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Le phénomène climatique El Niño ne se comporte pas comme prévu

Le phénomène climatique El Niño ne se comporte pas comme prévu | EntomoNews | Scoop.it
Depuis quelques années, El Niño et La Niña remettent en question toutes les prévisions effectuées sur leur évolution. Malgré les progrès effectués par les modèles de prévision climatique, rien ne se passe comme prévu et 2023 va peut-être réserver des surprises.

 

par Karine Durand

Spécialiste météo extrême et environnement

le 26 avril 2023

 

"El Niño et La Niña semblent complètement déréglés et ne répondent plus aux règles sur lesquelles se basaient les climatologues. Ce phénomène naturel récurrent, Enso (El Niño-Southern Oscillation), qui se produit par phase d'un à trois ans, a des impacts majeurs sur le climat mondial. Rappelons qu'El Niño est une anomalie chaude d'une partie du Pacifique et La Niña une anomalie froide. Il était donc logique qu'avec le réchauffement climatique, les eaux du Pacifique se réchauffent et qu'El Niño soit désormais le plus courant. Mais depuis 10 ans, c'est tout le contraire qui se produit : les océans se réchauffent d'une manière globale, mais cette zone équatoriale du Pacifique est plus souvent froide, que chaude, comparée à la normale, d'où le triple La Niña que nous venons de connaître. Pour le moment, force est de constater que cette zone précise du Pacifique a tendance à se refroidir depuis plusieurs décennies, contrairement au reste des océans !

 

L'université américaine Yale parle même « d'un mystère qui complique les prévisions climatiques ».

 

El Niño peut encore réserver des surprises d'ici l'été

Le retour d'El Niño est prévu pour cet été 2023, un événement de plus en plus difficile à prévoir dans ce contexte encore globalement froid du Pacifique équatorial. Même si la probabilité que ce phénomène réchauffant se produise est estimée à 80 % d'ici la fin de l'été, les experts de la NOAA et de l'Organisation météorologique mondiale restent prudents : en 2011, 2013, et 2017, tous prévoyaient le retour d'El Niño, et celui-ci ne s'est finalement pas produit.

 

Certains modèles climatiques prévoient un « super El Niño », mais le Met Office précise qu'après trois La Niña aussi marqués, « il y a une incertitude considérable sur la magnitude de l'événement El Niño attendu ».

 

[Image] La tendance générale de la température de surface du Pacifique équatorial : la couleur bleue signifie une eau plus froide que la moyenne sur la période 1982-2022. Crédit : NOAA, Climate.gov

 

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NDÉ

Références

 

 

The El Niño-Southern Oscillation, which has a huge influence on global weather patterns, isn’t behaving as computer models predicted. That’s puzzling scientists.

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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Avec El Niño, la température pourrait bondir en 2023

Avec El Niño, la température pourrait bondir en 2023 | EntomoNews | Scoop.it


Le retour du phénomène climatique El Niño est prévu par les scientifiques pour 2023 ou 2024. Il pourrait mener à une augmentation significative de la température mondiale, avec de nombreux effets sur les écosystèmes.

El Niño pourrait être de retour pour nous jouer de mauvais tours. Plusieurs centres de prévision anticipent l’arrivée prochaine de ce phénomène climatique récurrent, connu pour générer des pics de température planétaire. Sous l’effet conjoint d’El Niño et du réchauffement climatique, la hausse (...)
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Compter les mammifères, les oiseaux et les bousiers pour protéger l’Amazonie

Compter les mammifères, les oiseaux et les bousiers pour protéger l’Amazonie | EntomoNews | Scoop.it
Nous en savons étonnamment peu sur les millions d’animaux, de plantes et d’oiseaux qui peuplent l’Amazonie.

 

Filipe França, Lancaster University; Alexander C. Lees, Manchester Metropolitan University; Jos Barlow, Lancaster University et Yves Bas, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)

21 juin 2021, 20:37 CEST

 

"... Même s’il est désormais bien connu que ce sont les petites bestioles qui dirigent le monde, notre compréhension du rôle des invertébrés n’en est qu’à ses débuts. Dans les forêts tropicales, il a été démontré que les termites améliorent la résistance à la sécheresse, tandis que les bousiers peuvent aider les forêts tropicales à se régénérer.

Compter la faune

Bien que l’on sache que la faune et ses fonctions sont primordiales pour comprendre les mécanismes de récupération des forêts, il n’est pas évident de la comptabiliser."

 

[... ]

 

"Qu’en est-il des invertébrés ? La plupart des espèces n’ont pas encore été formellement classifiées par les taxonomistes, et leur identification repose sur quelques spécialistes ayant accès à des collections de référence complètes.

 

Leur abondance varie au cours de l’année, d’une année sur l’autre, en réponse aux variations climatiques, aux événements climatiques extrêmes, et en fonction d’autres facteurs, encore incompris."

(...)

 

 

 

 

[Image] Coprophanaeus lancifer, un grand bousier disperseur de graines en Amazonie. Hannah Griffiths, Author provided (no reuse)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

À (re)lire :

 

→ L'extinction silencieuse des invertébrés en mal de reconnaissance - De www.nature.com - 10 janvier 2019, 16:33

 

 

 

→ PQ pour termites (piège expérimental) - De www7.inra.fr - 10 mai 2019, 00:11

 

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Pourquoi El Nino cause des épidémies à travers le monde ?

Pourquoi El Nino cause des épidémies à travers le monde ? | EntomoNews | Scoop.it
Le phénomène météorologique El Nino, qui provoque des dégâts auprès des populations d’Amérique du Sud de façon cyclique, serait aussi responsable de la propagation de plusieurs épidémies dans le monde.

 

Peste, choléra, dengue : El Nino serait responsable de plusieurs épidémies. Par Coralie Lemke le 05.03.2019

 

Les moustiques changent de comportement

"Ailleurs dans le monde, c'est la sécheresse qui provoque la propagation des maladies, pour d'autres raisons cette fois. La dengue a connu un fort pic au Brésil et en Asie du Sud-Est. En cause, les températures, qui modifient considérablement le comportement des moustiques. "Les températures plus élevées ont plusieurs effets sur le cycle de vie et l'habitat des moustiques, y compris la réduction du temps de maturation de la larve pour devenir adulte, l'augmentation de la fréquence des morsures et donc la propension à transmettre le virus. En plus de ça, la période d'incubation raccourcit avec des températures élevées, ce qui augmente aussi potentiellement la proportion de moustiques qui deviennent infectieux", explique l'article. Car lorsqu'un moustique sain vient piquer une personne infectée, il devient lui aussi porteur de la maladie et peut la transmettre à d'autres personnes.

 

Les résultats ne s'arrêtent pas là. Les chercheurs de la NASA suggèrent également qu'El Nino aurait un lien avec la hausse des cas de paludisme en Ouganda, au Soudan et au Kenya. Tout comme le chikungunya et Zika en Amérique du Sud et dans les Caraïbes."

 

 

[Image] Aedes mcintoshi Rift Valley fever virus reservoir mosquito at a farm in Ruiru, near Nairobi, Kenya (left-a) in January, 2016, produced by anomalously heavy rainfall in the presence of healthy sheep (center-b) unlike in January, 2007 (right-c) when the farm lost ~80% of its sheep population. Early warning and early vaccination prevented transmission of Rift Valley fever 2016 on this farm (Photo Credits: KJ Linthicum and A. Anyamba).

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Un lien a été établi entre El Niño et les épidémies de dengue au Sri Lanka

Un lien a été établi entre El Niño et les épidémies de dengue au Sri Lanka | EntomoNews | Scoop.it
Les chercheurs ont découvert une forte corrélation entre les conditions du système ENSO (El Niño-Southern Oscillation) dans le Pacifique, les observations météorologiques et les épidémies de dengue au Sri Lanka.

 

Commission européenne : CORDIS : Actualités et évènements. Suède. 05.12.2016

 

"... Cette maladie tropicale étant transmise par les moustiques, l'augmentation des précipitations et les récipients jetés à proximité des habitations entraînent une prolifération des lieux de reproduction pour ces insectes. La multiplication des sites de reproduction se traduit par une augmentation du nombre de moustiques. Les températures élevées favorisent également la dynamique de transmission de la dengue car elles augmentent les taux de survie et de piqûres, ainsi que la diminution de la période d'incubation extrinsèque du virus de la dengue chez les moustiques."

 

[L'étude] IJERPH | Free Full-Text | A Spatial Hierarchical Analysis of the Temporal Influences of the El Niño-Southern Oscillation and Weather on Dengue in Kalutara District, Sri Lanka - International Journal of Environmental Research and Public Health, 04.11.2016 http://www.mdpi.com/1660-4601/13/11/1087/htm

 

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Le phénomène El Niño a des effets sur la peau

Le phénomène El Niño a des effets sur la peau | EntomoNews | Scoop.it

The researchers note that El Niño (the warm phase of ENSO) has been linked to increases in the occurrence of actinic keratosis; tinea; pityriasis versicolor; miliaria; folliculitis; rosacea; dermatitis by Paederus irritans and Paederus sabaeus; and certain vector-borne and waterborne diseases, such as dengue fever, leishmaniasis, Chagas' disease, Barmah Forest virus, and leptospirosis.


Review: El Nino Southern Oscillation has effects on skin. Medical press, 18.11.2015

                     

[Image] Paederus sabaeus Erichson (Rove beetle, Champion fly, Nairobi fly) via Paederus dermatitis In Sierra Leone - Dermatology Online Journal, 2006 http://escholarship.org/uc/item/8b58k49j

                                                                                                                                                             

Bernadette Cassel's insight:


SUR INSECT ARCHIVE - From onlinelibrary.wiley.com - Today, 6:40 PM :

The effects of the El Niño Southern Oscillation on skin and skin-related diseases

                                                     

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La dengue, favorisée par le réchauffement climatique

La dengue, favorisée par le réchauffement climatique | EntomoNews | Scoop.it
Les épidémies de dengue ne sont pas rares en Asie du Sud-Est. Et elles sont aussi difficiles à prévoir. Pour tenter de comprendre, et donc d’anticiper ces flambées parfois mortelles, des chercheurs américains ont mené un travail d’analyse des données recueillies au cours des 18 dernières années. La hausse anormale des températures – et donc la prolifération des moustiques – serait incriminée dans la survenue de nombreux cas de dengue.

                         

Bernadette Cassel's insight:



SUR ENTOMONEWs - From www.lefigaro.fr - October 5, 11:14 PM :


→  El Niño pourrait provoquer début 2016 une vaste épidémie de dengue en Asie du Sud-Est

                           

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Climat et maladies émergentes : des liaisons dangereuses révélées

Climat et maladies émergentes : des liaisons dangereuses révélées | EntomoNews | Scoop.it

IRD  (Institut de recherche pour le développement). « Des chercheurs de l’IRD, de l’université de Bournemouth et du centre hospitalier de Cayenne viennent d’établir un lien direct entre une maladie émergente en Amérique latine, l’ulcère de Buruli, et le changement climatique. Leur étude montre en effet une corrélation entre les pics épidémiques de cette infection observés en Guyane française depuis 40 ans et les épisodes pluvieux, dont les perturbations dues à El Niño, de plus en plus fréquentes du fait du réchauffement de l’océan Pacifique. Ces travaux lèvent en partie le voile sur les liens complexes entre évolution du climat et émergence de maladies infectieuses. »

« Le changement climatique risque d’affecter la santé humaine, de manière directe ou indirecte. Outre les menaces accrues de tempêtes, inondations, sécheresses et canicules, d’autres risques sanitaires se dessinent. En particulier, des maladies nouvelles apparaissent, causées par un agent infectieux (virus, bactérie, parasite) jusque là inconnu ou qui évoluent sous l’effet notamment des variations du climat (changement d’hôte, de vecteur, de pathogénicité ou de souche). Ce sont les maladies infectieuses dites « émergentes » ou « ré-émergentes », comme les leishmanioses, la fièvre du Nil occidental, etc. Celles-ci provoquent, d’après l’OMS, un tiers des décès dans le monde, les pays en développement en première ligne. » 

 

[...]

 

« Références

A. Morris, R.E. Gozlan, H. Hassani, D. Andreou, P. Couppié, J-F Guégan. Complex temporal climate signals drive the emergence of human water-borne disease. Emerging Microbes & Infections - Nature , 2014, 3, e56. doi:10.1038/emi.2014.56 »

 

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[Image] Écologie et transmission de M. ulcerans. A. L’eau, réservoir du germe. L’environnement aquatique serait le réservoir du germe et l’homme s’y contaminerait lors de ses activités (pêche, baignades, lavage du linge). B. Naucoris cimicoïdes est une punaise d’eau retrouvée en France qui peut être colonisée expérimentalement par M. ulcerans. Les stylets de son rostre se déploient au moment de la piqûre et pénètrent dans la chair comme une aiguille pour injecter ensuite le suc digestif provenant des glandes salivaires. Barres (encart supérieur) 0,3 cm ; (encart inférieur) 2 mm. C. Les punaises aquatiques sont des insectes carnivores exclusifs. Belostoma cordofana (punaise géante) en captivité se nourrissant d’un poisson. D. Un mode de transmission de Mycobacterium ulcerans. Des mollusques aquatiques ou d’autres animaux phytophages sont des sources transitoires de M. ulcerans puisqu’ils se nourrissent de plantes servant de support aux biofilms formés par le bacille. Ces proies sont dévorées par les punaises aquatiques. Les bacilles s’établissent au niveau des glandes salivaires des insectes et s’y multiplient activement. Ils peuvent être transmis à l’homme lors de piqûres accidentelles. Crédits photographiques : E. Deniaux (A et C) ; J.P. Gislard (C) ; schéma réalisé par C. Moreau (D).

 

 

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C’est officiel, les huit dernières années sont bien les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde

C’est officiel, les huit dernières années sont bien les plus chaudes jamais enregistrées dans le monde | EntomoNews | Scoop.it
Les huit dernières années ont été les plus chaudes enregistrées dans le monde depuis le début des observations en 1850
 
via Hervé Kempf (@KEMPFHERVE) April 24, 2023
 - Aujourd'hui
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NDÉ
Organisation météorologique mondiale
 
 

GENÈVE, le 12 janvier 2023 – La synthèse de six grands jeux de données internationales réalisée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) montre que, sous l’effet de l’augmentation constante des concentrations de gaz à effet de serre et de la chaleur accumulée, les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées au niveau mondial.

 

En 2022, la température moyenne sur la planète était supérieure d’environ 1,15 °C (1,02 à 1,27 °C) à sa valeur préindustrielle (période comprise entre 1850 et 1900). Il ressort de tous les jeux de données analysés par l’OMM que pour la huitième année consécutive (2015 à 2022), les températures mondiales annuelles ont dépassé d’au moins 1° C les niveaux préindustriels. La période de 2015 à 2022 correspond aux huit années les plus chaudes jamais enregistrées. La probabilité d’un dépassement – temporaire – de la limite de 1,5 °C fixée par l’Accord de Paris augmente avec le temps.

 

En raison du refroidissement associé à la persistance d’un épisode La Niña qui en est à sa troisième année, 2022 n’a pas été l’année la plus chaude jamais enregistrée, mais «seulement» la cinquième ou la sixième sur cette liste. Néanmoins, ce refroidissement sera de courte durée et n’inversera pas la tendance au réchauffement à long terme causée par la présence dans l’atmosphère de niveaux records de gaz à effet de serre. Le bulletin Info‑Niño/Niña de l’OMM estime à environ 60 % la probabilité que La Niña persiste pendant la période janvier-mars 2023 et qu’elle soit suivie de conditions ENSO neutres (c’est-à-dire ne s’apparentant ni à une anomalie El Niño ni à une anomalie La Niña).

 

 

Précédemment

 

 

Entre 2013 et 2022, la température moyenne mondiale a dépassé de 1,14 °C les niveaux de 1850-1900, selon ce rapport provisoire de l'agence de l'ONU. Et comme le décrivent les auteurs du rapport, "le réchauffement se poursuit", accompagné d'une accélération de la montée du niveau des océans, d'une fonte record des glaciers et de conditions météorologiques extrêmes. Plusieurs experts estiment que l'objectif de l'Accord de Paris, à savoir ne pas dépasser 1,5 °C de réchauffement global par rapport à l'époque préindustrielle, n'est désormais plus atteignable. Selon le rapporteur du Groupe d'experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), François Gemenne, le seuil de 1,5 °C de réchauffement pourrait être franchi d'ici 2035.

 
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Australie : des espèces d’arbres menacées d’extinction par les pluies estivales

Australie : des espèces d’arbres menacées d’extinction par les pluies estivales | EntomoNews | Scoop.it
L’été est sur le point de s’achever en Europe et s’apprête à revenir en Australie. Mais pour la troisième année consécutive, la saison estivale sera marquée par La Niña, un phénomène météorologique qui se traduit par de très importantes précipitations. À l’issue d’une année déjà marquée par des inondations et des crues exceptionnelles, 2022 est d’ores et déjà l’année la plus humide de l’histoire en Australie, et cette nouvelle vague d’intempéries pourrait également provoquer l’extinction de certaines espèces végétales, qui sont elles-mêmes cruciales pour la survie de nombreux animaux.

 

Avec notre correspondant à Sydney, Grégory Plesse

 

"Le jardin botanique de Sydney est sans doute le seul au monde où l’on redoute l’arrivée de la pluie. Car elle est propice, surtout en période de fortes chaleurs, à la propagation d’une maladie venue d’Amérique du Sud qui ravage des dizaines d’espèces d’arbres endémiques.

 

Les deux étés précédents, également très pluvieux comme celui qui arrive, ont déjà eu un impact très lourd, comme le rappelle Brett Summerell, directeur scientifique du jardin botanique de Sydney : « Ces espèces d’arbres, depuis déjà plusieurs années, ne fleurissent plus et ne produisent plus de graines. À tel point que nous avons désormais 16 espèces d’arbres issus de forêts tropicales qui sont au bord de l’extinction. »

 

#PlantsOfAugust / Bulberin Nut (Macadamia jansenii)🧡

This is the rarest of the 4 #macadamia species and is #endangered in the wild. While the nuts are not edible, it produces pendulous racemes of fragrant #flowers popular with native bees.

Read more: https://t.co/BLQ00EnTWM pic.twitter.com/KttM0nW0Ng

— The Royal Botanic Garden Sydney (@RBGSydney) August 27, 2022

Des graines mises de côté

"Ces arbres étant des éléments structurants de certains écosystèmes, leur disparition pourrait aussi menacer une partie de la faune australienne. « Si ces espèces d’arbres meurent, poursuit Brett Summerell, tous les animaux qui en dépendent devront soit trouver une nouvelle source de nourriture, si cela existe, soit trouver un nouvel habitat. Cela pourrait donc avoir un fort impact sur ces animaux. Et cela inclut les koalas, les chauves-souris, un nombre très important d’espèces d’oiseaux, mais aussi de nombreux insectes minuscules. »"

 

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NDÉ

Pour en savoir plus :

 

"L'observation de la température de la mer au niveau de la portion équatoriale de l'océan Pacifique est particulièrement importante pour comprendre les perturbations climatiques en cours, mais également pour évaluer les futures anomalies à venir à moyen terme (de l'ordre de quelques mois). La fluctuation de la température de la mer dans cette zone joue d'une influence importante sur l'atmosphère en affectant le régime des vents et des précipitations. Cette relation océan/atmosphère se dématérialise alors sur les fameux phénomènes dits de "El Niño" et de "La Niña"."

 

 

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PQ pour termites (piège expérimental)

PQ pour termites (piège expérimental) | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques -

Les Épingles du n° 192 d’Insectes (1er tr. 2019)


"Dans les forêts tropicales, les termites sont des ingénieurs de l’écosystème qui digèrent la cellulose, aèrent le sol par leurs galeries et remontent de l’eau des profondeurs. En période de sécheresse, ils doivent faire plus d’efforts d’hydratation et la végétation semble en profiter.


Cette impression n’avait jamais été évaluée avant l’installation, à Bornéo, d’un dispositif expérimental ad hoc par une équipe britannique (université de Liverpool et Muséum d’histoire naturelle de Londres). Celui-ci a consisté à éliminer les termites de 4 sites d’un quart d’hectare et à suivre, ainsi que sur les sites témoins, l’évolution de la faune de la litière et de l’état de la végétation. L’opération a commencé en 2014 et a duré 2 ans, pendant lesquels un épisode sévère de sécheresse non prévu au programme est survenu en 2015-2016, dû à El Niño.


Grâce à l’installation de rouleaux de papier hygiénique empoisonnés et enterrés à moitié comme appât mortel pour les termites et eux seuls, car friands de cellulose, les autres habitants de la litière (fourmis, Coléoptères...) ont été préservés. Les pièges ont été renouvelés tous les semestres ; l’expérience en aura consommé quelque 3 500. En plus, toute termitière naissante a été détruite.


Sur les terrains traités, les populations de termites (des groupes Bulbitermes, Macrotermes et Prohamitermes), ont été réduites
de près de la moitié. Sur les sites témoins, leur nombre a doublé durant la sécheresse et la litière s’est décomposée plus rapidement, tandis que l’humidité était plus élevée, le brassage du sol plus fort et la survie des plantules meilleure. On ne sait pas pourquoi les termites prospèrent en année sèche ; peut-être est-ce dû à une plus grande facilité de creusement dans le sol sec. En tous cas, sans les termites, la sécheresse tuerait bien plus d’arbres."

 

Article source : doi: 10.1126/science.aau9565.

 

 

[Image] Termites play a crucial role in maintaining ecosystem processes. Credit: University of Liverpool / Natural History Museum

 

via Termites mitigate effects of drought in tropical rainforests, 10.01.2019 https://phys.org/news/2019-01-termites-mitigate-effects-drought-tropical.html

 

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Zika : la faute à El Niño

Zika : la faute à El Niño | EntomoNews | Scoop.it
L’épidémie de Zika en Amérique latine serait en grande partie liée à El Niño, dont le continent a connu un épisode particulièrement marqué en 2015-16, révèle une étude publiée mardi 20 décembre dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (Pnas).

 

Par Romain Loury. Journal de l'environnement, 22.12.2016

 

[Image] El Niños occur every three to seven years in varying intensity, with the 2015 El Niño, nicknamed the 'Godzilla', one of the strongest on record. (Stock image).Credit: behindlens / Fotolia

[via] El Niño fueled Zika outbreak, new study suggests -- ScienceDaily, 19.12.2016 https://www.sciencedaily.com/releases/2016/12/161219151735.htm

 

[L'étude] Global risk model for vector-borne transmission of Zika virus reveals the role of El Niño 2015, PNAS, 19.12.2016
http://www.pnas.org/content/early/2016/12/13/1614303114

 

 

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Un hiver El Niño se prépare | Agence Science-Presse

Un hiver El Niño se prépare | Agence Science-Presse | EntomoNews | Scoop.it
(Agence Science-Presse) La lenteur de l’hiver à démarrer au Québec correspond à ce qui avait été prévu d’une année El Niño. Mais le Québec et l’est de l’Amérique du Nord peuvent se considérer chanceux.

Ailleurs, on attend dans les prochaines semaines et les prochains mois des choses bien plus graves

(...)


→ NASA | Observing the 2015 El Niño - YouTube
https://www.youtube.com/watch?v=N-ViWN2dviQ


___________________________________________________________________

ET AUSSI (en anglais) :

→ A Still-Growing El Niño Set to Bear Down on U.S. | NASA, 29.12.2015
http://www.nasa.gov/feature/a-still-growing-el-nino-set-to-bear-down-on-us

                                                      

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El Niño laisse craindre des flambées de dengue - Institut de recherche pour le développement (IRD)

El Niño laisse craindre des flambées de dengue - Institut de recherche pour le développement (IRD) | EntomoNews | Scoop.it
Le virus de la dengue affecte 390 millions de personnes par an dans le monde. Une recrudescence des cas est à craindre début 2016, notamment en Asie du Sud-Est, du fait de l’épisode El Niño de très forte intensité annoncé. En effet, une nouvelle étude parue dans PNAS vient de montrer le rôle majeur de l’« enfant terrible » du climat dans les flambées de fièvre hémorragique.

Passant en revue dix-huit années de rapports sanitaires, issus de huit pays du Sud-Est asiatique, l’équipe de recherche a établi des modèles de transmission de la dengue dans toute la région. Elle a ainsi mis en évidence la corrélation des grandes vagues épidémiques avec des températures atmosphériques anormalement élevées liées aux événements El Niño intenses.


[Image] Transmis à l’homme par les moustiques Aedes aegyti et Aedes albopictus – le fameux moustique tigre –, le virus la dengue est présent dans plus d’une centaine de pays , principalement en Asie et en Amérique latine . Il y affecte quelque 390 millions de personnes par an , provoquant des symptômes plus ou moins sévères tels que fièvre , douleurs musculaires , maux de tête , troubles digestifs , voire des hémorragies qui causent 100 000 décès par an dans le monde. Il n’existe à ce jour aucun vaccin ni traitement spécifique .


Références

W. G. van Panhuis, Marc Choisy, X. Xiong, N. S. Chok, P. Akarasewi, S. Iamsirithaworn, S. K. Lam, C. K. Chong, F. C. Lam, B. Phommasak, P. Vongphrachanh, K. Bouaphanh, H. Rekol, N. Tran Hien, P. Q. Thai, T. N. Duong, J.-H. Chuang, Y.-L. Liu, L.-C. Ng, Y. Shi, E. A. Tayag, V. G. Roque, L. L. Lee Suy, R. G. Jarman, R. V. Gibbons, J. M. S. Velasco, I. Yoon, D. S. Burke, D. A. T. Cummings. Region-wide synchrony and traveling waves of dengue across eight countries in Southeast Asia . Proceedings of the National Academy of Sciences , 2015 ; 201501375. DOI: 10.1073/pnas.1501375112


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El Niño pourrait provoquer début 2016 une vaste épidémie de dengue en Asie du Sud-Est

El Niño pourrait provoquer début 2016 une vaste épidémie de dengue en Asie du Sud-Est | EntomoNews | Scoop.it
La résurgence au printemps du courant chaud du Pacifique El Niño pourrait provoquer début 2016 une vaste épidémie de dengue, une infection potentiellement mortelle transmise par des moustiques, dans les pays d'Asie du Sud-Est, ont déterminé des chercheurs.

"Notre analyse montre qu'une montée des températures peut créer un environnement propice pour des épidémies étendues de dengue", explique le Dr Willem van Panhuis, professeur d'épidémiologie à la faculté de santé publique de l'Université de Pittsburg (Pennsylvanie, est), principal auteur de cette étude publié dans les Comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).


El Niño répand la Dengue en Asie. Le Figaro, 05.10.2015


[L'étude] Region-wide synchrony and traveling waves of dengue across eight countries in Southeast Asia - PNAS, 05.10.2015
http://www.pnas.org/content/early/2015/09/30/1501375112.abstract?sid=113bf35e-f979-4682-beb1-c15060a5de12

                                 

                                

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SUR ENTOMONEWS - From www.ird.fr - September 15, 2014 6:34 PM :   


Climat et maladies émergentes : des liaisons dangereuses révélées

                                                     

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