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La mante religieuse ne mange pas que des insectes, des araignées et ses propres mâles. Ses pattes ravisseuses puissantes lui permettent de dévorer grenouilles, lézards ou autres salamandres. Phénomène peu connu, elles dégustent même des oiseaux, colibris en tête.
Une étude de zoologues suisses et américains le documente désormais: les oiseaux font partie des proies de la mante religieuse, écrit mardi l'Université de Bâle. Ses résultats, réunis par Martin Nyffeler, de l'alma mater bâloise, Mike Maxwell, de la National University de La Jolla (USA) et James Van Remsen, de la State University de Louisiane (USA) sont publiés dans la revue The Wilson Journal of Ornithology. [Image] Successful hunt: praying mantis (Tenodera sinensis) with a Ruby-throated Hummingbird (Archilochus colubris) as her prey. Illinois, USA. Credit: from “What’s That Bug?” by Randy Anderson https://phys.org/news/2017-07-mantises-birds-worldwide.html
La langue et la salive de la grenouille sont bien plus qu’extensibles et collantes, comme la nature est bien faite, elle présente d’autres propriétés qui pourraient avoir des implications pour la technologie humaine. Des chercheurs de Georgia Tech (Etats-Unis) ont ainsi découvert que la salive de la grenouille bascule entre deux états, aqueux et visqueux, permettant aux animaux à la fois d’attraper leurs proies et de les ramener dans leur bouche.
Dirigés par la spécialiste en génie mécanique Alexis Noel, les chercheurs ont commencé par recueillir la salive de 18 grenouilles, pour placer leurs échantillons dans un rhéomètre, un dispositif qui mesure la façon dont les liquides s’écoulent en réponse à des forces appliquées. Ils ont ainsi pu déterminer que la salive change de viscosité en fonction du taux de cisaillement… Cela signifie que la salive de la grenouille peut être classée comme un fluide non newtonien. Comme le ketchup ou la peinture, un coefficient constant de sa viscosité ne peut être défini… mais plus simplement, cela signifie également que quand la langue de la grenouille est lancée et qu’elle atteint l’insecte, la salive se liquéfie et s’amincit, lui permettant de bien faire contact en s’écoulant dans tous les recoins de l’insecte. Cependant, dès que la langue revient, la salive devient beaucoup plus épaisse et plus collante, empêchant la proie de tomber. Enfin, une fois que la langue et sa cargaison sont de retour dans la bouche de la grenouille, la salive redevient aqueuse, permettant à l’insecte d’être avalé.
(...) Par GuruMed. GuruMeditation, 03.02.2017 [L'étude] Frogs use a viscoelastic tongue and non-Newtonian saliva to catch prey | Journal of The Royal Society Interface http://rsif.royalsocietypublishing.org/content/14/127/20160764 [Image] Frog tongue projection
"... Les grenouilles sauvages sont souvent utilisées pour découvrir de nouvelles espèces d'insectes parce qu'elles s'en nourrissent et qu'elles peuvent atteindre des lieux auxquels les humains n'ont pas accès.
D'autre part, la toxicité de grenouilles vénéneuses comme celle-ci provient de composés organiques trouvés dans les fourmis qu'elles mangent. Elles sont donc douées pour attraper des insectes et sont tout aussi utiles pour les chercheurs chasseurs de fourmis." Une nouvelle espèce de fourmi découverte dans le vomi d'une grenouille - canoe.ca, 30.09.2016 [L'étude] Lenomyrmex hoelldobleri: a new ant species discovered in the stomach of the dendrobatid poison frog, Oophaga sylvatica (Funkhouser) - ZooKeys, 19.09.2016 http://zookeys.pensoft.net/article_preview.php?id=9692
"Depuis trois ans, le collectif des Naturalistes en lutte a mené des inventaires sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ses experts ont fait savoir aux associations de protection de la nature qu’ils avaient découvert 5 espèces légalement protégées non prises en compte par les dossiers mis à l’enquête et les arrêtés préfectoraux associés."
Naturalistes en lutte, 23.12.2015
"... Il s’agit de trois plantes (la Sibthorpie d’Europe, la Pulicaire commune, la Cicendie naine), un amphibien (le Triton de Blasius) et un mammifère (le Crossope aquatique). Ces espèces n’ont pas été observées ou recherchées par les bureaux d’études, en conséquence elles n’ont pas été évaluées dans les dossiers et aucune demande de dérogation pour la destruction de ces espèces protégées n’a été faite. Contrairement à ce qui a pu être écrit dans la presse, les travaux ne peuvent donc pas commencer tant qu’une procédure complète concernant ces espèces n’a pas été menée. Elles posent même la question de la réévaluation complète du projet qui n’a pas pris la mesure des destructions qu’il allait entraîner en matière de biodiversité." (...)
[Image] « Illustration : un Diptère Dolichopodidae » via Une espèce nouvelle pour la France à Notre-Dame-des-Landes [Sciapus discretus] | Naturalistes en lutte, 12.05.2014 https://naturalistesenlutte.wordpress.com/2014/05/12/une-espece-nouvelle-pour-la-france-a-notre-dame-des-landes/
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Les recherches de chercheurs suisses et suédois montrent que les araignées participent activement à l’équilibre planétaire en réduisant les populations d’insectes. L'Obs, 15.03.2017 "Il est peu dire que les araignées ont un appétit vorace. Selon une étude de chercheurs suisses et suédois, publiée dans la revue "Science of Nature", mardi 14 mars, ces prédateurs mangent dans le monde, chaque année, 400 à 800 millions de tonnes de nourriture, composés à 90% d’insectes et de collemboles (de minuscules animaux détritivores). Les grosses araignées tropicales mangent aussi occasionnellement des petits vertébrés, grenouilles, lézards, poissons, oiseaux ou chauves-souris. Un chiffre gargantuesque au moins équivalent aux quantités de viande et de poisson consommés chaque année par les humains (400 millions de tonnes), selon les données de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les requins sont même à la traîne puisqu’ils ne dévorent "que" 280 à 500 millions de tonnes de biomasse par an." (...) [L'étude] An estimated 400–800 million tons of prey are annually killed by the global spider community | The Science of Nature, 14.03.2017 https://link.springer.com/article/10.1007%2Fs00114-017-1440-1
"Des chercheurs de l'Inra et du CNRS, en collaboration avec des scientifiques nord-américains, ont mis au point une nouvelle méthode d’analyse de la toxicité des insecticides chez l’abeille. Ce dispositif expérimental mesure les conséquences de la liaison de l’insecticide à des canaux ioniques de l’insecte exprimés in vitro par dans des œufs d’amphibien." Vers l’évaluation in vitro des effets des insecticides. Par Grégory Fléchet, INRA, 14.11.2016 Référence Pascal Gosselin-Badaroudine, Adrien Moreau, Lucie Delemotte, Thierry Cens, Claude Collet, Matthieu Rousset, Pierre Charnet, Michael L. Klein et Mohamed Chahine. 2015. Characterization of the honeybee AmNaV1 channel and tools to assess the toxicity of insecticides, Scientific Reports, 23 juillet 2015. DOI: 10.1038/srep12475
"Avec les bois de Boulogne et de Vincennes, près de 500 parcs et jardins, 100 000 arbres d’alignement, la Seine et les canaux, Paris offre de nombreux écrins pour la faune et la flore. Près de 2 000 espèces animales (libellules, coccinelles, écrevisses, anguilles, brochets, grenouilles, tritons, faucons pèlerins, chouettes hulottes, renards, fouines, écureuils roux, hérissons et 11 espèces de chauves-souris) et végétales (orchidées, fougères, mousses, ainsi que les plantes et arbres cultivés) ont été observées à Paris ces dernières années." (...)
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