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Des crustacés refusent d'avoir des relations sexuelles à cause des déchets plastiques

Des crustacés refusent d'avoir des relations sexuelles à cause des déchets plastiques | EntomoNews | Scoop.it
Petits crustacés semblables aux crevettes, les gammares voient leurs comportements sexuels complètement chamboulés par la présence d'additifs plastiques dans l'eau. Certains refusent même d'avoir des rapports sexuels. Explications.

 

Usbek & Rica - Emilie Echaroux
6 décembre 2023
 
-------
NDÉ
L'étude

 

 

Highlights

  • Pairing behaviour was impacted after 1 h exposure to plastic additives

  • Environmentally relevant concentrations prolonged re-pairing time and contact time

  • TPHP and DBP declined sperm count; NBBS and DEHP showed interindividual variability

  • Pairing behaviour is a sensitive endpoint in ecotoxicological studies

Abstract

Plastics contain a mixture of chemical additives that can leach into the environment and potentially cause harmful effects on reproduction and the endocrine system. Two of these chemicals, N-butyl benzenesulfonamide (NBBS) and triphenyl phosphate (TPHP), are among the top 30 organic chemicals detected in surface and groundwater and are currently placed on international watchlist for evaluation. Although bans have been placed on legacy pollutants such as diethylhexyl phthalate (DEHP) and dibutyl phthalate (DBP), their persistence remains a concern.

 

This study aimed to examine the impact of plastic additives, including NBBS, TPHP, DBP, and DEHP, on the reproductive behaviour and male fertility of the marine amphipod Echinogammarus marinus. Twenty precopulatory pairs of E. marinus were exposed to varying concentrations of the four test chemicals to assess their pairing behaviour. A high-throughput methodology was developed and optimised to record the contact time and re-pair time within 15 min and additional point observations for 96 h.

 

The study found that low levels of NBBS, TPHP, and DEHP prolonged the contact and re-pairing time of amphipods and the proportion of pairs reduced drastically with re-pairing success ranging from 75% to 100% in the control group and 0%–85% in the exposed groups at 96 h. Sperm count declined by 40% and 60% in the 50 μg/l and 500 μg/l DBP groups, respectively, whereas TPHP resulted in significantly lower sperms in 50 μg/l exposed group. Animals exposed to NBBS and DEHP showed high interindividual variability in all exposed groups.

 

Overall, this study provides evidence that plastic additives can disrupt the reproductive mechanisms and sperm counts of amphipods at environmentally relevant concentrations. Our research also demonstrated the usefulness of the precopulatory pairing mechanism as a sensitive endpoint in ecotoxicity assessments to proactively mitigate population-level effects in the aquatic environment.

 

[Image] Graphical abstract

 

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Des créatures côtières ont été découvertes vivant à bord de déchets flottants en pleine mer

Des créatures côtières ont été découvertes vivant à bord de déchets flottants en pleine mer | EntomoNews | Scoop.it
Les déchets plastiques transforment parfois l'écosystème marin de manière insidieuse, comme les minuscules particules que les organismes peuvent consommer et qui remontent la chaîne alimentaire. D'autres sont plus visibles, comme les gros morceaux de déchets qui forment le grand vortex de déchets du Pacifique. Une nouvelle étude a montré que des créatures vivant habituellement dans les zones côtières font du stop en mer à bord de ces déchets et sont capables non seulement de survivre en plei

 

Guru Med, 14.12.2021

 

"... M. Haram et des chercheurs de l’Ocean Voyages Institute ont collecté des tonnes de déchets plastiques dans le grand vortex de déchets du Pacifique dans le cadre d’une expédition en voilier, et certains des échantillons ont été envoyés au Marine Invasions Lab du SERC. L’analyse de ces échantillons a révélé qu’une série d’espèces côtières avaient colonisé les déchets flottants, notamment des anémones, des hydroïdes et des amphipodes ressemblant à des crevettes."

(...)

 

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'amphipodes' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=amphipodes

 

(4 scoops)

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L'aile est la cuisse

L'aile est la cuisse | EntomoNews | Scoop.it

"La place des insectes parmi les arthropodes est à côté des crustacés et non des myriapodes, c'est admis depuis 10 ans. Un autre débat restait ouvert : d'où viennent les ailes des insectes, appendices qui les caractérisent ? D'un exite (excroissance comme une branchie) de la patte préexistant chez l'ancêtre commun des crustacés et des insectes, ou de nulle part étant une néoformation dérivée du notum (dos) des insectes primitifs par cooptation de gènes ?"

 

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2020 : Décembre


"Heather Bruce et Nipam Patel, du Marine Biological Laboratory (MBL) à Woods Hole (Massachusetts, États-Unis) se sont armés des fameux ciseaux CRISP Cas9 pour désactiver un par un 5 gènes homologues de la patte des insectes Mouche du vinaigre et Tribolium de la farine, et de celle d'un crustacé Amphipode commode et au génome décrypté Parhyale hawaiensis. Les phénotypes résultants indiquent que ces gènes correspondent aux 6 articles distaux.


Paryhale possède un 7e article accolé à la paroi du corps. Où est-il passé ? Dès 1893, il a été proposé qu'il a été incorporé à la paroi du corps – peut-être pour absorber le poids de l'animal passé à la vie terrestre. C'était il y a 300 millions d'années.


Dans les années 1980 une théorie est née selon laquelle les insectes ont incorporé le haut de la patte dans le bord du thorax et que les exites (lobes) présents chez les crustacés ont migré par la suite sur le dos et formé les ailes.


Les résultats génomiques et embryologiques de l'étude de Bruce et Patel sont en accord avec cette théorie. Ils n'auraient pas pu être obtenus sans tout le travail amont sur le décryptage du génome de milliers d'espèces."


Article source : doi.org/10.1038/s41559-020-01349-0

 

 

Illustration : les articles des pattes de Parhyale hawaiensis (en haut) et de la Punaise de l'asclépiade Oncopeltus fasciatus. Par H. Bruce

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Scoop en relation :

 

→ De www.nouvelles-du-monde.com - 5 décembre 2020, 18:13

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Un crustacé géant filmé dans les abysses

Un crustacé géant filmé dans les abysses | EntomoNews | Scoop.it

Par Gentside Découverte | Maxisciences. Yahoo Actualités France. « Un amphipode géant des abysses filmé pour la première fois »


« Une nouvelle vidéo réalisée au cours d'une expédition dans la fosse des Kermadec révèle un amphipode géant connu sous le nom d'Alicella gigantea. C'est la première fois que des chercheurs parviennent à filmer ce spécimen ressemblant à une énorme crevette de couleur blanche. » 

  

[Vidéo] Alicella gigantea par Gentside /Dailymotion  

  

[Autres liens :   

First video of living giant deep-sea 'shrimp' NewScientist / YouTube

Pushing frontiers of deep sea exploration - BBC News] 


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La prise en compte des invertébrés dans l’évaluation de la crise d’extinction actuelle change radicalement la donne : 10% des deux millions d’espèces connues auraient disparu depuis l’an 1500

La prise en compte des invertébrés dans l’évaluation de la crise d’extinction actuelle change radicalement la donne : 10% des deux millions d’espèces connues auraient disparu depuis l’an 1500 | EntomoNews | Scoop.it

"La prise en compte des invertébrés dans l’évaluation de la crise d’extinction actuelle change radicalement la donne : environ 10 % des espèces auraient disparu depuis l’an 1500"

 

La sixième extinction : 200 000 espèces éteintes depuis l'an 1500 

INPN - Actualités - 14 janvier 2022

 

"Une équipe de chercheurs répond aux voix qui doutent de la gravité de la sixième crise d’extinction dans une étude publiée dans Biological Reviews.

 

Ce déni s’appuie sur une vision biaisée, car reposant essentiellement sur les mammifères et les oiseaux, qui représentent une infime partie de la biodiversité mais concentrent l’essentiel des efforts de connaissance et de conservation.

 

De plus, le décompte précis des extinctions, possible avec les espèces bien étudiées comme les grands vertébrés, est impossible avec la majeure partie des espèces, trop mal connues pour que l’on connaisse le statut de leurs populations.

 

Il faut donc utiliser d’autres approches, basées sur des estimations prenant en compte les espèces petites et méconnues.

En s’appuyant notamment sur l’exemple des mollusques terrestres, les auteurs montrent que 10% des deux millions d’espèces connues auraient disparu depuis l’an 1500 !

 

La situation n’est cependant pas homogène : les océans sont moins touchés que les milieux terrestres, et les plantes résistent mieux que les animaux.


Par contre, les espèces insulaires sont beaucoup plus impactées que les espèces continentales.

 

Les solutions sont pourtant connues, et les acteurs de la conservation tentent de lutter, mais leurs efforts ne sont pas suffisants pour inverser la tendance globale."

  • Robert H. Cowie, Philippe Bouchet, Benoît Fontaine - The Sixth Mass Extinction: fact, fiction or speculation?, 2022, Biological Reviews

 

Extrait :

 

Si la proportion d'insectes décrits éteints était la même que la proportion de mammifères et d'oiseaux répertoriés comme éteints par l'UICN (2020), alors il devrait y avoir environ 15 000 espèces d'insectes éteintes.

 

Mais même si les taux d'extinction des insectes sont inférieurs à ceux des mammifères et des oiseaux d'un ordre de grandeur (Dunn, 2005 ; Stork, 2010), ce que les données ci-dessus ne semblent pas confirmer, il est peu probable que cela explique le nombre infime d'espèces inscrites comme éteintes sur la Liste rouge, qui est plus probablement le résultat d'un manque de connaissances ou d'experts pour entreprendre des évaluations pour la Liste rouge.

 

Pour illustrer ce dernier point, parmi les 139 groupes de spécialistes par taxon de la Commission de la sauvegarde des espèces de l'UICN, seuls 17 sont consacrés aux invertébrés, alors qu'il y en a 36 pour les mammifères et 19 pour les oiseaux. (...)

  

Incidemment, il est symptomatique que, malgré les 373 espèces de chordés répertoriées comme éteintes (UICN, 2020), aucun de leurs parasites multicellulaires (helminthes, poux, crustacés) ou unicellulaires ne soit répertorié ; par exemple, une espèce d'amphipode qui parasitait la vache de mer de Steller, Hydrodamalis gigas (Boxshall & Hayes, 2019) et six Phthiraptera (poux) qui se sont éteints lorsque leurs oiseaux hôtes ont disparu (coextinction), et 2-4 autres poux dont l'extinction est due aux efforts pour sauver leurs hôtes, dont le kiwi à petites taches, Apteryx owenii (Fig. 3), et le condor de Californie, Gymnogyps californianus (Rózsa & Vas, 2015).

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 
[Image] Fig. 3 Parasites, such as this louse (Phthiraptera, Rallicola pilgrimi Clay, collected June 2014, South Island, New Zealand), which went extinct when its host, the little spotted kiwi (Apteryx owenii Gould), was transferred to predator-free islands (Buckley et al., 2012), and which is not on the Red List, are almost completely unknown in the assessment of extinctions. Photograph: Creative Commons 4.0. Te Papa (A1.018470).
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(Re)lire aussi :

 

Invertébrés : la 6e extinction de masse est en route - De www.francetvinfo.fr - 13 janvier, 17:53

 

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Des études de terrain en Iran conduisent à la découverte de deux espèces nouvelles d'amphipodes, des petits crustacés

Des études de terrain en Iran conduisent à la découverte de deux espèces nouvelles d'amphipodes, des petits crustacés | EntomoNews | Scoop.it
Les recherches en systématique sur le genre d’amphipode Niphargus Schiødte, 1849 en Iran n’ont commencé que récemment, et de nouvelles études de terrain conduisent à la découverte d’espèces inédites non encore décrites. Dans le présent article, nous présentons les études faunistiques de la région de Boyer-Ahmad qui a révélé trois espèces. Par des analyses morphologiques et de phylogénie moléculaire (marqueurs COI et 28S), nous montrons que l’une des espèces peut être identifiée N. persicus Esmaeili-Rineh, Sari, Fišer & Bargrizaneh, 2017, nouvellement décrit, tandis que les deux autres sont nouvelles pour la Science. Ces deux espèces, N. yasujensis n. sp. et N. nasrullahi n. sp., appartiennent au clade des espèces du Moyen-Orient, et diffèrent tant génétiquement que morphologiquement des autres espèces de la région. Les deux espèces font l’objet d’une diagnose, d’une description et d’illustrations.

 

  • Groundwater amphipods of the genus Niphargus Schiødte, 1834 in Boyer-Ahmad region (Iran) with description of two new species - Publications scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle, Paris

 


Zoosystema 43 (7) - Pages 127-144

Publié le 09 mars 2021

 

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Sur ce thème :

 

2020, année record pour l'exploration de la biodiversité : 601 nouveaux taxons dont 84 genres nouveaux et 486 espèces nouvelles - De isyeb.mnhn.fr - 12 mars 2021, 18:59

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Une espèce nouvelle de crustacé souterrain a été découverte dans le Parc National des Calanques 

Une espèce nouvelle de crustacé souterrain a été découverte dans le Parc National des Calanques  | EntomoNews | Scoop.it

"... Dans cet environnement extrême, sous la terre et sous l’eau, si loin des sources de nourriture, l’environnement est minéral et il semble de prime abord n’exister aucune trace de vie. Pourtant, les chercheurs-plongeurs de l’IMBE (CNRS/Aix-Marseille Université/IRD/Avignon Université) ont fini par observer, puis capturer de tout petits (2-3 mm) animaux dépigmentés, aveugles, et qui n’avaient jusqu’ici jamais été décrits. L’un d’eux est une espèce nouvelle pour la Science, Tethysbaena ledoyeri, qui appartient à l’ordre des Thermosbaenacea. Elle vient de faire l’objet d’une description taxonomique dans la revue Crustaceana, en collaboration avec le spécialiste mondial de ce petit groupe méconnu, aux Pays-Bas."

 
Sous les calanques, la vie !
INEE, 20.10.2020
 
"C’est la première fois qu’une espèce de cet ordre de crustacés souterrains, qui ne compte que 37 espèces dans le monde, est décrite en France. Les crustacés de ce groupe, dont le corps rappelle vaguement une crevette, ne sont trouvés que dans les eaux souterraines et interstitielles, souvent à salinité variable, parfois dans les nappes phréatiques. La description morphologique a été complétée par une analyse de séquences ADN qui permettront aux prochaines découvertes d’être comparées à cette nouvelle espèce. La biologie de cette nouvelle espèce est encore bien mystérieuse mais on sait que son abondance sur le lieu de capture est maximale au début de l’automne avant les premières grandes crues. Elle se nourrit probablement des quelques bactéries présentes dans le sédiment très pauvre apporté par la rivière et elle cohabite avec un autre petit crustacé qui semble être son prédateur, un amphipode d’une espèce nouvelle qui reste encore à décrire."
 

Références

  • Wagner HP, Chevaldonné P. Tethysbaena ledoyeri n. sp., a new thermosbaenacean species (Thermosbaenacea) from the Port-Miou karstic aquifer in southern France. Crustaceana 2020 Sept. 4 ; 93(7):819-841. DOI: https://doi.org/10.1163/15685403-bja10068

 

Article et vidéo du Parc National des Calanques

 

"Dépourvue d'yeux mais bénéficiant d'un odorat très fin, Tethysbaena ledoyeri compte sur sa mobilité pour tirer parti de la moindre particule nutritive qu'il lui faut localiser et rejoindre dans le noir – tout en échappant à son prédateur : une puce des mers des profondeurs dont on ne sait encore pratiquement rien !"


[Image] Tethysbaena ledoyeri première espèce nouvelle de Thermosbaenacea décrite en France. 

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[via] Julien Chapuis sur Twitter, 20.10.2020 : "C'est le retour des nouvelles naturalistes en temps de (re)confinement ! Et on commence avec une nouvelle espèce de crustacé souterrain découverte dans le @ParcCalanques : Tethysbaena ledoyeri ‒ 1ère espèce de ce groupe décrite en France"
https://twitter.com/chapuis_jul/status/1325721998757040128

 

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