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Pucerons. Insecticides néonicotinoïdes : l’Institut technique de la betterave juge les solutions alternatives inefficaces, mais 23 organisations montent au créneau pour les défendre

Pucerons. Insecticides néonicotinoïdes : l’Institut technique de la betterave juge les solutions alternatives inefficaces, mais 23 organisations montent au créneau pour les défendre | EntomoNews | Scoop.it

L’Assemblée Nationale a voté une dérogation en faveur de la réintroduction des insecticides néonicotinoïdes pour les plantations de betterave. L’Institut technique de la betterave juge les solutions alternatives inefficaces. Mais 23 organisations montent au créneau pour les défendre. Décryptage.

 

Néonicotinoïdes : quelles solutions alternatives pour la betterave ?

Par Manu Lassabe, Natura Sciences, 20.10.2020

"Les pucerons ravagent les cultures de betteraves. C’est pourquoi l’Assemblée Nationale a voté en première lecture mardi 6 octobre une dérogation permettant à nouveau l’utilisation de néonicotinoïdes pour les cultures de betteraves. En effet, après leur interdiction en septembre 2018, plusieurs solutions alternatives sont mises en place. Mais elles se sont révélées sans succès pour les planteurs de betterave. Si elle est confirmée par les sénateurs, cette réintroduction des néonicotinoïdes serait valable jusqu’en 2023.

 

« Cette dérogation est une solution de transition, déclare Vincent Laudinat, directeur de l’Institut technique de la betterave (ITB). On a demandé cette dérogation parce que les solutions alternatives ne fonctionnent pas. » Pourtant, il existe bien plusieurs solutions alternatives aux néonicotinoïdes pour réduire les effets des pucerons sur les betteraves."

(...)

 

23 organisations contre la dérogation

Le 15 octobre, 23 organisations – associations environnementales et de défense des consommateurs, syndicats agricoles et apicoles – ont adressé aux sénateurs une note de synthèse sur les conséquences économiques, agronomiques, environnementales et sanitaires d’une telle dérogation. Elles évaluent la dérogation à 27 tonnes de néonicotinoïdes annuelles. De quoi tuer entre 3 et 4 millions de milliards d’abeilles, si les abeilles y étaient directement exposées. Elles proposent donc des solutions économiques et agronomiques pour préserver les emplois et rendre cette filière plus résiliente, sans ré-autorisation des néonicotinoïdes.

 

 

 

___________________________________________________________________

AJOUT au 28.10.2020

→ Réintroduction des néonicotinoïdes : « La crise sucrière actuelle a moins à voir avec les pucerons qu’avec la fin des quotas européens en 2017 » https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/28/la-crise-sucriere-actuelle-a-moins-a-voir-avec-les-pucerons-qu-avec-la-fin-des-quotas-europeens-en-2017_6057622_3232.html

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"Alors que les sénateurs vont bientôt se prononcer sur la dérogation à l’utilisation des néonicotinoïdes pour les champs de betterave, interrogeons-nous sur les pratiques alternatives."

 

 

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Avec ou sans floraison, les néonicotinoïdes représentent des risques pour les pollinisateurs

Avec ou sans floraison, les néonicotinoïdes représentent des risques pour les pollinisateurs | EntomoNews | Scoop.it
Contrairement aux arguments avancés par les syndicats agricoles, l’usage des insecticides systémiques a un impact sur la biodiversité, comme l’attestent de nombreux travaux scientifiques.

 

Par Stéphane Foucart, 12.08.2020 (abonnés)

 

"Après les betteraviers, les maïsiculteurs veulent à leur tour pouvoir déroger à l’interdiction des néonicotinoïdes. Vendredi 7 août, au lendemain du communiqué du ministère de l’agriculture annonçant la réintroduction jusqu’en 2023, sur la betterave, de cette classe de pesticides bannie depuis 2018, le syndicat du maïs a réclamé du gouvernement des mesures semblables.

Le succès obtenu par les betteraviers repose largement sur un argument de bon sens apparent : la betterave à sucre étant récoltée avant floraison, elle ne constitue pas une culture attractive pour les abeilles et les pollinisateurs. Le traitement de la betterave par enrobage de semences serait donc sans risque pour ces insectes. Mis en circulation par les milieux de l’agro-industrie et repris par le ministère de l’agriculture dans sa communication, cet argument a été largement repris sur les réseaux sociaux par des élus et des responsables politiques.

 

Selon un schéma désormais récurrent, il a également été adoubé par des personnalités scientifiques s’exprimant généralement hors de leur champ de compétence. « Si l’insecticide a été interdit pour de mauvaises raisons, ce serait une faute politique que de ne pas le réautoriser, a par exemple déclaré, le 8 août, sur Twitter, le médecin et universitaire Jean-Loup Salzmann, ancien président de la Conférence des présidents d’université (CPU). En enrobage de semence de plante ne fleurissant pas, il n’y a aucun danger pour les butineurs. La politique doit s’appuyer sur la science. »

Un risque élevé pour les abeilles

De nombreux travaux scientifiques ont pourtant montré que même en l’absence de floraison des cultures traitées, les néonicotinoïdes représentent un risque élevé pour les abeilles, les pollinisateurs et les insectes auxiliaires des cultures. Les gouttelettes d’eau (ou « eau de guttation ») exsudées par les plantes, et auxquelles des pollinisateurs peuvent venir s’abreuver, sont par exemple une voie d’exposition. Celle-ci a été mise en évidence en 2009 par des chercheurs italiens, et publiée par le Journal of Economic Entomology.

 

Autre danger : les semoirs pneumatiques, qui injectent les semences enrobées dans les sols, peuvent, par effet d’abrasion sur les graines, générer des nuages de poussières. Aux alentours des parcelles traitées – sur la végétation, les sols ou encore les eaux de surface –, ces poussières déposent de l’insecticide à des concentrations présentant un risque pour certains insectes non ciblés."

(...)

 

 

[Image] Guttation drops on corn leaves in the Þeld. (Online Þgure in color.) | Download Scientific Diagram
https://www.researchgate.net/figure/Guttation-drops-on-corn-leaves-in-the-THeld-Online-THgure-in-color_fig1_38064476

 

Laurent Samuel's curator insight, August 13, 2020 5:23 PM

De nombreux travaux scientifiques ont pourtant montré que même en l’absence de floraison des cultures traitées, les néonicotinoïdes représentent un risque élevé pour les abeilles, les pollinisateurs et les insectes auxiliaires des cultures. Les gouttelettes d’eau (ou « eau de guttation ») exsudées par les plantes, et auxquelles des pollinisateurs peuvent venir s’abreuver, sont par exemple une voie d’exposition.

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Des néonicotinoïdes dans les plumes des moineaux

Des néonicotinoïdes dans les plumes des moineaux | EntomoNews | Scoop.it
L'existence de certains pesticides dans l'environnement est très étendue. Une étude de l'Université de Neuchâtel a utilisé des plumes de moineaux comme indicateurs de leur présence.

 

Des pesticides dans les plumes des moineaux. tdg.ch, 16.01.2019

 

"L'analyse de plumes de moineaux a révélé la présence d'au moins un type de néonicotinoïde dans tous les échantillons recueillis. C'est le constat d'une étude de l'Université de Neuchâtel portant sur la présence de ces pesticides aux abords de fermes du Plateau suisse.

 

Les néonicotinoïdes occupent le tiers des parts de marché des pesticides répandus, essentiellement sur les grandes cultures (maïs, colza, betterave), contre les insectes ravageurs dont ils altèrent le système nerveux, entraînant la paralysie et la mort. Comme ces substances sont systémiques, c'est-à-dire qu'elles se répandent dans toutes les parties des plantes, y compris le pollen et le nectar des fleurs, elles ont le potentiel de contaminer l'environnement, a indiqué mercredi l'Université de Neuchâtel (UniNE) dans un communiqué."

(...)

 

[Image] A large-scale survey of house sparrows feathers reveals ubiquitous presence of neonicotinoids in farmlands - Science of the Total Environment, 08.01.2019 https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969719300749

 

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Europe. Commission et États membres se renvoient la balle sur les néonicotinoïdes

Europe. Commission et États membres se renvoient la balle sur les néonicotinoïdes | EntomoNews | Scoop.it
Greenpeace accuse la Commission et les États membres de ne pas prendre position sur l’interdiction des néonicotinoïdes. Les lobbys agricoles, dont celui du sucre, défendent le produit chimique d’arrache-pied.

 

Par Sarantis Michalopoulos | EURACTIV.com | traduit par Mathilde Mortier,  19 mars 2018

 

 

"... « C’est comme s’ils jouaient à cache-cache. La Commission prétend que les États membres doivent prendre position, et les États membres estiment que c’est à la Commission de le faire », a déclaré Franziska Achterberg [conseillère en politique alimentaire de Greenpeace].
 

« Les gagnants, à ce jeu-là, sont les fabricants de pesticides qui continuent de vendre leurs produits chimiques dangereux. Beaucoup d’agriculteurs continueront de les utiliser tant qu’ils ne seront pas interdits. Plus l’interdiction est reportée, plus les abeilles et l’environnement sont menacés », a prévenu la militante de Greenpeace.

 

 

Qui retarde leur interdiction ?

 

L’industrie du sucre pratique un lobbying acharné en Europe, même dans les pays où la production n’est pas importante, selon Walter Haefeker, membre de l’Association européenne des apiculteurs professionnels (EPBA). « Ils disent essentiellement qu’ils ne peuvent pas produire de sucre sans les néonicotinoïdes, les traitements de semences […], mais nous savons par nos producteurs de betteraves à sucre biologiques que c’est vraiment possible. »"

(...)

 

___________________________________________________________________

 

ET AUSSI :

  

→ « Il est temps d’arrêter le grand manège des pesticides ! », 21.03.2018 http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/03/21/il-est-temps-d-arreter-le-grand-manege-des-pesticides_5274463_3232.html

 

→ Pesticides néonicotinoïdes : 86 eurodéputés adressent une lettre aux Etats membres, 22.03.2018 https://www.actu-environnement.com/ae/news/pesticides-neonicotinoides-abeilles-eurodeputes-lettre-30898.php4

 

 

Bernadette Cassel's insight:
 
Abeilles : Le Parlement européen adopte une stratégie à long terme | EntomoNews | Scoop.it - From www.lafranceagricole.fr - March 2, 8:04 AM
 
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Abeilles : trois pesticides interdits, mais une persistance dans l'environnement

Abeilles : trois pesticides interdits, mais une persistance dans l'environnement | EntomoNews | Scoop.it
La décision européenne de suspendre deux ans l'utilisation d'insecticides impliqués dans le déclin des abeilles n'entraîne pas une disparition totale de ces substances.

 

[...]

 

Cette décision de la Commission européenne n'est toutefois pas définitive et peut être, à tout moment, partiellement ou totalement levée. "La date d'entrée en vigueur de la suspension des molécules a été repoussée du 1er juillet au 1er décembre, ce qui laisse du temps aux firmes qui commercialisent les pesticides, notamment Syngenta et Bayer, pour produire des études pour la remettre en cause, regrette Olivier Belval, président de l'Union nationale de l'apiculture française. Nous aurions souhaité une interdiction franche et définitive."


Elle ne concerne par ailleurs pas toutes les cultures. Les trois néonicotinoïdes incriminés restent ainsi autorisés dans des centaines d'autres cultures qui ne sont pas – ou moins – au contact des abeilles, selon la Commission : les céréales d'hiver (blé et orge, soit un million d'hectares en France), les betteraves, les légumes, les cultures sous serre ou encore les vergers après la floraison.

 

[...]

 

 

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« La réautorisation des néonicotinoïdes en France constituerait un recul démocratique majeur »

« La réautorisation des néonicotinoïdes en France constituerait un recul démocratique majeur » | EntomoNews | Scoop.it
TRIBUNE. L’Assemblée nationale doit examiner, le 5 octobre, un projet de loi permettant à la filière betteravière d’avoir de nouveau recours à ce pesticide toxique. Un collectif de plus de 150 personnalités politiques, parmi lesquelles la députée Delphine Batho (Génération Ecologie), le député (EDS) Aurélien Taché ou encore le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure, dénonce, dans une tribune au « Monde », une « régression environnementale ».

 

Par "Collectif", 23.09.2020 (abonnés)

 

"Les néonicotinoïdes sont dévastateurs pour le vivant. Hautement toxiques et persistantes dans l’environnement, ces substances tuent à très faible dose les abeilles et les pollinisateurs sauvages, dont dépendent l’agriculture et notre alimentation. De très nombreuses études scientifiques démontrent la responsabilité de ces produits dans l’effondrement de plus de 80 % des populations d’insectes et d’un tiers des oiseaux des champs en France, en quelques années seulement. C’est toute la chaîne de la biodiversité qui est atteinte, des invertébrés aquatiques aux poissons, batraciens, vers de terre, mammifères jusqu’aux humains… Car oui, les risques pour la santé humaine commencent déjà à apparaître, avec des conséquences sur le développement du cerveau et des effets perturbateurs endocriniens avérés.

 

La France a été le premier pays au monde à interdire les néonicotinoïdes, par la loi de 2016 sur la biodiversité. Notre pays avait ainsi entraîné l’Europe qui, en 2018, a décidé de mettre fin aux autorisations des substances les plus utilisées.

Difficultés économiques

C’est cette loi pionnière, dont le président de la République lui-même se félicitait lors de son entrée en vigueur, que le gouvernement veut aujourd’hui défaire. Mettant en avant les difficultés rencontrées par la filière de la betterave à sucre, il réautorise l’usage de ces produits toxiques sur des centaines de milliers d’hectares. Là où il aurait été possible d’indemniser les producteurs et d’accompagner cette filière, qui rencontre des difficultés structurelles depuis la suppression des quotas européens, par un plan de transformation agroécologique, c’est le choix de la régression environnementale qui est fait sous la pression et au bénéfice des lobbys de l’agrochimie.

 

Des solutions alternatives existent pourtant, plus respectueuses des agricultrices et agriculteurs et de leur santé, du vivant, des terroirs et de l’environnement, basées sur la lutte intégrée et la préservation des écosystèmes. Il eût été plus judicieux de mobiliser la recherche publique pour vulgariser ces techniques.

Le projet de loi qui sera examiné le 5 octobre à l’Assemblée nationale constitue bien plus qu’un reniement. Il crée un précédent : désormais, il suffira d’une difficulté économique dans un secteur pour justifier une annulation des mesures prises précédemment.

Des années de combat mises à bas

Ce projet de loi est basé sur des arguments obscurantistes, niant les conclusio(...)"

 

_____________________________

 

Lire aussi :

 

Pesticides : les alternatives existent, mais les acteurs sont-ils prêts à se remettre en cause ?, 29.09.2020 https://theconversation.com/pesticides-les-alternatives-existent-mais-les-acteurs-sont-ils-prets-a-se-remettre-en-cause-146648

 

Michel Duru, Inrae; Jean-Pierre Sarthou, Inrae; Olivier Therond, Inrae et Xavier Reboud, Inrae, 29 septembre 2020 Mis à jour le 6 octobre 2020

 

Construite autour de leur utilisation, notre agriculture est dépendante des pesticides. Pour s’en affranchir, la conception de la santé des plantes doit se baser sur la résilience des écosystèmes.

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Le gouvernement va réintroduire les insecticides « tueurs d’abeilles »

Le gouvernement va réintroduire les insecticides « tueurs d’abeilles » | EntomoNews | Scoop.it
Le ministère de l’agriculture et de l’alimentation a annoncé le retour des néonicotinoïdes sur la betterave, pour lutter contre une maladie transmise par un puceron.

 

Par Stéphane Foucart, 06.08.2020, mis à jour le 07.08.2020 (abonnés)

 

"Les producteurs de betteraves ont eu gain de cause. Le ministère de l’agriculture et de l’alimentation a annoncé, jeudi 6 août, la mise en place d’un plan d’aide à la filière, confrontée à la jaunisse de la betterave, une maladie virale transmise par un puceron (Myzus persicae). Cette maladie peut entraîner des baisses de rendement pouvant atteindre 30 % à 50 % – selon les estimations des professionnels, reprises par le communiqué ministériel. Ces derniers disent être face à une « crise inédite »."

 

[...]

 

"Fait surprenant : la betterave cultivée selon le cahier des charges de l’agriculture biologique (très minoritaire) semble, elle, peu ou pas touchée par la jaunisse. Dans les Hauts-de-France, Loïc Tridon, chargé d’études au sein de l’organisation régionale de l’agriculture bio (Bio en Hauts-de-France), assure que les parcelles de betterave bio de la région « ne sont presque pas concernées par ce problème ». « On ignore pourquoi, c’est peut-être lié à la taille des parcelles », explique-t-il au Monde.

 

Au cabinet du ministre, on est surpris de l’information, et on invoque l’effet possible d’un décalage des périodes de semis, entre les bio et les conventionnels. Même constat en Ile-de-France. Interrogé par Le Monde, Victor Charlot, conseiller technique au Groupement des agriculteurs bio d’Ile-de-France, estime que les dommages liés à la jaunisse de la betterave sont, dans les exploitations bio, « très limités » dans sa région."

Bernadette Cassel's insight:

 

"Fait surprenant : la betterave cultivée selon le cahier des charges de l’agriculture biologique (très minoritaire) semble, elle, peu ou pas touchée par la jaunisse."

 

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Pollinisateurs : Interdiction en France de cinq insecticides néonicotinoïdes à partir du 1er septembre

Pollinisateurs : Interdiction en France de cinq insecticides néonicotinoïdes à partir du 1er septembre | EntomoNews | Scoop.it
PARIS (Reuters) - Le gouvernement français a confirmé vendredi l’interdiction, à partir de samedi, de cinq molécules néonicotinoïdes jugées responsables de la surmortalité d’insectes pollinisateurs comme les abeilles.

 

Publié le 31.08.2018

 

"... Les substances désormais interdites sont l’acétamipride, l’imidaclopride, le clothianidine, le thiaclopride et le thiaméthoxame.

 

Deux autres substances “dont le mode d’action est identique à celui des substances de la famille des néonicotinoïdes” devraient bientôt être interdites en vertu de la loi “agriculture et alimentation” qui sera discutée en deuxième lecture à l’Assemblée nationale en septembre, rappellent aussi les ministres."

(...)

 

[Image] via Protégez tous les pollinisateurs et non uniquement les abeilles domestiques ! Crédit : Joseph Wilson, Utah State University https://actualite.housseniawriting.com/science/biologie/abeilles/2017/09/06/protegez-tous-les-pollinisateurs-et-non-uniquement-les-abeilles-domestiques/23488/

 

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SUR LE MÊME SUJET :

→ Interdiction des néonicotinoïdes à partir du 1er septembre 2018, 29.08.2018 https://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/appros-phytosanitaire/article/les-neonicotinoides-interdits-a-partir-de-samedi-216-140606.html

 

"Disponibles depuis le milieu des années 1990, les néonicotinoïdes, ensemble de sept insecticides neurotoxiques (acétamipride, clothianidine, imidaclopride, thiaclopride, thiaméthoxam, nitenpyrame et dinotéfurane), sont devenus les insecticides les plus utilisés dans le monde. S'ils peuvent être utilisés en pulvérisation, en France, ils servent principalement de manière préventive, en enrobant les semences. La substance, dite « systémique », est absorbée par la plante et se propage à tous ses tissus, y compris le pollen. Betteraves, blé, colza, arbres fruitiers, vigne... Ils sont utilisés pour débarrasser les cultures des chenilles, cochenilles, pucerons ou insectes mangeurs de bois."

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INRA - Carabes, insectes alliés de la biodiversité et de l'agriculture

INRA - Carabes, insectes alliés de la biodiversité et de l'agriculture | EntomoNews | Scoop.it

INRA. « Plus de carabes, moins de mauvaises herbes »


« Des chercheurs de l’unité Agroécologie de l’Inra Dijon et du BBSRC (Biotechnology and Biological Sciences Research Council, Royaume-Uni) ont réalisé une étude pour comprendre le lien entre l’évolution de la  quantité de graines d’adventices  dans le sol d’une année sur l’autre dans les champs cultivés et l’abondance des populations de carabes. Ils ont passé au peigne fin 257 champs et 4 cultures - maïs, betterave, colza d’hiver et de printemps - répartis sur l’ensemble du territoire britannique. »

  
« L’analyse des données a permis de conclure que plus il y a de graines d’adventices disponibles en surface, c’est-à-dire juste après qu’elles soient tombées de la plante, plus le nombre de carabes est élevé. Et plus il y a de carabes dans une parcelle, moins le stock de graines dans le sol augmente d’une année sur l’autre. » 

   
« Ces résultats suggèrent donc que les carabes prélèvent une part non négligeable de graines avant que celles-ci ne viennent réalimenter le stock de graines du sol, responsable des futures germinations. Cette régulation est un service des écosystèmes qui se produit naturellement, et qui représenterait un moyen complémentaire de lutter contre les

adventices. »  

  
[Image] « Carabes, suivi de peuplement    © Inra, Ch. Maître »


Via agrodoc_ouest
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