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France-Antilles. « L'épidémie de chikungunya progresse de façon inquiétante. La préfecture organise deux journées de mobilisation et la ministre George Pau-Langevin, en Guadeloupe à partir de ce soir, fera un point avec les membres du Comité de gestion de l'épidémie. » 

Aussi bien en Martinique qu’en Guadeloupe, on se mobilise sérieusement contre la dengue et plus particulièrement contre les moustiques, les agents porteurs de la maladie.

Profitant du « break » du 15 août, l’ARS Guadeloupe, a pris l’initiative d’une « journée de lutte contre le moustique ». En Martinique, les services du Conseil Général sont sur les dents, dans le cadre du Programme de Surveillance d'Alerte et de Gestion des Epidémies de dengue (PSAGE).

Il faut rappeler qu’en 2010, plus de 40 000 cas avaient été signalés, dont 18 décès, en Martinique. En Guadeloupe où l’alerte a été donnée début Juillet, il y a déjà eu un décès. Dans les deux îles, la situation doit être prise très au sérieux.

Ce qui rend la dengue encore plus dangereuse réside dans le fait qu’il n’existe pas encore de véritable réponse médicale. Après plus de 60 ans de recherches, le 1er vaccin, annoncé par le laboratoire Sanofi n’est attendu que pour 2015, d’ici là…

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Par Boris Colombet. FranceAntilles.fr. « Jusqu'à présent, seule l'île de La Réunion, située dans le Pacifique, était concernée par le chikungunya. Avec une épidémie majeure, entre 2005 et 2006, qui avait touché près de 40% de la population. Cette maladie virale, transmise par le moustique, vient de faire son grand retour à Saint-Martin. C'est en tout cas ce qu'assurent les services de l'ARS (Agence régionale de santé) implantés sur la petite île du Nord : « Nous avons recensé des cas évocateurs de chikungunya, dont deux ont été confirmés par le centre national de référence de Marseille, le 5 décembre. »

[Aedes aegypti, Diptera, Culicidae]