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Scooped by Bernadette Cassel
December 21, 2022 2:12 PM
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Concernant les pesticides, l’accord de Kunming-Montréal retient la notion de "risque" — plutôt que de quantités utilisées —, lequel doit être réduit de moitié

Concernant les pesticides, l’accord de Kunming-Montréal retient la notion de "risque" — plutôt que de quantités utilisées —, lequel doit être réduit de moitié | EntomoNews | Scoop.it
Si l'inscription, dans le nouveau cadre mondial sur la biodiversité, de l'objectif 30x30 - consistant à étendre les aires protégées sur 30 % des terres et 30 % des mers du globe - compte parmi les succès les plus médiatisés, un autre accomplissement mérite que l'on s'y attarde également : il s'agit de la mention portant sur les pesticides, ces substances utilisées en agriculture pour la prévention, le contrôle ou l'élimination d'organismes jugés indésirables.

 

Impact des pesticides sur la biodiversité : pourquoi est-ce si important de parler de "risque" plutôt que de quantités utilisées ?

 

Nastasia Michaels Publié le 21/12/2022 à 10h05

 

[...]

 

Certains pesticides sont toxiques à très faibles doses

Au delà de la simple mention du terme "pesticide", c'est la formulation du texte qui réjouit encore davantage les experts. En effet, plutôt que la notion de quantité utilisée, c'est celle de "risque" - à réduire de moitié - qui a été retenue dans l'accord de Kunming-Montréal. "La toxicité des pesticides ne dépend pas seulement de la quantité épandue, certains sont toxiques à très faibles doses (par exemple les perturbateurs endocriniens)", précise Hélène Soubelet, directrice de la Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB), contactée par GEO.fr.

 

Ainsi, en ne considérant les pesticides que sous l'angle de la quantité épandue dans les champs, on rate l'essentiel des conséquences sur la biodiversité. "La toxicité totale des pesticides ciblant les invertébrés a nettement augmenté depuis 2005. Par exemple, elle a doublé pour les pollinisateurs et les vertébrés aquatiques - avec une augmentation d'environ 8 % par an entre 2005 et 2015", remarque Hélène Soubelet. Pourtant, la "quantité d'insecticide appliquée par unité de surface a diminué d'environ 40 %", note-t-elle.

 

Alors, quels pesticides sont les plus toxiques en petites quantités ? Tout dépend pour qui. "Pour les pollinisateurs, par exemple les abeilles ou les bourdons, les néonicotinoïdes sont de plus en plus responsables de la toxicité totale appliquée", détaille la directrice de la FRB. "Pour les invertébrés aquatiques - par exemple, les crustacés, les éphémères, les phryganes (petits insectes ressemblant aux papillons de nuit, NDLR) et les libellules - et pour les arthropodes terrestres, ce sont les insecticides pyréthroïdes qui sont les plus impliqués dans la toxicité depuis 1992."

 

Ces pyréthroïdes, des composés de synthèse dérivés des pyréthrines - des substances naturelles que l'on trouve par exemple dans les chrysanthèmes, furent à l'origine d'un terrible bouleversement pour la nature. "Au milieu des années 2000, la toxicité a été complètement découplée des quantités : pour les invertébrés aquatiques, quatre pyréthrinoïdes ont expliqué (à eux seuls) plus de 80 % de l'augmentation de la toxicité depuis 2006", souligne Hélène Soubelet. "Les insecticides très efficaces à faible dose sont souvent associés à des impacts importants pour l'environnement."

 

Et les animaux ne sont pas les seules victimes répertoriées : les plantes sauvages pâtissent également de certains pesticides nocifs même à faible dose. "L'augmentation de la toxicité totale appliquée des plantes peut avoir des impacts majeurs sur les réseaux trophiques terrestres, par exemple en réduisant la production de semences végétales ou provoquant le déclin des espèces végétales", pointe ainsi la directrice de la FRB, citant trois exemples précis :

 

  • les pesticides régulateurs de croissance (par exemple, l'acétochlore), qui contribuent principalement à la toxicité totale appliquée pour les plantes terrestres et aquatiques ;
  • les inhibiteurs de la synthèse des acides aminés, tels que le glyphosate, qui sont de plus en plus utilisés ;
  • les perturbateurs de la membrane cellulaire (oxyfluorfène).

Des "effets cocktails" et une toxicité diffuse

"L'évaluation des risques à ce titre est plus pertinente que la seule quantité appliquée", conclut Hélène Soubelet. Par ailleurs, la notion de risque permettrait également de prendre en compte un autre aspect crucial : celui des interactions entre les différentes substances utilisées. "Les effets cocktails sont aussi à prendre en compte (...), notamment entre fongicides et insecticides (pesticides ciblant respectivement les champignons microscopiques et les insectes)", observe-t-elle.

 

Enfin, "il est important aussi de distinguer la toxicité aiguë, celle qui est le plus souvent testée, et la toxicité diffuse, qui peut passer inaperçue dans les tests en laboratoire, à l'exemple des néonicotinoïdes", complète auprès de GEO.fr Denis Couvet, président de la FRB. En effet, certains pesticides qui n'affecteraient pas directement les fonctions vitales des organismes peuvent néanmoins les affaiblir, perturber leur comportement ou encore, nuire à leur reproduction.

 

Reste à savoir, désormais, si les signataires de l'accord de Kunming-Montréal tiendront leur engagement. "Le cadre (mondial pour la biodiversité) retient différents indicateurs, mais ce sera à chaque pays d’établir son propre indicateur de risque. Au sein de l’Union européenne, par exemple, l’indicateur de risque qui est en cours de préparation présente des faiblesses importantes", regrette Paul Leadley cité par Le Monde. Raison pour laquelle le travail devra être poursuivi jusqu'à la COP 16 Biodiversité, prévue en Turquie en 2024."

 

Pesticides : un rapport synthétisant 4.000 études souligne l'ampleur de la contamination de l'environnement

 

Pesticides toxiques : la France continue d'exporter des substances interdites vers d'autres pays

 

-------

NDÉ

 

[Image] Éditorial Le monde du 21/12/2022

 

via COP15 : au-delà des promesses, le combat n’est pas gagné sur la biodiversité https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/12/21/biodiversite-au-dela-des-promesses-le-combat-n-est-pas-gagne_6155261_3232.html

 

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December 19, 2022 12:05 PM
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COP15 : à Montréal, des engagements historiques pour la biodiversité

COP15 : à Montréal, des engagements historiques pour la biodiversité | EntomoNews | Scoop.it
Après quatre ans de discussions, 195 Etats se sont engagés à prendre des « mesures urgentes » pour protéger 30 % de la planète, restaurer 30 % des écosystèmes et doubler les ressources destinées à la protection de la nature d’ici à 2030.

 

Par Perrine Mouterde(Montréal, envoyée spéciale)

Publié aujourd’hui à 09h58, mis à jour à 12h40

 

[Image] Au Palais des congrès de Montréal, le 18 décembre 2022. LARS HAGBERG / AFP

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December 13, 2022 6:12 AM
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Blocage de la COP15 biodiversité : « L’état des discussions sur la question du séquençage génétique est navrant »

Blocage de la COP15 biodiversité : « L’état des discussions sur la question du séquençage génétique est navrant » | EntomoNews | Scoop.it
Catherine Aubertin détaille l’important désaccord entre les Nord et les Sud dans les négociations à Montréal. La question des séquences génétiques numérisées (DSI) met en péril l’adoption d’un nouveau cadre mondial pour la biodiversité.

 

par Coralie Schaub

publié le 11 décembre 2022 à 12h32
 
"C’est un sujet qui fâche, au point qu’il menace l’obtention d’un accord à l’issue de la COP15 biodiversité, laquelle a lieu jusqu’au 19 décembre à Montréal. Les pays industriels «riches en technologies» et les pays en développement «riches en biodiversité» – pour résumer à gros traits – s’écharpent autour des séquences génétiques numérisées, ou DSI (Digital Sequence Information), et du partage des avantages découlant de leur utilisation. Une question très technique sur laquelle les négociations à la COP15 se focalisent, en oubliant l’enjeu de fond : la nécessité absolue de préserver la richesse du vivant sur Terre."

(...)

 

[Image] Durant la session d'ouverture de la COP15 biodiversité à Montréal, mercredi. (Andrej Ivanov/AFP)
Bernadette Cassel's insight:

 

Info récente à mettre en relation :

 

"Des scientifiques" (« plus de 100 scientifiques et experts ») appellent à la prudence envers les biotechnologies génétiques - De www.la-croix.com - 11 décembre, 17:15

 

"Cette campagne est menée par l'association loi 1901 POLLINIS" :

 

 

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December 10, 2022 12:53 PM
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Biodiversité : qu’attendre de la COP15 et où va se décider la protection des espaces naturels pour les dix ans à venir ?

Biodiversité : qu’attendre de la COP15 et où va se décider la protection des espaces naturels pour les dix ans à venir ? | EntomoNews | Scoop.it
Réunis à Montréal jusqu’au 18 décembre 2022, scientifiques et responsables politiques doivent se mettre d’accord sur le nouveau cadre mondial de protection de la biodiversité terrestre et marine.

 

Sébastien Barot et Stéphanie Carrière

06.12.2022

 

"... Rappelons que les écosystèmes naturels absorbent environ 50 % de nos émissions de CO₂, ce qui contribue à atténuer les effets du réchauffement climatique global en cours. Rappelons aussi que 75 % des plantes que nous consommons dépendent des pollinisateurs (des insectes essentiellement)."

(...)

 

-------

NDÉ

Lien ci-dessus

 

 

 

Extrait

 

La proportion d’espèces d’insectes menacées d’extinction constitue une incertitude majeure, mais sur la base des données factuelles disponibles, il est possible de l’estimer de manière préliminaire à 10 % (établi mais incomplet) {2.2.5.2.4}.


Ces proportions laissent entendre que, sur environ huit millions d’espèces animales et végétales (dont 75 % sont des insectes), environ un million sont menacées d’extinction (établi mais incomplet) {2.2.5.2.4}.

 

Une autre source de données, complètement séparée, permet également d’établir le même constat. La perte et la détérioration des habitats, largement imputables aux activités humaines, ont réduit de 30 % l’intégrité globale des habitats terrestres par rapport aux valeurs de référence ; si l’on ajoute à cela la relation de longue date qui existe entre la superficie des habitats et le nombre d’espèces, on constate qu’environ 9 % des 5,9 millions d’espèces terrestres dans le monde, soit plus de 500 000 espèces, ne disposent pas d’un habitat suffisant pour assurer leur survie à long terme et sont condamnées à s’éteindre, d’ici quelques décennies pour la plupart, si leurs habitats ne sont pas restaurés (établi mais incomplet) {2.2.5.2.4}.

 

Le déclin des populations signale bien souvent que le risque d’extinction d’une espèce augmente.

 

[Image] Exemples de déclins observés dans la nature au niveau mondial, soulignant le recul de la biodiversité provoqué par des facteurs de changement directs et indirects.

 

Lire aussi

 

Biodiversité : protéger 30 % de la planète… quid des 70 % restants ? Publié: 17 mars 2022, 20:29 CET Mis à jour le : 8 décembre 2022
https://theconversation.com/biodiversite-proteger-30-de-la-planete-quid-des-70-restants-175779

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Scoops en relation :

 

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December 6, 2022 11:07 AM
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COP15 : comment financer un accord ambitieux pour protéger la biodiversité ?

COP15 : comment financer un accord ambitieux pour protéger la biodiversité ? | EntomoNews | Scoop.it
Les Fonds fiduciaires de conservation, qui ont fait leurs preuves à l’échelle locale, semblent pertinents pour diversifier le dispositif global de financement de l’accord post 2030.

 

Claire Cogoluènhes, Agence française de développement (AFD) et Julien Calas, Agence française de développement (AFD)

 

Publié: 5 décembre 2022, 20:05 CET

 

"Après deux années de reports, la COP15 sur la biodiversité se tiendra finalement du 7 au 19 décembre prochain à Montréal. Le sommet doit permettre d’établir un nouveau cadre mondial pour mettre un terme à l’érosion de la biodiversité d’ici à 2030.

 

Le rendez-vous semble crucial : aucun des précédents objectifs portant sur la période 2010-2020 n’a pas été atteint et la pression sur les milieux naturels ne cesse de s’accroître. Les espèces disparaissent à un rythme sans précédent, plus d’un million est menacé d’extinction et 75 % de la surface terrestre a déjà été altérée par l’homme.

 

Des tensions se cristallisent notamment autour de la question du financement du nouveau cadre mondial, condition indispensable à la réussite d’un accord ambitieux. La mobilisation de tous les acteurs, publics comme privés, est nécessaire.

 

Sont notamment concernées les aires protégées, instrument phare en matière de protection de la biodiversité. Rien que pour atteindre l’objectif de sauvegarder 30 % des habitats terrestres et marins à l’horizon 2030, on estime que les besoins de financement de ces zones s’élèveront entre 149 à 192 milliards de dollars par an.

 

Face à ces montants considérables, les experts indiquent qu’il faut créer des écosystèmes de financement favorables permettant de diversifier les mécanismes et les sources. À ce titre, plusieurs outils présentent un grand intérêt et gagneraient à être développés.

 

C’est le cas des Fonds fiduciaires de conservation qui contribuent, moins par des volumes importants que par leur action continue, stable et de long terme à construire cet écosystème de financement. Ils sont une centaine actuellement dans le monde, dont huit soutenus par l’Agence française de développement et le Fonds français pour l’environnement mondial. De leur évaluation, nous avons tiré plusieurs enseignements utiles dans la perspective d’opérer un changement d’échelle."

(...)

 

-------

NDÉ

Document de référence

 

 

[Image] Carte 1 – Cartographie des flux AFD/FFEM vers les FFC soutenus - ExPost – 92 — 2022 – Page 9

AFD Agence française de développement

FFC Fonds Fiduciaire pour la Conservation de la biodiversité

FFEM Fonds Français pour l’Environnement Mondial

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May 6, 2022 12:34 PM
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Conférence mondiale sur la biodiversité : une mise en œuvre difficile pour un enjeu crucial

Conférence mondiale sur la biodiversité : une mise en œuvre difficile pour un enjeu crucial | EntomoNews | Scoop.it
Le grand rendez-vous mondial visant à freiner l’effondrement du vivant doit se tenir en Chine à la fin de l’été. Mais sa préparation s’avère complexe, et le pays hôte, peu impliqué, n’en a toujours pas confirmé la tenue.

 

Par Perrine Mouterde

Publié le 30 avril 2022 (abonnés)

 

"Analyse. La COP15 n’est pas sur les bons rails. La COP… 15 ? Non, il n’y a pas d’erreur de chiffre : en novembre 2021, c’est bien la 26e conférence mondiale sur le climat qui s’est tenue à Glasgow, en Ecosse. Mais, en parallèle des négociations climatiques, une autre Convention-cadre des Nations unies, la Convention sur la diversité biologique, créée en 1992, organise tous les deux ans d’autres « Conférences des parties » (COP), portant cette fois sur la biodiversité.

 

Moins connus, ces rendez-vous n’en sont pas moins importants. L’enjeu de cette COP15, annoncée jusqu’ici pour la fin de l’été à Kunming, en Chine, est même vital : il s’agit d’adopter un nouveau cadre mondial pour mettre un terme à l’érosion de la biodiversité d’ici à 2030. Les accords d’Aichi, signés en 2010, prévoyaient déjà d’atteindre cet objectif en… 2020, mais ils ont échoué quasiment sur toute la ligne. Beaucoup espèrent que l’accord de Kunming sera, pour la nature, l’équivalent de ce que l’accord de Paris a été pour le climat, en matière de prise de conscience et d’engagements.

 

Fin mars, une session de négociations s’est donc tenue à Genève, en Suisse, pour préparer cette COP, et notamment le projet de cadre mondial. Hélas, les progrès ont été bien plus limités qu’espéré. Un symbole résume, à lui seul, la lenteur avec laquelle ont progressé les discussions : les crochets. Dès qu’une délégation n’est pas d’accord avec l’un des termes proposés, celui-ci est mis entre crochets. A Genève, le projet d’accord, construit autour de vingt et un objectifs concrets pour 2030, s’est ainsi rempli de crochets au point de ressembler, selon les mots des organisateurs, à un arbre de Noël auquel chacun aurait accroché sa guirlande de propositions.

Agenda chargé

Bien sûr, cette étape où les textes « gonflent » pour prendre en compte l’ensemble des points de vue est indispensable et inhérente au processus de négociation. Encore faut-il qu’ils puissent « dégonfler » à temps, au fur et à mesure qu’émergent des consensus. Le processus peine à avancer. L’agenda des quinze jours de travail, au cours desquels trois discussions ont été menées en parallèle (sur les aspects scientifiques et techniques, sur la mise en œuvre et sur le texte qui sera finalement adopté), était extrêmement chargé. Les 2 000 délégués de 151 pays se rencontraient aussi pour la première fois après deux années de discussions à distance : il faut du temps pour renouer le contact et bâtir la confiance."

(...)

Bernadette Cassel's insight:

 

(Re)lire aussi :

 

  • Du 9 au 20 mai 2022, la COP15 Désertification se tiendra à Abidjan en Côte d’Ivoire - De www.agrisud.org - 5 mai, 18:55

 

 

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December 26, 2021 1:24 PM
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Covid : La deuxième partie du sommet de l'ONU sur la biodiversité est retardée en raison des inquiétudes autour d'Omicron

Covid : La deuxième partie du sommet de l'ONU sur la biodiversité est retardée en raison des inquiétudes autour d'Omicron | EntomoNews | Scoop.it
The second part of United Nations biodiversity summit, COP15, set to take place in Switzerland in January, is being postponed over the new Covid variant omicron, organizers said on Thursday.

 

Covid: Omicron Concerns Delay Second UN Biodiversity Summit

AFP, 02.12.2021

 

Traduction :

 

La première partie du rassemblement COP15 s'est tenue en octobre à Kunming, dans le sud-ouest de la Chine

La deuxième partie du sommet des Nations unies sur la biodiversité, COP15, qui devait se tenir en Suisse en janvier, est reportée en raison de la nouvelle variante omicron de Covid, ont indiqué jeudi les organisateurs.

 

"Les incertitudes posées par le variant omicron et les mesures et restrictions de voyage qui en découlent" ont contraint à reporter les réunions physiques, ont-ils indiqué dans un communiqué.

La réunion de Genève, qui devait initialement avoir lieu du 18 au 22 janvier, pourrait être déplacée en mars.

 

Environ 2 000 personnes, dont 1 600 enfants, ont été placées en quarantaine après la découverte de deux cas d'omicron Covid sur l'un des campus de l'École internationale de Genève, ont indiqué jeudi les autorités sanitaires suisses.

 

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Actualité en relation :

 

Le Conseil de l’UE prend note du report probable d'au moins 1 mois de la deuxième partie de la COP15 - De agenceurope.eu - Aujourd'hui, 19:00

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June 7, 2015 2:41 AM
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Réchauffement : le seuil limite des 2 °C est trop élevé

Réchauffement : le seuil limite des 2 °C est trop élevé | EntomoNews | Scoop.it
Deux degrés Celsius. Emblème de la lutte contre le changement climatique en cours, ce seuil limite s’est imposé ces dernières années, chez les responsables politiques et le public, comme le réchauffement à ne pas excéder, par rapport à la période préindustrielle, pour éviter toute interférence dangereuse avec le climat. Depuis la conférence de Copenhague de 2009 (COP15), les 2 °C sont devenus la base des négociations climatiques en cours. Le niveau de sécurité garanti par ce seuil est pourtant largement sujet à caution. C’est le sens d’un rapport technique de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) discrètement apporté, mardi 2 juin, en appui des négociations qui se tiennent du 1er au 11 juin à Bonn (Allemagne), dans la perspective de la conférence de Paris (COP21) en décembre.

 

Par Stéphane Foucart. Le Monde, 05.06.2015

 

[...]

 

« Le choix des 2 °C, qui semblait raisonnable aux responsables politiques avec la connaissance disponible au milieu des années 1990, semble donc avoir considérablement vieilli. Le rapport technique de la CCNUCC en est le dernier signe, mais le cinquième rapport du GIEC, publié en 2014, le fragilisait déjà grandement. "Un élément à prendre en compte pour estimer le caractère dangereux d’une interférence humaine avec le climat est, par exemple, la prise en compte de phénomènes irréversibles au-delà d’un certain seuil, comme l’effondrement de la calotte de glace du Groenland, susceptible de faire grimper, à long terme, de sept mètres le niveau de la mer, explique le climatologue Stefan Rahmstorf (Potsdam Institute for Climate Impact Research). En 2007, le GIEC situait ce seuil entre 1,9 °C et 4,6 °C : cela semblait cohérent avec cette limite des 2 °C. Mais, dans son cinquième et dernier rapport, le GIEC a révisé son estimation, la fourchette basse se situant désormais à 1 °C." »

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December 19, 2022 1:03 PM
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COP15 biodiversité : plus de 190 Etats approuvent un accord historique qui vise notamment à protéger 30% de la planète d'ici 2030

COP15 biodiversité : plus de 190 Etats approuvent un accord historique qui vise notamment à protéger 30% de la planète d'ici 2030 | EntomoNews | Scoop.it
Pour tenter de résoudre la question financière toujours brûlante entre le Nord et le Sud, la Chine propose par ailleurs d'atteindre "au moins 20 milliards de dollars" par an d'aide internationale
 
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié le 19/12/2022 10:10 Mis à jour le 19/12/2022 14:13
 

"La séance plénière organisée en pleine nuit a porté ses fruits. Les Etats réunis à la COP15 biodiversité à Montréal (Canada) ont conclu lundi 19 décembre un accord historique pour enrayer la destruction de la biodiversité et de ses ressources indispensables à l'humanité, a déclaré Huang Runqiu, le président chinois de la COP15.

 

Les pays se sont mis d'accord sur une feuille de route visant notamment à protéger 30% de la planète d'ici à 2030 et à débloquer 30 milliards de dollars d'aide annuelle à la conservation pour les pays en développement. Plus de 190 États sont parvenus à un accord sous l'égide de la Chine, présidente de la COP15, malgré une opposition de la République démocratique du Congo.

Des garanties pour les peuples autochtones

L'adoption ne s'est pas faite sans heurts. La Chine n'a pas tenu compte de l'opposition de la République démocratique du Congo, qui réclamait plus de moyens financiers, dans un mouvement dénoncé par certains pays

Le Cameroun n'a pas trop apprécié la méthode expéditive de la présidence chinoise.

"Vous avez fait entorse à la procédure, vous avez annoncé que les documents seraient adoptés individuellement puis tous ensemble, c'est un passage en force" #COP15 #biodiversité

— Thomas Baïetto (@ThomasBaietto) December 19, 2022

 

Après quatre années de négociations difficiles, dix jours et une nuit de marathon diplomatique, le "pacte de paix avec la nature", appelé aussi "accord de Kunming-Montréal" vise à protéger les terres, les océans et les espèces de la pollution, de la dégradation et de la crise climatique. La création d'aires protégées sur 30% de la planète, la mesure plus marquante parmi la vingtaine validées, a été présentée comme l'équivalent pour la biodiversité de l'objectif de Paris de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. A ce jour, 17% des terres et 8% des mers sont protégées.

"C’est vraiment un texte historique qui a été adopté. Il est équilibré, ambitieux, c’est un compromis. Maintenant, il va falloir passer du texte à son application", réagit le commissaire européen @VSinkevicius #cop15 pic.twitter.com/ePsCLutOeL

— Thomas Baïetto (@ThomasBaietto) December 19, 2022

 

Le texte donne également des garanties pour les peuples autochtones, gardiens de 80% de la biodiversité subsistante sur Terre. L'accord entend restaurer 30% des terres dégradées et de réduire de moitié le risque lié aux pesticides. Par ailleurs, pour tenter de résoudre la question financière toujours brûlante entre le Nord et le Sud, la Chine propose d'atteindre "au moins 20 milliards de dollars" par an d'aide internationale pour la biodiversité d'ici 2025 et "au moins 30 milliards d'ici 2030"

"Un pas en avant significatif"

Ce texte est "un pas en avant significatif dans la lutte pour la protection de la vie sur Terre, mais cela ne suffira pas", a noté auprès de l'AFP Bert Wander de l'ONG Avaaz. "Les gouvernements devraient écouter ce que dit la science et accroître rapidement leurs ambitions pour protéger la moitié de la Terre d'ici 2030", a-t-il ajouté. D'autres défenseurs de l'environnement craignent également des échéances trop lointaines au vu de l'urgence actuelle.

 

Côté européen, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen a salué le "résultat historique", se félicitant que la communauté internationale ait "une feuille de route pour protéger et restaurer la nature". Selon elle, cet accord "complète" celui de Paris sur le climat. La cheffe de l'exécutif européen estime que "le monde a désormais deux champs d'action pour aller vers une économie durable d'ici 2050".

 

Virginijus Sinkevicius, commissaire européen à l'Environnement, a estimé que cet accord "peut vraiment changer la donne". "Bien sûr, il faut maintenant passer du papier à la mise en œuvre. C'est généralement la partie la plus difficile", a déclaré le négociateur. "Cela aurait pu être plus fort, mais encore une fois, nous devons reconnaître qu'il s'agit d'un compromis", a-t-il souligné."

 

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l'univers Biodiversité
 
articles sur le même thème

 

COP15 biodiversité : aires protégées, pesticides, aides financières... Voici ce qu'il faut retenir de l'accord Kunming-Montréal, 19.12.2022  https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/cop/cop15-biodiversite-aires-protegees-pesticides-aides-financieres-voici-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-accord-kunming-montreal_5552970.html

 

COP15 sur la biodiversité : l'accord trouvé à Montréal "sauve les meubles", estime WWF France, 19.12.2022
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/cop/cop15-sur-la-biodiversite-l-accord-trouve-a-montreal-sauve-les-meubles-estime-wwf-france_5553312.html

 

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December 15, 2022 10:25 AM
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Au Royaume-Uni, le nombre d’insectes volants s’est effondré de 64 % depuis 2004, et c’est alarmant

Au Royaume-Uni, le nombre d’insectes volants s’est effondré de 64 % depuis 2004, et c’est alarmant | EntomoNews | Scoop.it
Une vaste étude annuelle a révélé ce jeudi 15 décembre que le nombre d’insectes qui se sont écrasés sur les plaques d’immatriculation des véhicules britanniques a chuté de 5 % entre 2021 et 2022. La contraction à long terme atteint 64 % en moins de vingt ans. Les chercheurs réclament des mesures « décisives » lors de la COP 15 de Montréal.

 

Par Le HuffPost, 15.12.2022


"La méthodologie du rapport Bugs Matter, produit par Kent Wildlife Trust et Buglife, est pour le moins surprenante. Chaque été, des « citoyens scientifiques » enregistrent sur une application le nombre d’éclaboussures d’insectes sur leurs plaques d’immatriculation après un trajet, rapporte le média britannique The Guardian."

(...)

 

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NDÉ

Le rapport

 

 

[Image] Further insect number declines in 2022 – a long-term trend or the result of record summer temperatures? | Kent Wildlife Trust, 15.12.2022 https://www.kentwildlifetrust.org.uk/news/further-insect-number-declines-2022-long-term-trend-or-result-record-summer-temperatures

 

Bernadette Cassel's insight:

 

Sur le même sujet

 

  • Au Royaume-Uni, des milliers d’automobilistes bénévoles confirment l’effondrement des populations d’insectes - De www.lemonde.fr - 10 mai 2022, 00:23

 

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December 11, 2022 10:34 AM
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Du climat à la biodiversité, des rayures pour comprendre les crises environnementales

Du climat à la biodiversité, des rayures pour comprendre les crises environnementales | EntomoNews | Scoop.it
Même si vous ne les connaissez pas, vous avez forcément déjà vu les «warming stripes», créées en 2018 par le climatologue Ed Hawkins pour représenter la hausse des températures. Le Pr Miles Richardson, de l’Université de Derby (Royaume-Uni), a eu l’idée, en août 2022, de transposer ce concept pour illustrer le déclin de la biodiversité, représenté en nuances allant du vert au gris.

 

par Sarah Sermondadaz
Publié le 08 décembre 2022

 

"Pour communiquer aussi clairement l'urgence d'une biodiversité en crise que l'urgence climatique, les «biodiversity stripes» développées par un chercheur britannique sont peut-être une solution."

 

Pourquoi on en parle. Après deux ans de retard pour cause de Covid-19, 196 pays sont réunis au chevet de la nature jusqu’au 19 décembre à Montréal, au Canada, pour la COP15 sur la biodiversité. Alors qu’un million d’espèces sont menacées d’extinction, la communauté internationale doit tenter de faire émerger ce que beaucoup espèrent être un «accord de Paris» pour la nature.

 

Mais le premier défi, c’est d’abord bien communiquer. Pour le climat, la communauté internationale a retenu l’augmentation des températures annuelles globales, avec la fameuse limite de 1,5°C. Quel indicateur, à la fois simple et marquant, retenir pour la crise de la biodiversité? Les "biodiversity stripes" sont peut-être une ébauche de réponse."

 

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NDÉ

Le site

 

  • BIODIVERSITY STRIPES - Home
    https://biodiversitystripes.info/

 

[Image] via Finding Nature | Nature Connectedness Research Blog by Prof. Miles Richardson https://findingnature.org.uk/

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December 7, 2022 7:25 AM
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Biodiversité : la COP15 au défi de protéger 30 % de la planète… et les 70 % restants

Biodiversité : la COP15 au défi de protéger 30 % de la planète… et les 70 % restants | EntomoNews | Scoop.it
Le projet d’accord négocié lors de la conférence mondiale pour la biodiversité au Canada prévoit d’augmenter la superficie des aires protégées.

 

Par Perrine Mouterde

Publié aujourd’hui à 05h30, mis à jour à 10h58

 

"Protéger, d’ici à 2030, 30 % des terres et des mers de la planète. C’est sans nul doute à l’aune de cet objectif que sera évalué, au moins en partie, le succès de la 15e conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15), dont les travaux débutent mercredi 7 décembre au Canada. Ce rendez-vous, qui réunit quelque 15 000 personnes à Montréal, doit aboutir à l’adoption d’un nouveau cadre mondial pour mettre un terme à la destruction du vivant."

 

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NDÉ

Référence citée plus loin dans l'article ci-dessus

 

 

[Image] Les résultats de l’Horizon du Patrimoine mondial de l’UICN 3 indiquent que pour 63% de tous les sites (159), les perspectives de conservation sont bonnes, ou bonnes avec quelques préoccupations. En revanche, les perspectives sont fortement préoccupantes pour 30% des sites (75). Enfin, 7% des sites (18) sont dans une situation critique.

 

Ces résultats concernent les 252 sites naturel du Patrimoine mondial répertoriés en novembre 2020, et incluent les nouveaux sites ayant été inscrits sur la Liste du Patrimoine mondial depuis le rapport de 2017.

 

Les menaces qui pèsent sur les sites naturels du Patrimoine mondial continuent à augmenter

 

L’Horizon du Patrimoine mondial de l’UICN évalue les menaces actuelles et potentielles. Les résultats 2020 montrent que presque toutes les catégories de menaces pèsent dans un nombre croissant de sites naturels du Patrimoine mondial.

 

Le changement climatique continue à affecter de plus en plus de sites naturels du Patrimoine mondial. En 2014, le changement climatique était identifié comme la menace potentielle la plus importante. En 2017, il était la menace connaissant la plus forte croissance. En 2020, le changement climatique est devenu la menace actuelle la plus fréquente, et reste toujours de loin la menace potentielle la plus importante.

 

Les espèces exotiques envahissantes, évaluées comme la menace la plus fréquente en 2014 et 2017, sont en 2020 la deuxième menace actuelle la plus fréquente, juste derrière le changement climatique. Puis viennent les impacts de diverses menaces issues des activités humaines : fréquentation touristique, chasse, pêche, pollution de l’eau, incendies et exploitation du bois.

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October 26, 2022 1:27 PM
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Congrès de la Nature à Beauval : l'UICN liste ses avancées !

Congrès de la Nature à Beauval : l'UICN liste ses avancées ! | EntomoNews | Scoop.it

"Le Comité français de l’UICN (Union Nationale pour la Conservation de la Nature) a 30 ans. Il a été créé en 1992 avec ses organismes membres et ses commissions d’experts : sauvegarde des espèces, aires protégées, droit et politiques environnementales, gestion des écosystèmes et éducation & communication. Le Congrès français de la Nature est un peu plus jeune puisque sa première édition remonte à l’an 2000 !"

 

12 octobre 2022

 

Le ZooParc de Beauval [accueillait] lundi 10 et mardi 11 octobre, pour la première fois, le Congrès de la nature du Comité français de l’UICN (Union Nationale pour la Conservation de la Nature) au sein de l’hôtel Les Pagodes de Beauval. Rodolphe, Delphine et Sophie Delord, directeurs du ZooParc de Beauval, et Maud Lelièvre, Présidente du Comité français de l’UICN, ont reçu Bérangère Couillard, Secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de l’Écologie, aux côtés de nombreux élus et officiels, de partenaires et d’experts de l’UICN. Beauval Nature, l’association du ZooParc, est l’un des nombreux partenaires du comité français de l’UICN.

« Rendre la biodiversité concrète et mesurable, incontournable et désirable »

Un congrès officiellement ouvert ce mardi 11 octobre, salle Beijing, par Maud Lelièvre, présidente du Comité français de l’UICN : « Je suis très heureuse d’ouvrir aujourd’hui à Beauval notre Congrès français de la nature 2022. Je remercie tout particulièrement Rodolphe Delord, toute l’équipe du Comité français et du ZooParc de Beauval qui ont contribué à faire de ce congrès une réussite. Hier, nous étions réunis pour fêter les 30 ans du Comité français alors je pourrais commencer par vous dresser les mérites du Comité français mais aussi nos travaux depuis 30 ans. 30 ans de politique publique, 30 ans de décrets, de lois et d’ordonnances, près de 40, la création d’agences… Ce que j’aimerai mettre en avant ce matin, c’est la réussite de l’UICN, les valeurs de l’UICN : la richesse des hommes et des femmes qui la composent, qui s’engagent, le plus souvent bénévolement, pour créer des outils de connaissance scientifiques, pour créer des outils efficaces et incontestés dans le monde entier, pour rendre la biodiversité concrète et mesurable, incontournable et désirable », a déclaré en préambule la Présidente du Comité français de l’UICN.

Des victoires pour la biodiversité

Un an après le Congrès mondial à Marseille, Maud Lelièvre s’est réjouie du travail accompli. « C’est grâce à vous, grâce à vous tous, grâce à votre mobilisation essentielle de tous les jours que nous avons obtenu des résultats concrets. C’est grâce à vous que notre contribution pour accélérer l’agenda international sur des questions clés pour l’humanité a été entendu, en participant aux rencontres internationales depuis le Congrès de Marseille comme la COP15 pour la biodiversité, la COP26 sur le climat à Glasgow, le One Océan Summit à Brest, le Forum mondial de l’eau à Dakar… la Conférence de l’ONU sur les océans à Lisbonne, nous avons fait avancer ces sujets, sujets que nous avons obtenus et fait voter au Congrès mondial et auxquels nous avons obtenu des victoires. Nous avons amplifié l’effort de protection des forêts pour faire mentir Chateaubriand qui disait que les forêts précèdent les hommes et les déserts les suivent », a poursuivi Maud Lelièvre.

Le trafic des espèces sauvages à l’Assemblée nationale

Elle a aussi rappelé l’un des succès du comité français : le fait que l’Assemblée nationale se soit emparée de la question du trafic des espèces sauvages. « Nous avons fait du sujet trafic des espèces sauvages un sujet politique et je me réjouis que l’Assemblée nationale ait décidé de créer un groupe d’étude sur cette question après le dépôt de nombreuses questions écrites et de propositions de lois de parlementaires. Plus nous sommes présents à ces moments clés, plus nous accélérons nos actions de préservation de la biodiversité. Le réseau francophone, enfin, dont je salue le co-président Mamadou Diallo, conseiller honoraire de l’UICN, qui nous fait le plaisir d’être ici aujourd’hui et qui donne à notre comité français une envergure internationale, réseau francophone qui est essentiel pour parvenir à notre objectif de 30 % d’aires protégées à l’horizon 2030 dont 10 % de protection forte. »

Le rappel des grands enjeux par Bruno Oberle

Dans un message vidéo adressé aux congressistes, Bruno Oberle, Directeur Général au niveau mondial de l’UICN, a rappelé les grands enjeux de conservation de la nature, notamment la restauration des écosystèmes et la conservation des espèces. « Restaurer les écosystèmes dégradés en s’inspirant des principes de la décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, accélérer la conservation des espèces grâce à un plan d’action mondial pour les espèces, augmenter les ressources financières afin de financer les actions en faveur de la biodiversité, de mobiliser des fonds privés et d’améliorer la mobilisation des ressources nationales », a ainsi déclaré Bruno Oberle.

 

Une visioconférence avec Erik Orsenna

Erik Orsenna, Membre de l’Académie Française et Président d’Initiatives pour l’Avenir des Grands Fleuves, en visioconférence en raison d’un Covid contracté, a distillé quelques chiffres clés aux congressistes : « Sans ressource d’eau, il n’y a pas d’existence. 4 milliards d’êtres humains vivent en été de pénurie régulière d’eau. 3 milliards ne peuvent pas avoir ces gestes de santé évidente comme se laver les mains régulièrement. 80 % des eaux sont rejetées dans les fleuves sans être traitées. Il y a un besoin accru chaque année d’eau de 1 % par an. Ce qui veut dire qu’en 2050, il faudra trouver plus de 20 % d’eau. L’eau est très inégalement répartie puisque par exemple l’Afrique qui représente 60 % de la population mondiale, il y a seulement 30 % de l’eau. Nous n’avons plus de climats modérés et tempérés. Pourquoi nous avons créé cette initiative pour l’avenir des Grands Fleuves, parce que l’eau est la première des matières premières, les fleuves et les rivières sont des êtres vivants. Les eaux des rivières et des fleuves sont elles aussi des espèces menacées ».

La Liste rouge des espèces menacées, c’est aussi l’UICN

La Liste rouge de l’UICN constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation global des espèces végétales et animales. Elle s’appuie sur une série de critères précis pour évaluer le risque d’extinction de milliers d’espèces et de sous-espèces. Ces critères s’appliquent à toutes les espèces et à toutes les parties du monde. Fondée sur une solide base scientifique, la Liste rouge de l’UICN est reconnue comme l’outil de référence le plus fiable pour connaître le niveau des menaces pesant sur la diversité biologique spécifique. Sur la base d’une information précise sur les espèces menacées, son but essentiel est d’identifier les priorités d’action, de mobiliser l’attention du public et des responsables politiques sur l’urgence et l’étendue des problèmes de conservation, et d’inciter tous les acteurs à agir en vue de limiter le taux d’extinction des espèces.

 

En 2022, dans la dernière édition de la Liste rouge mondiale, 41 459 sont classées menacées sur les 147 517 espèces étudiées. Parmi ces espèces, 41 % des amphibiens, 13 % des oiseaux et 27 % des mammifères sont menacés d’extinction. C’est également le cas pour 37 % des requins et raies, 33 % des coraux constructeurs de récifs et 34 % des conifères.

 

Dans cet état des lieux, la France figure parmi les 10 pays hébergeant le plus grand nombre d’espèces menacées : au total, 1 983 espèces menacées au niveau mondial sont présentes sur son territoire, en métropole et en outre-mer."

 

 

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March 28, 2022 12:02 PM
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Biodiversité 2030 : une nouvelle stratégie nationale avant la COP15

Biodiversité 2030 : une nouvelle stratégie nationale avant la COP15 | EntomoNews | Scoop.it
Lutte contre les espèces exotiques envahissantes, préservation des zones humides, déploiement d'aires protégées... Le gouvernement a détaillé le premier volet de sa stratégie nationale biodiversité 2030 avant l'ouverture de la 15e conférence mondiale sur la diversité biologique (COP15) qui se tiendra en Chine en 2022.

 

Vie publique

Publié le 28 mars 2022

 

 

 

[Vidéo] Espèces exotiques envahissantes : lancement du premier plan national d’action - YouTube, 15.03.2022 [Capture d'écran] https://www.youtube.com/watch?v=SWM34zYbnSE

 

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October 27, 2021 2:07 PM
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Un tiers de la biodiversité est menacé en Auvergne-Rhône-Alpes

Un tiers de la biodiversité est menacé en Auvergne-Rhône-Alpes | EntomoNews | Scoop.it
La 15e réunion de la COP15, la Conférence de l'ONU sur la diversité biologique, s’est tenue il y a quelques jours en Chine. À cette occasion, "La Terre, Lapierre et vous" a voulu en savoir plus sur l’état de la biodiversité en région Auvergne-Rhône-Alpes.

 

Radio Scoop, 26.10.2021


"On estime qu'il y a environ 30 000 espèces différentes, dans les 12 départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, animaux, plantes ou champignons. 22 000 sont officiellement répertoriées et environ 8 000 restent à identifier formellement, à découvrir ou à classer, selon l'Observatoire de la biodiversité en Auvergne-Rhône-Alpes, un organisme piloté par l'État et la Région.

Une espèce sur trois est menacée !

Les insectes représentent plus de la moitié des 30 000 espèces (ou "taxons") de la région. Le reste de la faune ne représente que 2% des taxons, la flore 15%, et les champignons 30%."

(...)

 

 

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