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Les abeilles domestiques sont-elles bénéfiques pour la biodiversité ?

Les abeilles domestiques sont-elles bénéfiques pour la biodiversité ? | EntomoNews | Scoop.it
"Installer des ruches, c'est bon pour la biodiversité." Cette affirmation, souvent entendue, est-elle vérifiée ? Ce document de synthèse incite à une grande prudence sur ce sujet. Si les abeilles ont un rôle très important pour la pollinisation des végétaux, leur présence en grande quantité peut avoir des effets néfastes sur les populations des espèces…

 

Par Gilles. Nature en ville à Cergy-Pontoise, 14.11.2016

 

[Image] Eucera mâle – Osny. Crédit : Gilles Carcassès

 

→ Vereecken NJ, Dufrêne E & Aubert M, 2015. Sur la coexistence entre l’abeille domestique et les abeilles sauvages. Rapport de synthèse sur les risques liés à l’introduction de ruches de l’abeille domestique (Apis mellifera) vis-à-vis des abeilles sauvages et de la flore. Observatoire des Abeilles (OA), accessible sur www.oabeilles.net.

 

[pdf] http://www.oabeilles.net/OA_2015_Apis_non_Apis_light.pdf

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Sur la coexistence entre l'abeille domestique et les abeilles sauvages - From www.oabeilles.net - August 11, 2015 11:31 AM
 
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Pollinisateurs sauvages à risque - Le même destin tragique que l’abeille domestique ?

Pollinisateurs sauvages à risque - Le même destin tragique que l’abeille domestique ? | EntomoNews | Scoop.it
Il est possible de poser des actes concrets pour protéger ces alliées, mais avec l’aide des gouvernements

 

[...]

 

Pendant que les apiculteurs s’acharnent à rebâtir leurs colonies perdues, qui s’occupe des pollinisateurs sauvages ? Ces espèces hébergées par les milieux naturels sont-elles aussi en train de dépérir ?

 

À l’échelle mondiale, quelque 17 000 espèces de pollinisateurs sauvages ont été identifiées, dont 3500 en Amérique du Nord. Au moins 1000 de ces espèces sont présentes au Canada, dont plus de 350 au Québec. Depuis le milieu des années 1990, des baisses de population de ces pollinisateurs ont été signalées sur pas moins de quatre continents.

 

[...]

 

La protection et le maintien des populations naturelles locales s’avèrent des stratégies durables de conservation des pollinisateurs. Or, une des signataires de la présente lettre, Madeleine Chagnon, qui s’intéresse aux effets des insecticides néonicotinoïdes systémiques sur les abeilles, a publié avec sa collègue Monique Boily une étude dans laquelle elles réitèrent leurs inquiétudes par rapport à la présence même de ces composés chimiques dans l’environnement pour la survie des pollinisateurs. En effet, à partir de biomarqueurs, l’étude a démontré une hausse de l’activité de l’enzyme AChE chez les abeilles qui étaient exposées au pollen de plants de maïs qui avaient été ensemencés avec des graines enrobées de ces pesticides systémiques de la famille des néonicotinoïdes. Ainsi traitée, la plante récupère une dose mortelle de l’insecticide, ce qui la protège des insectes ravageurs. Malheureusement, ce produit se retrouve aussi, à plus faibles doses, dans le pollen et le nectar des plantes. Basé sur les résultats de nombreuses études importantes, l’usage de ces insecticides fait présentement l’objet d’un moratoire dans plusieurs pays du monde.

 

Il existe bien sûr d’autres causes possibles du déclin des pollinisateurs, incluant la perte de diversité des ressources florales, les pathogènes et les parasites. Cependant, des études ont démontré que l’exposition, même sous-létale, à ces pesticides neurotoxiques pourrait accentuer les effets néfastes de ces autres facteurs de stress. Des études sont en cours au laboratoire de Valérie Fournier de l’Université Laval pour vérifier les risques d’exposition des abeilles domestiques et sauvages aux poussières de semences contenant des néonicotinoïdes, lors des semis de maïs, de soya et de canola.

 

[...]

 

--

Madeleine Chagnon - Entomologiste et chercheuse associée au Département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal

Christine Gingras - Directrice générale adjointe de Nature Québec

 

 

 

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La diminution des insectes pollinisateurs menace les cultures mondiales

La diminution des insectes pollinisateurs menace les cultures mondiales | EntomoNews | Scoop.it

 

La diminution de la population d'insectes pollinisateurs sauvages due à la perte de leur habitat et au réchauffement climatique menace la production agricole mondiale, met en garde jeudi une étude internationale publiée aux Etats-Unis.

 

Les 50 chercheurs qui ont participé à ces travaux ont analysé des données provenant de 600 champs de cultures de fruits, de café ou de différentes sortes de noix, dans 20 pays.

 

Ils ont constaté que les abeilles domestiques ne sont pas des pollinisateurs aussi efficaces que les autres insectes dans la nature, dont surtout les abeilles sauvages.

 

La baisse continue du nombre de ces insectes fait craindre des conséquences néfastes pour les récoltes et rend nécessaire de maintenir et de gérer la diversité de ces pollinisateurs pour accroître la production agricole à long terme, insistent les auteurs dont l'étude paraît dans la revue américaine Science datée du 28 février.

 

[...]


→ Wild Pollinators Enhance Fruit Set of Crops Regardless of Honey Bee Abundance


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Les pollinisateurs européens à l’épreuve des biocarburants

Les pollinisateurs européens à l’épreuve des biocarburants | EntomoNews | Scoop.it

par Marine Jobert. Journal de l'environnement. « Il manquerait 7 milliards d’abeilles pour polliniser correctement les cultures européennes. La faute aux agrocarburants, rendus obligatoires dans les réservoirs, qui ont augmenté les surfaces cultivées. [...] »

 

« Les abeilles domestiques – et les apiculteurs – n’ont pas réussi à tenir le rythme effréné que la réglementation communautaire sur les biocarburants a imposé à l’agriculture européenne. C’est l’un des enseignements d’une étude publiée le 8 janvier dans Plos ONE. Centrés sur la demande en pollinisation des cultures européennes, des chercheurs de l'université de Reading (Royaume-Uni) ont constaté que la mise en culture de près de 4,2 millions d’hectares (+32%) de colza, soja ou tournesol non alimentaires a fait bondir les surfaces pollinisées de 17%. [...] »

 

[...]

 

« Alors, qui pollinise "à la place" des abeilles manquantes ? Les abeilles sauvages surtout, qui ont une efficacité pollinisatrice individuelle plus élevée que l’abeille domestique, mais une activité pollinisatrice plus faible, car elles sont souvent moins présentes et donc globalement moins actives. Mais [...] il existe très peu d’étude passées ou en cours sur la pollinisation par les bourdons et autres abeilles sauvages. « Tout le monde s’intéresse à Apis mellifera, mais on n’est qu’une poignée à travailler sur la pollinisation par les 1.000 espèces qu’on a en France », constate Bernard Vaissière. »

 

[L'étude] Agricultural Policies Exacerbate Honeybee Pollination Service Supply-Demand Mismatches Across Europe, PLOS ONE, 08.01.2014 http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0082996

 

[Image] Agricultural Policies Exacerbate Honeybee Pollination Service Supply-Demand Mismatches Across Europe

 

Correction

28 Feb 2014: The PLOS ONE Staff (2014) Correction: Agricultural Policies Exacerbate Honeybee Pollination Service Supply-Demand Mismatches Across Europe. doi: info:doi/10.1371/journal.pone.0091459 View correction

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Plus efficaces que les abeilles domestiques pour la pollinisation, les espèces sauvages disparaissent peu à peu

Plus efficaces que les abeilles domestiques pour la pollinisation, les espèces sauvages disparaissent peu à peu | EntomoNews | Scoop.it

Par Yves Miserey. Le Figaro. "Les insectes pollinisateurs vont très mal"


« Deux études publiées cette semaine dans la revue Science révèlent que, contrairement à ce qu'on croyait, la mauvaise santé des abeilles domestiques n'est pas la principale cause de cette crise. Car les rois de la pollinisation, de loin les plus efficaces, ce sont des insectes pollinisateurs sauvages, comme les abeilles solitaires, dont il existe un millier d'espèces en France, les syrphes, les bourdons et plusieurs espèces de mouches. Or, depuis plusieurs décennies, ces insectes sont massivement éliminés par les pesticides, la diminution de la biodiversité et la destruction des habitats où ils nichent. »

 

[...]

 

« Les abeilles domestiques mettent les grains de pollen en pelote dans leurs pattes, ce qui limite leurs dépôts dans la fleur et sa fertilisation. Chez les abeilles sauvages, les grains restent accrochés sur tous les poils de leur corps, ce qui facilite les échanges. Échanges d'autant plus efficaces que ces espèces sont fidèles à une même espèce de plantes, explique le chercheur de l'Inra. »

 

[...]

 

« Des spécialistes comme Bernard Vaissière demandent en vain depuis quelques années que les tests de toxicité des insecticides soient effectués sur au moins une espèce d'abeilles sauvages. La question est vitale car chez les abeilles solitaires, et contrairement aux abeilles domestiques qui vivent en colonie de 30 .000 ouvrières, si l'abeille meurt, c'est la descendance qui disparaît. »


[L'une des études : Wild Pollinators Enhance Fruit Set of Crops Regardless of Honey Bee Abundance]


Bernadette Cassel's insight:

 

SUR ENTOMONEWS :

 

→ La diminution des insectes pollinisateurs menace les cultures mondiales http://sco.lt/8WyYG9

 

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Pollinisation par leurre sexuel chez les abeilles sauvages

Pollinisation par leurre sexuel chez les abeilles sauvages | EntomoNews | Scoop.it

« Contrairement à ce qui était admis jusqu'ici, la pollinisation par "leurre sexuel" n'est pas l'apanage des Ophrys en Méditerranée et dans les régions voisines. Au moins une autre orchidée (Serapias lingua) et une espèce d'Iris endémique du Caucase (Iris paradoxa) se reproduisent de la sorte.Ces espèces se sont toutes déployées au sein de groupes de plantes qui ont développé une stratégie de pollinisation par “imitation de refuge”: des fleurs tubulaires, aux couleurs sombres, qui attirent les mâles d'abeilles sauvages de plusieurs espèces à se réfugier au fond de ces tubes floraux.

[...]

Les analyses phylogénétiques menées par les chercheurs révèlent que l'évolution s'est faite dans le sens de l'imitation de refuge vers le leurre sexuel chez les Serapias et les Iris ; et du leurre sexuel vers l'imitation de refuge chez les Ophrys. L'évolution de ces stratégies de reproduction est apparemment flexible, et permet un "retour" vers une forme plus généralisée.»

 

Photo Berger Laurent - www.galerie-insecte.org

 

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