Le déficit en vitamine D augmente le risque de déclin cognitif. Une revue de littérature réalisée par des chercheurs néerlandais et publiée en ligne par Ageing Research reviews semble le confirmer.
Au total, 71 % des études ont trouvé une association entre des taux réduits de vitamine D et des fonctions cognitives diminuées. En revanche, aucune étude ne montrait qu’un niveau élevé de vitamine D aurait un effet négatif sur la cognition. Par conséquent, des niveaux réduits de vitamine D sont associés à une diminution des performances cognitives et une augmentation des risques de démence.
L’insuffisance en vitamine D représente un problème majeur de santé publique. Cette vitamine est naturellement produite par notre organisme à condition qu’il soit suffisamment exposé au soleil. Le manque de vitamine D est associé à différentes pathologies : maladies infectieuses, cardio-vasculaires, désordres auto-immuns, cancers…
Pour certains groupes de la population, la supplémentation peut être fortement conseillée.
+ Les nourrissons nourris au sein : chez ces nouveaux nés exclusivement nourris au sein, il est important de donner un supplément de vitamine D en respectant l’apport mentionné tableau.
+ Les personnes de plus de 50 ans devraient prendre un supplément de 600 UI et ceux de plus de 70 ans un supplément de 800 UI par jour, car à cet âge, la synthèse de vitamine D par les rayons du soleil est diminuée.
+ Toute personne aux prises avec une condition de santé qui diminue l’absorption de cette vitamine ou qui limite la consommation des aliments qui en contiennent, devrait avoir recours à la supplémentation.
Voir Extenso : http://goo.gl/1S4Hz