http://youtu.be/Md5t1D5o3ZA

 

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Royaume-Uni : les bourdons volent au secours des fraises

Royaume-Uni : les bourdons volent au secours des fraises | EntomoNews | Scoop.it

Des escadrons d’abeilles porteuses d’un "champignon magique" vont être déployés au Royaume-Uni pour lutter contre la pourriture grise des fraises qui peut toucher jusqu’à 50% des cultures chaque année.

 

C’est une nouvelle approche encouragée par le Département pour l’Environnement qui va être testée en ce début d’été dans les campagnes anglaises. Afin de réduire la quantité de pesticides utilisée chaque année pour lutter contre la pourriture grise des fraises, les agriculteurs vont faire appel aux bourdons (des insectes de la même famille que les abeilles). Ces derniers seront guidés, au sortir de leur ruche, à travers un tunnel rempli de spores du champignon naturel et inoffensif Gliocladium catenulatum, et ils iront ainsi le répandre sur les cultures de fraises. Ledit champignon empêche la croissance d'un autre champignon, Botrytis cinerea, responsable de la pourriture grise. Les agriculteurs espèrent ainsi protéger leurs cultures sans utiliser de quantités importantes de pesticides nocif pour l’environnement.

 

Selon Harriet Roberts du cabinet de conseil spécialisé dans l’agriculture Adas, en charge de ces tests, la technique, encore expérimentale des bourdons convient beaucoup mieux à la culture de fraises puisque les insectes se posent sur la fleur quand elle éclot, c'est-à-dire au meilleur des moments pour la protéger alors que l’épandage de pesticides traite toute les fraises au quel que soit leur stade de développement. Selon the Guardian, cette technique est inoffensive pour les bourdons qui ne sont pas sensibles au champignon.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Image :

« France, Montpellier : Photo prise le 16 septembre 2009 à Montpellier, d'abeilles évoluant dans une ruche [...] »

 

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Chez les bourdons, c’est la diversité florale qui compte !

Chez les bourdons, c’est la diversité florale qui compte ! | EntomoNews | Scoop.it

 

L'imperméabilisation des sols et la construction de routes ne seraient pas propices à l’installation de nids de bourdons Bombus vosnesenskii en Californie, un fait problématique puisque ces insectes sont de grands pollinisateurs. Heureusement, son goût pour la diversité florale pourrait changer la donne.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Resource diversity and landscape-level homogeneity drive native bee foraging

http://www.pnas.org/content/early/2012/12/19/1208682110.abstract?sid=58c14e45-0a24-4405-9db4-bc3f1238eafa

 

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En Argentine, les bourdons améliorent la production de pommes en association avec les abeilles mellifères

En Argentine, les bourdons améliorent la production de pommes en association avec les abeilles mellifères | EntomoNews | Scoop.it

Le bourdon sud-américain Bombus pauloensis a presque disparu du territoire argentin depuis l’introduction de bourdons européens, importés pour polliniser des cultures sous serre.

 

Les insectes, ces super-héros

Par Fabrice Requier et Olivier Dangles, 15.11.2020


"Il a déserté les environnements agricoles et ne s’aventure plus, comme la plupart des pollinisateurs, dans les vergers de pommes traités aux pesticides. Or ce bourdon natif est un excellent pollinisateur de pommiers. Pour étudier l’impact potentiel de sa disparition pour la production fruitière, des chercheurs ont réintroduit quelques colonies de Bombus pauloensis dans plusieurs vergers et en ont mesuré les rendements.

Comparée à celle obtenue dans des vergers sans bourdons et seulement pollinisée par l’abeille mellifère (Apis mellifera), la production de fruits est nettement améliorée : les pommiers donnent plus de fruits et les pommes portent plus de graines lorsque les fleurs sont visitées par le bourdon et les abeilles mellifères.

Une communauté diversifiée de pollinisateurs assure généralement une pollinisation des cultures plus efficace et plus stable que n’importe quelle espèce seule. La diversité des pollinisateurs contribue à la pollinisation des cultures même lorsque des espèces gérées par l’Homme (par exemple, les ruches d’abeilles mellifères Apis mellifera) sont présentes en abondance.

Pour les agriculteurs, cette étude démontre que la réintroduction du bourdon local se traduirait par de meilleurs revenus. Mais son maintien ne sera possible que si le recours aux pesticides diminue. D’autres études récentes ont démontré qu’en termes de production et rentabilité des cultures, le service de pollinisation rendu par les abeilles surpasse les bénéfices dérivés des pesticides dans le cas du colza. Ces résultats illustrent parfaitement l’importance de conserver les insectes pour notre production alimentaire."

 

 

[Image] Bombus pauloensis - Photo de Horacio Aguilar (CC BY-NC)

 

via iNaturalist NZ
https://inaturalist.nz/photos/32770986

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

 

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Même à faible dose, les insecticides désorientent les bourdons

Même à faible dose, les insecticides désorientent les bourdons | EntomoNews | Scoop.it

Par Stéphane Foucart. Le Monde. « Insecticides : les bourdons perdent le nord, même à très faible dose »


Un marquage des insectes grâce à des puces à radiofréquence a permis d'évaluer les effets de l'imidaclopride (néonicotinoïde présent dans le Gaucho) sur les colonies de « Bombus terrestris ».


« L’étau scientifique se resserre autour des néonicotinoïdes, cette famille d’insecticides commercialisée depuis le milieu des années 1990 et suspectée depuis d’être l’une des causes majeures du déclin des insectes pollinisateurs – abeilles domestiques et insectes sauvages. Dans la dernière édition de la revue Ecotoxicology, des chercheurs britanniques montrent que des doses infinitésimales d’imidaclopride – l’un des principaux représentants de cette famille chimique – sont susceptibles de perturber le comportement de bourdons communs (Bombus terrestris) et d’affaiblir ainsi de manière durable et significative le fonctionnement de la colonie. »


[...]


[L'étude : Field realistic doses of pesticide imidacloprid reduce bumblebee pollen foraging efficiency]


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Insectes : des rayons X percent un secret des muscles du vol

Insectes : des rayons X percent un secret des muscles du vol | EntomoNews | Scoop.it

Des moustiques peuvent battre des ailes jusqu’à 500 fois par seconde, mais comment ? Grâce à la stretch activation, ils se sont débarrassés du besoin d’injecter et de pomper des ions calcium à chaque contraction, ce qui ne les empêche pas d’exploiter les propriétés de l’actine et de la myosine, comme les vertébrés. L’absence de protéine spécialisée vient d’être précisée chez le bourdon.

 

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→ The Molecular Trigger for High-Speed Wing Beats in a Bee

http://www.sciencemag.org/content/early/2013/08/21/science.1237266.abstract

 

 

UN AUTRE ARTICLE (en anglais) :

 

→ Research duo use X-rays and high speed camera to learn secrets of rapid wing beats of insects (w/ Video)
http://phys.org/news/2013-08-duo-x-rays-high-camera-secrets.html

 

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La mécanique des 200 000 passeurs de pollen

La mécanique des 200 000 passeurs de pollen | EntomoNews | Scoop.it
Colibris, papillons, guêpes, fourmis, phalènes… Ils sont les pollinisateurs de la Terre. Et existent sous 200 000 formes et tailles.

 

Bien en rang dans leurs blocs en fibre de coco, des bataillons de plants de tomates grimpent jusqu’au ciel vitré d’une serre, à Willcox, dans l’Arizona. Perchés sur des chariots élévateurs électriques, des techniciens en blouse blanche les émondent avec soin. Eurofresh Farms récolte 60 000 t de tomates par an sur ces pieds parfaits.

 

Ceux-ci remplissent 125 ha de bâtiments, arrosés par des kilomètres de canalisations et sillonnés de treillages en acier où attacher les plants. Leurs fruits, au goût un rien artificiel et plutôt sucré, poussent hors-sol. Mais la nature n’est pas totalement absente de ces lieux, rappelle un bruit de fond grave et continu : des bourdons en pleine activité.

 

Pour se reproduire, la plupart des plantes à fleurs dépendent d’un troisième élément qui transporte le pollen entre les organes mâle et femelle. Certaines ont besoin d’une stimulation additionnelle pour libérer cette poudre d’or.

 

Par exemple, il faut agiter violemment la fleur de la tomate – une secousse équivalente à trente fois la force de la gravité terrestre, explique l’entomologiste Stephen Buchmann, du programme Pollinator Partnership : « Même si l’échelle est différente, souvenez-vous qu’un pilote de chasse perd connaissance au bout de trente secondes lors d’une accélération de 4 à 6 g. »

 

Tables vibrantes, souffleurs, chocs acoustiques, vibrateurs appliqués laborieusement, à la main, à chaque grappe de fleurs : les producteurs ont essayé bien des façons de secouer le pollen des fleurs de tomate. Résultat ? Dans les serres, on estime aujourd’hui que rien ne vaut l’humble bourdon.

 

Livrez-lui accès à une fleur de tomate, il se jettera dessus pour se nourrir, son agitation répandant un nuage de pollen sur les stigmates (l’extrémité femelle) du plant et sur son propre corps duveteux ; puis il se dirigera vers une autre fleur, et les grains de pollen avec lui. Cela s’appelle la « pollinisation vibratile » et fonctionne comme par magie.

 

[...]

 

 

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Pourquoi les plantes à fleurs considèrent les bourdons comme des bandits ?

Pourquoi les plantes à fleurs considèrent les bourdons comme des bandits ? | EntomoNews | Scoop.it

 

Pour de nombreuses personnes, les bourdons sont de charmantes créatures, un peu gauches, qui parcourent jardins et prairies sans la détermination inébranlable de l’abeille, ni l’intention malveillante de la guêpe. Si vous êtes une plante, cependant, les choses semblent plutôt différentes du point de vue de certaines plantes à fleurs pour lesquelles les bourdons ne sont rien de plus que des voleurs. Ils les privent de leur nectar et ne leur donnent rien en retour.

 

[...]

 

L’étude publiée ce mois-ci sur Behavioral Ecology and Sociobiology : Social learning drives handedness in nectar-robbing bumblebees. http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs00265-013-1539-0

 

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Pollinisateurs/Pesticides : la survie des bourdons impactée par des associations à faibles doses (étude)

Pollinisateurs/Pesticides : la survie des bourdons impactée par des associations à faibles doses (étude) | EntomoNews | Scoop.it
L'exposition des bourdons à deux pesticides, un néonicotinoïde et un pyréthrinoïde, associés en faibles quantités se révèle plus dommageable pour ces autres insectes pollinisateurs qu'une exposition à un seul de ces pesticides, indique une nouvelle étude anglaise anglaise publiée le 21 octobre 2012 dans la revue Nature.

Photo Eugène Vandebeulque - www.galerie-insecte.org

 

→ Combined pesticide exposure severely affects individual- and colony-level traits in bees http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature11585.html

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