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Covid-19 : le FBI estime que la pandémie a « très probablement » été provoquée par une fuite de laboratoire à Wuhan

Covid-19 : le FBI estime que la pandémie a « très probablement » été provoquée par une fuite de laboratoire à Wuhan | EntomoNews | Scoop.it
Ce commentaire du FBI intervient deux jours après une hypothèse similaire avancée par le ministère de l’énergie américain. Le monde du renseignement américain reste divisé sur la question, certains estimant que le Covid est survenu par transmission naturelle.

 

Le Monde avec AFP, 01.03.2023

Publié aujourd’hui à 07h54, mis à jour à 12h10
Bernadette Cassel's insight:

 

Précédemment

 

  • En 2022, tirons les leçons des controverses sur les origines du SARS-Cov-2 - De theconversation.com - 15 janvier 2022, 17:43

 

 

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Des scientifiques ont appris à des abeilles à identifier un cas de Covid-19 en quelques secondes

Des scientifiques ont appris à des abeilles à identifier un cas de Covid-19 en quelques secondes | EntomoNews | Scoop.it
Selon un communiqué de presse de l'Université de Wageningen, des scientifiques néerlandais ont entraîné des abeilles à identifier le coronavirus grâce à leur odorat. La recherche a été menée sur plus de 150 abeilles dans le laboratoire de recherche bio-vétérinaire de l'Université de Wageningen.

 

Business Insider  | Publié le 07/05/2021 à 9h47

 

 

[Image] via Wageningen U&R sur Twitter, 04.05.2021
https://twitter.com/WUR/status/1389533899986980865

 

"#Covid| Les abeilles sont capables de détecter le coronavirus en quelques secondes. @WURbvr et InsectSense entraînent les abeilles à sortir la langue lorsqu'elles reconnaissent l'odeur."

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'abeilles renifleuses' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=abeilles+renifleuses

 

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Les scientifiques alertent mais les politiques ne font rien… Est-ce vraiment si simple ?

Les scientifiques alertent mais les politiques ne font rien… Est-ce vraiment si simple ? | EntomoNews | Scoop.it
Le décryptage des idées reçues sur les relations entre scientifiques et politiques constitue un premier pas pour concrétiser la lutte contre les changements environnementaux.

 

Sélim Louafi

25.04.2021

 

"Avec la pandémie de Covid-19, la recherche scientifique a été propulsée sur le devant de la scène médiatique. Ce mouvement n’est toutefois pas nouveau ; il poursuit une voie engagée ces quarante dernières années, notamment autour des enjeux environnementaux.

 

Que ce soit sur les questions liées aux changements climatiques ou à la biodiversité – caractérisées par de forts degrés de complexité et d’incertitudes scientifiques et par de profondes divergences de valeurs et d’intérêts entre acteurs –, la science est fortement sollicitée pour aider à définir les problèmes, élaborer des solutions ou évaluer les politiques mises en œuvre.

La dimension politique de la recherche

Il ne se passe pas une semaine sans qu’une nouvelle étude vienne nous rappeler la gravité des enjeux environnementaux. Parallèlement, le constat est souvent sans appel lorsqu’il s’agit de traduire ces rapports alarmants en actions politiques fortes : rien ne se passe !

 

Si les politiques sont souvent blâmés, qu’en est-il des scientifiques eux-mêmes ? Et si le problème de l’inaction venait aussi de la science et de sa difficulté à penser de manière adéquate les dimensions politiques de ses objets et de ses pratiques de production de connaissances ?

 

 

Revenons ici sur quelques-uns des clichés tenaces qui empêchent de voir les relations souvent complexes qu’entretiennent science et politique.

Idée reçue 1 : C’est la faute du politique

« La science est là pour produire des connaissances objectives et neutres, utilisables par les politiques pour décider de manière mieux informée. »

Voilà le cliché le plus répandu. Son corollaire est bien connu : si aucune décision n’est prise, c’est la faute du politique qui manque d’ambition, ou de courage, pour bousculer les intérêts établis et s’extraire d’une logique court-termiste.

 

Selon cette vision, la science gagne sa crédibilité en restant le plus éloigné possible du politique. Il s’agit d’abord d’établir un consensus entre scientifiques avant de s’adresser aux décideurs.

Les diagnostics issus de ces consensus sont destinés à agir comme un « électrochoc » sur le politique. On doit constater malheureusement que ses effets disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus.

 

Dans le domaine de la lutte contre le déclin de la biodiversité, près de dix rapports ont été produits par l’IPBES depuis sa création en 2012 sans que cette question ne parvienne à entrer dans l’agenda politique de manière concrète et suffisamment ambitieuse."

(...)

  

via @dm
sur La Philosophie Augmentée

 

 

[Image] An agenda for a pluralistic perspective about biodiversity in science, policy and practice.

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Entre zoonoses et déforestation, des liens pas si évidents

Entre zoonoses et déforestation, des liens pas si évidents | EntomoNews | Scoop.it
L’hypothèse d'un lien direct entre déforestation et émergence de zoonoses s’est imposée médiatiquement, puis a été reprise par les politiques, alors qu’elle n’a jamais été prouvée scientifiquement.

 

 Par Jacques Tassin et Jean-Marc Roda, 19.03.2021 

 

"... la date d’émergence de tout nouveau virus reste elle-même incertaine. On ne sait toujours pas quand le virus VIH est apparu chez l’être humain, si ce n’est que l’horloge moléculaire situe son origine dans les années 1940 avec une incertitude d’une quinzaine d’années. On ne sait pas non plus à quand remonte l’apparition du SARS-CoV-2, mais certains indices permettent d’imaginer que ce virus pourrait déjà avoir été présent chez l’être humain en 2012. Dans ces conditions, il est d’autant plus difficile d’établir des liens de causalité.

En écologie, il faut se méfier des « coupables idéaux »

Autre difficulté : en écologie, on sait qu’une tendance valable à une échelle peut s’inverser à une autre : par exemple, un milieu est d’autant plus « invasible » qu’il est pauvre en espèces à l’échelle d’une placette de quelques mètres carrés, mais qu’il est riche à l’échelle d’un paysage ou d’une région.

 

Cela a tout particulièrement été observé pour les plantes aquatiques, mais s’étend à l’ensemble du monde végétal. Dans ces conditions, à quelle échelle de temps et quelle échelle spatiale (du local au régional) faut-il se positionner quand on veut estimer le rôle de la déforestation ?

 

L’écologie, science de la complexité par excellence, s’accommode mal de simplismes. Tous les éléments que nous avons cités révèlent que le lien supposé entre la déforestation et l’émergence de zoonoses est non seulement hypothétique, mais indémontrable.

 

Partant de ce constat, il serait d’autant plus regrettable de s’enfermer dans cette unique voie explicative sans issue alors que nous savons, sur des bases statistiques irréfutables, que l’apparition des zoonoses est directement liée à la précarité et à l’insalubrité, à la concentration des habitations, à la mobilité humaine, à la taille de la population.

 

Mettre en lien la déforestation et les zoonoses n’est donc pas anodin, ni sans conséquence. Il ne s’agirait pas d’oublier, en premier lieu, que toutes résultent des mêmes causes : les conditions d’insalubrité et la précarité des populations rurales des zones tropicales.

 

C’est la recherche de terres à cultiver et de protéines de brousse, par une population mondiale en situation de grande précarité et d’insalubrité, qui constitue le moteur originel de la disparition des forêts tropicales et de l’émergence des zoonoses. En définitive, toute cette problématique est sous-tendue par notre terrible indifférence initiale à la situation rurale mondiale…"

 

[Image] Le nombre d’épidémies infectieuses et la taille de la population des pays de la région Asie-Pacifique se révèlent très fortement liés) CIRAD, Jean‑Marc Roda, à partir des données de FAOSTAT et GIDEON (échelles logarithmiques)

 

_________________________________________

Lien ci-dessus :

 

→ Les silences de la Chine, un virus repéré dès 2013, la fausse piste du pangolin... Enquête sur les origines du SARS-CoV-2.  

Par Stéphane Foucart, 23.12.2020 https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/12/22/a-l-origine-de-la-pandemie-de-covid-19-un-virus-sars-cov-2-aux-sources-toujours-enigmatiques_6064168_1650684.html

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

→ Covid-19 : la thèse de l’accident – De lapenseeecologique.com - 16 février, 17:25

 

→ Analyse de 65 ans de travaux sur le lien entre forêt, déforestation et émergence de maladies infectieuses - De www.cirad.fr - 15 mai 2020, 18:15

 

→ Coronavirus : la dégradation de la biodiversité en question - De www.lemonde.fr - 5 avril 2020, 00:00

 

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Après le Covid-19, la fièvre jaune fait craindre une nouvelle hécatombe au Brésil

Après le Covid-19, la fièvre jaune fait craindre une nouvelle hécatombe au Brésil | EntomoNews | Scoop.it
Déjà durement endeuillé par le Covid-19, le Brésil doit faire face à une autre menace mortelle: la fièvre jaune. Plusieurs épidémies de cette maladie hémorragique virale aiguë, transmise par les moustiques, ont déjà frappé le pays, notamment en 2016 et en 2017. Avec la déforestation intensive, les scientifiques craignent que la fièvre jaune se répande davantage.

 

Vacciner des singes, solution contre une autre épidémie menaçante. Repéré par Robin Tutenges sur BBC Future — 14 février 2021 à 17h04

 

→ How vaccinating monkeys could stop a pandemic - BBC Future, 09.02.2021 https://www.bbc.com/future/article/20210208-yellow-fever-this-virus-could-be-the-next-epidemic

 

This story is the part of Stopping the Next One – our multimedia series looking at which diseases are most likely to cause the next global pandemic, and at the scientists racing to keep that from happening. Find out more about the series, and read the other stories, here*.

 

[Image] Un tamarin-lion à tête dorée. | Adèle via Unsplash

 

* Stopping the Next One

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Adi Utarini : aux manettes de la lutte contre la dengue 

Adi Utarini : aux manettes de la lutte contre la dengue  | EntomoNews | Scoop.it
Alors que le coronavirus balayait le monde, Adi Utarini et ses collègues se sont concentrés sur une autre maladie qui ravage l'Amérique latine et touche près de 400 milions de personnes par an : la dengue. Adi Utarini est à l'origine d'un essai de relâche de moustiques génétiquement modifiés dans une grande ville indonésienne qui a permis de réduire de 77 % les cas de dengue. Les travaux d'Adi Utarini ont débuté en 2011 mais la scientifique a bataillé durant des années pour faire accepter son projet. Les moustiques modifiés restent aujourd'hui l'une des stratégies les plus prometteuses dans la lutte contre les maladies transmises par les moustiques (Zika, dengue, paludisme...)

 

Les 10 scientifiques qui ont fait 2020 selon Nature

Par Céline Deluzarche, 01.01.2021

 

 

"As the COVID-19 coronavirus swept the world this year, Adi Utarini was focused on battling a different deadly infection: dengue fever. In August, her team reported a big victory that could point the way towards defeating this disease — which afflicts up to 400 million people per year — and possibly others carried by mosquitoes, too.

 

Utarini and her colleagues have managed to cut cases of dengue fever by 77% in parts of a large Indonesian city by releasing mosquitoes that had been modified to stop them from transmitting the virus. Epidemiologists hailed the result as staggering — and a long-sought win against a virus that has plagued many countries, especially lower-income nations in Asia, Africa and South America.

 

“It was a very big relief,” says Utarini, a public-health researcher at Gadjah Mada University (GMU) in Yogyakarta — where the trial took place — and the study’s lead scientist in Indonesia." 

 

 

 

[Image] Credit: Ed Wray for Nature

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

 → Une usine d'insectes pour contrer la dengue, construite par des Français avec un programme australien - De www.tntv.pf - 27 août 2020, 18:29
 
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Les progrès mondiaux de la lutte contre le paludisme risquent d’être remis en cause par les lacunes en matière d’accès, la COVID-19 et le financement insuffisant

Les progrès mondiaux de la lutte contre le paludisme risquent d’être remis en cause par les lacunes en matière d’accès, la COVID-19 et le financement insuffisant | EntomoNews | Scoop.it
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) appelle les pays et les partenaires mondiaux dans le domaine de la santé à intensifier la lutte contre le paludisme, une maladie qu’il est possible d’éviter et de traiter mais qui fait encore des centaines de milliers de morts chaque année.

 

Par Par Mathilde Debry, 30.11.2020

 

L'ESSENTIEL
  • En 2019, 229 millions de cas de paludisme ont été enregistrés dans le monde, un chiffre qui n’a pratiquement pas varié depuis quatre ans.
  • Presque tous les cas de paludisme peuvent être guéris si l'infection est diagnostiquée rapidement et traitée de façon adéquate.

 

[Image] Augmentation potentielle du nombre de décès dus au paludisme en Afrique subsaharienne (sauf Botswana, Eswatini, Afrique du Sud et Namibie) en raison de niveaux de perturbations divers dans l’accès à un traitement antipaludique efficace. Sources : Estimations de l’OMS.

  

 

 Rapport 2020 sur le paludisme dans le monde - principaux messages

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Le Nobel de chimie à la Française Emmanuelle Charpentier et à l'Américaine Jennifer Doudna

Le Nobel de chimie à la Française Emmanuelle Charpentier et à l'Américaine Jennifer Doudna | EntomoNews | Scoop.it
Elle est la troisième Française primée par le Nobel de chimie : après Marie Curie, en 1911, et sa fille Irène Joliot-Curie, en 1935, Emmanuelle Charpentier est récompensée avec l'Américaine Jennifer Doudna pour leurs travaux sur le développement d'une méthode d'édition du génome.
 
Par Maxime Tellier, 07.10.2020
 

"Emmanuelle Charpentier espère apporter "un message très fort" aux jeunes filles en gagnant le Nobel 2020 de chimie, un prix scientifique remporté pour la première fois par un duo 100% féminin. La Française s'est exprimée lors d'une conférence de presse organisée par les Nobel peu après la remise du prix, où elle a aussi déclaré qu'elle se considère avant tout comme une scientifique avant d'être une femme de science, "les femmes scientifiques peuvent aussi avoir un impact pour la recherche qu'elles mènent", a-t-elle souligné.

La mise au point d'un "couteau suisse de l'édition du génome"

Emmanuelle Charpentier a 51 ans et travaille à Berlin où elle dirige le centre de recherches Max Planck pour la science des pathogènes. Elle est récompensée aux côtés de l'Américaine Jennifer Doudna, 56 ans, qui a accompli ses travaux à Berkeley en Californie. Généticienne et microbiologiste, la Française a découvert avec sa consœur l'un des outils les plus pointus de la technologie génétique : des nano-ciseaux baptisés CRISPR/Cas9."

(...)

 

En conférence de presse, après l'annonce de son Nobel de chimie, Emmanuelle Charpentier a expliqué que "Cette technologie a eu un impact révolutionnaire sur les sciences de la vie, elle entre dans le cadre de nouvelles thérapies contre le cancer et pourrait permettre de réaliser le rêve de guérir des maladies héréditaires." La scientifique française a aussi indiqué que "Crispr-cas est utilisé pour détecter le coronavirus". Deux start-up américaines, Sherlock Biosciences et Mammoth Biosciences, sont déjà autorisées à vendre leurs tests de diagnostic du Covid-19 aux États-Unis grâce à cette technique, explique Le Figaro.

 
 

[Image] Les chercheuses Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna lauréates du Nobel 2020 de chimie pour leurs travaux sur une méthode d'édition du génome. Photo prise en 2015 en Espagne lors de la remise du prix Princesse des Asturies.• Crédits : Miguel Riopa - AFP

Bernadette Cassel's insight:

 

'CRISPR-Cas9' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=CRISPR-Cas9

 

(33 scoops)

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Quand la COVID-19 fait taire les villes, le chant des oiseaux retrouve sa gloire d'antan

Quand la COVID-19 fait taire les villes, le chant des oiseaux retrouve sa gloire d'antan | EntomoNews | Scoop.it
White-crowned sparrows sang softer, more complex songs during the quiet of the pandemic lockdown

 

When COVID-19 silenced cities, birdsong recaptured its former glory. By Erik StokstadSep. 24, 2020

 

 

"Abstract

Actions taken to control the coronavirus disease 2019 (COVID-19) pandemic have conspicuously reduced motor vehicle traffic, potentially alleviating auditory pressures on animals that rely on sound for survival and reproduction. Here we evaluate whether a common songbird responsively exploited newly emptied acoustic space by comparing soundscapes and songs across the San Francisco Bay Area prior to and during the recent statewide shutdown. We show that noise levels in urban areas were dramatically lower during the shutdown, characteristic of traffic in the mid-1950s. We also show that birds responded by producing higher performance songs at lower amplitudes, effectively maximizing communication distance and salience. These findings illustrate that behavioral traits can change rapidly in response to newly favorable conditions, indicating an inherent resilience to long-standing anthropogenic pressures like noise pollution.

 

Traduction :

 

Résumé

Les mesures prises pour lutter contre la pandémie de coronavirus 2019 (COVID-19) ont permis de réduire sensiblement la circulation automobile, ce qui pourrait atténuer les pressions auditives sur les animaux qui dépendent du son pour leur survie et leur reproduction. Nous évaluons ici si un oiseau chanteur commun a exploité de manière sensible l'espace acoustique récemment vidé (...) [Les] résultats montrent que les traits comportementaux peuvent changer rapidement en réponse à des conditions nouvellement favorables, ce qui indique une résilience inhérente aux pressions anthropiques de longue date comme la pollution sonore.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'pollution sonore' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=pollution+sonore

 

(6 scoops)

 

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La pandémie de Covid-19 ne doit pas nous faire oublier la dengue

La pandémie de Covid-19 ne doit pas nous faire oublier la dengue | EntomoNews | Scoop.it
La co-circulation des virus de la dengue et du SARS-CoV-2 peut avoir nombre d’effets pervers : retard dans la prise en charge, sous-déclaration des cas, détérioration de la lutte anti-moustiques…

 

Marie-Marie Olive, Institut de recherche pour le développement (IRD); David Roiz, Institut de recherche pour le développement (IRD); Johanna Fite, Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'Alimentation, de l'Environnement et du Travail et Thierry Baldet, Inrae, 15.09.2020

 

"En mobilisant aujourd’hui, à juste titre, l’attention du monde entier, la pandémie de Covid-19 liée au nouveau virus SARS-CoV-2 éclipse d’autres maladies infectieuses. Or cette situation est d’autant plus alarmante qu’en détournant l’attention des gestionnaires, des décideurs et du public sur ces maladies, elle peut aggraver leur impact.

 

Dans de nombreux pays – en Afrique, en Asie et en Amérique latine – la pandémie de Covid-19 pourrait ainsi nuire aux campagnes de lutte et de prévention contre la tuberculose, le Sida et le paludisme (principales cibles du Fonds mondial), ainsi qu’aux campagnes de vaccination contre la diphtérie, la polio et la rougeole.

 

Les maladies virales transmises par les moustiques Aedes – comme la dengue, le Zika, le chikungunya et la fièvre jaune – sont elles aussi concernées.

 

La situation est d’autant plus inquiétante que leurs incidences ont augmenté de façon spectaculaire au cours de la dernière décennie, et qu’elles sont responsables de graves épidémies touchant actuellement l’Amérique latine, l’Asie du Sud-Est et l’océan Indien.

Des épidémies de dengue en série

L’Amérique latine connaît cette année l’une des plus importantes épidémies de dengue jamais enregistrée dans la région. Le Brésil, très affecté par l’épidémie de Covid-19, a par exemple recensé plus d’un million de cas et environ 400 décès imputés à la dengue entre janvier et juin 2020. Les départements de Mayotte et de la Guyane – qui font toujours face à une circulation importante de SARS-CoV-2 – sont également dans une situation préoccupante.

 

Plus largement, les territoires français d’outre-mer connaissent des épidémies de dengue importantes, avec plus de 30 000 cas signalés dans les îles de l’océan Indien depuis 2017 (Mayotte et La Réunion) et plus de 15 000 cas dans les îles des Caraïbes (Guadeloupe, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et Martinique) depuis la fin de l’année 2019.

 

Les régions tempérées de l’hémisphère nord (États-Unis et Europe), particulièrement touchées par la pandémie de Covid-19, sont aussi à risque pour ces arboviroses durant l’été, dans les zones où les moustiques vecteurs Aedes aegypti et/ou Aedes albopictus sont établis. Une transmission autochtone de dengue a par exemple été détectée cet été en France, dans le département de l’Hérault. Aux États-Unis, une vingtaine de cas ont été recensés en Floride.

 

Dans ce contexte, en avril 2020, le ministère français de la Santé a saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments, de l’environnement et du travail (ANSES) pour évaluer d’une part l’impact potentiel de la pandémie de Covid-19 et du confinement sur la surveillance et la lutte contre la dengue, et d’autre part la balance bénéfices/risques de l’arrêt ou de la poursuite de certaines actions de lutte antivectorielle. Ce travail d’évaluation a fait l’objet d’un rapport disponible en 3 langues (français, anglais et espagnol) sur le site de l’ANSES, dont nous vous présentons ici une courte synthèse."

(...)

 

 

[Image] Nombre de cas confirmés de dengue et de Covid-19 à La Réunion depuis le 01/01/2020 (d’après les informations des Points Epidémiologiques de SpF), avec une échelle distincte sur le nombre de cas (d’un facteur 20) [capture d'écran]

 

En savoir plus

 
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Les deux-tiers de la faune sauvage ont disparu en moins de 50 ans, selon le WWF

Les deux-tiers de la faune sauvage ont disparu en moins de 50 ans, selon le WWF | EntomoNews | Scoop.it
Le monde a perdu plus des deux-tiers de ses populations d'animaux sauvages en moins de 50 ans, principalement à cause de l'activité humaine, avertit jeudi le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui pointe les dangers de cet effondrement pour l'avenir de l'humanité.

 

Par AFP, 10.09.2020

 

"Entre 1970 et 2016, 68% de cette faune sauvage a disparu, selon l'Indice planète vivante, outil de référence publié tous les deux ans par le WWF. La cause principale est la destruction d'habitats naturels, notamment pour l'agriculture, une tendance qui risque de favoriser de nouvelles pandémies du type Covid-19 en mettant au contact humains et animaux, ce qui favorise la transmission de virus d'espèce à espèce.


Cet indice, compilé en coopération avec la Société zoologique de Londres, prend en compte environ 4.000 espèces de vertébrés, répartis en quelque 21.000 populations d'animaux à travers le monde. Il enregistre une nouvelle accélération de la chute de biodiversité, qui s'établissait à 60% lors du dernier rapport en 2018 (période 1970/2014)."

 

 

"... Et le rapport Planète vivante s'accompagne cette année d'une lueur d'espoir, avec la parution simultanée d'une étude réalisée avec une quarantaine d'autres ONG et instituts de recherche.
Intitulée "Infléchir la courbe" et publiée également jeudi dans la revue Nature, elle modélise une série de scénarios d'actions possibles, pour préserver la nature ou les espèces, mais aussi réduire l'empreinte de la production agricole ou de la consommation humaine, notamment de produits issus de l'élevage animal."

(...)

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 Ajout :

→ L'édition 2020 du rapport Planète Vivante alerte sur l'accélération du déclin de la biodiversité, 23.09.2020 https://www.franceinter.fr/emissions/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-23-septembre-2020

 

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Coronavirus : dans la course au vaccin, la Chine va tester un produit à base de cellules d’insectes

Coronavirus : dans la course au vaccin, la Chine va tester un produit à base de cellules d’insectes | EntomoNews | Scoop.it
La Chine a autorisé le test sur humains d’un vaccin contre la maladie du coronavirus développé à partir de cellules d’insectes, ont annoncé ce samedi les autorités de la ville de Chengdu.

 

Belga, 22.08.2020

 

Le vaccin a été développé par des scientifiques de l’université du Sichuan et approuvé par les autorités sanitaires compétentes en vue d’un essai clinique.

Huit vaccins à l’étude

Selon les données publiées, il a été testé sur des singes et n’a pas provoqué d’effets secondaires.

 

Huit vaccins potentiels sont actuellement à l’étude en Chine.

 

___________________________________________________________________

AJOUT

 

SUR LE MÊME SUJET (au 25.08.2020) :

→ (COVID-19) Un vaccin candidat cultivé à partir des cellules d'insectes va être testé sur l'homme, 25-08-2020
http://french.china.org.cn/china/txt/2020-08/25/content_76636006.htm

 

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

Une université japonaise pourrait créer un vaccin contre la Covid-19 grâce aux vers à soie - De mainichi.jp - 7 août, 13:25

 
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Une université japonaise pourrait créer un vaccin contre la Covid-19 grâce aux vers à soie

Une université japonaise pourrait créer un vaccin contre la Covid-19 grâce aux vers à soie | EntomoNews | Scoop.it
Kyushu University has announced it has successfully created a protein which could work as a novel coronavirus vaccine together with a startup that began at the university, using silkworms bred at the institution.

 

Japan's Kyushu Univ., startup create possible COVID-19 vaccine from silkworm protein. The Mainichi, 01.07.2020


"The university says that, together with Fukuoka-based startup Kaico Ltd., it will be possible to create the protein artificially in the bodies of silkworms in large amounts, and it hopes to team up with a pharmaceutical company to begin clinical trials next fiscal year after testing the vaccine on mice. Researchers say that they hope to produce a low-cost vaccine that can be used widely across the world."

 

Traduction :

 

"L'université de Kyushu a annoncé qu'elle avait réussi à créer une protéine qui pourrait fonctionner comme un nouveau vaccin contre les coronavirus, en collaboration avec une start-up qui a débuté à l'université, en utilisant des vers à soie élevés dans l'institution.

 

L'université affirme qu'avec la start-up Kaico Ltd. basée à Fukuoka, il sera possible de créer artificiellement la protéine dans le corps des vers à soie en grandes quantités, et elle espère faire équipe avec une entreprise pharmaceutique pour commencer les essais cliniques l'année prochaine après avoir testé le vaccin sur des souris. Les chercheurs affirment qu'ils espèrent produire un vaccin peu coûteux qui pourra être utilisé à grande échelle dans le monde entier."

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

[Image] Construction of recombinant baculovirus and the procedure for protein production.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"Au total, 165 vaccins potentiels sont actuellement à l'essai sous une forme ou une autre. Parmi eux, 26 sont en phase d'essais cliniques, selon l'OMS."

 
via "Six vaccins potentiels contre le COVID-19, dont trois chinois, entrent dans la phase III des essais cliniques", 07.08.2020 http://french.peopledaily.com.cn/n3/2020/0807/c31357-9719467.html
 
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En 2022, tirons les leçons des controverses sur les origines du SARS-Cov-2

En 2022, tirons les leçons des controverses sur les origines du SARS-Cov-2 | EntomoNews | Scoop.it
La question de l’origine du Covid-19 occupe une place centrale dans la médiatisation inédite de la pandémie. Et questionne la manière dont les politiques de santé publique doivent s’orienter.

 

Philippe Grandcolas

2 janvier 2022, 18:25 CET • Mis à jour le 4 janvier 2022

 

"Le Covid-19 est probablement la pandémie et la maladie infectieuse la plus médiatisée de tous les temps. D’autres zoonoses – ces maladies dont l’agent infectieux est issu d’un animal – ont eu aussi un grand retentissement sociétal, comme le sida (virus HIV) qui tue encore plus d’un demi-million de personnes par an dans le monde.

 

Et d’autres maladies tout aussi terribles, comme le paludisme ou Ebola, frappent tout particulièrement les régions tropicales et on peut regretter qu’elles n’inquiètent guère les habitants et les dirigeants des puissants pays du Nord.

 

Émergence du Covid-19, à chacun son hypothèse !

La question de l’origine du Covid-19 a une part importante dans la médiatisation inédite de la pandémie. Les hypothèses se sont multipliées, évoquant aussi bien le passage naturel à l’humain depuis une chauve-souris – avec ou sans hôte intermédiaire (pangolin, civette, vison, chien viverrin, etc.) – que l’échappement d’un laboratoire de virologie dans la ville chinoise de Wuhan.

 

Chaque « corporation » y a été de son hypothèse : les scientifiques écologues, dont je suis, ont replacé l’émergence du Covid-19 dans le contexte de l’augmentation inquiétante des émergences de nouvelles maladies zoonotiques, causées par les atteintes à l’environnement.

 

Des journalistes ont alerté sur le rôle possible des élevages animaux (notamment de visons) comme réacteurs de sélection d’agents infectieux.

 

Quant aux biologistes moléculaires de laboratoire qui utilisent la transgenèse (insertion de gènes au sein de virus) comme outil de travail quotidien pour comprendre la fonction de gènes ou de protéines spécifiques des virus, ils se sont inquiétés du manque de transparence des travaux menés dans les laboratoires de Wuhan en Chine, ville présumée à tort ou à raison lieu d’émergence de la pandémie. Chacun voit donc midi à sa porte, en émettant le souhait (très idéalisé) d’un meilleur comportement dans son domaine sociétal d’intérêt.

 

Bien que de moindre intérêt, on peut également mentionner le développement de nombreuses publications, passablement complotistes, qui traquent les informations disponibles dans les courriers et documents des différents acteurs du domaine (groupes de recherche, OMS, chercheurs, etc.) ; et pensent y trouver les preuves de méfaits ou d’imprudences expliquant l’émergence de la maladie.

 

Enfin, pour compléter cette liste déjà trop longue, on doit aussi signaler des épisodes de politique internationale incriminant tel ou tel personnage ou institution, à tort ou à raison, mais pour des raisons d’adversité politique.

 

Le concept central d’« une seule santé »

Que penser de toutes ces hypothèses ? En fait, chacune d’entre elles, sauf sans doute celle de l’origine naturelle, fait passablement l’impasse sur les démarches scientifiques intégratives qui sont le futur indispensable des recherches sur les maladies infectieuses.

 

Depuis des années maintenant, biologistes et médecins ont forgé en recherche scientifique le concept d’« une seule santé » (One Health) : la santé humaine dépend de celle de l’environnement et de celle des autres animaux.

 

Ce concept prend ainsi en compte toutes les hypothèses formulées pour permettre de juger à terme de leur vraisemblance à la lumière des éléments recueillis : agents infectieux inconnus ou émergents (virus, bactéries, protozoaires, etc.) dans leurs animaux réservoirs, rôle des élevages et trafics (qui concentrent et affaiblissent ces animaux réservoirs) ; enfin, rôle des laboratoires de biologie médicale qui devraient étudier cette problématique sans générer de risques supplémentaires.

  

À ce dernier égard, il est particulièrement ironique de constater que les tenants des fuites de laboratoire de Wuhan mentionnent eux-mêmes la nécessité de juger du rôle des protéines spike des nouveaux variants (Omicron notamment) en les étudiant leur biologie grâce à la transgenèse dans des lentivirus.

 

Les expertises collégiales nationales (FRB) et internationales (IPBES) mentionnent toutes cette exigence absolue d’intégration « une seule santé » pour comprendre et juguler l’émergence de maladies dans le futur !

 

Les humains ne vivent pas en vase clos et leur santé dépend évidemment de celle de leur environnement : il faut sans cesse le rappeler tant nos attitudes demeurent anthropocentriques et centrées sur les remèdes a posteriori chez les humains plutôt que sur les études intégratives a priori des crises sur les écosystèmes.

 

À la recherche de nouvelles connaissances cruciales

Pour prévenir l’émergence de nouvelles maladies, nous sommes donc directement dépendants des connaissances que nous avons sur la biodiversité : celle des agents infectieux et celle des animaux réservoirs.

 

Chaque étude récente de l’évolution des coronavirus montre que nous ne connaissons que des parents proches, mais pas immédiats, du SARS-CoV-2, tous localisés dans l’Asie du Sud-Est où l’origine de la maladie peut donc être vraisemblablement située.

 

À cet égard, l’émergence présumée à Wuhan (province d’Hubei) doit être réinterprétée en regard des détections bien plus précoces de la maladie déjà transmise en plusieurs points du globe, et notamment en Europe (dans cette étude française notamment).

 

Cela signifie que les parents et précurseurs du SARS-CoV-2 ne sont pas encore connus et se trouvent quelque part dans des animaux ou humains de cette région. 

 

Depuis le début de la pandémie, de nouveaux résultats importants ont été acquis, avec la découverte de nouveaux coronavirus en Thaïlande, au Cambodge et au Laos.

 

Ces études sont cruciales, car elles permettent de dessiner à grands traits l’évolution de ces virus et de leurs caractéristiques biologiques. D’autres coronavirus déjà connus de chauve-souris rhinolophes, par exemple en Russie, ont été par ailleurs testés pour leur capacité malheureusement positive à se fixer sur les protéines des cellules humaines et donc à constituer un risque potentiel.

 

Pour comprendre comment lutter efficacement contre le virus, il est en effet important de savoir sous quels régimes de sélection naturelle ces traits originels sont apparus. Pour empêcher de futures émergences, il est également primordial de connaître les animaux réservoirs impliqués et les éventuels hôtes intermédiaires.

 

La quête de l’origine

Comme tout un chacun le perçoit désormais, les virus évoluent rapidement et ce que l’on appelle « variants » sont le résultat de mutations apparaissant et se transmettant dans des populations colossales de virions. Pour mémoire, un malade infecté héberge de 1 à 100 milliards de virions (nombre total de particules virales).

 

La population mondiale de SARS-CoV-2 compte donc des milliards de milliards de virions, issus d’autant d’épisodes de réplications dans nos corps avec à chaque fois la possibilité d’apparitions et de transmissions de mutations !

 

Mais l’origine de certains virus peut aussi être recherchée dans des évènements de recombinaisons entre virions occupant les mêmes cellules de leur hôte, et générant des mosaïques à partir de virions différents. Si l’on ne connaît pas raisonnablement les virus dans la nature, il est illusoire de penser comprendre un jour leur origine.

 

Il a ainsi fallu quatorze ans pour identifier une localité en Asie d’où était issu le virus du premier SARS qui, bien que moins pandémique, avait tout de même touché au moins 8000 personnes et causé plus de 700 décès dans huit pays différents.

 

Récemment encore, on s’est aperçu que le virus Ebola pouvait resurgir dans des populations humaines à la suite d’une « dormance » chez un individu apparemment « porteur sain ».

 

Et certains biologistes imaginent actuellement que des variants très modifiés (comme Omicron) pourraient apparaître soudainement dans des populations humaines à la suite d’une longue évolution dans le corps de malades immunodéprimés, une hypothèse néanmoins très spéculative…

 

La biologie de terrain des virus et de leurs réservoirs est donc fondamentale à toute politique de santé publique. Aujourd’hui, de nombreuses équipes recherchent activement les précurseurs du SARS-CoV-2, mais encore sans succès immédiat.

 

Le Covid-19, une zoonose parmi d’autres

Il est désormais essentiel que la focalisation médiatique sur le Covid-19 ne devienne pas l’arbre qui cache la forêt.

 

Depuis 1940, le nombre d’émergences de maladies infectieuses ou de pic épidémiques a augmenté considérablement, et chacun a entendu le nom de plusieurs d’entre elles, apparues ou devenues épidémiques récemment : sida, Ebola, Nipah, MERS, SARS, maladie de Lyme, Zika, virus du Nil occidental, etc.

 

La fragmentation et la conversion effroyable des milieux, avec des millions d’hectares de forêts tropicales disparaissant chaque année, nous met en contact croissant avec la faune sauvage et donc les animaux réservoirs qui sortent du bois.

  

La croissance exponentielle des centres urbains, les braconnages et trafics générés, les élevages industriels aux conditions sanitaires désastreuses et, enfin, les transports internationaux en croissance folle, représentent autant de facteurs de transferts d’agents infectieux vers les humains et d’émergence de maladies.

 

Voir la question des zoonoses émergentes uniquement comme un problème de gestion de laboratoire de recherche à Wuhan serait, on le comprend, très dangereusement réducteur.

 

Une telle focalisation nous empêcherait de prêter attention à tous les problèmes existants ou en devenir de santé environnementale. Près de nous, en Europe, qui se soucie par exemple de la maladie de Lyme, de la toxoplasmose ou de la leptospirose, alors que leur impact et leur gestion sont problématiques ? Ces agents infectieux ne se sont pas échappés de laboratoires mal gérés !

 

En 2022 comme à plus long terme, prendre en compte l’état de l’environnement doit rester une problématique majeure des politiques de santé publique."

 

À lire aussi :

 

Origine de la Covid-19 : l’hypothèse de l’accident de laboratoire doit-elle être étudiée d’un point de vue scientifique ?

 

Il y a 10 ans, un virus proche du SARS-CoV-2 circulait déjà au Cambodge

 

Les clés pour empêcher les futures pandémies

 

[Image] Vue au microscope de cellules infectées par le SARS-CoV-2. BEN STANSALL / AFP

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

→ Pandémie de Covid-19 : le virus circulait sans doute en France dès novembre 2019 - De www.lemonde.fr - 12 février 2021, 17:43

 

→ Pandémies : la menace fantôme - De www.franceculture.fr - 9 juin 2021, 18:06

 

→ Lyme, fièvre du Nil, Ebola : comment l’érosion de la biodiversité favorise virus et bactéries - De theconversation.com - 26 octobre 2017, 13:07

 

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Pour une systématisation de l’approche One-Health/Une-seule-santé : le cas des Maladies tropicales négligées

Pour une systématisation de l’approche One-Health/Une-seule-santé : le cas des Maladies tropicales négligées | EntomoNews | Scoop.it
Des chercheurs de l'IRD et leurs collègues du CIRAD illustrent l'intérêt d'une approche One Health au travers de l'exemple des maladies tropicales négligées.

 

Systématiser l'approche One Health / 2021 - Unité mixte de recherche Interactions hôtes-vecteurs-parasites dans les infections par trypanosomatidae (INTERTRYP)

27/04/2021

Contact : Philippe Solano

 

"Pour de nombreuses maladies infectieuses, causées par des agents pathogènes, la seule vision médicale comprenant l’hôte humain et l’agent pathogène ne suffit pas à comprendre leur transmission, ni à concevoir des stratégies de prévention et de lutte pertinentes et durables. La pandémie de COVID-19 en constitue une criante illustration."

 

 

[Image] Gauche : cycle épidémiologique des trypanosomoses humaines et animales africaines, transmises par la mouche tsé-tsé. Source : Dominique Cuisance, 1989.

Droite: Évolution du nombre total de cas de THA rapportés depuis 1940 montrant un contrôle progressif à partir des années 1960 après la terrible épidémie du début du siècle, suivi par la ré-émergence progressive ayant causé une nouvelle épidémie dans les années 1990. Source: auteurs à partir de données OMS.

 

via "Pour une systématisation de l’approche One-Health – Une seule santé : le cas des Maladies tropicales négligées" https://www.ird.fr/sites/ird_fr/files/2021-04/MTN%20pour%20une%20syst%C3%A9matisation%20de%20l%27approche%20One%20Health-VF.pdf 

Bernadette Cassel's insight:

 

'trypanosomes' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=trypanosomes

 

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Des chercheurs utilisent la mouche drosophile pour comprendre les complications neurologiques liées au COVID-19

Des chercheurs utilisent la mouche drosophile pour comprendre les complications neurologiques liées au COVID-19 | EntomoNews | Scoop.it
Researchers claim to have reproduced disease mechanisms due to coronavirus disease 2019 (COVID-19) in the fruit fly, Drosophila, while also providing proof of the efficacy of one drug against these disease processes. If validated, these findings represent a new understanding of how the virus causes neurological symptoms that could help develop more effective therapies.

 

Researchers use fruit fly model to understand COVID-19-related neurological complications

By Dr. Liji Thomas, MDDec 23 2020
 
Traduction :
 

Une prépublication intéressante réalisée par des chercheurs de l'école de médecine de l'université de Washington et de l'Institut national du cancer, aux États-Unis, prétend avoir reproduit les mécanismes pathologiques dus au coronavirus 2019 (COVID-19) chez la drosophile, tout en apportant la preuve de l'efficacité d'un médicament contre ces processus pathologiques. S'ils sont validés, ces résultats représentent une nouvelle compréhension de la façon dont le virus provoque des symptômes neurologiques qui pourrait aider à développer des thérapies plus efficaces.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

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Une seule santé : Maladies émergentes animales sous surveillance - CIRAD

Une seule santé : Maladies émergentes animales sous surveillance - CIRAD | EntomoNews | Scoop.it

"Quelles sont les maladies animales infectieuses qui posent problème dans le monde ? Quelles sont celles qui présentent des risques pour les élevages ou la faune sauvage, et celles qui peuvent se transmettre à l’être humain ? Dans un dossier de presse, le Cirad fait le point sur ses actions de terrain : épidémies qui se répandent dans le monde animal, zoonoses qui présentent des risques d’émergence chez l’humain, phénomène d’antibiorésistance. Où en sont les recherches ?"

 

One Health | Maladies émergentes animales sous surveillance

02/03/2021 - Communiqué de presse Cirad

 

Au sommaire de ce dossier de presse

Entretien avec Thierry Lefrançois, directeur de département au Cirad et membre du Conseil scientifique Covid-19 : « Une gouvernance de la santé basée sur le concept One Health est plus que jamais nécessaire pour gérer les émergences »
Ces épidémies animales qui déciment des élevages partout dans le monde
  • La peste porcine africaine : une invasion mondiale
  • La peste des petits ruminants : une éradication visée à l’horizon 2030
  • Les influenza, des souches virales en constante mutation
Zoonoses émergentes ou ré-émergentes, ces maladies qui passent de l’animal à l’humain
Ces animaux réservoirs de virus transmissibles à l’être humain
  • Le dromadaire, un réservoir du MERS-CoV, un coronavirus, en Afrique et dans la péninsule Arabique
  • L’indispensable vaccination des chiens, porteurs de la rage
  • A la recherche des virus circulant chez différentes espèces de chauves-souris : Ebola, coronavirus, Nipah
Ces insectes vecteurs de maladies pour l’être humain et l’animal : les maladies vectorielles
  • La Fièvre de Crimée-Congo, une maladie transmise par la tique Hyalomma marginatum
  • Fièvre de la Vallée du Rift, une maladie transmise par six genres de moustiques et contact direct
  • Focus sur trois Flavivirus transmis par les moustiques du genre Culex : fièvre du Nil occidental, Usutu, encéphalite japonaise
L’antibiorésistance : une menace globale
Comment améliorer la santé de tous ? Peut-on prévenir plutôt que guérir ? Questions / Réponses avec nos experts
  1. Quels sont les liens entre dégradation de l’environnement, de la biodiversité et les émergences de maladies infectieuses animales et humaines ?
  2. À quel moment les contacts humains-animaux sont rapprochés et comportent des risques de transmission de maladies ?
  3. Peut-on prévenir ou surveiller l’émergence ou la ré-émergence de maladies ?
  4. Comment réduire la pression « parasitaire » ? Peut-on éradiquer une maladie ?
  5. Comment améliorer la santé de tous ?
Conclusion de Michel Eddi, président-directeur général du Cirad : « Les épidémies qui nous frappent nous poussent à repenser nos modes de production agricole et de consommation alimentaire »
 
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Les eaux usées comme outil de surveillance épidémiologique

Les eaux usées comme outil de surveillance épidémiologique | EntomoNews | Scoop.it
Repérer les concentrations du virus dans les eaux usées est un outil pertinent car il permet d'avoir un coup d'avance dans la course contre l'épidémie, "parce les gens qui excrètent du virus par leurs selles, le font avant d'avoir des symptômes, et donc d'aller se faire diagnostiquer dans les centres d'analyses"."On est précoce, on a observé jusqu'à 15 jours, trois semaines d'avance quand on est sur des niveaux de charge virale très faibles (comme lors de la reprise de l'épidémie après le premier confinement), quand on est sur des charges virales très élevées, on a quelques jours d'avance."

 

"La concentration du virus dans les eaux usées augmente en Ile-de-France depuis la fin de l'année" Par Mélodie Pépin, France Bleu Paris avec Laurent Moulin, responsable Recherche et Développement au laboratoire d'Eau de Paris, 14.01.2020

"Cet outil permet aussi de mesurer l'efficacité des mesures mises en place. "On a très bien vu l'effet des deux confinements avec l'effet moins fort du deuxième confinement moins drastique. Et on a observé une réduction de l'augmentation dès la mise en place du couvre feu."

(...)

 

 

Le consortium Obepine est né en Avril 2020 sous l’impulsion du Comité Analyse, Recherche et Expertise (Care) Covid-19 qui a incité trois groupes de recherche qui avaient proposé d’analyser les eaux usées comme outil de surveillance épidémiologique à travailler ensemble pour un objectif de plus grande ampleur. Ces équipes constituent aujourd’hui le Comité de Coordination et d’Orientation Scientifique d’Obepine.

Bernadette Cassel's insight:

 

"Le réseau Obépine est un observatoire qui réunit des chercheurs pour traquer le virus dans les eaux usées partout en France"

 

_____________________________________________

 

→ 'eaux usées' in EntomoNews | Scoop.it
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=eaux+us%C3%A9es

 

(5 scoops)

 

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Épidémies : les animaux aussi gardent leurs distances

Épidémies : les animaux aussi gardent leurs distances | EntomoNews | Scoop.it
Au cœur d’un récif de l’archipel des Keys, à l’extrême sud de la Floride, une jeune langouste blanche (Panulirus argus) s’en revient de sa nuit passée à rechercher des mollusques et pénètre dans son repaire. Les langoustes ont l’habitude de partager ces fentes rocheuses et, cette nuit, un nouvel arrivant s’y est installé. Mais ce dernier est un peu bizarre. Son urine dégage une odeur inhabituelle. Elle contient des substances produites quand la langouste est infectée par un virus contagieux noté Panulirus argus Virus 1, ou PaV1. La jeune langouste en bonne santé qui était de retour semble sur le qui-vive. Aussi difficile soit-il de trouver un abri aussi bien protégé des prédateurs que le sien, elle fait marche arrière et s’éloigne vers la pleine mer, loin du virus mortel.

 

Dana Hawley et Julia Buck | 30 juillet 2020

POUR LA SCIENCE N° 515

 

"La réaction des langoustes au virus – observée à la fois in situ et en laboratoire – est la même que celle que nous n’avons que trop expérimentée cette année : la distanciation sociale. Pour freiner l’épidémie de Covid-19, les interactions physiques avec autrui ont été fortement limitées, notamment via les mesures de confinement. Cela a été pénible. Et nombreux sont ceux qui se sont interrogés sur la nécessité de telles mesures.

Pourtant, aussi contre nature que cela puisse paraître, la distanciation sociale fait partie intégrante du monde naturel. Outre les langoustes, des animaux aussi différents que des singes, des poissons, des insectes et des oiseaux sont capables de détecter des congénères malades, et en conséquence de s’en tenir à distance.

 

Ce comportement est fréquent chez les animaux sociaux, car il augmente leurs chances de survie. En effet, la vie en groupe permet aux animaux de capturer plus facilement leurs proies, de se tenir chaud et d’éviter les prédateurs, mais elle favorise aussi la propagation de maladies contagieuses, comme pourrait en témoigner n’importe quel parent dont l’enfant va à la garderie. Ce risque a favorisé une évolution des comportements susceptibles d’aider les animaux à éviter les infections. Ceux qui maintiennent une certaine distance sociale pendant une épizootie ont plus de chances de rester en vie. Et, de fait, ils augmentent leurs chances d’engendrer une descendance qui pratiquera à son tour la distanciation sociale lorsqu’elle sera confrontée à la maladie.

C’est ce que les écologues appellent l’« immunité comportementale ». Les animaux sauvages ne sont pas vaccinés, mais ils peuvent se protéger des maladies en adoptant des modes de vie et des comportements adéquats.

 

Toutefois, cette immunité comportementale n’est pas sans coût. La distanciation sociale, même temporaire, fait perdre un certain nombre des avantages qui ont, au départ, justement favorisé la vie sociale. En fait, les chercheurs ont appris que l’évitement total n’est que l’une des stratégies adoptées par les animaux pour réduire le risque de transmission. Il existe des espèces sociales dont les membres restent ensemble bien que certains soient infectés, mais qui, alors, modifient certaines de leurs interactions, lors du toilettage par exemple, ou qui limitent leurs interactions avec les individus jouant un rôle particulier dans la colonie, comme dans le cas des fourmis.

 

Un sacrifice qui en vaut la peine ?

La capacité des langoustes à détecter et à éviter leurs congénères infectées a été la clé de leur survie face au virus PaV1, qui tue plus de la moitié des langoustes juvéniles qu’il infecte. Elles présentent en effet une forte vulnérabilité au virus, car elles sont si grégaires qu’elles se tassent jusqu’à 20 individus dans le même abri. Mais c’est ainsi, regroupées au cœur d’éponges, de coraux ou de crevasses rocheuses, en brandissant et en faisant claquer leurs pinces, qu’elles parviennent à se défendre contre les prédateurs tels que les poissons balistes.

 

C’est au début des années 2000 que Don Behringer, de l’université de Floride, et ses collègues ont remarqué que certaines jeunes langoustes vivaient seules dans leur repaire, bien que cela les rende très vulnérables. Puis ils ont constaté que la plupart d’entre elles étaient infectées par le virus. Ils ont supposé qu’elles n’avaient pas choisi de vivre seules, mais qu’elles avaient été bannies.

 

En 2006, pour vérifier leur hypothèse, ils ont placé des langoustes bien portantes dans des aquariums où elles devaient choisir leur refuge : vide ou occupé par un congénère, qui était soit en bonne santé, soit malade. Dans le premier cas, ils ont observé que les langoustes se montraient sociables et choisissaient les repaires occupés par une langouste en bonne santé plutôt que ceux qui étaient vides. En revanche, dans le second cas, elles ont préféré rester seules et ont évité les abris contenant des langoustes infectées.

 

Comment est-ce possible ? En 2013, Don Behringer et son collègue Joshua Anderson ont montré que les langoustes sont capables de repérer leurs congénères malades grâce à la chimioréception de signaux provenant de l’urine. En effet, il s’est révélé que les urines des langoustes infectées contiennent des substances qui constituent des signaux d’alerte pour les langoustes en bonne santé. Ainsi, dès que les scientifiques bloquaient, avec une colle adéquate, les voies urinaires des langoustes infectées, leurs congénères saines ne les évitaient plus (à la fin de l’expérience, la colle a été enlevée et les langoustes ont survécu).

 

En 2015, Mark Butler et ses collègues, de l’université Old Dominion, en Virginie, ont mené une expérience dans l’archipel des Keys pour corroborer ces résultats. Ils ont attaché une langouste malade dans un refuge de langoustes en bonne santé. Ils ont alors constaté que, le plus souvent, elles abandonnaient l’abri pour la pleine mer où elles couraient pourtant un risque bien supérieur d’être dévorées. Puis ils ont répété l’expérience en attachant, cette fois, une langouste saine dans l’abri. Dans ce cas, les langoustes ne quittaient plus massivement l’abri.

 

Ainsi, quand les langoustes détectent une congénère infectée, elles sont prêtes à prendre des risques considérables pour éviter la maladie. Cet évitement, bien qu’il ne soit pas sans coût, prévient les épizooties qui, sinon, dévasteraient bel et bien les populations de langoustes, comme Mark Butler et ses collègues l’ont montré à l’aide de modèles mathématiques.

Protéger les plus précieux et les vulnérables

Les langoustes ne sont pas les seuls animaux chez qui la distanciation sociale présente un rapport bénéfice/coût avantageux. D’autres animaux ont même développé des stratégies pour augmenter ce rapport, en protégeant plus spécifiquement les congénères les plus précieux pour le groupe ou les plus vulnérables. Les exemples les plus impressionnants se trouvent chez les insectes sociaux, quand les individus exercent des fonctions distinctes et ont de ce fait des influences différentes sur la survie de la colonie."

(...)

 

 

 

[Image] Crédit : Nick Kilner

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"Afin d’échapper à la maladie, divers animaux tels que des langoustes, des oiseaux, des fourmis ou des singes pratiquent la distanciation sociale… alors qu’il en coûte beaucoup aux humains de la mettre en œuvre !"

 

 

(3 scoops)

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Prévenir les pandémies plutôt que les guérir serait cent fois moins coûteux

Prévenir les pandémies plutôt que les guérir serait cent fois moins coûteux | EntomoNews | Scoop.it
De plus en plus de nouvelles maladies infectieuses émergent, principalement à cause de la destruction des écosystèmes. Prévenir leur apparition serait la seule solution durable, selon un nouveau rapport international.

 

Par Clémentine Thiberge Publié le 29 octobre 2020 - Mis à jour le 30 octobre 2020 (abonnés)

 

« Dans les décennies à venir, les pandémies vont être plus nombreuses, plus meurtrières, se propageront plus rapidement et feront plus de dégâts à l’économie mondiale ; à moins qu’il n’y ait un changement radical dans l’approche globale de la lutte contre les maladies infectieuses. » Voici l’alerte lancée par Peter Daszak, chercheur en zoologie et coauteur d’un rapport sur les pandémies publiées le jeudi 29 octobre par la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES).

 

Ce groupe d’experts a réuni en début d’année vingt-deux scientifiques internationaux pour répondre à deux questions : comment les pandémies émergent-elles ? Et peut-on les prévenir ? « Habituellement ce type de rapport prend plusieurs années, explique Anne Larigauderie, secrétaire exécutive de l’IPBES. Nous l’avons sorti très rapidement car il était nécessaire d’avoir à disposition une évaluation du savoir scientifique sur le lien entre pandémies et biodiversité. »

 

Les auteurs ont analysé et synthétisé environ 700 références scientifiques. « On a beaucoup d’informations sur les pandémies d’un point de vue social, médical, explique Peter Daszak. Et on en a également beaucoup sur la perte de biodiversité, il était important de relier les deux pour répondre à la question : pourquoi les pandémies se produisent-elles ? »

« Une pandémie tous les dix ans »

Selon le rapport, 70 % des maladies émergentes (Ebola, Zika) et la quasi-totalité des pandémies connues (VIH, Covid-19) sont des zoonoses – c’est-à-dire qu’elles sont causées par des virus d’origine animale. (...)"

 

 

Communiqué en français :

 

 

Le rapport propose également un certain nombre d'options politiques qui permettraient de faire face et de réduire le risque de pandémie. En voici quelques-unes :

  • (...)
  • L'approche « Un monde, une santé » pourrait être institutionalisée par les Gouvernements nationaux afin de renforcer la préparation aux pandémies, d'améliorer les programmes de prévention des pandémies et d'enquêter sur les épidémies et de les contrôler dans tous les secteurs.
  • (...)
 
Bernadette Cassel's insight:

 

Extrait :

 

Imiter les cellules antiterroristes

"... Le chercheur préconise une approche à l’égard des pandémies similaire à celle des cellules antiterroristes. « Il faut faire exactement le même travail, explique-t-il. C’est-à-dire surveiller constamment, écouter les rumeurs de maladies émergentes locales pour pouvoir, dès le début d’une épidémie, la contrôler et l’enrayer. Aujourd’hui, nous ne faisons qu’attendre que les épidémies se développent et circulent. » Les programmes de lutte contre les pandémies agissent souvent dans le cadre de mesures d’urgence. Alors que celles-ci, dans un cercle vicieux, peuvent avoir des négatifs sur la biodiversité, par exemple l’abattage d’animaux ou la diffusion d’insecticides. (...)"

 

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Manger des insectes pour réconcilier l'homme et la nature

Manger des insectes pour réconcilier l'homme et la nature | EntomoNews | Scoop.it
Les insectes constituent une alternative durable aux protéines animales, mais leur consommation reste balbutiante. Voici quelques pistes pour la favoriser.

 

Par Gaëlle Pantin-Sohier, 07.10.2020

 

"Coléoptères, chenilles, sauterelles… ça se mange, et c’est écologique ! Cette pratique, l’entomophagie, est pourtant encore balbutiante dans l’Hexagone, même si les enjeux environnementaux et nutritionnels modifient les comportements alimentaires des Français. Ceux-ci prennent conscience de l’impact majeur de la production et de la consommation alimentaire sur l’environnement et la santé. Une prise de conscience renforcée par la crise de la Covid-19 et le confinement.

 

La recherche d’alternatives et l’adoption de nouveaux régimes alimentaires (flexitarisme, véganisme, végétarisme) mettent en évidence l’intérêt que pourrait revêtir l’entomophagie.

 

En effet selon la FAO (Food and Agriculture Organisation), les insectes sont considérés comme une alternative durable aux protéines animales face à la raréfaction des ressources naturelles et à l’augmentation de la population mondiale.

 

La question de la réhabilitation de la consommation d’insectes dans les pays occidentaux est donc sur la table en raison des enjeux nutritionnels, économiques et écologiques qu’elle implique. Car les atouts de ce mets surprenant sont nombreux.

 

Leur taux de conversion alimentaire (quantité de nourriture requise pour produire une augmentation de poids de 1 kg d’insectes) est par exemple quatre fois plus élevé que celui des bovins. Ainsi, en moyenne, 2 kg d’aliments sont nécessaires pour produire 1 kg d’insectes, tandis que les bovins exigent 8 kg d’aliments pour produire 1 kg d’augmentation de la masse corporelle animale.

 

Autre avantage, leur faible production de gaz à effet de serre, qui est 10 à 100 fois plus faible que celle des porcs. De plus, ils consomment beaucoup moins d’eau qu’un élevage de bétail conventionnel, fournissent des protéines de haute qualité et présentent un faible risque de transmission de maladie zoonotique (grippe aviaire ou coronavirus).

 

Mais face à ces atouts majeurs se dresse un problème de taille : celui de l’acceptation des insectes en tant qu’aliment dans les pays occidentaux.

L’entomophagie, pratique émergente en Europe

Si quelques pratiques émergent en France et en Europe, la consommation reste marginale et expérientielle. Pour la majorité des consommateurs, les insectes sont considérés comme culturellement non comestibles, porteurs de dégoûts, de peurs, et associés à des comportements primitifs.

 

Pourtant, il existe, toujours selon la FAO, 1900 espèces d’insectes comestibles dans le monde (dont 250 en Afrique, plus de 500 au Mexique, 170 en Chine ou encore 428 dans le bassin amazonien).

Les plus couramment consommés sont les coléoptères (coccinelles, scarabées, hannetons, 31 %), les lépidoptères (chenilles, 18 %), les hyménoptères (abeilles, guêpes et fourmis, 14 %), orthoptères (sauterelles, criquets et grillons, 13 %) et hémiptères (cigales, cicadelles, cochenilles et punaises, 10 %).

Les consommateurs occidentaux ingèrent, sans le savoir, près de 500 grammes d’insectes par an via les colorants alimentaires, principalement la cochenille, à l’origine du carmin, un colorant rouge foncé.

 

Mais l’acceptation de cette alternative alimentaire implique une évolution des comportements et passe par une meilleure connaissance des déterminants sociaux, culturels, psychologiques et sensoriels des préférences et pratiques alimentaires.

 

Notre étude, publiée en 2019, explique pour quelles raisons les consommateurs ont des difficultés à adopter cette innovation alimentaire et quels mécanismes cognitifs (catégorisation, familiarisation) peuvent produire des effets positifs en matière d’acceptation."

(...)

  

 

[Image] Photographies des produits testés (Crédit : Pixmachine).

 

Autre lien de l'article :

 

- Pourquoi notre santé et celle de la planète se jouent dans nos assiettes. Par Michel Duru et Patrick Caron, 11.06.2020
https://theconversation.com/pourquoi-notre-sante-et-celle-de-la-planete-se-jouent-dans-nos-assiettes-140500

 

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IG Nobel d'entomologie : les entomologistes ont peur des araignées

IG Nobel d'entomologie : les entomologistes ont peur des araignées | EntomoNews | Scoop.it
Ces prix scientifiques couronnent chaque année des études "qui font rire puis réfléchir". Au menu de cette 30e édition: des alligators sous hélium, des sourcils de narcissiques, des lombrics qui vibrent, mais aussi la peur des araignées chez les entomologistes et les bons conseils médicaux de Donald Trump et ses amis.


Bonne cuvée pour l'édition 2020 des IG Nobel, prix de la science amusante. Publié le 19.09.2020

"Épidémie de Covid-19 oblige, c'est sans masques mais par visioconférence que s'est déroulée jeudi la 30e cérémonie des IG Nobel. Mi-sérieux mi-loufoques, ces Nobel de la science amusante couronnent chaque année des études scientifiques "qui font rire les gens, puis les font réfléchir", mais aussi des personnalités ou organisations qui ont pu s'illustrer à leur manière dans un domaine particulier.

La cuvée 2020 s'avère aussi savoureuse que les précédentes. Voici le palmarès."

(...)

 

 

 

IG Nobel d'entomologie : les entomologistes ont peur des araignées

"Quand deux pattes font une grosse différence". C'est le titre d'une étude sur la question taboue de l'arachnophobie chez les entomologistes, qui vaut au chercheur américain Richard S. Vetter l'IG Nobel d'entomologie. Spécialiste des araignées recluses, ce dernier a découvert qu'une proportion non négligeable de scientifiques qui étudient les insectes ont peur des araignées. D'après le sondage effectué par le scientifique, c'est surtout la manière dont se déplacent les araignées, leur comportement inattendu et leur vitesse qui répugnent le plus aux entomologistes.

À quand une étude complémentaire sur la phobie des myriapodes (plus communément appelés mille-pattes) chez les spécialistes des araignées ?

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

'Ig Nobel' in EntomoNews
https://www.scoop.it/topic/entomonews/?&tag=Ig+Nobel

 

(8 scoops)

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Ça rassure : une carte présentant les maladies émergentes

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Anthony Fauci, le directeur de l’Institut national américain des allergies et des maladies infectieuses (NIAID) a publié une carte qui présente les maladies émergentes qui représentent une menace pour notre santé.

Elle fait partie d’une étude publiée le week-end dernier (lien plus bas), et elle a pour but de présenter les facteurs environnementaux et humains qui ont conduit à l’éruption de la COVID-19 sur la scène mondiale fin 2019.

Il s’agit d’une publication éducative qui explique comment de nouvelles maladies émergentes comme le nouveau coronavirus et des menaces familières comme la grippe peuvent devenir si dangereuses pour l’humanité.

 

Par Guru Med, 25.08.2020

 

 

 

Bernadette Cassel's insight:


"Selon l’étude :

L’émergence des maladies reflète des équilibres et des déséquilibres dynamiques, au sein d’écosystèmes complexes répartis à l’échelle mondiale et composés d’êtres humains, d’animaux, d’agents pathogènes et de l’environnement. La compréhension de ces variables est une étape nécessaire pour contrôler les futures émergences de maladies dévastatrices."

 

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Les animaux pratiquent-ils l’isolement social en cas de maladies transmissibles ?

Les animaux pratiquent-ils l’isolement social en cas de maladies transmissibles ? | EntomoNews | Scoop.it
Une étude sur la manière dont différents animaux, des chauves-souris aux homards en passant par les grenouilles, les gorilles et les abeilles, font face au problème croissant des maladies infectieuses sur Terre révèle que certains semblent devenir moins sociaux, mais pas tous.

 

Par Guru Med, 19.08.2020

 

"... Certains insectes eusociaux semblent avoir une approche désintéressée. Les abeilles butineuses (Apis mellifera) infectées par les pathogènes émergents Varroa destructor ou Nosema sont moins susceptibles de retourner dans leur ruche, mourant seules, se sacrifiant ainsi pour éviter d’infecter la colonie.

 

Rappelant les bulles sociales qui ont aidé les humains à atténuer la propagation de la COVID-19, certaines espèces limitent leurs déplacements entre les groupes, comme la fourmi noire des jardins (Lasius niger)."

(...)

 

 

___________________________________________________________________

 

[Image] Caribbean spiny lobsters use chemical cues in urine to identify sick lobsters.

Stephen Frink Collection/Alamy Stock Photo
 
via From lobsters to honey bees, social distancing is common in the animal kingdom | Science | AAAS
https://www.sciencemag.org/news/2020/08/lobsters-honey-bees-social-distancing-common-animal-kingdom
 
Traduction : Du homard à l'abeille domestique, la distanciation sociale est fréquente dans le règne animal

 

Bernadette Cassel's insight:

 

 

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En Floride, 750 millions de moustiques génétiquement modifiés vont être libérés

En Floride, 750 millions de moustiques génétiquement modifiés vont être libérés | EntomoNews | Scoop.it
L'opposition des habitants et de certains groupes de protection de l'environnement n'aura pas suffit : le projet visant à libérer 750 millions de moustiques génétiquement modifiés dans l'archipel des Keys, en Floride, a été approuvé par les autorités locales. Ces insectes ont pour vocation de réduire drastiquement la population d'Aedes aegypti.

 

Par CNEWS, 21.08.2020

 

 

Extrait (traduction) :

 

"Ni le FKMCD ni Oxitec n'ont annoncé publiquement où et quand les libérations auraient lieu. Les documents soumis par Oxitec ne contenaient pas de détails sur une déclaration d'impact environnemental (DIE).

 

"Avec toutes les crises urgentes auxquelles notre nation et l'État de Floride sont confrontés - la pandémie Covid-19, l'injustice raciale, le changement climatique - l'administration a utilisé l'argent des impôts et les ressources gouvernementales pour une expérience de Jurassic Park. Maintenant, le district de contrôle des moustiques du comté de Monroe a donné l'autorisation finale nécessaire. Qu'est-ce qui pourrait mal tourner ? Nous ne le savons pas, parce que l'EPA a illégalement refusé d'analyser sérieusement les risques environnementaux. Maintenant, sans autre examen des risques, l'expérience peut se poursuivre", a déclaré Jaydee Hanson, directeur politique du Centre international d'évaluation des technologies et du Centre pour la sécurité alimentaire."

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 [Image] via Friends of the Earth "Genetically Engineered Mosquitoes"Coming Soon to Florida and Texas?" https://1bps6437gg8c169i0y1drtgz-wpengine.netdna-ssl.com/wp-content/uploads/2020/07/FOE_GE-Mosquitoes_issue_brief.pdf

 

[Oxitec OX5034 Aedes aegypti mosquitoes]

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