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Ganaspis cf. brasiliensis (souche G1) : une guêpe parasitoïde pour combattre la drosophile à ailes tachetées | INRAE INSTIT

Ganaspis cf. brasiliensis (souche G1) : une guêpe parasitoïde pour combattre la drosophile à ailes tachetées | INRAE INSTIT | EntomoNews | Scoop.it
Une équipe de recherche de l’Institut Sophia Agrobiotech d’INRAE obtient l’autorisation d’introduction dans l’environnement de Ganaspis cf. brasiliensis G1, une guêpe parasitoïde exotique, afin de lutter contre Drosophila suzukii, une mouche redoutable qui s’attaque aux fruits.

 

 

Publié le 04 octobre 2022

 

RÉFÉRENCES

  • Seehausen et al. 2020. Evidence for a cryptic parasitoid species reveals its suitability as a biological control agent. Scientific Reports. https://doi.org/10.1038/s41598-020-76180-5
  • Seehausen et al. 2022.  Large-arena field cage releases of a candidate classical biological control agent for spotted wing drosophila suggest low risk to non-target species. Journal of Pest Science. https://doi.org/10.1007/s10340-022-01487-3
  • Borowiec et al. 2021. Drosophila suzukii et lutte biologique par acclimatation. Phytoma, 740, 25-30
  • Gard et al. 2021. Evaluation of parasitism efficacy of Ganaspis cf. brasiliensis to develop classical biological control against Drosophila suzukii. 12ème Conférence Internationale sur les Ravageurs et Auxiliaires en Agriculture, 26-18 octobre 2021, Montpellie

 

[Image] Jean-Claude MALAUSA, INRAE

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

  • Suisse. La mouche suzukii n’a qu’à bien se tenir : son prédateur est identifié ! - De www.lematin.ch - 17 novembre 2020, 13:21

 

 

 

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Suisse. La mouche suzukii n’a qu’à bien se tenir : son prédateur est identifié !

Suisse. La mouche suzukii n’a qu’à bien se tenir : son prédateur est identifié ! | EntomoNews | Scoop.it
C’est à Delémont qu’a été désigné le pire ennemi de l’insecte asiatique qui pond des larves dans des fruits frais, au grand désespoir des cultivateurs.

 

Par Vincent Donzé, 16.11.2020

 

"... La réponse est venue d’une petite guêpe, Ganaspis brasiliensis, détectée pour la première fois au Brésil, d’où son nom. Ce prédateur installe sa progéniture dans les larves de la mouche Drosophila suzukii.

 

À Delémont, les scientifiques ont déterminé deux espèces jumelles de guêpes. Il y a celle qui parasite exclusivement les larves dans les fruits frais, tandis que l’autre s’intéresse aussi aux fruits pourris. Les deux cousines ne se croisent pas. Si leur morphologie est identique, leurs caractéristiques génétiques diffèrent de 6%, ce qui est beaucoup dans un gène.

 

«La guêpe qui parasite uniquement les Drosophiles dans les fruits frais devrait logiquement être spécifique à D. suzukii. C’est donc l’espèce la plus prometteuse pour la lutte biologique en Suisse», précise le chercheur."

(...)

 

 

[Image] "Toutes les Ganaspis brasiliensis ne sont pas égales !"

via Lukas Seehausen sur Twitter, 05.11.2020 : "Fresh from the press: not all Ganaspis brasiliensis are equal!"
https://twitter.com/mlseehausen/status/1324307477341589504

 

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Un antagoniste exotique de la drosophile du cerisier s'avère prometteur

Un antagoniste exotique de la drosophile du cerisier s'avère prometteur | EntomoNews | Scoop.it
Un antagoniste naturel de la drosophile du cerisier, une guêpe parasitoïde issue du pays d'origine du ravageur, est sans danger pour l'espèce indigène non visée Drosophila melanogaster. C'est ce qu'ont montré des essais réalisés en Suisse dans des champs fermés (cages).

 

Agroscope, CABI, ETH Zurich, canton du Tessin

01.06.2022

 

Conclusions

- Dans des cages en plein air, on a cherché à savoir si la guêpe parasitoïde Ganaspis brasiliensis ne s’attaquait qu’à la drosophile du cerisier (Drosophila suzukii) ou si elle représentait également un danger pour la drosophile indigène D. melanogaster.

 

- En moyenne, 15 % des larves de D. suzukii ont été parasitées, tandis qu’une seule guêpe parasitoïde s’est développée à partir des larves de D. melanogaster (0,02 %).

 

- Les résultats confirment les conclusions des expériences réalisées en laboratoire et indiquent que la dissémination de la guêpe parasitoïde ne présenterait qu’un faible risque pour les espèces indigènes de Drosophila.

 

 

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