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Lancement d’ŸNFABRE, premier programme industriel de sélection génomique appliquée aux élevages d’insectes à grande échelle

Lancement d’ŸNFABRE, premier programme industriel de sélection génomique appliquée aux élevages d’insectes à grande échelle | EntomoNews | Scoop.it
Ynsect, la start-up productrice de protéines et d'engrais à base de larves Molitor destinées à l'alimentation, lance le premier programme industriel de sélection génomique des insectes. L'objectif est de créer des lignées d'insectes plus performants sur le plan nutritionnel. La BPI a accordé une aide de 4,3 millions d'euros.

 

Ynsect veut sélectionner les insectes les plus performants sur le plan nutritionnel

 

Par Marie-Josée Cougard

Publié le 27 janv. 2022 (abonnés)
 
 
"Le programme ŸNFABRE [1] a pour objectif de développer des outils de phénotypage haute précision pour la future fabrique de reproducteurs du groupe, qui sécurisera l’approvisionnement en larves des fermes d’insectes du groupe. Le séquençage du génome du ver de farine représente une innovation de rupture pour la structuration de la filière entomocole basée sur l’amélioration des lignées d’insectes par sélection raisonnée. Ÿnsect poursuit ainsi son développement et réaffirme son ambition de contribuer à faire de la France un leader incontestable de la production et de la sélection des insectes d’élevage.

 

Paris, 27 janvier 2022 – Ÿnsect, entreprise certifiée B Corp et leader mondial de la production d’ingrédients premium à base d’insectes, annonce le lancement d’ŸNFABRE premier programme industriel de sélection génomique appliquée aux élevages d’insectes à grande échelle. Concrètement le programme combine plusieurs expertises et innovations fortes pour le développement d’outils de phénotypage (caractérisation des traits biologiques) et de génotypage (identification des variations du génome), de modèles mathématiques et de procédés industriels. ŸNFABRE doit permettre la création d’unités pionnières de sélection et de multiplication de lignées d’insectes performants et résilients et aider à mieux comprendre la biologie des insectes.


Un programme de rupture issu d’une expertise collective

A la frontière entre R&D et industrie, le programme ŸNFABRE s’appuie sur un consortium d’entreprises reconnues dans leur domaine et d’un laboratoire. Au leadership d’Ÿnsect en matière d’élevage et de transformation d’insectes, le CEA-GENOSCOPE apporte son expertise dans le séquençage et la génétique, APREX SOLUTIONS, son expertise en développement d’outils numériques d’analyse d’image/vidéo pilotée par intelligence artificielle et THERMO FISHER SCIENTIFIC son appui pour le séquençage et le génotypage haut-débit."

(...)

 

[1] Littéralement l’acronyme de FABrique de REproducteurs d’Ÿnsect
 
[Image] Ynsect élève et transforme des insectes pour produire des ingrédients destinés a l'aquaculture et la nutrition des animaux de compagnie. (Iannis G/REA)
 
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« Cultiver » des insectes, une solution durable pour assurer la sécurité alimentaire de l’humanité ?

« Cultiver » des insectes, une solution durable pour assurer la sécurité alimentaire de l’humanité ? | EntomoNews | Scoop.it
Les insectes sont déjà consommés dans de nombreux endroits de la planète. Il n’est cependant pas nécessaire de devenir entomophage soi-même pour bénéficier des avantages associés à cette pratique.

 

Par Christophe Lavelle, 18.02.2021

 

"En janvier, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu publique sa première évaluation de produits alimentaires dérivés d’insectes. Ses experts ont évalué la pertinence et la sécurité de la consommation des larves séchées du ténébrion meunier (Tenebrio molitor), plus connues sous le nom de vers de farine en raison de leur goût pour les farines de céréales.

 

La consommation d’insectes est également au cœur de La Nuée, film français du réalisateur Just Philippot. L’histoire est celle d’une agricultrice, mère célibataire avec deux enfants à charge, qui décide de se lancer dans l’élevage d’insectes, ou entomoculture. Mais tout ne se passe pas de la meilleure des façons, et le scénario bascule rapidement dans le fantastique, sur fond d’attaque de nuées de sauterelles devenues carnivores… Si sa sortie se fait attendre, crise sanitaire oblige, cette œuvre a déjà fait parler d’elle : sélectionnée pour la Semaine de la critique du festival de Cannes 2020, elle s’est vue décerner à la fois le prix de la critique et le prix du public au 28ᵉ festival du film fantastique de Gérardmer.

 

L’occasion de s’interroger : l’entomoculture peut-elle constituer une solution durable pour assurer la sécurité alimentaire de l’humanité ? ?

Plus de deux milliards de personnes consomment déjà des insectes

Les conclusions de l’évaluation de l’EFSA sont claires : la consommation du « nouvel aliment » que constituent les larves de Tenebrio molitor est sûre. Cependant, les experts soulignent que les personnes présentant des allergies aux crustacés ou aux acariens pourraient être également sensibles aux préparations à base de vers de farine."

(...)

 

 

[Image] Basée à Dole, dans le Jura, l’entreprise Ÿnsect a le vent en poupe : c’est le leader mondial du secteur de l’élevage d’insectes. Sébastien Bozon / AFP

Bernadette Cassel's insight:

 

→ La première évaluation de l’EFSA concernant un produit dérivé d’insectes en tant que nouvel aliment est publiée - De www.efsa.europa.eu - 31 janvier, 18:45

 

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Extraire des protéines, des molécules et des huiles des insectes : Ynsect relève le défi

Extraire des protéines, des molécules et des huiles des insectes : Ynsect relève le défi | EntomoNews | Scoop.it

Les Bulletins Electroniques des Ambassades de France. BE France. « Produire des insectes à grande échelle pour en extraire des protéines, des huiles et des molécules comme la chitine afin de valoriser ensuite ces différents produits, que ce soit dans l'alimentaire ou le non alimentaire, comme la chimie. Tel est l'objectif que se sont fixés les quatre co-fondateurs d'Ynsect, une jeune start-up créée en 2011. Coordinateur avec AgroParisTech de "Desirable", un projet de l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) co-labellisé par trois pôles de compétitivité (Aquimer, Valorial, Vitagora), cette "insect company", comme la définissent ses créateurs, a mené à bien son premier tour de table en février dernier. 1,8 million d'euros qui ont permis à cet adhérent du pôle Vitagora d'accélérer ses développements technologiques et son installation au sein du Génopole à Evry, près de Paris. » 


[...]


« Les travaux menés jusqu'à présent dans le cadre de ce projet portent sur deux insectes, un coléoptère, Tenebrio molitor, le Ténébrion du meunier, et la mouche soldat, Hermetia illucens, qui est un diptère, deux espèces à partir desquelles l'équipe d'AgroParisTech a pu extraire des protéines et concevoir des farines. "Ce n'est qu'à la fin de cette année ou début 2015 que les poissons et les poulets commenceront à être nourris à l'aide de ces farines", précise Antoine Hubert, la dégustation de ces aliments par un panel de consommateurs étant prévu début 2016. [...] »


[Image] Projet Desirable
http://www.ynsect.com/recherche-et-developpement/projet-desirable/



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Des insectes dans la farine

Des insectes dans la farine | EntomoNews | Scoop.it

 Par Hervé Guénot - Le Journal du Dimanche. « Boulevard Raspail, une jeune start-up récemment primée a testé l’élevage de scarabées et de mouches pour fabriquer de la farine destinée, dans un premier temps, aux animaux. »

 

 « Jeune pousse hébergée boulevard Raspail dans l’incubateur Agoranov (6e), Ynsect vient de remporter le Grand Prix de l’innovation de la Ville de Paris. Créée l’an dernier, spécialisée dans les biotechnologies, elle participe à la nouvelle révolution agroalimentaire durable en cultivant un secteur a priori insolite : les insectes. [...] »


« Au départ, les larves de deux insectes communs : un scarabée (Tenebrio molitor) et une mouche (Hermetia illucens). Rentables, ils produisent de cinq à dix générations par an. Pour en faire la culture, Ynsect a mis au point un concept : l’"entoraffinerie". "C’est une sorte de ferme de production où on élève les insectes, on les abat, on les transforme en farine de protéines",précise Jean-Gabriel Levon. En attendant la phase industrielle, une tonne par an va être produite lors de cette phase pilote. Nombreux sont les avantages des farines d’insecte. Le premier : l’indépendance protéinique de l’Europe, aspect géostratégique essentiel. Autre avantage : acter le développement durable. Moins de farine de poisson, c’est moins de surpêche. Moins de farine de soja, c’est moins de déforestation. La filière permettrait enfin d’éviter le recours massif aux OGM. »


[...]


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Suggested by Gilbert C FAURE
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Insectes : les petites bêtes qui montent…

Insectes : les petites bêtes qui montent… | EntomoNews | Scoop.it
Le marché des insectes, bien qu’étant aujourd’hui encore un marché de niche, est en forte croissance : nouveaux usages, stratégies d’innovation, réponses aux enjeux démographiques, alimentaires et environnementaux actuels…
Il s’agit d’une jeune filière en structuration.

 

Observatoire Agriculture et Agroalimentaire en partenariat avec Agridées le 29 novembre 2021

 

"Selon Samir Mezdour, chercheur à AgroParisTech, un million d’insectes sont aujourd’hui répertoriés, et à peine 2 100 d’entre eux sont comestibles. Les insectes ont le mérite de s’adapter à tous les milieux, et à tous types d’alimentation. Ils sont déjà bien présents dans l’économie agricole, notamment en élevage (apiculture), en tant que bioconverteurs ou en auxiliaires de culture et biocontrôle.

 

Cette filière est en plein développement en Europe, et plus largement dans le monde. Face à la croissance de la démographie mondiale et aux enjeux environnementaux, les insectes présentent de nombreux atouts : importante source de protéines, moindre besoin de facteurs de production (surfaces, eau, etc.), meilleur taux de conversion d’aliments en protéines ou encore capacité à se nourrir des sous-produits et co-produits de l’agriculture et des industries agroalimentaires.

 

Dans un contexte de besoin de développement des sources de protéines alimentaires pour lesquelles l’Union européenne dépend à 70% des importations, les insectes font partie des nouvelles sources de protéines à développer comme les algues, les microorganismes, les champignons ou les viandes cellulaires. De son côté, la France est exportatrice nette de 3,5 millions de tonnes de protéines végétales (céréales notamment), mais déficitaire en matières riches en protéines (soja par exemple).


Des valorisations multiples sur des marchés en développement

 

Cette filière couvre de nombreux enjeux tant au niveau de l’alimentation humaine, animale et plus largement dans la bioéconomie.

 

Concernant l’alimentation humaine, au niveau mondial, l’entomophagie (consommation d’insectes) est déjà partie intégrante du régime alimentaire de plus de deux milliards d’habitants, principalement en Afrique, en Asie, et dans certains pays comme au Mexique ou en Australie. En Europe, pour des raisons culturelles notamment, la consommation d’insectes est très récente. En effet, selon Cédric Auriol, cofondateur de la société Agronutris, l’Agence européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) a accordé la première autorisation de mise sur le marché pour un ver de farine proposé par sa société en mai 2021. Selon Fayçal Ounnas, Fondateur d’Entoinnov, société orientée vers l’alimentation humaine, les insectes, par leur haute teneur en protéines, acides aminés et acides gras sont pourtant considérés comme des super aliments.

 

Toujours au sein de l’Union européenne, l’autorisation de production d’insectes et leurs produits est possible en pisciculture depuis le 1er juillet 2017, et depuis août 2021 pour nourrir les volailles et les porcs sous forme de farine (Règlements UE 2015/2283, 2017/893 et 2021/1372). Selon Paola Teulières, Co-fondatrice de Tomojo et qui s’est spécialisée sur ce créneau, le marché des animaux domestiques constitue également un énorme potentiel de développement pour la filière des insectes. On note aussi un phénomène de « premiumisation », avec la recherche de produits de qualité supérieure. A titre d’exemple, certaines molécules d’insectes peuvent être utilisées pour la fabrication de cosmétiques. Enfin, dans une logique de bioraffinerie, ils peuvent être aussi valorisés en bioénergie, en bioplastiques, en biomolécules sans oublier les fertilisants agricoles.

 

En termes commerciaux, le marché reste un marché de niche : 10 000 tonnes de protéines ont été vendues en 2020 dans le monde, avec un potentiel estimé à 500 000 tonnes en 2030. Selon l’IPIFF (association professionnelle du secteur), l’alimentation humaine en Europe ne représentait, en 2019 que 500 tonnes, avec 9 millions de consommateurs. Vendue entre 3 500 et 4 000 euros la tonne, elle reste encore beaucoup moins compétitive que les protéines « traditionnelles » selon Raboresearch Report. A noter qu’avec l’autorisation récente des usages en élevage de porcs et volailles, le marché devrait accélérer sa croissance ces prochaines années.


Une montée à l’échelle progressive et des verrous à lever

 

Au-delà de ces potentiels de marchés, selon Manon Déterne, consultante en bioéconomie au Pôle IAR, cette filière doit encore faire face à plusieurs verrous : technologiques (procédés de transformation, performances des insectes…), réglementaires (sécurité, environnement, autorisation de mise sur le marché), économiques (rentabilité industrielle…) mais aussi culturels et sociaux (acceptabilité des consommateurs occidentaux). Sur ce dernier point, la question du bien-être animal lors de la phase d’abattage notamment soulève aussi des interrogations.

 

Un autre segment de développement intéresse l’agriculture : celui du frass. Constitué des excréments d’insectes, de substrat alimentaire et de restes d’insectes, riche en azote, phosphore et potassium, représente une alternative aux engrais minéraux, valorisable entre autres en agriculture biologique.

 

Bien que très dynamique, la Recherche et Développement doit s’amplifier. Dans cette filière, 300 start-up sont recensées dans le monde, dont 60 en Europe. En France notamment, nombreuses sont celles qui investissent ce secteur : Ynsect, Agronutris, Tomojo, Innovafeed, etc. La France a structuré un écosystème de recherche et porte notamment le projet « Désirable », piloté par AgroParistech avec l’INRAE, le CNRS, le Pôle IAR ou encore Valorial."

(...)

 

 

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Comment la France est devenue pionnière dans l'élevage d'insectes

Comment la France est devenue pionnière dans l'élevage d'insectes | EntomoNews | Scoop.it
Si la France a raté le tournant d'Internet dans les années 2000, elle semble mieux préparée à la révolution de la « novel food ». Deux start-up ambitionnent d'être des leaders mondiaux dans l'élevage d'insectes pour l'alimentation animale.

 

par Laura Berny. Les Échos, 17 janvier 2020

 

 

 

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L’industrie et la finance misent sur les insectes, protéine du futur

L’industrie et la finance misent sur les insectes, protéine du futur | EntomoNews | Scoop.it

Par Armelle Bohineust. Le Figaro. « Des fonds investissent dans la start-up Ynsect, Carrefour pourrait confier ses invendus à la recherche sur les insectes. »

 

« Les insectes, matière première du futur ? Il y a quelques semaines, les fonds d’investissement Emertec et Demeter Partners ont apporté 1,8 million d’euros à un éleveur de… scarabées, la jeune société Ynsect. Grâce à cet argent, la start-up, créée en 2011 par un quatuor de trentenaires comprenant deux ingénieurs agronomes, peut s’installer au Genopole d’Évry, au sud de Paris. "Nous voulons créer une usine à insectes, capable d’en produire plusieurs milliers de tonnes, en particulier des scarabées", explique Antoine Hubert, en charge de la recherche et développement. Le but d’Ynsect est de maîtriser les technologies de production à grande échelle et de participer en parallèle aux recherches sur l’utilité des insectes dans la nutrition animale et la chimie verte. Le projet en est encore au pilote et les premiers résultats ne sont pas attendus avant 2020. »

 

[...]

 

« Bon nombre d’acteurs de l’agro-industrie et de la chimie s’intéressent à ces recherches. Carrefour discute avec l’université Agro-Bio Tech de Gembloux, en Belgique, qui projette de produire une poudre d’insectes comme les grillons nourris avec des invendus du groupe de distribution. [...] »

 

[Image] Les applications potentielles des insectes. La nutrition ne constitue qu'un des nombreux aspects. Source : Ynsect.

[via] Les insectes gagnent le concours innovation 2030 - 28 mars 2014 - Sciencesetavenir.fr
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20140328.OBS1682/les-insectes-gagnent-le-concours-innovation-2030.html

 

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