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Les moucherons piqueurs du genre Culicoides sont des vecteurs d’agents pathogènes importants affectant les animaux domestiques et sauvages et ont joué un rôle majeur dans la réémergence de nouvelles épidémies de la fièvre catarrhale ovine (FCO) et de la maladie à virus Schmallenberg (SBV) en Europe. Pour déterminer la spécificité vecteur-hôte, la préférence trophique issue de l’analyse des repas sanguins est d’une importance majeure dans la surveillance des maladies transmises par les arthropodes. À partir de 28 752 spécimens collectés, nous avons identifié 17 espèces de Culicoides et étudié un total de 48 séquences d’hôtes à partir des repas de sang. Nous avons trouvé que Culicoides obsoletus / C. scoticus, C. dewulfi, C. pulicaris, C. lupicaris, C. punctatus, C. newsteadi, C. riethi et C. furcillatus se nourrissent à partir de mammifères (bovins, chevaux et humains), oiseaux (poulets domestiques), petits rongeurs (Apodemus flavicollis) et lièvres (Lepus europaeus). À notre connaissance, il s’agit de la première étude portant sur les préférences trophiques de Culicoides spp. en Slovaquie. Cette étude a démontré que des espèces de Culicoides sont capables de se nourrir d’hôtes vertébrés domestiqués ainsi que d’oiseaux, de rongeurs et d’humains. Analyse des repas sanguins : modes d’alimentation des hôtes des ceratopogonidés (Diptera, Ceratopogonidae, Culicoides Latreille) en Slovaquie. Parasite, 05.07.2021 Blood meal analysis: host-feeding patterns of biting midges (Diptera, Ceratopogonidae, Culicoides Latreille) in Slovakia : Zuzana Kasičová, Andrea Schreiberová, Andrea Kimáková and Alica Kočišová Key words: Culicoides / Vector identification / Species-specific PCR analysis / Slovakia
Un foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO) dû au virus BTV-8 a été détecté en septembre 2015 dans un élevage de l’Allier, six années après le dernier cas détecté en France. Alors que la France avait été déclarée officiellement indemne de FCO en décembre 2012, ce sont 150 foyers qui ont été détectés dans le centre de la France entre septembre et décembre 2015.
Un article de l'Anses et de la DGAl fait le point sur cette réémergence de la maladie. → http://www.cnev.fr/images/pdf/reemergence-de-la-fievre-catarrhale-ovine.pdf Avec la reprise de l’activité des vecteurs au printemps, il est probable que l’on observe en 2016, une extension de la distribution du virus, même s’il est difficile de prédire actuellement à quelle vitesse, étant donné qu’une partie des animaux sera protégée (ayant été naturellement infectés ou vaccinés lors de la dernière épizootie, ou bien vaccinés en 2016).
[Image] Résultats de la surveillance programmée réalisée entre le 16 septembre et le 20 octobre 2015
Le port d'exportation de Sète (Hérault) ne fait plus partie des zones où les mouvements de bétail sont limités pour contenir l'expansion de la fièvre catarrhale ovine (FCO), qui atteint désormais 143 foyers confirmés.
Le port de Sète, plaque tournante de l'exportation de bovins vivants vers la Méditerranée, a été exclu des zones dites "réglementées" par un arrêté publié jeudi au Journal Officiel.
La Turquie, destination couverte par le port de Sète, représente le 3e débouché des éleveurs de bovins français.
Cette mesure fait suite aux résultats satisfaisants d'un plan de surveillance du port, au cours duquel des pièges à insectes ont été posés pour vérifier que les insectes vecteurs de la FCO ne s'y trouvaient pas, a précisé à l'AFP le ministère de l'Agriculture.
Ce dimanche 20 septembre 2015, le festival de l'agriculture se tient sur l'esplanade de la mairie de Panazol. Cette manifestation a été maintenue malgré l'étendue de l'épizootie. Certains éleveurs dont les exploitations sont en zones de confinement n'ont pas pu se déplacer.
France 3 Limousin, 20.09.2015
« [...] Dans les faits, l'ensemble du département de la Creuse est placé dans le deuxième périmètre, dit de protection. Et l'ensemble de la Corrèze placée, depuis hier, samedi 19 septembre 2015, en zone de restriction. Par ailleurs, 170 communes de Haute-Vienne sont placées en zone de protection et 31 en zone de surveillance. [...] »
« Reportage à suivre ce soir dans notre journal du 19/20. » [Image] La maladie de la langue bleue se propage en Auvergne, France Bleu Pays d'Auvergne, 18.09.2015 https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/la-maladie-de-la-langue-bleue-se-propage-en-auvergne-1442570370
En 2006, la France avait déjà été touchée par cette maladie. Elle n’avait été déclarée indemne qu’en 2012.
Le Monde, 11.09.2015
« La maladie, véhiculée par un moucheron, n’est pas transmissible à l’homme, mais impose des mesures de confinement des troupeaux qui entravent la commercialisation des animaux. Le ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé en fin d’après-midi les mesures mises en place pour contenir l’épidémie, parmi lesquelles le placement sous surveillance renforcée de l’élevage et l’établissement d’une zone de surveillance de 150 kilomètres tout autour. »
« [...] L’extension de cette maladie autrefois considérée comme exotique est favorisée par la mondialisation et le changement climatique, car les insectes vecteurs tendent à pulluler en période chaude. [...] »
La maladie de la langue bleue (ou fièvre catarrhale ovine) est due à un virus transmis par des moucherons piqueurs du genre Culicoides; elle a provoqué ces dernières années une crise sanitaire majeure en Europe du Nord. Des chercheurs de l’Inra, de l’Université de Lyon et de l’Ecole Pratique des Hautes études, viennent de montrer que le virus est capable de se répliquer dans la drosophile, encore appelée mouche du vinaigre, l’insecte modèle des généticiens. Ce résultat original ouvre ainsi des perspectives sur la compréhension du fonctionnement du virus chez l’insecte et donc des mécanismes pouvant être indispensables à la transmission de cette maladie. Photo : Lutrand Jean-Claude - www.galerie-insecte.org
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Des chercheurs de l’Inra, l’Anses et l’École nationale vétérinaire d’Alfort (Enva) ont mis au jour une stratégie développée par le virus de la fièvre catarrhale ovine pour contourner une voie de la machinerie cellulaire de son hôte au profit de sa propre réplication. Publiés dans la revue Journal of Virology, leurs résultats pourraient à terme mener à la mise en place de mesures efficaces pour le développement de molécules antivirales contre ce virus. INRA - virus de la fièvre catarrhale ovine. Publié le 11.06.2019 "... Le virus FCO est un arbovirus, ce qui signifie qu’il est transmis par l’intermédiaire d’arthropodes. Les récentes épidémies dues à des virus humains ou animaux, comme Zika, Dengue Chikungunya, West Nile ou Schmallenberg sont des arboviroses. (...)" - Novel Function of Bluetongue Virus NS3 Protein in Regulation of 1 the MAPK/ERK Signaling Pathway. Journal of Virology. 5 juin 2019. doi: 10.1128/JVI.00336-19
__________________________________________________________________ Pour en savoir plus : INRA - La fièvre catarrhale ovine, qu’est-ce que c’est ? http://www.inra.fr/Chercheurs-etudiants/Biologie-animale/Tous-les-dossiers/Reapparition-de-la-fievre-catarrhale-ovine-une-nouvelle-crise-pour-les-eleveurs/La-fievre-catarrhale-ovine-qu-est-ce-que-c-est/(key)/0 La fièvre catarrhale ovine (FCO), ou maladie de la « langue bleue » (Bluetongue en Anglais), est une maladie provoquée par des virus qui touchent les petits ruminants (moutons, chèvres), les bovins et certaines espèces sauvages (notamment le cerf élaphe). Le virus est transmis entre les animaux par des petits moucherons piqueurs, les culicoïdes.
La maladie, véhiculée par un moucheron, n’est pas transmissible à l’homme, mais impose des mesures de confinement des troupeaux qui entravent la commercialisation des animaux. Elle attaque les ruminants (ovins, bovins, caprins) sans affecter la qualité sanitaire de la viande, mais les pertes directes qu’elle cause aux troupeaux (mortalité, lourdes séquelles chez les animaux survivants) associées aux restrictions en matière de commercialisation pèsent lourdement sur les éleveurs.
Les symptômes de la maladie sont de fortes fièvres, un gonflement de la tête de l’animal et le bleuissement de sa langue. L’extension de cette maladie autrefois considérée comme exotique est favorisée par la mondialisation et le changement climatique, car les insectes vecteurs tendent à pulluler en période chaude. (...) Le Monde, 26.02.2016
Une maladie exclusivement animale, transmise par un moucheron…
La fièvre catarrhale ovine (FCO), ou maladie de la « langue bleue » (Bluetongue en Anglais), est une maladie provoquée par des virus qui touchent les petits ruminants (moutons, chèvres), les bovins et certaines espèces sauvages (notamment le cerf élaphe). Le virus est transmis entre les animaux par des petits moucherons piqueurs, les culicoïdes. Cette maladie n’affecte pas l’homme et est sans incidence sur les produits animaux (viande, lait).
La fièvre catarrhale ovine, qu’est-ce que c’est ? INRA, 09.10.2015
Par Jean-Paul Louédoc. Ouest France Entreprises, 15.02.2015. « Les paysans face au réchauffement climatique »
« Entretien avec Jean-François Soussana, 55 ans, directeur scientifique environnement à l'Inra (Institut national de la recherche agronomique). »
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Quelles menaces pour les animaux, pour la flore ? « L'apparition de nouveaux foyers de fièvre catarrhale ovine en Europe est liée à l'extension de l'aire d'un arthropode vecteur de la maladie originaire d'Afrique. On incrimine aussi le réchauffement dans les maladies de tiques transmises aux troupeaux par la faune sauvage. Certaines, comme la maladie de Lyme, peuvent atteindre l'homme. Sur les cultures, on voit apparaître des attaques hivernales de microchampignons. La pyrale du maïs, un insecte ravageur, conquiert de nouvelles zones en Europe de l'Est. »
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