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Comment l'ivermectine se bioaccumule chez les insectes coprophages et se propage dans la chaîne alimentaire

Comment l'ivermectine se bioaccumule chez les insectes coprophages et se propage dans la chaîne alimentaire | EntomoNews | Scoop.it
Un equipo científico liderado por la Universidad de Alicante demuestra cómo la ivermectina se bioacumula en insectos pudiendo propagarse al resto de animales de la cadena trófica

La toxicidad alcanzaría a los vertebrados insectívoros por lo que sugieren se haga un esfuerzo adicional en el desarrollo de recomendaciones reguladoras estandarizadas para guiar los estudios de biomagnificación

La bioacumulación es una de las premisas básicas establecidas por la Agencia Europea de Medicamentos para regular y prohibir un medicamento

Université d'Alicante, 01.07.2020

 

Traduction :

  

Une équipe scientifique dirigée par l'université d'Alicante démontre comment l'ivermectine se bioaccumule dans les insectes et peut se propager à d'autres animaux de la chaîne alimentaire

 

La toxicité atteignant les vertébrés insectivores, ils suggèrent un effort supplémentaire dans l'élaboration de recommandations réglementaires standardisées pour guider les études de bioamplification.

 

La bioaccumulation est l'un des principes de base établis par l'Agence européenne des médicaments pour réglementer et interdire un médicament.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

→ Les médicaments vétérinaires et leurs résidus : quels risques pour les organismes non cibles et le fonctionnement des écosystèmes ? - From www.sngtv.org - 18 June, 18:29

 

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Étude. Antiparasitaires et biocides : un facteur de risque pour les insectes en général et pour l’abeille mellifère en particulier ?

Étude. Antiparasitaires et biocides : un facteur de risque pour les insectes en général et pour l’abeille mellifère en particulier ? | EntomoNews | Scoop.it
Les produits de médecine vétérinaire sont reconnus comme des contaminants émergents de l’environnement. La présence de ces molécules dans les sols, eaux de surface ou souterraines et même les plantes nous oblige à nous interroger sur leur possible impact sur des organismes non cibles.

 

Par Itsap, 29.11.2018

 

Les conclusions de cette étude

"Les antiparasitaires et biocides jouent un rôle important dans le maintien de la bonne santé des animaux d’élevage, et il est difficile d’envisager de s’en passer. Néanmoins, il est évident que ces substances en particulier et les médicaments vétérinaires en général ne restent pas dans l’exploitation où ils sont utilisés. Ils se retrouvent dans l’environnement, avec une rémanence plus ou moins importante, et des organismes non cibles peuvent ainsi être exposés.

 

Pour limiter les effets non intentionnels de ces substances, diverses actions sont à favoriser, telles qu’améliorer la gestion de ces substances depuis leur prescription par le vétérinaire jusqu’à l’élimination des déchets associés, améliorer l’évaluation du risque pour les organismes non cibles ainsi que renforcer la surveillance des effets secondaires des médicaments (pharmacovigilance), en particulier pour les acaricides apicoles pour lesquels peu d’informations semblent transmises alors que des effets non intentionnels sont parfois rapportés par les apiculteurs.

 

En outre, en orientant le choix des molécules et des animaux à traiter ainsi que les périodes d’administration, il est possible de minimiser le transfert dans l’environnement des antiparasitaires et biocides et leur possible impact sur des organismes non-cibles.

 

Il y a aujourd’hui consensus pour promouvoir une utilisation raisonnée des antiparasitaires et biocides, d’une part afin de limiter l’impact environnemental de ces molécules, et d’autre part en raison des phénomènes de plus en plus préoccupants de résistance des parasites (cf. Colloque organisé en 2017 par la SNGTV sur l’Utilisation raisonnée des antiparasitaires à l’horizon 2020-2025 (27)).

 

Il est à présent essentiel, afin de limiter les risques éventuels pour les organismes non cibles, de compléter nos connaissances sur le transfert et l’impact des médicaments vétérinaires pour l’environnement tout en améliorant les usages."

 

 

[Image] La présence dans le sol d’antiparasitaires est d’autant plus préoccupante pour la faune du sol que le temps de demi-vie des molécules y est relativement long : 61 à 79 jours pour la doramectine, 64 jours pour l’éprinomectine, 21 à 36 jours pour la deltaméthrine. La persistance dans le sol est en outre influencée par la température et l’humidité : le temps de demi- vie de l’ivermectine dans les sols et fumiers est de 7 à 14 jours en été mais de 91 à 217 jours en hiver (17).

 

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Les anti-parasitaires pour chevaux ont un fort impact sur la faune de Fontainebleau

Les anti-parasitaires pour chevaux ont un fort impact sur la faune de Fontainebleau | EntomoNews | Scoop.it
Les médicaments strictement "vermifuges", qui tuent les parasites internes (donc des vers), ont peu de propriétés insecticides.
En revanche, les molécules "endectocides" (littéralement "qui tuent à l'intérieur et à l'extérieur", c'est-à-dire les parasites internes et externes), beaucoup plus utilisées, ont des propriétés insecticides. Ils sont neurotoxiques pour les parasites externes, mais aussi pour les mouches, les papillons, les coléoptères, etc. car les insectes ont tous le même système nerveux. Ces molécules appartiennent aux familles des Avermectines et des Milbemycines, et leurs représentants les plus connus sont l'Ivermectine et la Moxidectine. Sur notre territoire, ces molécules représentent 72% des traitements administrés aux chevaux.
Vous voyez où l'on veut en venir ?! Ces molécules toxiques peuvent se retrouver dans l'environnement.
Les processus par lesquels ces molécules endectocides sont métabolisées et stockées dans l'organisme de l'animal sont complexes mais on sait maintenant qu'elles sont rejetées dans l'environnement en continu, pendant un certains temps, par les urines, des crottins et les poils de l'animal. Les études montrent par ailleurs que c'est bien la molécule-mère entière qui est rejetée, et qu'elle n'a pas été dégradée lors de la métabolisation.

Les crottins des chevaux, facilement minéralisables, attirent les insectes coprophages (bousiers, mais aussi mouches...) qui s'en nourrissent, vivent dedans, etc. Ils les dilacèrent et les enfouissent dans le sol. Ce faisant, ils enrichissent le sol et accroissent sa capacité à être végétalisé. Ils transportent également sur eux des bactéries et des champignons du sol, participant ainsi de la vie du sol et de la surface.
La molécule se retrouve dans le crottin pendant plusieurs jours voire plusieurs semaines après l'administration du médicament au cheval, et une fois au sol, le crottin reste toxique également pendant plusieurs jours (l'Ivermectine est sensible aux UV à condition d'y être directement exposée). Les insectes coprophages, mais aussi indirectement l'ensemble des insectes du milieu fréquenté par les chevaux et leurs prédateurs peuvent donc être exposés à ces molécules toxiques.


Par La Tribune libre de Bleau, 18.05.2015



A lire :
Impact des produits antiparasitaires administrés aux chevaux sur les coléoptères coprophages de la forêt de Fontainebleau. Mémoire de Master 2 Ecocaen "Gestion et valorisation agro-environnementale". Micoud Marion (2012) - Télécharger le document

Effets des antiparasitaires sur les insectes coprophages - N° 255 / Mai 2005 / Le Point Vétérinaire
                                                         
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SUR INSECT ARCHIVE - October 31, 2013 7:43 PM :

Antiparasitaires équins : Comment les insectes de la forêt sont exposés à leur toxicité

                            

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Les médicaments vétérinaires et leurs résidus : quels risques pour les organismes non cibles et le fonctionnement des écosystèmes ? 

Les médicaments vétérinaires et leurs résidus : quels risques pour les organismes non cibles et le fonctionnement des écosystèmes ?  | EntomoNews | Scoop.it
Les médicaments vétérinaires rejetés dans l’environnement peuvent avoir des effets indésirables sur des organismes non-cibles présents autour des élevages. En milieu aquatique, les rejets les plus significatifs sont liés à l’aquaculture, certaines molécules pouvant affecter les crustacés qui se nourrissent à proximité des cages de poissons. En milieu terrestre, les rejets d’antibiotiques, qui représentent un problème sanitaire majeur, ont largement baissé au cours des cinq dernières années grâce au plan Ecoantibio mais la quantité globale utilisée reste importante. Le problème demeure pour les antiparasitaires éliminés par voie fécale et qui conservent leurs propriétés insecticides ainsi que pour les médicaments appliqués par voie topique (pour-on) dont une partie peut se retrouver d’emblée dans l’environnement. En affectant les organismes coprophages qui exploitent les bouses, ils perturbent la structure de leurs communautés, et peuvent impacter indirectement les services écologiques rendus à l’écosystème, en particulier le taux de dégradation des déjections. Ces résidus peuvent aussi contaminer les points d’eau et la faune aquatique. L’Agence Européenne du Médicament a rédigé une ligne directrice qui sert de base à l’évaluation des médicaments qui contiennent des substances persistantes, bioaccumulables et toxiques (PBT) ou très persistantes et très bioaccumulables (vPvB). Cette ligne directrice est utilisée dans le cadre de l’évaluation de l’impact environnemental d’un produit en cours d’autorisation de mise sur le marché ou lors d’un arbitrage conduisant à une réévaluation de l’impact d’un médicament vétérinaire. Selon les données évaluées et le rapport bénéfice/risque du médicament, des mesures pour minimiser les risques environnementaux (restrictions d’usage, mise en garde, etc.) peuvent être imposées, et même un refus d’autorisation de mise sur le marché peut être prononcé.

 

Par Société Nationale des Groupements Techniques Vétérinaires (SNGTV)

 

  • Les médicaments vétérinaires et leurs résidus : quels risques pour les organismes non cibles et le fonctionnement des écosystèmes ? - Bulletin des GTV 2018 - Hors Série  "Gestion du parasitisme : nouveaux enjeux, nouveaux défis"  : page 93 à 100 - Auteurs :  Jean-Pierre Lumaret , Nassera Kadiri

 

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SUR LE MÊME SUJET :

→ Gestion raisonnée et durable du parasitisme bovin au pâturage en zones humides - From www.sngtv.org - Today, 17:41

Bernadette Cassel's insight:

 

'insectes coprophages' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=insectes+coprophages

 

(6 scoops)

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Nobel vs Bousiers

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"Le prix Nobel de médecine vient d’être décerné aux découvreurs des avermectines, des produits « vermifuges ». Il s'agit en effet d'une avancée majeure contre des maladies parasitaires affectant humains et animaux d’élevage.

Malheureusement, ces produits se retrouvent… dans les crottes !
Et qui adore manger des déjections et y pondre ? Les bousiers, bien sûr. Qui meurent alors sans pouvoir se reproduire...

Pourtant dans la nature, pas de stations d’épuration, sans ces chers bousiers, nous serions (littéralement) dans la m…e !

Restons vigilants !"

 

Par Office pour les insectes et leur environnement (Opie). Facebook, 07.10.2015

 

Pour ceux que ça intéresse, voici un excellent article de la revue Insectes, « Safari dans la bouse ! » http://www7.inra.fr/opie-insectes/pdf/i149-giraud.pdf"

 

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→ Le Quotidien du Médecin, 05.10.2015 :

"Le prix Nobel de médecine a été attribué conjointement lundi à William Campbell, né en Irlande, au Japonais Satoshi Omura et à la Chinoise Youyou Tu. Les deux premiers sont à l’origine de la découverte de l’avermectine - d’où est dérivée l’ivermectine - qui a permis de réduire l’incidence de maladies parasitaires comme l’onchocercose (cécité des rivières) ou la filariose lymphatique. La troisième lauréate, Youyou Tu, professeur à l’Académie de médecine chinoise traditionnelle se voit récompensée pour sa découverte de l’artémisinine, aujourd’hui traitement de référence du paludisme."
(...)
 

 

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Impact des vermifuges sur la biodiversité des sols

Impact des vermifuges sur la biodiversité des sols | EntomoNews | Scoop.it

Quels sont les effets des médicaments antiparasitaires équins sur la biodiversité du sol en forêt ? La Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais poursuit son étude sur le sujet.

Concertations, réunions de sensibilisation, communication publique, formations de vétérinaires… le projet, entamé en 2011 et soutenu par la Fondation de France, se poursuivra en 2014 et au-delà.


Via Pescalune
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