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Exoskeletons and economics: indoor arthropod diversity increases in affluent neighbourhoods
Misha Leong, Matthew A. Bertone, Keith M. Bayless, Robert R. Dunn and Michelle D. Trautwein
Published:01 August 2016
Biology Letters https://doi.org/10.1098/rsbl.2016.0322 Traduction : Dans les écosystèmes urbains, la socio-économie contribue aux modèles de biodiversité. L'" effet de luxe ", selon lequel les quartiers plus riches sont plus diversifiés sur le plan biologique, a été observé pour les plantes, les oiseaux, les chauves-souris et les lézards. Ici, nous avons utilisé les données d'une enquête sur la diversité des arthropodes à l'intérieur (définie comme la richesse au niveau de la famille) de 50 maisons urbaines et nous avons constaté que la taille de la maison, la végétation environnante, ainsi que le revenu moyen du quartier prédisent le mieux le nombre de types d'arthropodes trouvés à l'intérieur. Notre constat, à savoir que les maisons situées dans les quartiers riches abritent une plus grande diversité d'arthropodes à l'intérieur (composée principalement d'espèces non nuisibles), montre que l'effet du luxe peut s'étendre à l'environnement intérieur. L'effet du revenu moyen du quartier sur la diversité des arthropodes à l'intérieur des habitations était particulièrement fort pour les maisons individuelles qui n'avaient pas une couverture végétale élevée aux alentours, ce qui suggère que la dynamique du quartier peut compenser les choix locaux des propriétaires. Notre travail suggère que la gestion des quartiers et des villes peut avoir des effets sur la biodiversité qui peuvent s'étendre des arbres et des oiseaux jusqu'à la vie des arthropodes dans les chambres et les sous-sols. Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
Malgré une préoccupation croissante face au déclin des insectes, nous conservons d’eux une perception ambiguë, surtout lorsqu’ils s’invitent dans notre intimité. Ce que notre rapport aux insectes dit de notre rapport à la nature (3 sur 6). Par Michel Renou, 02.05.2019 Une aversion parfois légitime Ce simple problème de vocabulaire [cf paragraphe précédent "Espèces invasives ou envahissantes ?"] traduit une méconnaissance des phénomènes biologiques. Comment expliquer ce rejet des insectes et autres arthropodes « domestiques » ? Petits, ils pénètrent facilement dans l’intimité de nos maisons, et se reproduisent rapidement, quitte à devenir très envahissants. Des compétiteurs à prendre au sérieux, qui détruisent ou souillent une part significative de nos stocks alimentaires. Les espèces hématophages, comme les puces, les moustiques ou les punaises, propagent des pathologies graves. La crainte de nous laisser déborder par leur croissance incontrôlée est donc légitime. À son paroxysme, elle peut s’exprimer sous forme de phobies qui posent à ceux qui en sont victimes de réels problèmes. Mais ceci ne concerne en définitive qu’une petite partie des espèces : notre vision globale des arthropodes reflète une relation à la nature impliquant sa totale maîtrise."
Dans une nouvelle étude, des chercheurs ont séquencé l’ensemble des gènes du cafard pour répondre à la question suivante : comment prospère-t-il dans les milieux les plus sordides ?
Publié le 22/03/2018 (abonnés)
“Rares sont les insectes qui ont la réputation d’écœurer le monde autant que le cafard”, prévient d’emblée Science. Pour la première fois, des chercheurs ont séquencé le génome (l’ensemble des gènes) de ce “réservoir de maladies bactériennes”, poursuit la revue américaine. Ils sont ainsi parvenus à expliquer son aptitude à habiter “nos jungles urbaines”. “Les recoins les plus obscurs et humides de nos maisons”, précise avec emphase The Guardian. Les résultats de cette étude sont parus le 20 mars dans Nature Communications."
(...) "Many cockroach species have adapted to urban environments, and some have been serious pests of public health in the tropics and subtropics. Here, we present the 3.38-Gb genome and a consensus gene set of the American cockroach, Periplaneta americana. We report insights from both genomic and functional investigations into the underlying basis of its adaptation to urban environments and developmental plasticity. In comparison with other insects, expansions of gene families in P. americana exist for most core gene families likely associated with environmental adaptation, such as chemoreception and detoxification. Multiple pathways regulating metamorphic development are well conserved, and RNAi experiments inform on key roles of 20-hydroxyecdysone, juvenile hormone, insulin, and decapentaplegic signals in regulating plasticity. Our analyses reveal a high level of sequence identity in genes between the American cockroach and two termite species, advancing it as a valuable model to study the evolutionary relationships between cockroaches and termites."
Selon une nouvelle étude menée sur des maisons individuelles américaines, chaque habitation abriterait bien plus d'arthropodes que les propriétaires ne le pensent. En moyenne près de 100 espèces différentes se cacheraient dans les pièces de votre foyer. [L'étude] Arthropods of the great indoors: characterizing diversity inside urban and suburban homes PeerJ, 19.01.2016
https://peerj.com/articles/1582/ __________________________________________________________________
SUR LE MÊME SUJET :
→ Actualité > Où se trouve la biodiversité la plus méconnue : chez vous http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-trouve-biodiversite-plus-meconnue-chez-vous-61329/#xtor=RSS-8 |Image] Les groupes d'arthropodes les mieux représentés en nombre d'espèces (et pas en nombre d'individus) dans 50 maisons individuelles dans et autour de Raleigh, capitale de l'État de Caroline du Nord, sur la côte est des États-Unis. © Bertone et al.
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Les blattes germaniques, les cafards communs qui envahissent les maisons, deviennent tolérantes à pratiquement tous les insecticides, rapporte une nouvelle étude. Ces nuisibles développent une résistance en l'espace d'une seule génération, y compris à des produits auxquels ils n'ont jamais été exposés. Les cafards deviennent « impossibles à tuer » Par Céline Deluzarche. Publié le 04/07/2019. Modifié le 04/08/2020 Les cafards, un vecteur majeur de pathogènes et d’allergies "Il est en tous cas certain que cette adaptation étonnamment rapide va rendre le contrôle des populations de plus en plus difficile, s'inquiète Michael Scharf. [...] Ce n'est pas seulement gênant pour le confort des résidents, mais aussi pour leur santé : les cafards sont en effet porteurs d'agents pathogènes et provoquent des allergies. Ils sont même l'un des principaux facteurs de risque d'asthme dans les populations urbaines défavorisées, avance l'étude. Pour venir à bout des nuisibles, Michael Scharf préconise des méthodes alternatives aux produits chimiques, comme des pièges, des aspirateurs et une amélioration générale de l'hygiène dans les appartements." [Image] (a) Baby food jars used to live-trap B. germanica in the field, baited with white bread soaked in beer and greased around the top to prevent escape. (b) An example sticky trap used for monitoring cockroach population changes during the field study (product information redacted). Photo credit: John Obermeyer.
Il sera probablement dur de vous convaincre, mais laissez-moi essayer : ne tuez pas la prochaine araignée que vous croiserez chez vous. Pourquoi pas ? Car les araignées sont une partie importante de la nature ainsi que de l’écosystème domestique. Par Matt Bertone, 03.06.2018 Des araignées vivent chez vous "Les gens aiment penser que leur logement est sûr et isolé du monde extérieur. Pourtant, de nombreux types d’araignées peuvent y être retrouvés. Certaines sont accidentellement piégées, alors que d’autres ne sont que des visiteuses temporaires. Quelques espèces s’épanouissent même à l’intérieur, y passant leur vie avec plaisir, et se reproduisant. Ces arachnides sont généralement discrets, et presque toutes les araignées que vous rencontrez ne sont ni agressives ni dangereuses. Elles peuvent même offrir leurs services, en dévorant des parasites – et certaines mangent même d’autres araignées. Mes collègues et moi avons mené une enquête dans 50 maisons de Caroline du Nord pour inventorier quels arthropodes vivent sous nos toits. Chaque foyer visité abritait des araignées : en particulier la Malmignatte des maisons et les pholques." (...) [Image] Une Malmignatte des maisons achève une proie attrapée dans sa toile. Matt Bertone, CC BY-ND
En début d’année, une enquête menée en Caroline du Nord révélait l’étonnante biodiversité qui se cache dans nos maisons. Une étude complémentaire montre que pas moins de 600 espèces d’arthropodes vivent aujourd’hui dans les foyers américains. De quoi mieux comprendre comment ces petites bêtes affectent notre santé et notre qualité de vie. Par Nathalie Mayer, Futura-Sciences.
Publié le 24/01/2016
Modifié le 11/11/2016 [Image] Des acariens aux cafards, la poussière de nos maisons grouille littéralement de petites bêtes en tous genres. C’est ce que confirme une étude américaine. Ici, une image au microscope électronique à balayage de poussières domestiques qui révèle, en fausses couleurs, des acariens, du pollen et d'autres fibres. Crédits : Anne A. Madden, Robert Mcgugan et Robin Hacker-Cary, University of Colorado, Boulder Nanomaterials Characterization Facility _________________________________ Plusieurs dizaines d’espèces d’arthropodes dans nos maisons Article initial de Jean-Luc Goudet, paru le 24/01/2016
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(Re)lire aussi :
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=arthropodes+des+maisons