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ACIA. « Le 19 décembre 2013, Ottawa. L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a confirmé la présence de l'agrile du frêne aux nouveaux endroits suivants en Ontario et au Québec : - Ontario : Plusieurs localités dans la ville de Bradford dans le comté de Simcoe ;
- Québec : Terrebonne, dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Les Moulins. »
[...]
« L'agrile du frêne peut se propager rapidement lorsque des personnes déplacent du bois infesté par ce ravageur. »
« La population peut jouer un rôle clé dans la lutte contre la propagation de l'agrile du frêne en ne déplaçant pas de produits potentiellement infestés, dont le bois de chauffage, ni de produits du frêne, comme les billes, les branches, le matériel de pépinière, les copeaux ou tout autre type de bois de frêne. »
→ Agrilus planipennis
Le ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la Faune et des Parcs sollicite la collaboration des chasseurs afin de poursuivre son projet de suivi de la tique d'hiver de l'orignal amorcé l'an dernier. Bien que des cas de mortalité associés à la tique d'hiver aient été observés au Québec au cours des dernières années, l'état de santé des populations d'orignaux est généralement excellent et, pour le moment, rien n'indique que ceux-ci soient affectés de façon préoccupante par la tique d'hiver. Contrairement à d'autres espèces de tiques, celle-ci n'est pas reconnue comme étant un vecteur de maladies infectieuses pour l'humain et ne représente pas un risque pour la santé des chasseurs. Ainsi, la viande provenant d'orignaux porteurs de tiques d'hiver n'est pas altérée et peut être consommée sans danger. La tique d'hiver est un parasite qui peut affecter les orignaux et qui est naturellement présent dans plusieurs régions du Québec.
« L'été chez moi toutes les portes sont grandes ouvertes. Et à tous les étés sur mon balcon arrière, autour de mon attrape-plante surtout, je reçois la visite de nombreux hyménoptères dont certaines remarquables grandes guêpes. Elles peuvent sembler menaçantes mais elles sont totalement inoffensives. Il s'agit de Sceliphron caementarium (Pélopée maçonne, Black and Yellow Mud Dauber) et de Chalybion californicum (Potière bleue, Blue Mud Wasp). Toutes deux sont de la famille des Sphecidae, des guêpes maçonnes solitaires. Toutes deux font la chasse aux insectes afin d'approvisionner des nids de boue séchée où elles pondront leurs oeufs. La larve de la guêpe se nourrira ensuite de ces insectes paralysés mais encore vivants! De bien charmantes pouponnières! [...] »
Il est possible de poser des actes concrets pour protéger ces alliées, mais avec l’aide des gouvernements [...] Pendant que les apiculteurs s’acharnent à rebâtir leurs colonies perdues, qui s’occupe des pollinisateurs sauvages ? Ces espèces hébergées par les milieux naturels sont-elles aussi en train de dépérir ? À l’échelle mondiale, quelque 17 000 espèces de pollinisateurs sauvages ont été identifiées, dont 3500 en Amérique du Nord. Au moins 1000 de ces espèces sont présentes au Canada, dont plus de 350 au Québec. Depuis le milieu des années 1990, des baisses de population de ces pollinisateurs ont été signalées sur pas moins de quatre continents. [...] La protection et le maintien des populations naturelles locales s’avèrent des stratégies durables de conservation des pollinisateurs. Or, une des signataires de la présente lettre, Madeleine Chagnon, qui s’intéresse aux effets des insecticides néonicotinoïdes systémiques sur les abeilles, a publié avec sa collègue Monique Boily une étude dans laquelle elles réitèrent leurs inquiétudes par rapport à la présence même de ces composés chimiques dans l’environnement pour la survie des pollinisateurs. En effet, à partir de biomarqueurs, l’étude a démontré une hausse de l’activité de l’enzyme AChE chez les abeilles qui étaient exposées au pollen de plants de maïs qui avaient été ensemencés avec des graines enrobées de ces pesticides systémiques de la famille des néonicotinoïdes. Ainsi traitée, la plante récupère une dose mortelle de l’insecticide, ce qui la protège des insectes ravageurs. Malheureusement, ce produit se retrouve aussi, à plus faibles doses, dans le pollen et le nectar des plantes. Basé sur les résultats de nombreuses études importantes, l’usage de ces insecticides fait présentement l’objet d’un moratoire dans plusieurs pays du monde. Il existe bien sûr d’autres causes possibles du déclin des pollinisateurs, incluant la perte de diversité des ressources florales, les pathogènes et les parasites. Cependant, des études ont démontré que l’exposition, même sous-létale, à ces pesticides neurotoxiques pourrait accentuer les effets néfastes de ces autres facteurs de stress. Des études sont en cours au laboratoire de Valérie Fournier de l’Université Laval pour vérifier les risques d’exposition des abeilles domestiques et sauvages aux poussières de semences contenant des néonicotinoïdes, lors des semis de maïs, de soya et de canola. [...] -- Madeleine Chagnon - Entomologiste et chercheuse associée au Département des sciences biologiques de l’Université du Québec à Montréal Christine Gingras - Directrice générale adjointe de Nature Québec
Plusieurs municipalités de la grande région de Montréal sont inondées d'appels de citoyens aux prises avec une infestation de vers blancs dans leur pelouse. Les dégâts causés par les larves de hannetons européens ne sont pas nouveaux, mais le problème est beaucoup plus criant cette année.
SUITE de l'article "Moins de pesticides grâce aux mouches roses" (début ici http://sco.lt/5h2tVZ) : Production de certains légumes menacée « La nouvelle génération de producteurs est drôlement consciente de la gestion des pesticides et cherche des solutions, a affirmé Luc Brodeur, directeur général de Prisme. Leurs grands-pères et pères n'y étaient pas du tout sensibles.» « Pour chaque dollar dépensé en pesticides - incluant le produit et l'application sur nos fermes -, il incombe entre 0,80$ et 2$ à la société en coûts de santé et environnementaux», a reconnu Marian Vinet, propriétaire des Jardins Vinet à Saint-Rémi, citant une étude de Forest Lavoie. Or, les étés plus longs font vivre davantage de générations d'insectes, le réchauffement climatique en attire de nouveaux, et le Québec s'apprête à revoir son Code de gestion des pesticides. S'il n'y a pas bientôt de nouveaux outils écologiques pour lutter contre les ravageurs, «la production de certains légumes pourrait être menacée», a fait valoir M. Vinet. Des snipers aux champs Les idées originales ne manquent pas. Anatis Bioprotection élève des insectes parasitoïdes (qui détruisent les oeufs des insectes nuisibles) et prédateurs (qui les mangent). Vos champs de maïs sont menacés par la pyrale? Il suffit d'y relâcher des guêpes microscopiques. «On les appelle nos snipers, elles sont très, très efficaces», a assuré Jean-Bernard Gélinas, directeur du marketing d'Anatis. [...]
Bulletin Antennae Antennae est le véhicule de la Société d'entomologie du Québec par lequel vous êtes invités à partager les fruits de vos «communications» avec le monde fascinant des insectes. Le bulletin est publié depuis 1994 à raison de trois numéros par année.
« L'insecte l'Agrile du frêne (Agrilus planipennis, Emerald ash borer) est maintenant présent à Montréal. Il m'est arrivé à quelques reprises de chercher les signes de ce coléoptère sur des frênes de différents quartiers à Montréal. Ma recherche a été assez superficielle et peu intensive et je n'ai toujours pas vu la bête ou ses dégâts avec certitude. Le problème, je crois, est que bien des insectes de cette famille ont des comportements similaires. [...] »
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Actualités UQAM. « [...] Les recherches de Charles Vincent visent à contrôler et à gérer les insectes ravageurs en agriculture, en ayant recours à des méthodes de lutte biologique (incluant les bio-pesticides) et physique. Au sein d'une équipe multidisciplinaire, le chercheur a notamment développé des programmes qui ont réduit d'environ 50 % l'utilisation des insecticides dans les vignobles »
[...]
(via Twitter)
La ville de Rimouski a été l’objet d’un phénomène naturel pour le moins spectaculaire au cours des derniers jours. La présence d’une nuée de petits papillons, le temps d’une nuit, n’est pas passée inaperçue. Des millions de papillons effectuant une danse nocturne autour des lampadaires étaient visibles à certains endroits de la Ville de Rimouski dont Pointe-au-Père et à Sacré-Cœur lundi soir. Selon Greg St-Hilaire, responsable des communications et ingénieur forestier au Ministère des Ressources naturelles, il s’agirait du papillon de la tordeuse des bourgeons de l’épinette.
[...] Image : Des milliers de papillons se reproduisent. On peut voir les oeufs sous forme de petits points verts. (Photo ; Charles Lepage)
Dans une étude intitulée « L'intensification de l'agriculture affecte les patrons saisonniers d'abondance des proies (diptères, insectes ailés) des hirondelles bicolores » publiée en début d'année dans la revue scientifique «Ecological applications», les chercheurs Sébastien Rioux-Paquette, Dany Grant, Fanie Pellerin et Marc Bélisle ont noté une baisse constante des effectifs de cette espèce entre 2006 et 2011, qu'ils imputent à l'agriculture intensive. [...] Les chercheurs ont mené leurs travaux dans 400 nichoirs installés dans 40 fermes du sud du Québec sur une superficie de 10 200 km2 entre la Rive-Sud de Montréal et Sherbrooke. Une corrélation étroite est apparue entre l'augmentation de cultures intensives d'est en ouest, la baisse du nombre de diptères (mouches, moustiques et taons) et la perte de masse corporelle des hirondelles bicolores. [...]
Confronté à un nombre record de cas d’infection au virus du Nil occidental (VNO) en 2012, Québec doit lancer un plan de prévention pour lutter contre la maladie.
Vers 2050, les températures auront grimpé de 1,9 °C à 3 °C l'été, dans le sud du Québec. La Montérégie aura le climat actuel de l'Illinois. La Capitale-Nationale, celui de l'État de New York. Et Lanaudière, celui du Wisconsin. Ce réchauffement climatique augmentera la présence d'insectes nuisibles dans les cultures du Québec, selon la première étude qui s'intéresse au problème. L'arrivée de la pyrale - ennemi numéro un du maïs sucré - et du doryphore - capable de détruire complètement un champ de pommes de terre - sera plus hâtive. Des générations plus nombreuses d'insectes verront le jour au cours du même été. Quant à l'efficacité des méthodes de lutte contre ces ravageurs, elle diminuera, selon le rapport du consortium sur la climatologie Ouranos. [...]
Des mouches roses envahissent les champs de la Montérégie - et nul besoin de fumer quoi que ce soit pour les voir. Près de 40 millions de mouches stérilisées, puis colorées en rose, seront relâchées cet été par Prisme Consortium, pour diminuer l'usage de pesticides dans les fermes d'oignons et de radis. «Ce sont des mâles qui vont s'accoupler avec des femelles sauvages, pour faire baisser les populations de cet insecte ravageur», a expliqué vendredi sous un soleil de plomb Franck Bosquain, directeur adjoint à la recherche chez Prisme, au ministre de l'Agriculture, François Gendron, en tournée en Montérégie. Jocelyn Leclair, un producteur maraîcher de Sherrington, perdait de 5% à 6% de ses oignons verts à cause des mouches, quand il tentait de s'en débarrasser à coups d'insecticide. «Aujourd'hui, 100% du contrôle se fait avec les mouches stériles, a-t-il témoigné. Et on n'a plus de pertes.» Gros hic: les mouches coûtent deux fois plus cher, à l'hectare, que les pesticides. Et l'aide financière que peut donner Québec semble limitée. Véritable jardin du Québec, la Montérégie-Ouest produit 60% des légumes frais de la province. Conséquence: la concentration de 15 pesticides dans un ruisseau du bassin de la rivière Châteauguay est si élevée qu'elle dépasse pour chacun d'eux les critères de qualité de l'eau, mettant en danger la vie aquatique. Cette statistique alarmante, tirée d'un rapport du ministère de l'Environnement, a donné un électrochoc aux agriculteurs, qui ont fondé en octobre le Pôle d'excellence en lutte intégrée. Son rôle: réduire la dépendance aux pesticides. [... ]
La drosophile à ailes tachetées fait partie de la même famille que les petites mouches à fruits qui se retrouvent souvent dans nos maisons à l'automne sur les fruits trop mûrs. En fait, on retrouve pas moins de 110 sortes de drosophiles en Amérique du Nord qui s'attaquent aux fruits en décomposition, explique Jean-Philippe Légaré, biologiste-entomologiste au laboratoire de diagnostic en phytoprotection du ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ). Le problème de ce nouveau ravageur est qu'il s'introduit dans les fruits sains, ayant à peine commencé à mûrir, pour y pondre ses oeufs. À mesure que les larves se développent, le fruit s'affaisse et devient rapidement non commercialisable. → La drosophile à aile tachetée, nouvelle menace pour les cultures de fruits tendres et de petits fruits http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/pest-alert-swd.htm → Drosophila suzukii prolifère à vitesse grand V http://www4.inra.fr/sante-plantes-environnement/Actualites/Drosophila-suzukii-prolifere-a-vitesse-grand-V
Des citoyens de Saguenay ont constaté une prolifération de coccinelles asiatiques autour de leurs résidences au cours des derniers jours. Durant l'automne, les coccinelles se regroupent pour essayer de vaincre le froid. L'entomologiste Robert Loiselle confirme toutefois qu'elles sont en plus grande quantité qu'à l'habitude, cette année. Les coccinelles asiatiques ont produit quatre nouvelles générations cette saison, alors qu'elles n'en produisent que deux durant une saison normale.
[Harmonia axyridis, Coleoptera, Coccinellidae]
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