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Une méga-usine de “moustiques modifiés” pour combattre la dengue au Brésil

Une méga-usine de “moustiques modifiés” pour combattre la dengue au Brésil | EntomoNews | Scoop.it
Le pays sud-américain lancera la construction d’une ferme géante où seront élevés chaque année 5 milliards de moustiques modifiés. Ces insectes, infectés par une bactérie qui les empêche de transmettre le virus de la dengue aux humains, seront ensuite relâchés dans tout le Brésil. Ils légueront ainsi cette caractéristique à leur progéniture.

 

Courrier international
Publié hier à 17h22
 

"Au moment d’évoquer la construction d’un élevage de moustiques au Brésil, le journal El País feint la surprise, voire l’indignation : “Des chèvres aux moutons, des porcs aux poulets, en passant par les ânes, nous, les humains, avons élevé à peu près tous les animaux qui nous tombaient sous la main. Mais les moustiques ?”

 

Lire aussi : Santé. L’Argentine face à une flambée de dengue : “Les hôpitaux sont saturés”
 

Le gouvernement brésilien a pris la décision singulière de “construire une mégaferme qui produira 5 milliards de moustiques modifiés par an”. Une action qui n’est pas dictée par un étrange sadisme vis-à-vis de sa population, “le gouvernement de Lula n’est pas devenu fou”, explique le journal madrilène, qui poursuit :

“Son objectif est de protéger jusqu’à 70 millions de Brésiliens de la dengue et d’autres maladies transmises par les moustiques.”

Un objectif rendu possible par ce procédé, relate l’hebdomadaire de São Paulo Veja : Les moustiques modifiés sont infectés par une bactérie du genre Wolbachia qui les empêche de transmettre les virus de la dengue, du chikungunya, du Zika et de la fièvre jaune. Lorsqu’ils sont relâchés dans des endroits où les moustiques de l’espèce Aedes aegypti [qui, eux, transmettent ces virus] sont endémiques, les moustiques modifiés se reproduisent avec les moustiques sauvages et transmettent le Wolbachia à leur progéniture, ce qui permet de réduire considérablement la transmission de ces maladies.”

 

Un investissement de 18 millions d’euros

En réalité, cette technique n’en est pas à son coup d’essai, puisque après avoir été développée à Melbourne, en Australie, elle a déjà été appliquée dans douze pays, parmi lesquels justement le Brésil, où des tests ont été menés avec succès dans plusieurs villes. Parmi elles, “la commune de Niterói [dans l’État de Rio de Janeiro], où les cas de dengue, de chikungunya et de Zika ont été réduits respectivement de 76 %, de 56 % et de 37 %”, détaille le média lusophone.

 

Cette mégaferme devrait coûter 18 millions d’euros, mais elle ne sera pas entièrement payée par les finances de Brasilia, puisque l’entité philanthropique Programme mondial de lutte contre les moustiques (World Mosquito Program, WMP) contribuera à la mise en place de ce projet dans tout le pays.

 

Selon les données de l’OMS, le Brésil a enregistré 1,2 million de cas de dengue confirmés en laboratoire en 2022."

 

Courrier international

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Adi Utarini : aux manettes de la lutte contre la dengue 

Adi Utarini : aux manettes de la lutte contre la dengue  | EntomoNews | Scoop.it
Alors que le coronavirus balayait le monde, Adi Utarini et ses collègues se sont concentrés sur une autre maladie qui ravage l'Amérique latine et touche près de 400 milions de personnes par an : la dengue. Adi Utarini est à l'origine d'un essai de relâche de moustiques génétiquement modifiés dans une grande ville indonésienne qui a permis de réduire de 77 % les cas de dengue. Les travaux d'Adi Utarini ont débuté en 2011 mais la scientifique a bataillé durant des années pour faire accepter son projet. Les moustiques modifiés restent aujourd'hui l'une des stratégies les plus prometteuses dans la lutte contre les maladies transmises par les moustiques (Zika, dengue, paludisme...)

 

Les 10 scientifiques qui ont fait 2020 selon Nature

Par Céline Deluzarche, 01.01.2021

 

 

"As the COVID-19 coronavirus swept the world this year, Adi Utarini was focused on battling a different deadly infection: dengue fever. In August, her team reported a big victory that could point the way towards defeating this disease — which afflicts up to 400 million people per year — and possibly others carried by mosquitoes, too.

 

Utarini and her colleagues have managed to cut cases of dengue fever by 77% in parts of a large Indonesian city by releasing mosquitoes that had been modified to stop them from transmitting the virus. Epidemiologists hailed the result as staggering — and a long-sought win against a virus that has plagued many countries, especially lower-income nations in Asia, Africa and South America.

 

“It was a very big relief,” says Utarini, a public-health researcher at Gadjah Mada University (GMU) in Yogyakarta — where the trial took place — and the study’s lead scientist in Indonesia." 

 

 

 

[Image] Credit: Ed Wray for Nature

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(Re)lire aussi :

 

 → Une usine d'insectes pour contrer la dengue, construite par des Français avec un programme australien - De www.tntv.pf - 27 août 2020, 18:29
 
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Au Brésil, on teste une bactérie pour lutter contre la dengue

Au Brésil, on teste une bactérie pour lutter contre la dengue | EntomoNews | Scoop.it
Des chercheurs brésiliens élèvent des moustiques dans le cadre d’une étude. Les insectes reçoivent une bactérie résistante à la dengue mais également au chikungunya. L’objectif ? Une transmission par voie naturelle aux futures générations de moustiques et une réduction des risques envers les humains.

 

Par Yoan Demeure, 07.12.2019

 

 

[Image] "... a technician shows mosquitoes that are infected with a dengue-blocking bacteria called "Wolbachia" in the Tubiacanga neighborhood of Rio de Janeiro, Brazil. The nonprofit World Mosquito Program infected mosquitoes with that bacteria, called Wolbachia, and released them in communities in Indonesia, Vietnam, Brazil and Australia that agreed to be test sites. Researchers say dengue cases fell dramatically, compared to nearby communities where regular mosquitoes did the biting. (AP Photo/Silvia Izquierdo, File)"

 

 

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Nouvelle-Calédonie : Le programme Wolbachia présente un bilan exemplaire | Outremers360

Nouvelle-Calédonie : Le programme Wolbachia présente un bilan exemplaire | Outremers360 | EntomoNews | Scoop.it
Après un peu plus de deux ans d'expérimentation, de travail, et d'introduction de moustiques porteurs de la bactérie Wolbachia, dans le cadre du World Mosquito Program, le bilan est sans appel : 70% des moustiques de Nouméa sont maintenant porteurs de la bactérie, qui empêche la transmission de la dengue, du zika, du chikungunya et de la fièvre jaune. Le programme présentait son bilan ce mercredi 4 août.

 

 

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Une usine d'insectes pour contrer la dengue, construite par des Français avec un programme australien

Une usine d'insectes pour contrer la dengue, construite par des Français avec un programme australien | EntomoNews | Scoop.it
La start-up française InnovaFeed a annoncé mercredi la construction prochaine, en collaboration avec un programme de recherche australien, d'une usine destinée à élever des moustiques à l'échelon industriel, pour lutter contre les maladies que leurs congénères transmettent habituellement à l'espèce humaine, la dengue notamment.

 

Publié le 26.08.2020

 

"Dans le cadre d’un partenariat avec le World Mosquito Program (WMP), un programme de recherche australien à but non lucratif, la jeune pousse française, spécialisée jusqu’ici dans la production de protéines d’insectes pour nourrir les animaux d’élevage, va donc apporter son expérience dans un tout nouveau champ d’application.

 

Cette usine sera le « premier site d’élevage de moustiques à échelle industrielle », affirment les deux partenaires dans une communication conjointe.

 

Le World Mosquito Program a mis au point il y a près de dix ans un procédé qui permet d’inoculer dans les femelles moustiques une bactérie présente à l’état naturel dans « 60% des insectes à travers le monde » et de « supprimer la transmission de ces virus (dengue, notamment) à l’être humain », a déclaré à l’AFP Bruno Col, porte-parole du World Mosquito Program.

 

Ce programme de recherche collaborative, financé notamment par la Fondation Bill and Melinda Gates, a déjà procédé à plusieurs lâchers de moustiques porteurs de cette bactérie appelée Wolbachia, d’abord en Australie, puis au Brésil, en Nouvelle-Calédonie, ou encore en Indonésie, notamment."

 

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Lâcher de moustiques à Singapour pour combattre la dengue

Lâcher de moustiques à Singapour pour combattre la dengue | EntomoNews | Scoop.it
Les autorités environnementales de Singapour préparent la nouvelle phase d'un projet qui consiste à introduire davantage de moustiques afin de lutter contre le virus de la dengue qui touche une partie du territoire.

 

Publié le 27.02.2018

 

"Plus précisément, il s’agit de lâcher dans la nature des moustiques mâles Aedes infectés par la bactérie Wolbachia, naturellement présente dans 60% des espèces d’insectes et considérée comme inoffensive pour les humains, les animaux et l’environnement, selon le World Mosquito Program.

 

On ne retrouve cependant pas habituellement la Wolbachia chez le moustique Aedes aegypti, principal vecteur du Zika, de la dengue et du chikungunya. Lorsqu’un moustique mâle Aedes infecté s’accouple avec une femelle Aedes aegypti, les œufs obtenus n’éclosent pas. Le projet est donc d’en lâcher continuellement afin de réduire la viabilité des œufs Aedes aegypti et ainsi leur population, précise un communiqué de presse.

 

Durant la deuxième phase, les chercheurs devront notamment s’assurer que suffisamment de moustiques Aedes infectés sont présents en altitude, sur les hauteurs de Singapour."

(...)

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