EntomoNews
435.5K views | +112 today
Follow
EntomoNews
Dernières nouvelles des insectes, collemboles, myriapodes et autres arthropodes...
Your new post is loading...
Your new post is loading...
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Pays-de-la-Loire : « Plus d’un tiers des papillons sont considérés comme éteints ou menacés »

Pays-de-la-Loire : « Plus d’un tiers des papillons sont considérés comme éteints ou menacés » | EntomoNews | Scoop.it
La première liste rouge régionale des papillons confirme le déclin d'un certain nombre d'espèces

 

Entretien avec Amélie Roux, chargée de projet Territoire et biodiversité au Conservatoire d’espaces naturels (CEN), qui a coordonné la liste rouge.
 
Propos recueillis par Julie Urbach
Publié le 26/11/22 à 11h02

 

 

Sur les 114 espèces de papillons évaluées dans la région Pays-de-la-Loire, 13 sont considérées comme disparues, 9 en danger critique, 16 en danger, et 8 vulnérables.

 

[Image] Le Grand nègre des bois serait en danger critique. — Antoine Avrilla

 

 
 
 

-------

NDÉ

Accès au document :

 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Congrès de la Nature à Beauval : l'UICN liste ses avancées !

Congrès de la Nature à Beauval : l'UICN liste ses avancées ! | EntomoNews | Scoop.it

"Le Comité français de l’UICN (Union Nationale pour la Conservation de la Nature) a 30 ans. Il a été créé en 1992 avec ses organismes membres et ses commissions d’experts : sauvegarde des espèces, aires protégées, droit et politiques environnementales, gestion des écosystèmes et éducation & communication. Le Congrès français de la Nature est un peu plus jeune puisque sa première édition remonte à l’an 2000 !"

 

12 octobre 2022

 

Le ZooParc de Beauval [accueillait] lundi 10 et mardi 11 octobre, pour la première fois, le Congrès de la nature du Comité français de l’UICN (Union Nationale pour la Conservation de la Nature) au sein de l’hôtel Les Pagodes de Beauval. Rodolphe, Delphine et Sophie Delord, directeurs du ZooParc de Beauval, et Maud Lelièvre, Présidente du Comité français de l’UICN, ont reçu Bérangère Couillard, Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de l’Écologie, aux côtés de nombreux élus et officiels, de partenaires et d’experts de l’UICN. Beauval Nature, l’association du ZooParc, est l’un des nombreux partenaires du comité français de l’UICN.

« Rendre la biodiversité concrète et mesurable, incontournable et désirable »

Un congrès officiellement ouvert ce mardi 11 octobre, salle Beijing, par Maud Lelièvre, présidente du Comité français de l’UICN : « Je suis très heureuse d’ouvrir aujourd’hui à Beauval notre Congrès français de la nature 2022. Je remercie tout particulièrement Rodolphe Delord, toute l’équipe du Comité français et du ZooParc de Beauval qui ont contribué à faire de ce congrès une réussite. Hier, nous étions réunis pour fêter les 30 ans du Comité français alors je pourrais commencer par vous dresser les mérites du Comité français mais aussi nos travaux depuis 30 ans. 30 ans de politique publique, 30 ans de décrets, de lois et d’ordonnances, près de 40, la création d’agences… Ce que j’aimerai mettre en avant ce matin, c’est la réussite de l’UICN, les valeurs de l’UICN : la richesse des hommes et des femmes qui la composent, qui s’engagent, le plus souvent bénévolement, pour créer des outils de connaissance scientifiques, pour créer des outils efficaces et incontestés dans le monde entier, pour rendre la biodiversité concrète et mesurable, incontournable et désirable », a déclaré en préambule la Présidente du Comité français de l’UICN.

Des victoires pour la biodiversité

Un an après le Congrès mondial à Marseille, Maud Lelièvre s’est réjouie du travail accompli. « C’est grâce à vous, grâce à vous tous, grâce à votre mobilisation essentielle de tous les jours que nous avons obtenu des résultats concrets. C’est grâce à vous que notre contribution pour accélérer l’agenda international sur des questions clés pour l’humanité a été entendu, en participant aux rencontres internationales depuis le Congrès de Marseille comme la COP15 pour la biodiversité, la COP26 sur le climat à Glasgow, le One Océan Summit à Brest, le Forum mondial de l’eau à Dakar… la Conférence de l’ONU sur les océans à Lisbonne, nous avons fait avancer ces sujets, sujets que nous avons obtenus et fait voter au Congrès mondial et auxquels nous avons obtenu des victoires. Nous avons amplifié l’effort de protection des forêts pour faire mentir Chateaubriand qui disait que les forêts précèdent les hommes et les déserts les suivent », a poursuivi Maud Lelièvre.

Le trafic des espèces sauvages à l’Assemblée nationale

Elle a aussi rappelé l’un des succès du comité français : le fait que l’Assemblée nationale se soit emparée de la question du trafic des espèces sauvages. « Nous avons fait du sujet trafic des espèces sauvages un sujet politique et je me réjouis que l’Assemblée nationale ait décidé de créer un groupe d’étude sur cette question après le dépôt de nombreuses questions écrites et de propositions de lois de parlementaires. Plus nous sommes présents à ces moments clés, plus nous accélérons nos actions de préservation de la biodiversité. Le réseau francophone, enfin, dont je salue le co-président Mamadou Diallo, conseiller honoraire de l’UICN, qui nous fait le plaisir d’être ici aujourd’hui et qui donne à notre comité français une envergure internationale, réseau francophone qui est essentiel pour parvenir à notre objectif de 30 % d’aires protégées à l’horizon 2030 dont 10 % de protection forte. »

Le rappel des grands enjeux par Bruno Oberle

Dans un message vidéo adressé aux congressistes, Bruno Oberle, Directeur Général au niveau mondial de l’UICN, a rappelé les grands enjeux de conservation de la nature, notamment la restauration des écosystèmes et la conservation des espèces. « Restaurer les écosystèmes dégradés en s’inspirant des principes de la décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, accélérer la conservation des espèces grâce à un plan d’action mondial pour les espèces, augmenter les ressources financières afin de financer les actions en faveur de la biodiversité, de mobiliser des fonds privés et d’améliorer la mobilisation des ressources nationales », a ainsi déclaré Bruno Oberle.

 

Une visioconférence avec Erik Orsenna

Erik Orsenna, Membre de l’Académie Française et Président d’Initiatives pour l’Avenir des Grands Fleuves, en visioconférence en raison d’un Covid contracté, a distillé quelques chiffres clés aux congressistes : « Sans ressource d’eau, il n’y a pas d’existence. 4 milliards d’êtres humains vivent en été de pénurie régulière d’eau. 3 milliards ne peuvent pas avoir ces gestes de santé évidente comme se laver les mains régulièrement. 80 % des eaux sont rejetées dans les fleuves sans être traitées. Il y a un besoin accru chaque année d’eau de 1 % par an. Ce qui veut dire qu’en 2050, il faudra trouver plus de 20 % d’eau. L’eau est très inégalement répartie puisque par exemple l’Afrique qui représente 60 % de la population mondiale, il y a seulement 30 % de l’eau. Nous n’avons plus de climats modérés et tempérés. Pourquoi nous avons créé cette initiative pour l’avenir des Grands Fleuves, parce que l’eau est la première des matières premières, les fleuves et les rivières sont des êtres vivants. Les eaux des rivières et des fleuves sont elles aussi des espèces menacées ».

La Liste rouge des espèces menacées, c’est aussi l’UICN

La Liste rouge de l’UICN constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation global des espèces végétales et animales. Elle s’appuie sur une série de critères précis pour évaluer le risque d’extinction de milliers d’espèces et de sous-espèces. Ces critères s’appliquent à toutes les espèces et à toutes les parties du monde. Fondée sur une solide base scientifique, la Liste rouge de l’UICN est reconnue comme l’outil de référence le plus fiable pour connaître le niveau des menaces pesant sur la diversité biologique spécifique. Sur la base d’une information précise sur les espèces menacées, son but essentiel est d’identifier les priorités d’action, de mobiliser l’attention du public et des responsables politiques sur l’urgence et l’étendue des problèmes de conservation, et d’inciter tous les acteurs à agir en vue de limiter le taux d’extinction des espèces.

 

En 2022, dans la dernière édition de la Liste rouge mondiale, 41 459 sont classées menacées sur les 147 517 espèces étudiées. Parmi ces espèces, 41 % des amphibiens, 13 % des oiseaux et 27 % des mammifères sont menacés d’extinction. C’est également le cas pour 37 % des requins et raies, 33 % des coraux constructeurs de récifs et 34 % des conifères.

 

Dans cet état des lieux, la France figure parmi les 10 pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées : au total, 1 983 espèces menacées au niveau mondial sont présentes sur son territoire, en métropole et en outre-mer."

 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Les Arthropodes terrestres dans les études d’impact : limites actuelles et propositions pour une meilleure prise en compte des enjeux de conservation

Les Arthropodes terrestres dans les études d’impact : limites actuelles et propositions pour une meilleure prise en compte des enjeux de conservation | EntomoNews | Scoop.it
... Les Arthropodes constituent de loin le phylum le plus diversifié du règne animal, et devraient logiquement y tenir une place importante. Pourtant, en France, seuls quatre ordres comportent des espèces inscrites dans les textes réglementaires nationaux et européens. Le phylum des Arthropodes y est donc très peu représenté comparativement aux Vertébrés.

 

Publications scientifiques du Muséum National d'Histoire Naturelle

 
Étienne IORIO, François DUSOULIER, Fabien SOLDATI, Franck NOËL, Jean-Alain GUILLOTON, Guillaume DOUCET, Philippe PONEL, Pascal DUPONT, Régis KRIEG-JACQUIER, Stéphane CHEMIN, Pierre TILLIER & Julien TOUROULT


Naturae 2022 (4) - Pages 43-99

Publié le 23 février 2022

 

"Cet article questionne la place des Arthropodes dans les études d’impacts, leur utilité pour identifier des enjeux sur leurs habitats, et propose de nouveaux groupes qui pourraient apporter un complément à la fois taxinomique et écologique. L’examen d’un échantillon de 50 études d’impact montre que seuls trois principaux groupes y sont étudiés, tous comportant des espèces protégées : les papillons diurnes (Rhopalocères et Zygaena), les Odonates (Odonata) et les Orthoptères (Orthoptera) ; ainsi que quelques Coléoptères saproxylophages réglementés.

 

Un effet « vase clos » probablement inhérent à la réglementation s’observe, car ces groupes sont ceux sur lesquels les connaissances progressent le plus et qui font l’objet de la plupart des évaluations de type Liste rouge. Ce déséquilibre entre les groupes abordés dans les études d’impact et la diversité réelle des Arthropodes continentaux, de leurs spécialisations et fonctions écologiques, de leurs particularités de répartition, induit que leurs enjeux sont évalués de manière inégale selon les habitats et secteurs géographiques concernés."

(...)

 

 

CONCLUSION

 

Le présent article permet de dresser un premier bilan sur
l’approche des Arthropodes continentaux au sein des volets
naturels d’études d’impact. Le triptyque constitué par les papillons diurnes, Odonates et Orthoptères a été largement priorisé jusqu’ici, en partie en raison des protections réglementaires attribuées à certaines espèces. Le constat est que depuis d’assez nombreuses années, la prise en compte s’est clairement élargie à l’ensemble de ce triptyque et non uniquement aux espèces réglementaires.

 

De cette priorisation, il résulte que les enjeux inhérents à certains habitats naturels ont été bien soulignés jusqu’ici, notamment pour les milieux prairiaux (type E du niveau 1 d’EUNIS), les landes, fourrés et garrigues (F), et les milieux dulcicoles (C) ; plus secondairement pour les tourbières et les marais (D) et pour les arbres isolés et alignements d’arbres (G5.1). En revanche, on ne peut pas en dire autant pour les milieux marins (A), les milieux côtiers (B), les milieux sans végétation (H) et les habitats forestiers fermés du type G, qui s’avèrent particulièrement dépourvus d’espèces à enjeux notables chez les papillons diurnes, les Odonates et les Orthoptères. Pour ces derniers groupes d’habitats, il serait nécessaire d’en élargir l’étude à d’autres groupes d’Arthropodes terrestres pour remédier aux sous-évaluations des enjeux de conservation. La conservation de nombreuses espèces menacées en France, en particulier dans les milieux déjà soumis à forte pression anthropique, en dépend fortement.

 

__________________________

 

Pour en savoir plus :

 

EUNIS - Typologie - Classification des habitats EUNIS

https://inpn.mnhn.fr/habitat/cd_typo/7

 

__________________________

 

Sur le même thème :

 

Entre 1 et 2 % des insectes disparaissent chaque année
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/insectes-1-2-insectes-disparaissent-chaque-annee-68949/

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Si l’on prend en compte les invertébrés pour mesurer le taux d’extinction des espèces, la situation est bien plus alarmante car c'est 200 fois plus d'espèces disparues - De www.francetvinfo.fr - 13 janvier, 17:53

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

La prise en compte des invertébrés dans l’évaluation de la crise d’extinction actuelle change radicalement la donne : 10% des deux millions d’espèces connues auraient disparu depuis l’an 1500

La prise en compte des invertébrés dans l’évaluation de la crise d’extinction actuelle change radicalement la donne : 10% des deux millions d’espèces connues auraient disparu depuis l’an 1500 | EntomoNews | Scoop.it

"La prise en compte des invertébrés dans l’évaluation de la crise d’extinction actuelle change radicalement la donne : environ 10 % des espèces auraient disparu depuis l’an 1500"

 

La sixième extinction : 200 000 espèces éteintes depuis l'an 1500 

INPN - Actualités - 14 janvier 2022

 

"Une équipe de chercheurs répond aux voix qui doutent de la gravité de la sixième crise d’extinction dans une étude publiée dans Biological Reviews.

 

Ce déni s’appuie sur une vision biaisée, car reposant essentiellement sur les mammifères et les oiseaux, qui représentent une infime partie de la biodiversité mais concentrent l’essentiel des efforts de connaissance et de conservation.

 

De plus, le décompte précis des extinctions, possible avec les espèces bien étudiées comme les grands vertébrés, est impossible avec la majeure partie des espèces, trop mal connues pour que l’on connaisse le statut de leurs populations.

 

Il faut donc utiliser d’autres approches, basées sur des estimations prenant en compte les espèces petites et méconnues.

En s’appuyant notamment sur l’exemple des mollusques terrestres, les auteurs montrent que 10% des deux millions d’espèces connues auraient disparu depuis l’an 1500 !

 

La situation n’est cependant pas homogène : les océans sont moins touchés que les milieux terrestres, et les plantes résistent mieux que les animaux.


Par contre, les espèces insulaires sont beaucoup plus impactées que les espèces continentales.

 

Les solutions sont pourtant connues, et les acteurs de la conservation tentent de lutter, mais leurs efforts ne sont pas suffisants pour inverser la tendance globale."

  • Robert H. Cowie, Philippe Bouchet, Benoît Fontaine - The Sixth Mass Extinction: fact, fiction or speculation?, 2022, Biological Reviews

 

Extrait :

 

Si la proportion d'insectes décrits éteints était la même que la proportion de mammifères et d'oiseaux répertoriés comme éteints par l'UICN (2020), alors il devrait y avoir environ 15 000 espèces d'insectes éteintes.

 

Mais même si les taux d'extinction des insectes sont inférieurs à ceux des mammifères et des oiseaux d'un ordre de grandeur (Dunn, 2005 ; Stork, 2010), ce que les données ci-dessus ne semblent pas confirmer, il est peu probable que cela explique le nombre infime d'espèces inscrites comme éteintes sur la Liste rouge, qui est plus probablement le résultat d'un manque de connaissances ou d'experts pour entreprendre des évaluations pour la Liste rouge.

 

Pour illustrer ce dernier point, parmi les 139 groupes de spécialistes par taxon de la Commission de la sauvegarde des espèces de l'UICN, seuls 17 sont consacrés aux invertébrés, alors qu'il y en a 36 pour les mammifères et 19 pour les oiseaux. (...)

  

Incidemment, il est symptomatique que, malgré les 373 espèces de chordés répertoriées comme éteintes (UICN, 2020), aucun de leurs parasites multicellulaires (helminthes, poux, crustacés) ou unicellulaires ne soit répertorié ; par exemple, une espèce d'amphipode qui parasitait la vache de mer de Steller, Hydrodamalis gigas (Boxshall & Hayes, 2019) et six Phthiraptera (poux) qui se sont éteints lorsque leurs oiseaux hôtes ont disparu (coextinction), et 2-4 autres poux dont l'extinction est due aux efforts pour sauver leurs hôtes, dont le kiwi à petites taches, Apteryx owenii (Fig. 3), et le condor de Californie, Gymnogyps californianus (Rózsa & Vas, 2015).

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 
[Image] Fig. 3 Parasites, such as this louse (Phthiraptera, Rallicola pilgrimi Clay, collected June 2014, South Island, New Zealand), which went extinct when its host, the little spotted kiwi (Apteryx owenii Gould), was transferred to predator-free islands (Buckley et al., 2012), and which is not on the Red List, are almost completely unknown in the assessment of extinctions. Photograph: Creative Commons 4.0. Te Papa (A1.018470).
Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Invertébrés : la 6e extinction de masse est en route - De www.francetvinfo.fr - 13 janvier, 17:53

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

La disparition des zones humides menace les libellules dans le monde entier selon la Liste rouge de l’UICN

La disparition des zones humides menace les libellules dans le monde entier selon la Liste rouge de l’UICN | EntomoNews | Scoop.it
La destruction des zones humides provoque un déclin des libellules dans le monde entier, selon la première évaluation mondiale de ces espèces publiée aujourd’hui dans l’actualisation de la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées™. Leur déclin est symptomatique d’une perte généralisée des marais, marécages et rivières sauvages dans lesquels elles se reproduisent, principalement en raison de l’expansion d’une agriculture et d’une urbanisation non durables dans le monde.
Avec l’actualisation d’aujourd’hui, le nombre d’espèces menacées figurant sur la Liste rouge dépasse pour la première fois les 40 000. La Liste rouge de l’UICN comprend désormais 142 577 espèces, dont 40 084 menacées d’extinction.

 

Publié 9 décembre 2021 Dans Actualités, Actualités Espèces
Gland, Suisse, 9 décembre 2021 (UICN)

« En révélant la perte mondiale de libellules, la présente actualisation de la Liste rouge souligne le besoin urgent de protéger les zones humides mondiales et la riche mosaïque de vie qu’elles abritent. À l’échelle mondiale, ces écosystèmes disparaissent trois fois plus vite que les forêts. Les marais et autres zones humides peuvent sembler improductifs et inhospitaliers pour l’homme. Ils nous fournissent cependant des services essentiels. Ils stockent le carbone, nous fournissent de l’eau potable et de la nourriture, nous protègent des inondations et offrent des habitats à une espèce connue sur dix dans le monde. »
Dr Bruno Oberle, Directeur général de l’UICN

L’évaluation mondiale des libellules et demoiselles révèle que 16% des 6.016 espèces sont en danger d’extinction, du fait de la dégradation croissante de leurs sites d’eau douce de reproduction. En Asie du Sud et du Sud-Est, plus d’un quart de toutes les espèces sont menacées, principalement en raison du défrichement des zones humides et de la forêt tropicale pour faire place à des cultures telles que l’huile de palme. En Amérique centrale et du Sud, la principale cause du déclin des libellules est le défrichement des forêts pour la construction résidentielle et commerciale. Les pesticides et autres polluants, ainsi que les changements climatiques, représentent des menaces croissantes pour les espèces dans toutes les régions du monde, et constituent les menaces les plus importantes pour les libellules en Amérique du Nord et en Europe.

« Les libellules sont des indicateurs très sensibles de l’état des écosystèmes d’eau douce, et cette première évaluation mondiale révèle enfin l’ampleur de leur déclin. Elle fournit également une base de référence essentielle que nous pourrons utiliser pour mesurer l’impact des efforts de conservation. Afin de conserver ces magnifiques insectes, il est essentiel que les gouvernements, l’agriculture et l’industrie prennent en compte la protection des écosystèmes de zones humides lors de projets de développement, par exemple en protégeant les habitats clés et en consacrant un espace aux zones humides urbaines. »
Dr Viola Clausnitzer, coprésidente du Groupe de spécialistes des libellules de la CSE-UICN.

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Les libellules n'ont plus d'habitat : un millier d'espèces sont menacées de disparition

Les libellules n'ont plus d'habitat : un millier d'espèces sont menacées de disparition | EntomoNews | Scoop.it
L'Union internationale de conservation de la nature lance une alerte. Les libellules et demoiselles se meurent, victimes de la disparition des zones humides.

 

par Célia Quilleret publié le 10 décembre 2021

 

"Les libellules, ces insectes colorés que l'on aime regarder sur les étangs ou les rivières, disparaissent peu à peu de notre globe. En cause : la destruction de leurs habitats naturels estime l'Union internationale pour la conservation de la nature. Au moins 1/6e des espèces risquent de s'éteindre. 

 

C'est la première fois que l'UICN fait un état des lieux des 6.016 espèces de libellules et demoiselles - les odonates - répertoriées dans le monde. 16% d'entre elles sont menacées d'extinction. Florian Kirchner a participé à ce recensement. Il est chargé du suivi des espèces au comité français de l'UICN, l'Union internationale de conservation de la nature."

(...)

 

 

Twitter : BREAKING NEWS: Dragonflies threatened as wetlands around the world disappear - @IUCNRedListhttps://t.co/onEzUz79NEpic.twitter.com/aRcWLiFwHk— IUCN (@IUCN) December 9, 2021

 

[Image] africocypha_varicolor_yellow_andre_gunther 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Espèces menacées : une liste rouge pour les abeilles sauvages en France

Espèces menacées : une liste rouge pour les abeilles sauvages en France | EntomoNews | Scoop.it
Le Comité français de l'Union internationale de la conservation de la nature et le Museum national d'histoire naturelle vont travailler à l'élaboration de la première liste rouge pour les abeilles sauvages en France. Le "plan pollinisateurs" du gouvernement, lui, est au point mort.

 

10 mai 2021

Par Marianne Enault

 

"C'est une première. Le comité français de l'Union internationale de la conservation de la nature (UICN) et le Museum national d'histoire naturelle viennent de lancer les travaux visant à constituer, d'ici trois ans, une liste rouge des abeilles sauvages en France. "Il s'agit d'établir un inventaire et un état de santé précis du millier d'espèces que compte la France, explique Florian Kirchner, le 'Mr Espèces' de l'UICN. On craint que ces populations ne soient en déclin, comme l'abeille domestique."

 

Parmi elles se trouvent des abeilles maçonnes, qui façonnent leur nid, des abeilles découpeuses, des abeilles charpentières, des abeilles de sable, des bourdons… la liste est longue et surtout méconnue. Pour dresser cet inventaire et établir l'état de santé des abeilles sauvages en France, le Comité français de l'UICN va se baser sur (...)"

 

[Image] Bombus_cullumanus_-_Pierre_Rasmont-300x225.jpg

via "Mauvaises nouvelles pour les bourdons d’Europe" - UICN France https://uicn.fr/mauvaises-nouvelles-pour-les-bourdons-deurope/

 

Bernadette Cassel's insight:

 

La Belgique a déjà la sienne :

 

→ Liste rouge des abeilles de Belgique - Un constat alarmant - 05.12.2019 http://sapoll.eu/liste-rouge-des-abeilles-de-belgique-un-constat-alarmant/

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

2 430 espèces menacées d'extinction en France

2 430 espèces menacées d'extinction en France | EntomoNews | Scoop.it

Ce mercredi se tient la journée mondiale de la vie sauvage. L’UICN - l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature - publie pour l'occasion sa liste rouge pour la France, un rapport particulièrement préoccupant. Il montre que l’effondrement de la biodiversité n’est pas quelque chose d’exotique ni de lointain : la France aussi est concernée par la 6e extinction.

L’ UICN a publié sa liste rouge nationale et autres actualités scientifiques. Publié le 03.03.2021

 

 

"Pour ce rapport, 500 chercheurs, du CNRS, du Muséum National d’Histoire naturelle, et de l’UICN ont répertorié ces 13 dernières années les différentes espèces animales et végétales. Sur les 14 000 plantes, animaux, insectes qui vivent sur notre territoire, 17,6% sont menacés. L’ours brun, le bouquetin ibérique, le lynx boréal, le vision et le putois d’Europe ou encore, la bécassine des marais, et l’alouette des champs. En tout, 2 430 espèces risquent de disparaitre. Les oiseaux sont les plus touchés, devant les crustacés, les reptiles, et les amphibiens.

 

Et depuis 2008, 187 espèces ont déjà disparu. La perte de la biodiversité s’accélère et en outre-mer les chiffres sont plus graves. Selon ce rapport, pour enrayer la courbe, il faudrait mieux protéger les habitats naturels : lutter contre l’artificialisation des sols, lutter contre les pesticides et reformer la politique agricole. Sans une politique forte et ambitieuse, cette liste rouge ne cessera pas de s’épaissir."

 

>> Pour accéder aux résultats détaillés de la Liste rouge nationale

 

 

Documents joints

 

Plaquette : 13 ans de résultats de la Liste rouge des espèces menacées en France
Infographie des résultats en métropole
Infographie des résultats en outre-mer (quelques exemples)

 

[Image] via UICN "Liste rouge des espèces menacées en France : 13 ans de résultats" - UICN France https://uicn.fr/bilan-13-ans-liste-rouge-france/

 

Bernadette Cassel's insight:

 

« Nous pensions qu’en huit ou neuf ans, on ne verrait pas beaucoup d’évolution. La surprise est qu’on assiste à une nette dégradation de la situation”, explique Florian Kirchner, de l’UICN France, à l’AFP. “Pour les oiseaux nicheurs, on avait un quart d’espèces menacées en 2008, un tiers huit ans après”, donne-t-il comme exemple.

 

Plus inquiétant encore, “nous parlons des espèces qui bénéficient le plus d’effort de conservation, les vertébrés, et pas des insectes ou des mollusques. »

 

via Le HuffPost, 03.03.2021 https://www.huffingtonpost.fr/entry/environ-20-de-la-faune-et-de-la-flore-francaises-sont-menacees_fr_603f90f9c5b6ff75ac409eee

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Plus de 3 000 animaux et végétaux rejoignent la liste rouge des espèces menacées

Plus de 3 000 animaux et végétaux rejoignent la liste rouge des espèces menacées | EntomoNews | Scoop.it
L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a mis à jour sa liste rouge, dans laquelle 31 nouvelles espèces sont déclarées éteintes.

 

Par Clémentine Thiberge

Publié le 10 décembre 2020 (abonnés)

 

 

[Image] L'Orthoptère Pyrgomorphula serbica - Crédit : Laslo Horvat

 

[animalia — insecta - Serbian Stick Grasshopper Pyrgomorphula serbica - Decreasing - Global, Europe - CR]

 

 

Les catégories de menace de la Liste rouge de l’UICN sont les suivantes, par ordre décroissant de menace :

  • Éteint ou Éteint à l’état sauvage
  • En danger critique d’extinction, En danger et Vulnérable : espèces menacées d’extinction à l’échelle mondiale ;
  • Quasi menacées : espèces proches du seuil de menace ou qui seraient menacées en l’absence de mesures spécifiques de conservation en cours ;
  • Préoccupation mineure : espèces évaluées pour lesquelles le risque d’extinction est plus faible ;
  • Données insuffisantes : espèces qui ne sont pas évaluées en raison de l’insuffisance des données.
  • En danger critique d’extinction (peut-être éteint) : il ne s’agit pas d’une nouvelle catégorie de la Liste rouge, mais d’une mention servant à désigner des espèces En danger critique d’extinction qui sont très probablement déjà éteintes mais pour lesquelles des confirmations sont nécessaires, par exemple au moyen d’études plus complètes, et ne trouvant aucun individu du taxon concerné.

 

Chiffres mondiaux pour la Liste rouge des espèces menacées de l’UICN 2020-3 :

  • TOTAL D’ESPÈCES ÉVALUÉES = 128 918
  • (Total d’espèces menacées = 35 765)
  • EX : Éteint = 902
  • EW : Éteint à l’état sauvage = 80
  • CR : En danger critique d’extinction = 7 762
  • EN : En danger = 13 285
  • VU : Vulnérable = 14 718
  • NT : Quasi menacé = 7 644
  • Faible risque/dépendant de mesures de conservation = 180 (catégorie ancienne progressivement retirée de la Liste rouge)
  • LC : Préoccupation mineure = 66 469
  • DD : Données insuffisantes = 17 878
Bernadette Cassel's insight:

 

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Liste rouge des espèces menacées en France : Situation préoccupante pour la faune de Martinique

Liste rouge des espèces menacées en France : Situation préoccupante pour la faune de Martinique | EntomoNews | Scoop.it

Au sein de l’archipel des Antilles, l’île de la Martinique montre un patrimoine naturel remarquable mais d’une grande fragilité. Dans le cadre de la Liste rouge des espèces menacées en France, de nouveaux résultats sont publiés pour la première fois pour la faune de ce territoire. Sur les 427 espèces indigènes évaluées, près de 15% apparaissent menacées. Ces analyses ont été établies par le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d’Histoire naturelle(MNHN), avec l’appui de spécialistes de la faune martiniquaise.

 

"Les analyses réalisées concernent en particulier les oiseaux, les mammifères, les reptiles, les amphibiens, les mollusques, les poissons et macro-crustacés d’eau douce, les libellules, les papillons de jour et une partie des coléoptères. Au total, 15 espèces ont déjà disparu, 62 sont menacées et 56 autres sont quasi menacées.

 

La destruction des habitats et leur fragmentation par l’urbanisation et les aménagements représentent les premières menaces pour les espèces animales de Martinique. Ce sont les milieux forestiers qui sont les plus touchés, en particulier les forêts semi-humides du Sud, qui représentent l’unique habitat et des ressources essentielles pour nombre d’espèces. Ainsi, un escargot comme le Pleurodonte déprimé se révèle "En danger critique" et le coléoptère longicorne Dendrobias maxillosus est classé "Vulnérable".

 

Le comblement des mares ou des marais et l'artificialisation des berges sont une autre menace pour les espèces réalisant une partie de leur cycle de vie en milieu aquatique, comme la demoiselle "Quasi menacée" Protoneura ailsa. Les espèces de ces zones humides sont de plus soumises à de fortes pollutions par les rejets d'eaux usées ou les pesticides. La Chlordécone, une molécule insecticide persistante utilisée autrefois dans les bananeraies, a encore un impact sur la faune et affecte potentiellement de nombreuses espèces telles que la Crevette transparente, classée "Vulnérable", ou le Martin-pêcheur à ventre roux, classé "En danger critique".

 

L'extension urbaine entraîne également une pollution lumineuse néfaste pour les espèces nocturnes, en particulier pour les chauves-souris comme le Murin de la Martinique ou les coléoptères comme le Dynaste Hercule, tous deux classés "Quasi menacés".

 

[...]

 

Toutefois, une espèce sur cinq reste encore très mal connue. Le manque d'informations sur leur répartition et leurs effectifs a conduit à leur classement en catégorie "Données insuffisantes". C'est notamment le cas du phasme Diapherodes martinicensis ou d’un reptile comme le Leptotyphlops à deux raies, deux espèces endémiques qui présentent potentiellement des enjeux de conservation importants."

 

[...]

 

[Image] Mionochroma rufescens Crédit J. Touroult

 

via INPN - "La Liste rouge de la faune de Martinique est en ligne !"

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'Liste rouge' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=Liste+rouge

 

(50 scoops)

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Plus de 40 % des espèces d’arbres en Europe menacées d’extinction

Plus de 40 % des espèces d’arbres en Europe menacées d’extinction | EntomoNews | Scoop.it
Pour la première fois, l’Union pour la conservation de la nature a publié une « liste rouge » des arbres européens.

 

 

Par Clémentine Thiberge Publié le 27 septembre 2019 à 12h21 - Mis à jour le 28 septembre 2019 à 06h49

 

Extrait :

La menace des espèces invasives

Selon le rapport, les menaces qui pèsent sur ce pan de biodiversité sont différentes pour chaque espèce. « Mais de manière générale, on retrouve des causes d’extinction communes à beaucoup d’arbres », soutient Emily Beech, officière de conservation au Botanic Gardens Conservation International de Londres et coauteure du rapport. Le principal risque identifié par les scientifiques vient des espèces invasives. Touchant 38 % des espèces étudiées, il s’agit notamment de parasites et de maladies, mais également de plantes introduites par l’homme et concurrentes des arbres indigènes. Le marronnier commun, par exemple, a été classé « vulnérable » à la suite du déclin causé par la mineuse du marronnier. Cette chenille, qui endommage les feuilles de l’arbre, a colonisé l’Europe. « Les espèces insulaires sont également très touchées par ces invasions, explique Bruno Cornier, botaniste ayant participé à l’étude. Dans les Canaries, à Madère ou en Sicile, les milieux sont très fragiles et beaucoup d’espèces invasives sont importées par les activités humaines. »

 
 

 

Gland, Switzerland, 27 September 2019 (IUCN) – Over half (58%) of Europe’s endemic trees are threatened with extinction, according to assessments of the state of the continent’s biodiversity published today by the International Union for Conservation of Nature (IUCN). The introduction of invasive species, unsustainable logging and urban development are key threats causing the decline of tree species such as the horse-chestnut across Europe.

 

[Image] Mineuse du marronnier (Cameraria ohridella) - Photo Patrick Clement

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

En Rhône-Alpes, les criquets sont en danger

En Rhône-Alpes, les criquets sont en danger | EntomoNews | Scoop.it
La première liste rouge des orthoptères de Rhône-Alpes fait état d'un risque grave d'extinction de certains insectes, notamment les criquets.

 

Publié le 19.02.2018 (abonnés)

 

 

Sur les 143 espèces retenues pour la région Rhône-Alpes, la répartition selon les différentes catégories est la suivante :
- 4 espèces en catégorie ‘En danger critique’ ;
- 5 espèces en catégorie ‘En danger’ ;
- 6 espèces en catégorie ‘Vulnérable’ ;
- 16 espèces en catégorie ‘Quasi menacée’ ;
- (...)

 

[Image] L'Œdipode des Alpes (Epacromius tergestinus ponticus [Capture d'écran de l'une des quatre espèces en danger critique d'extinction — les trois autres étant Dociostaurus maroccanus, Leptophyes boscii et Xya variegata]

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Une nouvelle liste rouge pour les Orthoptères de Rhône-Alpes - From www.pole-invertebres.fr - February 12, 6:39 PM

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

L'extinction silencieuse des invertébrés en mal de reconnaissance

L'extinction silencieuse des invertébrés en mal de reconnaissance | EntomoNews | Scoop.it

Image ci-dessus : Sous-représentation des invertébrés sur la Liste rouge de l'UICN. 

 

Vertébrés : 69 276 espèces

Invertébrés : 1 305 250 espèces

Plantes à fleurs : 268 000

Champignons & Protistes : 52 280

 

Exemples de pourcentages d'espèces évaluées sur la Liste rouge de l'UICN par rapport au nombre d'espèces décrites*. Il y a notamment une grande variabilité dans le pourcentage d'espèces évaluées à l'intérieur de ces grandes catégories.

 

Par exemple, seulement ~0,8% de toutes les espèces d'insectes décrites ont été évaluées en 2018. 

 

 

"Invertebrates are central to the functioning of ecosystems, yet they are underappreciated and understudied. Recent work has shown that they are suffering from rapid decline. Here we call for a greater focus on invertebrates and make recommendations for future investigation."

 

Nico Eisenhauer, Aletta Bonn & Carlos A. Guerra - Recognizing the quiet extinction of invertebrates | Nature Communications, 03.01.2019

"Invertebrates rule the world as we know it in terms of biodiversity and the functioning of ecosystems1. This is why scientists have repeatedly called to assess this essential part of biodiversity as well as its ecosystem effects2. In addition to conspicuous changes of ecosystems, such as the decline of charismatic vertebrate populations, the less obvious disappearance of many invertebrates2,3 also has dramatic consequences for the ecosystem services humankind depends on2,4. Recently, a report of alarming declines in invertebrate biomass3 has triggered broad public attention that is now also percolating into political discussion and decisions in several countries. As a consequence, new national and international biodiversity assessments, monitoring initiatives, and action plans are being discussed, and scientists are asked for guidance."

(...) 

References

    1. Wilson, E. O. The Little Things That Run the world* (The Importance and Conservation of Invertebrates). Conserv. Biol. 1, 344–346 (1987).
    2. Dirzo, R. et al. Defaunation in the Anthropocene. Science 345, 401–406 (2014).
    3. Hallmann, C. A. et al. More than 75 percent decline over 27 years in total flying insect biomass in protected areas. PLoS ONE 12, e0185809 (2017).
    4. Potts, S. G. et al. Safeguarding pollinators and their values to human well-being. Nature 540, 220–229 (2016).

 

* IUCN. Summary Statistics. https://www.iucnredlist.org/about/barometer-of-life. (Accessed 17 November 2018).

 

Photo credits: panda: Eric Isselée; butterfly: Fotokon; tree: Production Perig; fungi: ksena32 (all Fotolia.de)

 

Bernadette Cassel's insight:
 
À (re)lire :
 
« Les 127 Bienheureux », qu’est-ce qui les distingue ? - De www7.inra.fr - 29 octobre 2017, 18:26

 

« Les insectes sont les plus nombreux, les plus divers des animaux, dont ils constituent la plus grande biomasse. Les très grands services écosystémiques qu’ils rendent sont reconnus et les facteurs adverses qu’ils affrontent et causent leur déclin sont bien répertoriés et sans doute sous-évalués. Pourtant, les alarmes du public comme les efforts de conservation portent essentiellement sur les vertébrés.

 

Les insectes sont trop nombreux (plus de 100 000 espèces en Europe, plus d’un million dans le Monde), on n’a identifié qu’une partie d’entre eux, on ne sait rien de la biologie de la plupart, ils sont difficiles à surveiller et les gens ne leur accordent que très peu de valeur.

Certains insectes bénéficient d’une réelle protection. La convention de Berne et la Directive Habitats de 1992 prennent en compte 127 insectes, soit 0,12 % des espèces européennes. »

 Alain Fraval

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

La Liste rouge des Odonates de Normandie vient d'être publiée et ce sont 13% des espèces de libellules et demoiselles présentes sur le territoire normand qui sont menacées

La Liste rouge des Odonates de Normandie vient d'être publiée et ce sont 13% des espèces de libellules et demoiselles présentes sur le territoire normand qui sont menacées | EntomoNews | Scoop.it
Pour cette étude, plus de 69 000 observations couvrant les cinq départements normands et transmises par une trentaine de structures différentes ont été recueillies et analysées et près de 52 000 données couvrant la période 2001-2020 ont été retenues et passées au crible de la méthodologie UICN.

 

Cette liste rouge concerne les odonates (= libellules et demoiselles) présentes sur le territoire normand.

 

Initiée par l’ANBDD, la réalisation de la liste rouge des odonates de Normandie a été confiée à deux structures régionales expertes : le Groupe d’Etude des Invertébrés Armoricains (GRETIA) et le Conservatoire d’Espaces Naturels de Normandie (CEN Normandie).

 

Des menaces qui pèsent sur près de 13% des espèces étudiées :

59 espèces d’odonates ont été étudiées. Parmi elles, quatre espèces entrent dans la catégorie ”Non Applicable (NA)” car il s’agit d’espèces pour lesquelles les observations existantes sont le fait d’individus erratiques ou migrateurs ne possédant pas de population pérenne dans la région.

 

L’évaluation pour la liste rouge des odonates de Normandie porte donc sur 55 espèces. La part des espèces de libellules menacées car classées en danger critique (CR), en danger (EN) ou vulnérable (VU) en Normandie s’élève à 12,7 %. Part à laquelle il convient d’ajouter 10,9 % d’espèces quasi-menacées (NT) et 7,3 % d’espèces au statut de menace indéterminé en raison d’une insuffisance de données (DD).

 

A ce jour, aucune espèce de libellule n’est présumée disparue dans la région.

Les menaces qui pèsent sur ces espèces découlent de plusieurs facteurs

Les menaces qui pèsent sur les libellules sont nombreuses, elles découlent généralement de la destruction et de la dégradation de leurs habitats, à savoir les zones humides (drainage, aménagement des cours d’eau, disparition des mares, pollutions d’origines agricoles, artificialisation…) provoquant une fragmentation de plus en plus forte des habitats favorables de ces espèces.

 

Autres menaces qui impactent les populations de libellules : certaines pratiques récréatives de gestion des étangs (pour la pêche de loisir ou la chasse) qui sont parfois inadaptées au cycle de vie des odonates (introduction de poissons, vidanges des plans d’eau…), l’introduction d’espèces invasives végétales et/ ou animales et, plus récemment viennent s’ajouter les effets des modifications globales du climat (arrivée d’espèces méridionales, assèchement précoce des petites pièces d’eau, réchauffement des cours d’eau …) qui peuvent provoquer et accentuer le déclin d’espèces qui exigent de la fraicheur et des milieux de qualité !

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

UICN : Selon la première enquête réalisée à l’échelle européenne, 37 % des 890 espèces de syrphes sont menacées

UICN : Selon la première enquête réalisée à l’échelle européenne, 37 % des 890 espèces de syrphes sont menacées | EntomoNews | Scoop.it
Plus d’un tiers des espèces de ces diptères, des cousins inoffensifs des mouches, sont considérées comme menacées de disparition.

 

Les syrphes, des insectes pollinisateurs en danger
Par Delphine Chayet (abonnés)
Publié il y a 1 heure, Mis à jour il y a 1 heure

  

"Avec leur air d’abeille, de guêpe ou de bourdon, les syrphes aiment se faire passer pour quelqu’un d’autre. Pourtant, ces petits insectes méconnus appartenant à l’ordre des diptères sont partout, dans les prairies, les jardins, les haies, jouant aux côtés des abeilles un rôle irremplaçable de pollinisateur.

 

Mauvaise nouvelle: selon la première enquête réalisée à l’échelle européenne, 37 % des 890 espèces de syrphes sont menacées. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) les inscrit sur sa liste rouge comme vulnérables, en danger ou en danger critique d’extinction. Ce bilan, dévoilé mardi, a été financé et commandé par la Commission européenne.

 

«Si la lumière a plutôt été braquée sur les abeilles domestiques ces dernières années, les syrphes sont aussi des pollinisateurs très efficaces», souligne Véronique Sarthou, consultante en agroécologie et spécialiste de ces insectes inoffensifs, cousins des mouches, des taons et des moustiques. Les syrphes - qu’on appelle «hoverflies»…"

 

[Image] Marmalade Hoverfly (Episyrphus balteatus) Par Valter

 

L’exploitation intensive des forêts, l’assèchement des zones humides et l’extension sans fin des lotissements menacent la survie des «mouches à fleurs». Valter Jacinto/Valter - stock.adobe.com

 

----------

NDÉ

Un article en libre accès :

 

Selon l'UICN Plus d'un tiers des espèces de syrphes menacées d'extinction en Europe, 11.10.2022 https://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale/strategie-technique-culturale/article/plus-d-un-tiers-des-especes-de-syrphes-menacees-d-extinction-en-europe-217-221673.html

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Au Royaume-Uni et en Irlande, les politiques actuelles de conservation sont biaisées et inefficaces et ne parviennent pas à protéger une grande partie de la biodiversité des insectes

Au Royaume-Uni et en Irlande, les politiques actuelles de conservation sont biaisées et inefficaces et ne parviennent pas à protéger une grande partie de la biodiversité des insectes | EntomoNews | Scoop.it
Current UK conservation policies fail to protect important insect species such as bees which 'are vital for our everyday lives and future existence', according to new research from the University of Aberdeen.

 

'Insect apocalypse' looming under current conservation rules | News | The University of Aberdeen, 02 February 2022

 

 

 

Traduction :

 

Points forts

-

Les politiques du Royaume-Uni privilégient les Lépidoptères [papillons] par rapport aux autres grands ordres d'insectes.
-

Les politiques de protection des mammifères présentent une plus grande uniformité entre les ordres que les insectes.
-

Les politiques de l'Irlande ne protègent aucune espèce d'insecte.
-

Les listes prioritaires du Royaume-Uni ne donnent pas la priorité à tous les insectes évalués comme étant en danger d'extinction.

 

Résumé

 

Les insectes fournissent des services écosystémiques clés pour notre avenir durable, qui dépendent de politiques de conservation efficaces pour protéger la biodiversité des insectes. Cependant, à ce jour, nous ne savons toujours pas dans quelle mesure les politiques de conservation actuelles sont efficaces pour protéger la biodiversité des insectes, ce qui ouvre la possibilité que les politiques ne soient pas adaptées à leur objectif.

 

Compte tenu du débat considérable et de la sensibilisation du public sur le déclin mondial potentiel des espèces d'insectes, il est important de comprendre si les politiques actuelles peuvent ou non protéger la biodiversité des insectes.

 

Nous avons utilisé la liste des statuts des espèces de l'UICN et développé un cadre quantitatif pour analyser l'efficacité potentielle et la couverture des politiques de conservation actuelles relatives à la biodiversité des insectes au Royaume-Uni et en Irlande. Nous avons comparé ces résultats à la couverture d'un groupe bien connu - les mammifères - en tant que référence, pour constater que si la grande majorité des espèces de mammifères du Royaume-Uni figurant sur la liste rouge européenne de l'UICN sont directement protégées par les politiques actuelles, les insectes restent largement non protégés.

 

En outre, pour les espèces d'insectes qui sont explicitement protégées par les politiques actuelles, il existe un biais taxonomique selon lequel la majorité (>50%) des espèces d'insectes sont des Lépidoptères (papillons de nuit et papillons [de jour]), tandis qu'une minorité sont des Coléoptères (coléoptères) et aucune n'est un Hyménoptère (abeilles, fourmis, guêpes).

Des tendances similaires ont été observées dans les listes de biodiversité prioritaires du Royaume-Uni.

 

Sur la base de nos données, nous concluons que les politiques actuelles en matière de biodiversité au Royaume-Uni et en Irlande présentent des lacunes importantes dans la protection de la biodiversité des insectes et qu'il existe un biais taxonomique qui pourrait orienter certains efforts de conservation vers les papillons de jour et de nuit.

 

Nous pensons que nos résultats sont susceptibles de se vérifier dans le monde entier, soulignant la nécessité de politiques plus directives pour gérer et protéger la biodiversité des insectes pour la durabilité des services écosystémiques.

 

[Image] Graphique tiré de l'étude

[NDÉ : Les papillons sont en rose, la proportion de référence dans la colonne de gauche]

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Si l’on prend en compte les invertébrés pour mesurer le taux d’extinction des espèces, la situation est bien plus alarmante car c'est 200 fois plus d'espèces disparues

Si l’on prend en compte les invertébrés pour mesurer le taux d’extinction des espèces, la situation est bien plus alarmante car c'est 200 fois plus d'espèces disparues | EntomoNews | Scoop.it
Quand on pense aux animaux en voie de disparition, on pense d’abord aux éléphants, aux manchots, aux dauphins, aux perroquets ou à certains rapaces. Effectivement, ces animaux figurent sur la liste rouge des animaux menacés d’extinction.

 

"Invertébrés : la 6e extinction de masse est en route" par Anne Le Gall - franceinfo - Radio France - Publié le 12/01/2022

 

 

"Le problème c’est que cette liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature, qui fait référence, concerne essentiellement la situation des animaux vertébrés or ces vertébrés représentent moins de 3% du total des espèces animales. C’est comme si on avait une photographie de la faune sauvage du monde et qu’on ne regardait  qu’un petit carré qui représente 3% du cliché.
Pourtant, ailleurs sur la photo il y a toutes sortes d’ insectes, de vers, de limaces, d’escargots, de méduses...

 

Si l’on prend en compte tous ces invertébrés pour mesurer le recul de la biodiversité, on trouve des niveaux d’extinction beaucoup plus inquiétants que ceux évoqués jusqu’ici : "Ce n'est pas 0,04% des espèces  qui ont disparu en l'espace de 500 ans, comme le dit l’UICN, mais 10% des espèces animales et végétales connues", explique l’un des auteurs, Benoît Fontaine, ingénieur de recherche au Muséum d’histoire naturelle à Paris.

 

C’est 200 fois plus ! Pour parvenir à ce chiffre, ces chercheurs se sont intéressés au taux d’extinction des mollusques – car ils estiment que le sort des mollusques est représentatif de ce qui se passe pour l’ensemble des non-vertébrés – ils ont extrapolé ces résultats. Et ils obtiennent donc ce total de 200 000 espèces rayées de la surface de la Terre en l’espace de 500 ans. "Nous sommes bel et bien en face de la 6e extinction de masse", concluent ces biologistes dont les travaux viennent d'être publiés, et ce sont les activités humaines qui en sont responsables."

 

 

_________________________________

 

Sur le même sujet :

 

→ En prenant en compte les invertébrés, la sixième extinction de masse des espèces est encore plus alarmante – Libération, 11.01.2022 https://www.liberation.fr/environnement/biodiversite/en-prenant-en-compte-les-invertebres-la-sixieme-extinction-de-masse-des-especes-est-encore-plus-alarmante-20220111_MTKH4RJ7JFDZ3ANM36LPPLDZHE/

 

"Dans une étude publiée lundi, des scientifiques calculent que 7,5% à 13% des 2 millions d’espèces connues pourraient déjà avoir disparu depuis l’an 1500, soit bien plus que les 0,04% avancés par l’Union internationale pour la conservation de la nature.

 

"... «Les taux d’extinction actuels, en particulier chez les invertébrés terrestres, sont bien plus élevés que le taux d’extinction naturel», concluent les auteurs. Pour lesquels «nous assistons très probablement au début de la sixième extinction de masse», qui risque d’emporter homo sapiens.

«Moralement inacceptable»

Les scientifiques estiment qu’une attitude de «laisser-faire» face à la crise d’extinction actuelle est «moralement inacceptable», étant donné que «l’humanité a le pouvoir de choisir». «Nier la crise, l’accepter et ne rien faire, ou même l’accueillir favorablement en espérant en bénéficier, ne sont pas des options appropriées et conduisent la Terre à poursuivre sa triste trajectoire vers une sixième extinction de masse», écrivent-ils."

(...)

Coralie Schaub

Bernadette Cassel's insight:

 

"C'est une étude en forme d'avertissement. Une équipe internationale de chercheurs indique que si l’on prend en compte les non-vertébrés pour mesurer le taux d’extinction des espèces, la situation est alarmante."

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Les pesticides, « premier moteur du déclin des insectes »

Les pesticides, « premier moteur du déclin des insectes » | EntomoNews | Scoop.it
Le déclin des insectes est un phénomène complexe, difficile à évaluer, mais qui fait néanmoins l’objet d’un consensus scientifique. Actuellement, 41% des espèces seraient concernées et 31% seraient menacées d’extinction dans le monde, avec une perte de l’ordre de 1% des espèces par an.


Le déclin des insectes (n°30 - décembre 2021) - Assemblée nationale. Rapporteure : Annick Jacquemet, sénatrice
Note "Le déclin des insectes"

Les Notes Scientifiques de l’Office OPECST - décembre 2021

Résumé :

Les causes de ce déclin sont liées à la perte d’habitats, à la dégradation de la qualité des milieux (pollutions), au réchauffement climatique et à l’invasion d’espèces exotiques. L’agriculture apparaît comme l’un des moteurs principaux du déclin des insectes, notamment à cause de l’usage excessif de pesticides.

Le déclin des insectes conduit à un appauvrissement majeur de la biodiversité. Les insectes rendent des services écosystémiques fondamentaux tels que la pollinisation, le recyclage de la matière organique, le contrôle biologique des ravageurs ou l’alimentation de nombreux vertébrés. Leur conservation doit donc être une priorité politique sous peine de conséquences dramatiques pour les écosystèmes et l’humanité."

 

 

[Image] Source : Rodolfo Dirzo et al (2014). Defaunation
in the Anthopocene. Science. Vol 345


En 2014, cette "étude s’est intéressée à cinq ordres d’insectes figurant dans la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). 33% sont en déclin, avec une forte variation entre les ordres (20% des odonatoptères, 100% des orthoptères et 60% des coléoptères sont en déclin)"

 

  • Defaunation in the Anthropocene, 25.07.2014
    https://www.science.org/doi/10.1126/science.1251817

 

______________________________

 

Sur le même sujet :

 

Les pesticides, « premier moteur du déclin des insectes », 04.01.2022 https://reporterre.net/Les-pesticides-premier-moteur-du-declin-des-insectes

 

L’usage des pesticides est le « premier moteur du déclin des insectes ». C’est ce que révèle l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) dans une note scientifique publiée en décembre. Il estime que plus de 40 % des espèces d’insectes sont en déclin et près d’un tiers menacé d’extinction. Cette évolution amorcée au début du XXe siècle s’est accélérée dans les années 1950-1960 pour atteindre « des proportions alarmantes depuis deux décennies », s’inquiètent les auteurs.

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

En Auvergne-Rhône-Alpes, 194 espèces de coléoptères saproxyliques sont considérées comme menacées (27 %) et 5 espèces ont vraisemblablement disparu de la région

En Auvergne-Rhône-Alpes, 194 espèces de coléoptères saproxyliques sont considérées comme menacées (27 %) et 5 espèces ont vraisemblablement disparu de la région | EntomoNews | Scoop.it
En région Auvergne-Rhône-Alpes, 194 espèces sont considérées comme menacées (27 %), un chiffre à peine plus élevé que pour l’Italie et l’Europe, mais bien supérieur à ceux obtenus pour les orthoptères, odonates, rhopalocères et zygènes en Rhône-Alpes et en Auvergne. 5 espèces ont vraisemblablement disparu de la région (RE). 68 espèces ne sont pas assez connues pour statuer, faute de données suffisantes (distribution, écologie) (DD).

 

24 février 2021 par opiesaprox

 

"Les menaces identifiées sont la fragmentation et la simplification des habitats et des milieux naturels. La fragmentation impacte 190 espèces menacées, qui ne bénéficient pas de connections satisfaisantes entre leurs populations ou leurs habitats. La simplification des écosystèmes boisés est en premier lieu la raréfaction du bois mort et la disparition des arbres vétérans et des gros arbres. La conservation des arbres à cavités ou porteurs de champignons est un élément crucial pour la survie des coléoptères saproxyliques car beaucoup sont hautement spécialisés.

 

Ce bilan régional invite à des changements dans la gestion des arbres et des boisements :

  • Augmenter partout les volumes de bois mort et conserver les arbres vieux, à cavités et vétérans ;
  • Améliorer la gestion forestière en favorisant les essences indigènes et des peuplements hétérogènes (essences, classes d’âges). Permettre à des arbres de vieillir naturellement dans les peuplements exploités (îlots de vieux bois, arbres-habitats) ;
  • Protéger régionalement certaines espèces qui ne survivent que dans des forêts non exploitées (reliques de conditions sub-naturelles) ;
  • Protéger les zones et habitats clés reconnus comme des hot-spots pour la biodiversité régionale ;
  • Augmenter les financements pour les projets de conservation des espèces saproxyliques menacées ;
  • Renforcer la collaboration régionale, la recherche de terrain et la circulation des données entre scientifiques et entomologistes spécialisés pour les coléoptères pour accroître les connaissances (répartition, écologie, biologie des populations) ;
  • Sensibiliser le public à l’importance du bois mort et des vieux arbres pour bénéficier d’écosystèmes sains et équilibrés et ainsi des services qu’ils fournissent.

 

→ SAPROX » Liste Rouge des Coléoptères saproxyliques de la région Auvergne-Rhône- Alpes - Janvier 2021

Benoit Dodelin et Benjamin Calmont

 

Téléchargement

Tableur complémentaire

 

  • Dodelin B, Calmont B (2021) Liste Rouge des coléoptères saproxyliques de la région Auvergne-Rhône-Alpes. 2021 DREAL Auvergne-Rhône-Alpes

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

L'initiative "Liste rouge des taxonomistes", financée par l'Union européenne, lance son portail d'enregistrement

L'initiative "Liste rouge des taxonomistes", financée par l'Union européenne, lance son portail d'enregistrement | EntomoNews | Scoop.it
Contributors will enable the EU to take action to plug in the essential scientific knowledge to address insect declines The ‘Red List of Taxonomists’ initiative, funded by the European Union, launches its registration portal, where professionals and citizen scientists are called to register on. The purpose is to build a database of European taxonomy experts […]

 

Recruiting participants to the first European Red list of insect taxonomists - Iva Kostadinova - May 20, 2021

 

Recrutement de participants à la première liste rouge européenne des taxonomistes d'insectes | Blog Pensoft, 20.05.2021

 

Traduction :

 

Les contributeurs permettront à l'UE de prendre des mesures afin d'acquérir les connaissances scientifiques essentielles pour lutter contre le déclin des insectes.

 

L'initiative "Liste rouge des taxonomistes", financée par l'Union européenne, lance son portail d'enregistrement, où les professionnels et les scientifiques citoyens sont invités à s'inscrire. L'objectif est de constituer une base de données d'experts européens en taxonomie dans le domaine de l'entomologie, la discipline biologique consacrée aux insectes. L'analyse de ces données permettra d'élucider les tendances de l'expertise disponible, formant ainsi la base de recommandations clés pour les décideurs politiques afin d'allouer les efforts et les fonds nécessaires pour soutenir le travail des taxonomistes et contribuer à la protection de la biodiversité européenne et au-delà.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Liste rouge des Scarabéides coprophages du Bassin méditerranéen

Liste rouge des Scarabéides coprophages du Bassin méditerranéen | EntomoNews | Scoop.it

"The conservation status and distribution of Mediterranean dung beetles | IUCN Library System"

 

Record created: 2020/12/21
Record updated: 2020/12/22

 

"... This report summarises the results for Mediterranean dung beetles. All the dung beetles that are endemic or nearly endemic to the Mediterranean region – 200 species – are included. The geographical scope is the Mediterranean region according to the Mediterranean Basin Biodiversity Hotspot (Mittermeier et al., 2004), with the exception of the Macaronesian islands, which have not been included in this study. Of the 644 species of dung beetles inhabiting the Mediterranean region, 200 (32%) have at least 75% of their distribution range within the borders of the region. The other 444 species, which occur over a wider area, were excluded from this assessment. Of the 200 species analysed, 150 are considered endemic as they cannot be found anywhere else in the world."

 

Bernadette Cassel's insight:
 
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Liste rouge des abeilles de Belgique : Un constat alarmant

Liste rouge des abeilles de Belgique : Un constat alarmant | EntomoNews | Scoop.it

Par la comparaison des répartitions géographiques entre 1900-1969 d’une part et 1970-2017 d’autre part, plus de la moitié des espèces d’abeilles de notre territoire (a) est menacée d’extinction (33%), (b) a disparu de notre pays (12%) ou (c) est en passe d’être menacée (7%).

 

Publication de la Liste Rouge des abeilles de Belgique, 05.12.2019

 

"Plus précisément, des groupes d’espèces avec des écologies particulières (ex : abeilles sociales) sont plus impactés par les changements globaux. C’est notamment le cas du groupe des bourdons pour lequel 80% des espèces sont menacées d’extinction, d’ores et déjà éteintes ou en passe d’être menacées.

 

Résultat majeur du projet BELBEES, la Liste rouge des abeilles de Belgique a été réalisée en suivant la méthodologie proposée par l’UICN (Union International de Conservation de la Nature). Identifiant la probabilité d’extinction pour chaque espèce, les résultats de ce travail peuvent être utilisés pour mettre en œuvre un large éventail de mesures de conservation visant à globalement améliorer le statut de menace des espèces."

(...)

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Projet BELBEES - De sapoll.eu - sur EntomoScience - 21 mai 2018, 18:09

 

"Le déclin des pollinisateurs sauvages en Europe et dans la zone transfrontalière est un enjeu écologique majeur. Leur déclin actuel est lié à de nombreuses causes que le projet fédéral BELBEES étudie actuellement avec l’aide d’un réseau de cinq laboratoires belges coordonnés par l’UMONS."

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Liste rouge des Rhopalocères et Zygènes d'Occitanie

Liste rouge des Rhopalocères et Zygènes d'Occitanie | EntomoNews | Scoop.it
Parmi les 245 espèces soumises à la méthodologie, 57 espèces, soit 23 %, sont considérées comme menacées d’extinction (catégories CR, EN ou VU) en Occitanie. Quarante-huit espèces, soit 20 %, sont quasi-menacées (catégorie NT) et 21 espèces, soit 9 %, sont classées en manque de données « DD » (dont une majorité sont probablement menacées ou quasi-menacées).

Deux espèces sont considérées comme éteintes dans la région (RE) : il s’agit de Tomares ballus et Polygonia egea. Enfin, deux espèces ont été placées dans la catégorie Non applicable (NA). Il s’agit de Cacyreus marshalli et Danaus chrysippus.
No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Tortues, abeilles et panthères : quand les espèces « éteintes » réapparaissent

Tortues, abeilles et panthères : quand les espèces « éteintes » réapparaissent | EntomoNews | Scoop.it
Récemment, trois espèces que l’on croyait éteintes ont à nouveau montré signe de vie. Est-il réellement possible d’avoir la certitude qu’une espèce est morte ?

 

Par David Roberts, 12.04.2019

 

"Comme dans un film de zombies, certaines espèces que l’on croyait éteintes semblent ressusciter d’entre les morts. Entre le 21 février et le 4 mars dernier, trois de ces « redécouvertes » ont ainsi attiré l’attention : celle de la tortue de Fernandina dans les îles Galápagos (Chelonoidis phantasticus), dont la dernière apparition datait de 1906 ; celle de l’abeille géante Wallace (Megachile pluto), supposément disparue en 1980 ; celle enfin de la panthère nébuleuse de Taïwan (Neofelis nebulosa brachyura), que l’on n’avait plus revue depuis 1983 et qui avait été officiellement déclarée éteinte en 2013.

Disparition du dernier individu

Ces redécouvertes soulignent combien nos connaissances sur certaines des espèces les plus rares sont minces ; elles interrogent aussi la manière dont nous les déclarons éteintes. La liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature permet de tenir un registre mondial des espèces menacées et de mesurer le risque qu’elles disparaissent. L’organisation a élaboré une liste de critères pour déterminer le statut de menace d’une espèce, qui n’est considérée éteinte que « lorsqu’il n’y a plus de doute raisonnable sur la mort du dernier individu ».

Selon la liste rouge, une telle affirmation exige que :

« des enquêtes exhaustives dans l’habitat connu ou probable de l’espèce, réalisées à des moments appropriés et dans l’ensemble de son aire de répartition historique aient échoué à relever un seul individu. Ces observations doivent être menées dans un cadre temporel adéquat au regard du cycle et du mode de vie de l’espèce ».

Étant donné toutes les preuves – ou plutôt l’absence de preuves – exigées, il paraît étonnant que des espèces puissent être déclarées éteintes. Car pour comprendre si une espèce a disparu, il faut aussi connaître ses habitudes dans le passé.

 

Les observations à un moment et un endroit donnés nous renseignent sur la survie d’une espèce ; mais lorsque celle-ci se fait rare, les observations se font évidemment moins fréquentes, jusqu’à ce que l’on se demande si cette espèce existe toujours.

 

On se base en général sur le temps écoulé depuis la dernière apparition de l’animal pour mesurer la probabilité d’extinction d’un groupe, mais il est rare que l’individu alors observé soit effectivement le dernier du taxon. Car bien des espèces persistent probablement des années sans être vues."

(...)

 

 

[Image] La plus grande abeille au monde était présumée éteinte avant sa redécouverte en Indonésie en février 2019. Stavenn/Wikipedia, CC BY-SA

Bernadette Cassel's insight:

 

Abeille géante de Wallace : la plus grosse abeille du monde redécouverte en Indonésie - From www.lemonde.fr - February 23, 9:47 AM

 

No comment yet.
Scooped by Bernadette Cassel
Scoop.it!

Disparition des insectes : une liste rouge créée en Auvergne-Rhône-Alpes

Disparition des insectes : une liste rouge créée en Auvergne-Rhône-Alpes | EntomoNews | Scoop.it
Dans la région 15 espèces de l'ordre des orthoptères (grillons, criquets, sauterelles) sont considérées menacées d’extinction, dont 4 très fortement menacées d’extinction à court terme.

 

Par Justin Boche, 30.01.2019

 

"... Sur les 143 espèces présentes en région Rhône-Alpes (227 espèces en France), 15 espèces sont considérées menacées d’extinction, dont quatre très fortement menacées d’extinction à court terme. “Les menaces découlent de la régression des habitats naturels spécifiques, et plus particulièrement dans les vallées où la pression des aménagements est très forte”, écrit la préfecture.

 

Cette dernière cite par exemple le cas de trois criquets spécialisés aux bancs alluvionnaires des rivières alpines, “qui ont très fortement régressé suite aux aménagements successifs des cours d’eau (endiguements pour contrôler les crues, barrages hydro-électriques, gravières, etc.)”. Il s'agit du Criquet des torrents (Epacromius tergestinus) et du Tridactyle panaché (Xya variegata), classés dans la catégorie “En danger critique”, ainsi que du Tétrix des grèves (Tetrix tuerki) retenu dans la catégorie “En danger”."

(...)

 

[Image] Criquet des torrents. Crédit : Parc des Écrins

No comment yet.