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Création entre la France et l'Italie d’un « groupe de contact technique sur la Peste porcine africaine (PPA) » visant à renforcer la coopération pour prévenir la diffusion de la maladie

Création entre la France et l'Italie d’un « groupe de contact technique sur la Peste porcine africaine (PPA) » visant à renforcer la coopération pour prévenir la diffusion de la maladie | EntomoNews | Scoop.it
Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire de la France, et Francesco Lollobrigida, ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt de l’Italie, annoncent la création d’un « groupe de contact technique sur la Peste porcine africaine (PPA) » visant à renforcer la coopération pour prévenir la diffusion de la maladie.

 

Peste porcine africaine : Marc Fesneau et Francesco Lollobrigida annoncent la création d’un « groupe de contact technique »

 

30 juin 2023 Communiqué de presse

 

-------

NDÉ

Pour en savoir plus

 

 

"La Peste Porcine Africaine (PPA) est entrée sur le continent Européen en 2007 et a diffusé largement à travers toute l’Europe mais aussi en Asie. La propagation importante dans certains pays de l’Est de l’Europe et la difficulté de gestion dans le réservoir sauvage menace l’industrie porcine Européenne."

 

"Les modalités de transmission incluent :

i) la voie directe (de porc/sanglier infecté à porc/sanglier sensible) ;

ii) la voie indirecte compte-tenu de l’importante résistance du virus (homme, seringues, matériels, véhicules souillés, produits d’origine animale, aliments contenant des produits porcins dont déchets de cuisine et denrées alimentaires) ;

iii) une transmission vectorielle possible mais non obligatoire par les tiques molles de la famille des Argasidés du genre Ornithodoros dont le rôle dans la transmission et le maintien de l'infection au sein de populations de suidés concerne surtout l'Afrique. En Europe, il a été montré que les espèces de tiques molles présentes n'étaient pas compétentes pour la souche virale qui circule (Pereira de Oliveira et al., 2019). De même, la compétence vectorielle des tiques dures pour le virus de la PPA, n'a pas pu être démontrée (de Carvalho Ferreira et al., 2014).

 

Nicolas ROSE, Marie-Frédérique LE POTIER
Vol. 33 No 2 (2020) 65-80
Publié : 15 septembre 2020
DOI : https://doi.org/10.20870/productions-animales.2020.33.2.3857

 

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« Prophylaxie sociale » : Quand il y a un malade incurable et contagieux dans une communauté, qu’il met en péril, il convient de l’euthanasier

« Prophylaxie sociale » : Quand il y a un malade incurable et contagieux dans une communauté, qu’il met en péril, il convient de l’euthanasier | EntomoNews | Scoop.it

Par Alain Fraval. OPIE-Insectes. Les Épingles entomologiques - En épingle en 2018 : Janvier

 

"Quand il y a un malade incurable et contagieux dans une communauté, qu’il met en péril, il convient de l’euthanasier. Ainsi font les fourmis menacées d’une mycose à Metarhizium brunneum. Une fourmi infectée sera bientôt envahie par le mycélium et servira de point de départ pour une épizootie fatale à toutes.
La nymphe, avant le stade contagieux, modifie sa signature chimique – le mélange d’hydrocarbures à la surface de sa cuticule – pour avertir de son état et sceller son sort. En effet, une ouvrière surveillante du couvain la démaillotera de son cocon, la mordra et aspergera le trou pratiqué d’acide formique, un très bon antifongique (et antifourmi).


Cette action est analogue à celle des cellules de l’immunité des organismes, qui repèrent les cellules infectées et les détruisent.


L’ espèce est vraiment soucieuse de son hygiène. On connaissait ses pratiques « douces ». L’ouvrière inspecte la larve, collecte les spores trouvées sur sa cuticule, les accumule dans sa cavité buccale et va les recracher dehors. Elle peut aussi l’asperger d’acide formique et se rincer la bouche avec une goutte de cet anti-prédateur.
Travaux d’une équipe austro-germano-britannique sur la Fourmi envahissante des jardins Lasius neglectus (Hym. Formiciné)."


Article source (gratuit, en anglais) 


Photo  


À (re)lire : La Fourmi noire de la Mer noire, par Alain Fraval. Insectes n° 152(2009-1).

 

 

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L’épizootie de fièvre catarrhale ovine s’étend, 21 départements touchés fin février

L’épizootie de fièvre catarrhale ovine s’étend, 21 départements touchés fin février | EntomoNews | Scoop.it
La maladie, véhiculée par un moucheron, n’est pas transmissible à l’homme, mais impose des mesures de confinement des troupeaux qui entravent la commercialisation des animaux. Elle attaque les ruminants (ovins, bovins, caprins) sans affecter la qualité sanitaire de la viande, mais les pertes directes qu’elle cause aux troupeaux (mortalité, lourdes séquelles chez les animaux survivants) associées aux restrictions en matière de commercialisation pèsent lourdement sur les éleveurs.

Les symptômes de la maladie sont de fortes fièvres, un gonflement de la tête de l’animal et le bleuissement de sa langue. L’extension de cette maladie autrefois considérée comme exotique est favorisée par la mondialisation et le changement climatique, car les insectes vecteurs tendent à pulluler en période chaude.

(...)

 

Le Monde, 26.02.2016

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Chronique d'une mort annoncée

Chronique d'une mort annoncée | EntomoNews | Scoop.it
Dans la forêt, la complainte d'un grand mélèze en phase terminale se fait entendre. Entre le bois et l'écorce, la gangrène a pris. Irréversible.

 

Rongé de l'intérieur par un mal minuscule, le patient arboricole mourra debout, asphyxié, avant de s'effondrer. Une agonie causée par le dendroctone du mélèze, un des insectes nuisibles responsables du ravage de milliers d'hectares de forêt chaque année au Canada. Prédateur connu ? Aucun. L'approche de lutte biologique préconisée par Claude Guertin, professeur au Centre INRS-Institut Armand-Frappier, pourrait changer la donne. Ses armes de bataille ? Des champignons pathogènes capables d'infecter l'insecte tout au long de son cycle de vie - et de le tuer.

 

« Avec le dendroctone du mélèze ou l'agrile du frêne, plus connu, la pulvérisation de pesticides est inefficace. Au stade larvaire, ces insectes se développent sous l'écorce des arbres infestés. Celle-ci leur sert de bouclier. Bien à l'abri dans l'arbre et invisibles de tous, ils creusent des galeries qui empêcheront la circulation de la sève. À terme, l'arbre se dessèche et meurt », explique Claude Guertin. Si l'utilisation d'insecticides systémiques peut être envisagée en milieu urbain, une telle opération sanitaire est impensable en zone forestière. Évidemment.

Grâce à l'expérience acquise en forêt où il se rend régulièrement pour ses recherches, Claude Guertin mise plutôt sur des champignons pathogènes pour provoquer une épidémie parmi les insectes, ou épizootie. En pleine nature, cette méthode est radicale. Au contraire des virus ou des bactéries, les champignons n'ont pas besoin d'être ingérés pour rendre malade l'insecte visé. Un seul contact leur suffit pour déposer une charge mortelle sur la carapace de l'insecte et s'introduire dans son organisme avant de contaminer d'autres congénères. « Nos travaux exploitent certains comportements des insectes, afin qu'ils viennent eux-mêmes chercher l'insecticide. On parle d'autocontamination et d'autodissémination de l'agent fongique infectueux », précise le professeur Guertin.

 

Bernadette Cassel's insight:

 

→ Des champignons pour protéger les arbres des insectes ravageurs

http://www.planete.inrs.ca/webzine/chronique-une-mort-annoncee

 

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Épidémies : les animaux aussi gardent leurs distances

Épidémies : les animaux aussi gardent leurs distances | EntomoNews | Scoop.it
Au cœur d’un récif de l’archipel des Keys, à l’extrême sud de la Floride, une jeune langouste blanche (Panulirus argus) s’en revient de sa nuit passée à rechercher des mollusques et pénètre dans son repaire. Les langoustes ont l’habitude de partager ces fentes rocheuses et, cette nuit, un nouvel arrivant s’y est installé. Mais ce dernier est un peu bizarre. Son urine dégage une odeur inhabituelle. Elle contient des substances produites quand la langouste est infectée par un virus contagieux noté Panulirus argus Virus 1, ou PaV1. La jeune langouste en bonne santé qui était de retour semble sur le qui-vive. Aussi difficile soit-il de trouver un abri aussi bien protégé des prédateurs que le sien, elle fait marche arrière et s’éloigne vers la pleine mer, loin du virus mortel.

 

Dana Hawley et Julia Buck | 30 juillet 2020

POUR LA SCIENCE N° 515

 

"La réaction des langoustes au virus – observée à la fois in situ et en laboratoire – est la même que celle que nous n’avons que trop expérimentée cette année : la distanciation sociale. Pour freiner l’épidémie de Covid-19, les interactions physiques avec autrui ont été fortement limitées, notamment via les mesures de confinement. Cela a été pénible. Et nombreux sont ceux qui se sont interrogés sur la nécessité de telles mesures.

Pourtant, aussi contre nature que cela puisse paraître, la distanciation sociale fait partie intégrante du monde naturel. Outre les langoustes, des animaux aussi différents que des singes, des poissons, des insectes et des oiseaux sont capables de détecter des congénères malades, et en conséquence de s’en tenir à distance.

 

Ce comportement est fréquent chez les animaux sociaux, car il augmente leurs chances de survie. En effet, la vie en groupe permet aux animaux de capturer plus facilement leurs proies, de se tenir chaud et d’éviter les prédateurs, mais elle favorise aussi la propagation de maladies contagieuses, comme pourrait en témoigner n’importe quel parent dont l’enfant va à la garderie. Ce risque a favorisé une évolution des comportements susceptibles d’aider les animaux à éviter les infections. Ceux qui maintiennent une certaine distance sociale pendant une épizootie ont plus de chances de rester en vie. Et, de fait, ils augmentent leurs chances d’engendrer une descendance qui pratiquera à son tour la distanciation sociale lorsqu’elle sera confrontée à la maladie.

C’est ce que les écologues appellent l’« immunité comportementale ». Les animaux sauvages ne sont pas vaccinés, mais ils peuvent se protéger des maladies en adoptant des modes de vie et des comportements adéquats.

 

Toutefois, cette immunité comportementale n’est pas sans coût. La distanciation sociale, même temporaire, fait perdre un certain nombre des avantages qui ont, au départ, justement favorisé la vie sociale. En fait, les chercheurs ont appris que l’évitement total n’est que l’une des stratégies adoptées par les animaux pour réduire le risque de transmission. Il existe des espèces sociales dont les membres restent ensemble bien que certains soient infectés, mais qui, alors, modifient certaines de leurs interactions, lors du toilettage par exemple, ou qui limitent leurs interactions avec les individus jouant un rôle particulier dans la colonie, comme dans le cas des fourmis.

 

Un sacrifice qui en vaut la peine ?

La capacité des langoustes à détecter et à éviter leurs congénères infectées a été la clé de leur survie face au virus PaV1, qui tue plus de la moitié des langoustes juvéniles qu’il infecte. Elles présentent en effet une forte vulnérabilité au virus, car elles sont si grégaires qu’elles se tassent jusqu’à 20 individus dans le même abri. Mais c’est ainsi, regroupées au cœur d’éponges, de coraux ou de crevasses rocheuses, en brandissant et en faisant claquer leurs pinces, qu’elles parviennent à se défendre contre les prédateurs tels que les poissons balistes.

 

C’est au début des années 2000 que Don Behringer, de l’université de Floride, et ses collègues ont remarqué que certaines jeunes langoustes vivaient seules dans leur repaire, bien que cela les rende très vulnérables. Puis ils ont constaté que la plupart d’entre elles étaient infectées par le virus. Ils ont supposé qu’elles n’avaient pas choisi de vivre seules, mais qu’elles avaient été bannies.

 

En 2006, pour vérifier leur hypothèse, ils ont placé des langoustes bien portantes dans des aquariums où elles devaient choisir leur refuge : vide ou occupé par un congénère, qui était soit en bonne santé, soit malade. Dans le premier cas, ils ont observé que les langoustes se montraient sociables et choisissaient les repaires occupés par une langouste en bonne santé plutôt que ceux qui étaient vides. En revanche, dans le second cas, elles ont préféré rester seules et ont évité les abris contenant des langoustes infectées.

 

Comment est-ce possible ? En 2013, Don Behringer et son collègue Joshua Anderson ont montré que les langoustes sont capables de repérer leurs congénères malades grâce à la chimioréception de signaux provenant de l’urine. En effet, il s’est révélé que les urines des langoustes infectées contiennent des substances qui constituent des signaux d’alerte pour les langoustes en bonne santé. Ainsi, dès que les scientifiques bloquaient, avec une colle adéquate, les voies urinaires des langoustes infectées, leurs congénères saines ne les évitaient plus (à la fin de l’expérience, la colle a été enlevée et les langoustes ont survécu).

 

En 2015, Mark Butler et ses collègues, de l’université Old Dominion, en Virginie, ont mené une expérience dans l’archipel des Keys pour corroborer ces résultats. Ils ont attaché une langouste malade dans un refuge de langoustes en bonne santé. Ils ont alors constaté que, le plus souvent, elles abandonnaient l’abri pour la pleine mer où elles couraient pourtant un risque bien supérieur d’être dévorées. Puis ils ont répété l’expérience en attachant, cette fois, une langouste saine dans l’abri. Dans ce cas, les langoustes ne quittaient plus massivement l’abri.

 

Ainsi, quand les langoustes détectent une congénère infectée, elles sont prêtes à prendre des risques considérables pour éviter la maladie. Cet évitement, bien qu’il ne soit pas sans coût, prévient les épizooties qui, sinon, dévasteraient bel et bien les populations de langoustes, comme Mark Butler et ses collègues l’ont montré à l’aide de modèles mathématiques.

Protéger les plus précieux et les vulnérables

Les langoustes ne sont pas les seuls animaux chez qui la distanciation sociale présente un rapport bénéfice/coût avantageux. D’autres animaux ont même développé des stratégies pour augmenter ce rapport, en protégeant plus spécifiquement les congénères les plus précieux pour le groupe ou les plus vulnérables. Les exemples les plus impressionnants se trouvent chez les insectes sociaux, quand les individus exercent des fonctions distinctes et ont de ce fait des influences différentes sur la survie de la colonie."

(...)

 

 

 

[Image] Crédit : Nick Kilner

 

Bernadette Cassel's insight:

 

"Afin d’échapper à la maladie, divers animaux tels que des langoustes, des oiseaux, des fourmis ou des singes pratiquent la distanciation sociale… alors qu’il en coûte beaucoup aux humains de la mettre en œuvre !"

 

 

(3 scoops)

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Ré-émergence de la FCO en France en 2015

Ré-émergence de la FCO en France en 2015 | EntomoNews | Scoop.it
Un foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO) dû au virus BTV-8 a été détecté en septembre 2015 dans un élevage de l’Allier, six années après le dernier cas détecté en France. Alors que la France avait été déclarée officiellement indemne de FCO en décembre 2012, ce sont 150 foyers qui ont été détectés dans le centre de la France entre septembre et décembre 2015.

Un article de l'Anses et de la DGAl fait le point sur cette réémergence de la maladie.

 

http://www.cnev.fr/images/pdf/reemergence-de-la-fievre-catarrhale-ovine.pdf

 

Avec la reprise de l’activité des vecteurs au printemps, il est probable que l’on observe en 2016, une extension de la distribution du virus, même s’il est difficile de prédire actuellement à quelle vitesse, étant donné qu’une partie des animaux sera protégée (ayant été naturellement infectés ou vaccinés lors de la dernière épizootie, ou bien vaccinés en 2016).

[Image] Résultats de la surveillance programmée réalisée entre le 16 septembre et le 20 octobre 2015

Bernadette Cassel's insight:

 

SUR ENTOMONEWS - From www.inra.fr - October 11, 2015 11:54 PM :

→ Extension de la FCO, fièvre catarrhale ovine : Situation au 1er octobre 2015

                     
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La fièvre catarrhale impacte le salon de l'agriculture de Panazol (Haute-Vienne)

La fièvre catarrhale impacte le salon de l'agriculture de Panazol (Haute-Vienne) | EntomoNews | Scoop.it
Ce dimanche 20 septembre 2015, le festival de l'agriculture se tient sur l'esplanade de la mairie de Panazol. Cette manifestation a été maintenue malgré l'étendue de l'épizootie. Certains éleveurs dont les exploitations sont en zones de confinement n'ont pas pu se déplacer.  


France 3 Limousin, 20.09.2015


« [...] Dans les faits, l'ensemble du département de la Creuse est placé dans le deuxième périmètre, dit de protection. Et l'ensemble de la Corrèze placée, depuis hier, samedi 19 septembre 2015, en zone de restriction. Par ailleurs, 170 communes de Haute-Vienne sont placées en zone de protection et 31 en zone de surveillance. [...] »  


« Reportage à suivre ce soir dans notre journal du 19/20. » 

                                                                                           

[Image] La maladie de la langue bleue se propage en Auvergne, France Bleu Pays d'Auvergne, 18.09.2015
https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/la-maladie-de-la-langue-bleue-se-propage-en-auvergne-1442570370

                                                        

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